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    L'Ami, François d'Assise et ses frères
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    3,1
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    23 critiques spectateurs

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    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2021
    De très belles images, de bons interprètes au jeu sobre, une réalisation fluide, tantôt en mouvement, tantôt statique, permettent de faire passer un message très orienté vers la nature au sens culturel, comme antonyme à l'artifice, à l'image d'un saint François d'Assise christique. La musique est quasiment absente.

    Le film s'articule d'ailleurs autour de l'opposition de plus en plus tendue entre l'intransigeance de François et des puristes parmi ses disciples et la compromission d'Elie de Crotone qui accepte, de mauvaise grâce, d'adoucir le texte de la règle franciscaine pour qu'elle soit validée par l'Eglise, condition sine qua non au développement de l'Ordre et pour éviter que le mouvement ne soit jugé secte hérétique. Cette opposition sera d'ailleurs au coeur de la querelle théologique du Nom de la Rose (Umberto Eco/J-J Annaud).

    Hélas, la lenteur et l'élocution très faible de certains dialogues, simples et assez rares, ôtent tout lyrisme à cette oeuvre et toute puissance morale. Cette heure vingt paraît ainsi interminable.
    Acidus
    Acidus

    715 abonnés 3 702 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mars 2020
    L'histoire de "L'Ami, François D'Assise Et Ses Frères" n'est pas un biopic complet de François d'Assise mais se concentre sur les derniers instants de sa vie, sur la fondation de l'Ordre des frères mineurs (les franciscains) et la relation entre le Saint et son disciple Élie. Un sujet intéressant mais qui ne l'est absolument pas dans le cas présent. Les réalisateurs/scénaristes Renaud Fély et Arnaud Louvet font de cet épisode historico-religieux un bon somnifère vide d'intérêt et sans réelles qualités cinématographiques. Faute d'avoir quelque chose à dire, l'ensemble sonne creux et l'ambiance contemplative et le discours mystique ne prend pas. A éviter.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    748 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2018
    Pas trop aimer le déroulement de l'intrigue de ce film sur Saint François d'assise et c'est bien dommage car l'ensemble possède une interprétation de qualité, une mise en scène agréable et une très belle photographie .
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mai 2017
    Le film s’intéresse à celui qui créa l’ordre des franciscains. On est loin de l’image d’Epinal de celui qui parlait aux oiseaux ; les convictions de François au centre du sujet étaient fortes et radicales. François veut créer son ordre mais se trouve confronter au refus de l’Eglise qui le trouve trop intransigeant ; lui vivant dans la pauvreté la plus totale répondra à ce refus par cette magnifique phrase : « Nous n’étions pas là pour être servi mais pour servir. ». Il renvoie l’Eglise à son opulence et son éloignement des valeurs prônées par Jésus en son temps, et çà dérange. François s’oppose alors très vite à Elie qui se rapproche plus des instances papales et d’une certaine realpolitik : « L’idéal de François n’est pas de ce monde. ». Les utopistes, refusant une société basée sur les échanges, l’offre et la demande, hier comme aujourd’hui sont toujours sacrifiés sur l’autel du pragmatisme. Rêver une nouvelle donne économique et sociale n’est pas de ce monde, le Cardinal aurait encore raison aujourd’hui. La vérité est donc rétablie sur François d’Assise et ce à faible frais, le film est si peu romancé qu’il en est didactique et lassant malgré sa courte durée. Il passionnera les lecteurs de la Croix, mais pour les autres cette parabole du renoncement autour de l’opposition puriste et réformiste atteint trop vite ses limites. Et la fin du film, on la connaît… l’Eglise choisit de vivre dans des palais dispendieux plutôt que de renoncer à toutes richesses pour se donner à son prochain comme le prônait le Christ.
    Un film pour spécialiste de la question…
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    brunocinoche
    brunocinoche

