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    L'Ami, François d'Assise et ses frères
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    23 critiques spectateurs

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    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    Début du XIIIème siècle. François et sa fraternité veulent fonder un ordre, mais la règle qu’ils proposent ne convient pas au Pape. Leur fraternité, tolérée, n’est pas officialisée. Les projecteurs sont alors essentiellement dirigés vers Elie de Cortone (Jérémy Rénier).

    Celui-ci est prêt à modifier les règles de François pour qu’un ordre soit créé, mais surtout il est prêt à faire de leur foi une lutte, contre la pauvreté en l’occurence. Peu de frères approuvent cette idée de lutte.

    J’ai beaucoup apprécié l’ambiance médiévale suggérée par le film : austère, les hommes disposant de peu de moyens médicaux et techniques, une nature omniprésente, une réalisation naturaliste. La fraternité vit dans la forêt.

    J’ai regretté la superficialité du débat, théologico-philosophico-politique. Il est central, mais juste suggéré. Le film reste davantage un film d’atmosphère qu’un film à thèse.
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2016
    Il n'est pas indispensable d'être croyant pour s'intéresser à l'histoire de Saint François d'Assise : un fils d'une riche famille marchande qui abandonne la richesse pour vivre dans le dénuement, pour aider les plus pauvres, les malades, les lépreux, cela ne peut que nous interpeler dans le monde où nous vivons avec ses inégalités scandaleuses, avec ses exclus qui doivent migrer pour fuir la guerre ou, tout simplement, trouver du travail. Un sujet d'autant plus intéressant lorsqu'on s'aperçoit des problèmes rencontrés auprès des autorités religieuses de l'époque lorsqu'il s'est agi de faire accepter les règles de l'ordre que François avait fondé, des règles particulièrement strictes, considérées dans un premier temps comme bonnes à jeter aux chiens par le Pape de l'époque. Parmi ces nombreuses règles rejetées : prôner la désobéissance des frères à qui seraient donnés des ordres contraires à la règle ou à la conscience ! Un sujet encore plus intéressant si on ajoute le conflit qui a opposé François à son ami Elie de Cortone, un homme plus pragmatique que lui, prêt à faire des concessions pour faire accepter l'ordre, prêt à tailler dans le vif afin d'éliminer les règles considérées comme inacceptables par la hiérarchie religieuse : l'éternel conflit entre la fidélité intangible à un idéal, souvent accusée d'inefficacité, et le fait de transiger dans le but de pouvoir agir, souvent accusé de compromission. En résumé : tous les éléments étaient présents pour la réalisation d'un film qui, se déroulant au début du 13ème siècle, aurait su parler avec finesse de notre monde contemporain, qu'il soit laïc ou spirituel. Vains espoirs : Dans la promenade bucolique qu'est le plus souvent le film, les sujets les plus intéressants ne sont qu'effleurés, ils ne sont jamais approfondis. En plus, la béatitude permanente qui illumine les visages de François, d'Elie et des autres frères arrive à rendre très moyen le jeu des excellents comédiens que sont d'habitude les frères Renier, Elio Germano et Eric Caravaca.
    Eleonore J.
    Eleonore J.

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    Un film surprenant et passionnant, aux thèmes très contemporains, qui dépasse donc à mon avis très largement le cadre strictement religieux.
    L'Ami nous parle de François d'Assise, un homme qui a refusé la richesse pour défendre les plus pauvres, et de son opposition aux autorités religieuses de l'époque. Mais le personnage principal, c'est Elie de Cortone, le bras droit de François, magnifiquement interprété par un Jérémie Rénier sobre et profondement humain. Pour faire accepter les étonnantes idées de François, Elie cherche à les rendre applicables, à composer avec l'Eglise, à adoucir les angles.
    L'Ami nous pose donc ces questions profondes : à quel point doit-on rester fidèle à un idéal ? Faut-il composer pour le rendre possible ? Et à quel moment la compromission devient-elle une trahison ?
    Un anti-film hollywoodien, sans suspens forcé, qui invite le spectateur à réfléchir sans jamais lui dicter quoi penser. Et tout cela sans être prétentieux ni ennuyeux !
    schemaman
    schemaman

    19 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Plutôt déçu par ce film poussif (dialogue, rythme, scènes outrancières) et caricatural par certains côtés (les pauvres et gueux couverts de crasse et les visages de cour des miracles). Les dialogues ne transpirent pas l'esprit du moyen-âge mais semblent être de la même veine que dans les séries actuelles : sans réelle profondeur ni recherche littéraire. Les textes sont plaqués sur les images qu'ils redondent. Je me suis ennuyé ferme bien que le sujet "Saint-François" et sa relation à Dieu par delà l’Église soit et reste intéressant. J'ai failli plusieurs fois quitter la salle mais me suis réfugié dans le sommeil...A recommander uniquement aux croyants convaincus et férus de spiritualité, en particulier ceux de la branche des chrétiens illuminés.
    Olivier N.
    Olivier N.