    89 abonnés 1 101 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2017
    Un film austère, ce qui peut se comprendre, vu le sujet évoqué, celui de Saint François d'Assise et la création douloureuse de son ordre. Filmé par petites touches, faits de chroniques épurées, le film, pourtant court (moins d'une heure trente), peut paraître pesant à la longue. La faute à une mise en scène trop sage, peu inspirée et un sujet traité avec trop de distance et difficile à suivre pour un non initié. Bine qu'athée, Pasolini était un cinéaste inspiré lorsqu'il filmait l'histoire du Christ. Rien de cela ici. Dommage pour les acteurs, connus ou non, tous convaincants.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    Je suis partagé pour ce film à l'esthétique irréprochable, avec ses décors dépouillés et ses images de toute beauté. La distribution est hétérogène, du fait sans doute de la co-production franco-italienne : par exemple, le décalage entre la prestation d'Elio Germano (erreur de casting ou déficit de direction d'acteur ?) et Jérémie Renner, sobre et habité, est frappante. Mais ce qui gène le plus, c'est le manque de consistance, malgré la matière, s'agissant de la controverse entre les deux amis-frères, sur la règle fondatrice de l'ordre naissant des franciscains . Les dialogues sont de ce point de vue symptomatiques, d'un champ lexical limité et de fait sans profondeur ni portée. Dommage au final pour une œuvre alternative, naturaliste voire poétique mais au propos limité et peu universel.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    J'avais fait un bon somme à "Le Grand Silence", j'ai bien dormi à "L'Ami...". Au moins autant de citations bibliques que dans "Le Disciple", mais sans inspiration ni ressort. Des acteurs béats de bout en bout, comme une inlassable répétition de l'affiche du film. A éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    Le film ne vaut que par son sujet : le conflit entre Elie de Cortone et François et leur influence sur l'ordre des frères mineurs et sa reconnaissance officielle par l'Eglise catholique.
    Des invraisemblances, l'acteur jouant François n'étant absolument pas inspiré et campant un exalté, des personnages d'un moyen-âge caricatural, des paysages à peine esquissés, des partis pris de clair obscur sans justifications, font de ce film un film à oublier.
    Ceux qui ne connaissent pas la vie de François n'y comprendront rien et ceux qui la connaissent, risquent au mieux de s'ennuyer (aucun rythme) au pire d'être très agacés.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    C'est long ! Malgré quelques belles scènes et une philosophie vertueuse, c'est long ! Il ne se passe rien dans cette histoire. D'ailleurs il n'y a pas d'histoire.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    52 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    Correct, intéressant et bien fait, mais manque un peu de consistance

    Splendide distribution, très bien fait, le film m'en a d'autant plus déçu par son manque de sujet.
    Bien que le titre soit "l' ami" et que je comprend bien que l'objectif premier soit de parler d' amitié - l' ami dans le film serait celui prêt à se sacrifier pour l' autre. Cependant, ce n' est pas ce que j' ai vu dans ce film.

    J' ai plus vu un film qui relate comment la charte des franciscains a finie par être adoptée, et la conséquence que cela a eu. Du coup, les passages nommés Dominique et Etienne m' ont semblé manquer de sustance, peu intéressants, il m' a semblé que les relations avec l' Eglise institutionnelle n'étaient pas assez développées, ...

    J' aurais apprécié entendre plus de prêches de saint François d assise, une vision plus fine de sa pensée, il ne m' a pas semblé apprendre grand chose alors même que j' en savais peu. D' ailleurs le film commence avec saint François et les oiseaux, mais sans aucune explication de l' importance de l' image. Peut-être est ce un message privé pour ceux qui ont entendu parler des oiseaux et une façon de leur dire : vous voyez, il y a des oiseaux, mais rien n' est expliqué - le film n' a pas vocation à raconter la pensée de saint François, à être sa biographie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Le film présente la vie de Saint François d'Assise et de ses frères, entre renoncement aux biens matériels, aide aux plus pauvres et "incompréhension" de certains... Jérémie Rénier nous propose un Elie partagé entre son amitié pour François et ses doutes...
    poet75
    poet75

    269 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    Qu'on ne s'attende pas, si l'on a la curiosité d'aller voir ce film, à un biopic sur saint François comme ont osé les faire un Michael Curtiz en 1961 ou un Franco Zeffirelli (cinéaste toujours calamiteux) en 1972. Qu'on ne s'attende pas non plus à un florilège de fioretti, comme le fit, avec génie, Roberto Rossellini en 1950. Renaud Fély et Arnaud Louvet se sont contentés de mettre en scène une période bien précise de l'histoire du saint d'Assise, celle où, le groupe des frères ayant tout quitté pour suivre François s'étant considérablement étoffé, il devient nécessaire de faire approuver l'Ordre par le pape Innocent III, ce qui suppose, au préalable, de lui soumettre une règle.
    C'est là que le bât blesse car, de la première règle, écrite par François, qui lui est proposée, le pape non seulement ne veut pas mais il la rejette avec des mots très durs. Ni la pauvreté radicale prônée par le Poverello, ni l'acceptation d'une éventuelle désobéissance (François soutenant, dans sa règle, la primauté de la conscience, plus forte, selon lui, que la voix d'un supérieur, quel qu'il soit), ni même les nombreuses citations des évangiles ne sont tolérées par le successeur de Pierre. François est renvoyé avec l'injonction de revoir sa copie, sans quoi lui et ses frères pourraient être considérés comme hérétiques !
    C'est alors qu'intervient Elie de Cortone, frère Elie (Jérémie Rénier), venu rejoindre le groupe des compagnons de François. C'est un personnage qui demeure mystérieux, énigmatique, que ce frère Elie, si j'en crois les pages que Julien Green lui consacre dans sa superbe biographie du saint d'Assise (« Frère François », éditions du Seuil, 1983) : l'homme est animé, à la fois, par un amour sincère et profond de celui qu'il a rejoint, François, et par des désirs de gloire qui sont en totale contradiction avec l'esprit voulu par le saint pour ceux qu'on appellera les franciscains.
    Le film se base sur l'opposition entre les deux hommes : l'un (François) voulant à tout prix que l'on reste fidèle à son intuition première, l'autre (Elie) prêt à recourir aux compromis, aux arrangements et aux adoucissements pour que l'Ordre des frères mineurs soit enfin reconnu par l'autorité de l'Eglise. D'un côté l'idéal, de l'autre le pragmatisme. Tout l'intérêt du film repose sur ce heurt. La règle de François ne sera approuvée par le pape que si elle est amendée par Elie. Pour François, cela reste inacceptable. « Elie, tu te damnes », aurait même dit François, si l'on en croit l'ouvrage de Julien Green (p. 288). Dans le film, les paroles de François sont différentes tout en ayant à peu près la même signification : « Ton cœur est devenu froid. Tu n'es plus avec Dieu. » Quant aux autres frères, le film laisse bien percevoir que se diffusent en eux des germes de division. Elie en séduit certains tandis que d'autres ne jurent que par l'idéal prôné par François. Même sur la question de la pauvreté, l'on n'est pas d'accord : faut-il aimer la pauvreté pour elle-même ou faut-il aimer les pauvres tout en les aidant à sortir de leur pauvreté ?
    On peut regretter que le film n'approfondisse pas davantage les questions qu'il aborde, mais il a le mérite de les poser d'une façon judicieuse. Il invite à la réflexion, et c'est déjà beaucoup. Son plus gros défaut, à mon avis, il le doit au jeu assez peu convaincant de l'acteur qui interprète le rôle de François (Elio Germano), un acteur qui a une fâcheuse propension à surjouer son personnage. Par contre, Jérémie Rénier, dans le rôle de frère Elie, m'a semblé parfait. 7,5/10
    PLR
    PLR

    462 abonnés 1 552 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    On vient voir ce film dans l'espoir d'y trouver le récit d'un parcours mystique, histoire d'en savoir (beaucoup) plus sur ce saint devenu le symbole du dialogue inter religieux. Et comme son vœu de pauvreté absolue a, on s'en doute, provoqué quelques frictions avec l'Eglise de son époque, on s'attend à ce que le récit soit alimenté par quelques scènes épiques. Mais las. Rien de tout ça. Un scénario construit de manière peu limpide autour de courts tableaux ne présentant pas tant François lui-même que son entourage, ses frères (au sens disciples et compagnon de route) pour reprendre le titre. Très rapidement ennuyeux et abscons.
    Joe Dredd
    Joe Dredd

    45 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    J'avais détesté Jérémie Rénier en Cloclo, je le trouve beaucoup mieux en Clodo. Il est Elie, le bras droit de François d'Assise. Dans ce film 100% "Christian Friendly" réalisé avec peu de moyen mais de belles ambitions, on découvre un pan entier d'histoire du catholicisme : quand le pape refusait à une aimable petite équipe d'illuminés (pas d'illuminati) le titre d'ordre. L'histoire est moins centrée sur François que sur Elie, celui qui tente de ramener ses frères à une juste raison et modération. Un vrai "buddy movie" européen que Mel Gibson n'aurait pas détesté réaliser. C'est touchant, émouvant et bien filmé. Ça change des films habituels.
    Olivier N.
    Olivier N.

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 décembre 2016
    Quel dommage de rater à ce point un sujet aussi beau et riche ! juste quelques beau paysages, une vague controverse entre les "purs" (hallucinés) et les partisants du compromis (raisonnables), le tout dans un moyen âge cliché à souhait. Quel ratage, quelle déception !
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