    4 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 décembre 2016
    Quel dommage de rater à ce point un sujet aussi beau et riche ! juste quelques beau paysages, une vague controverse entre les "purs" (hallucinés) et les partisants du compromis (raisonnables), le tout dans un moyen âge cliché à souhait. Quel ratage, quelle déception !
    Joe Dredd
    Joe Dredd

    49 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    J'avais détesté Jérémie Rénier en Cloclo, je le trouve beaucoup mieux en Clodo. Il est Elie, le bras droit de François d'Assise. Dans ce film 100% "Christian Friendly" réalisé avec peu de moyen mais de belles ambitions, on découvre un pan entier d'histoire du catholicisme : quand le pape refusait à une aimable petite équipe d'illuminés (pas d'illuminati) le titre d'ordre. L'histoire est moins centrée sur François que sur Elie, celui qui tente de ramener ses frères à une juste raison et modération. Un vrai "buddy movie" européen que Mel Gibson n'aurait pas détesté réaliser. C'est touchant, émouvant et bien filmé. Ça change des films habituels.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mai 2017
    Le film s’intéresse à celui qui créa l’ordre des franciscains. On est loin de l’image d’Epinal de celui qui parlait aux oiseaux ; les convictions de François au centre du sujet étaient fortes et radicales. François veut créer son ordre mais se trouve confronter au refus de l’Eglise qui le trouve trop intransigeant ; lui vivant dans la pauvreté la plus totale répondra à ce refus par cette magnifique phrase : « Nous n’étions pas là pour être servi mais pour servir. ». Il renvoie l’Eglise à son opulence et son éloignement des valeurs prônées par Jésus en son temps, et çà dérange. François s’oppose alors très vite à Elie qui se rapproche plus des instances papales et d’une certaine realpolitik : « L’idéal de François n’est pas de ce monde. ». Les utopistes, refusant une société basée sur les échanges, l’offre et la demande, hier comme aujourd’hui sont toujours sacrifiés sur l’autel du pragmatisme. Rêver une nouvelle donne économique et sociale n’est pas de ce monde, le Cardinal aurait encore raison aujourd’hui. La vérité est donc rétablie sur François d’Assise et ce à faible frais, le film est si peu romancé qu’il en est didactique et lassant malgré sa courte durée. Il passionnera les lecteurs de la Croix, mais pour les autres cette parabole du renoncement autour de l’opposition puriste et réformiste atteint trop vite ses limites. Et la fin du film, on la connaît… l’Eglise choisit de vivre dans des palais dispendieux plutôt que de renoncer à toutes richesses pour se donner à son prochain comme le prônait le Christ.
    Un film pour spécialiste de la question…
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 106 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2017
    Un film austère, ce qui peut se comprendre, vu le sujet évoqué, celui de Saint François d'Assise et la création douloureuse de son ordre. Filmé par petites touches, faits de chroniques épurées, le film, pourtant court (moins d'une heure trente), peut paraître pesant à la longue. La faute à une mise en scène trop sage, peu inspirée et un sujet traité avec trop de distance et difficile à suivre pour un non initié. Bine qu'athée, Pasolini était un cinéaste inspiré lorsqu'il filmait l'histoire du Christ. Rien de cela ici. Dommage pour les acteurs, connus ou non, tous convaincants.
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2017
    "L'ami François d'Assise et ses frères" débute au XIIIè siècle, lorsque François d'assise essaye de faire reconnaître par l'église, sa vision de la vie par écrit avec l'Ordre des frères mineurs mais dont certains aspect déplaisent à l’Église.
    Un passage entre un mysticisme ambiant et un mode de vie réel vers quelque chose de plus politique, dont François ne voudra aucun compromis.
    Une mise en scène minime et sobre qui colle bien à l'époque et au sujet, nous assistons à la différence de point de vue entre François et un autre membre et ami de François d'Assise, Elie de Cortone.
    Intéressant mais l'ensemble manque d'émotions, ce qui crée des longueurs pour un film pourtant plutôt court.
    poet75
    poet75

    275 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    Qu'on ne s'attende pas, si l'on a la curiosité d'aller voir ce film, à un biopic sur saint François comme ont osé les faire un Michael Curtiz en 1961 ou un Franco Zeffirelli (cinéaste toujours calamiteux) en 1972. Qu'on ne s'attende pas non plus à un florilège de fioretti, comme le fit, avec génie, Roberto Rossellini en 1950. Renaud Fély et Arnaud Louvet se sont contentés de mettre en scène une période bien précise de l'histoire du saint d'Assise, celle où, le groupe des frères ayant tout quitté pour suivre François s'étant considérablement étoffé, il devient nécessaire de faire approuver l'Ordre par le pape Innocent III, ce qui suppose, au préalable, de lui soumettre une règle.
    C'est là que le bât blesse car, de la première règle, écrite par François, qui lui est proposée, le pape non seulement ne veut pas mais il la rejette avec des mots très durs. Ni la pauvreté radicale prônée par le Poverello, ni l'acceptation d'une éventuelle désobéissance (François soutenant, dans sa règle, la primauté de la conscience, plus forte, selon lui, que la voix d'un supérieur, quel qu'il soit), ni même les nombreuses citations des évangiles ne sont tolérées par le successeur de Pierre. François est renvoyé avec l'injonction de revoir sa copie, sans quoi lui et ses frères pourraient être considérés comme hérétiques !
    C'est alors qu'intervient Elie de Cortone, frère Elie (Jérémie Rénier), venu rejoindre le groupe des compagnons de François. C'est un personnage qui demeure mystérieux, énigmatique, que ce frère Elie, si j'en crois les pages que Julien Green lui consacre dans sa superbe biographie du saint d'Assise (« Frère François », éditions du Seuil, 1983) : l'homme est animé, à la fois, par un amour sincère et profond de celui qu'il a rejoint, François, et par des désirs de gloire qui sont en totale contradiction avec l'esprit voulu par le saint pour ceux qu'on appellera les franciscains.
    Le film se base sur l'opposition entre les deux hommes : l'un (François) voulant à tout prix que l'on reste fidèle à son intuition première, l'autre (Elie) prêt à recourir aux compromis, aux arrangements et aux adoucissements pour que l'Ordre des frères mineurs soit enfin reconnu par l'autorité de l'Eglise. D'un côté l'idéal, de l'autre le pragmatisme. Tout l'intérêt du film repose sur ce heurt. La règle de François ne sera approuvée par le pape que si elle est amendée par Elie. Pour François, cela reste inacceptable. « Elie, tu te damnes », aurait même dit François, si l'on en croit l'ouvrage de Julien Green (p. 288). Dans le film, les paroles de François sont différentes tout en ayant à peu près la même signification : « Ton cœur est devenu froid. Tu n'es plus avec Dieu. » Quant aux autres frères, le film laisse bien percevoir que se diffusent en eux des germes de division. Elie en séduit certains tandis que d'autres ne jurent que par l'idéal prôné par François. Même sur la question de la pauvreté, l'on n'est pas d'accord : faut-il aimer la pauvreté pour elle-même ou faut-il aimer les pauvres tout en les aidant à sortir de leur pauvreté ?
    On peut regretter que le film n'approfondisse pas davantage les questions qu'il aborde, mais il a le mérite de les poser d'une façon judicieuse. Il invite à la réflexion, et c'est déjà beaucoup. Son plus gros défaut, à mon avis, il le doit au jeu assez peu convaincant de l'acteur qui interprète le rôle de François (Elio Germano), un acteur qui a une fâcheuse propension à surjouer son personnage. Par contre, Jérémie Rénier, dans le rôle de frère Elie, m'a semblé parfait. 7,5/10
    hephep
    hephep

    4 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    Ami du goupillon, ce film est pour toi
    Ami de la laïcité, reste chez toi
    Ami de la messe du dimanche
    Tu trouveras ton bonheur
    Mais c'est par malheur
    Que je suis resté râleur
    Un film sans aucun intérêt à tout point de vue, même en avant première avec toute l'équipe du film. Seule la sympathique petite musique m'a permis de tenir jusqu'à la fin. Le dialogue, les images, le décor, le scénario sont SANS AUCUN INTERÊT.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    Je suis partagé pour ce film à l'esthétique irréprochable, avec ses décors dépouillés et ses images de toute beauté. La distribution est hétérogène, du fait sans doute de la co-production franco-italienne : par exemple, le décalage entre la prestation d'Elio Germano (erreur de casting ou déficit de direction d'acteur ?) et Jérémie Renner, sobre et habité, est frappante. Mais ce qui gène le plus, c'est le manque de consistance, malgré la matière, s'agissant de la controverse entre les deux amis-frères, sur la règle fondatrice de l'ordre naissant des franciscains . Les dialogues sont de ce point de vue symptomatiques, d'un champ lexical limité et de fait sans profondeur ni portée. Dommage au final pour une œuvre alternative, naturaliste voire poétique mais au propos limité et peu universel.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    765 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2018
    Pas trop aimer le déroulement de l'intrigue de ce film sur Saint François d'assise et c'est bien dommage car l'ensemble possède une interprétation de qualité, une mise en scène agréable et une très belle photographie .
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    On vient voir ce film dans l'espoir d'y trouver le récit d'un parcours mystique, histoire d'en savoir (beaucoup) plus sur ce saint devenu le symbole du dialogue inter religieux. Et comme son vœu de pauvreté absolue a, on s'en doute, provoqué quelques frictions avec l'Eglise de son époque, on s'attend à ce que le récit soit alimenté par quelques scènes épiques. Mais las. Rien de tout ça. Un scénario construit de manière peu limpide autour de courts tableaux ne présentant pas tant François lui-même que son entourage, ses frères (au sens disciples et compagnon de route) pour reprendre le titre. Très rapidement ennuyeux et abscons.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Le film présente la vie de Saint François d'Assise et de ses frères, entre renoncement aux biens matériels, aide aux plus pauvres et "incompréhension" de certains... Jérémie Rénier nous propose un Elie partagé entre son amitié pour François et ses doutes...
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