Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 17 juin 2016
Enfin une comédie française un peu trash et subversive. Le film, comme son auteur, ne se prend pas au sérieux alors il ne faut pas essayer d'y voir plus que ça. On appréciera l'humour ou pas, mais le trio Beigbeder, Proust, Lambert tient ses promesses. Sans oublier Audrey Fleurot qui trouve parfaitement sa place dans ce casting de mâles en rut.
La critique très polémique de l'Idéal et des diktats de la mode est assez second degré mais franchi tout de même le point Goodwin dans une séquence qui semble sortie tout droit d'un numéro de Cash Investigation.
Le film perd un peu de son rythme effreiné dans une happy end assez décevante mais globalement on ne s'ennuie pas.
Il suffit parfois enfin souvent de voir la bande annonce et l'affiche pour voir qu'un film est une daube, l’idéal fait parti de cette catégorie. C'est déjà pas mal pour une daube annoncée de trouver directement sa place. Mais l'auteur pourrait tirer la chasse après avoir fait ses besoins,ben non au lieu de ça il l'expose à la face de toute la France,il faut avoir un sacré ego pour croire que son étron est meilleure que celui du pékin lambda.
Si on n'en était pas sûr là c'est certain Beigbeder rêve d’être Jan Kounen qui n'est autre que le metteur en scène qui à adapté son livre 99 francs. Bon ben voilà t'as réalisé ton rêve frédéric,il faut dire qu'il n'était pas difficile à réaliser vu que Kounen c'est le niveau zéro de la réalisation. Le garçon utilise des effets minables,hé ben croyez le ou non Beigbeder fait les mêmes effets mega ringards que son idole française. Bon ça reste hexagonal c'est déjà ça,mais que c'est pauvre dans les plans qui se veulent recherchés,il n'y a qu'un seul et unique mot hideux. Hideux pour Kounen et hideux pour Beigbeder,le mec avait peut être oublié ces lunettes sur sa table de nuit avant de partir en tournage je sais pas mais quelle est l'explication de cette horreur visuelle. Ha oui je sais,c'est ce qu'on appel le mauvais gout, ouais c'est ça c'est le mauvais gout c'est ce qui habite le film. Mais ce qui est incroyable c'est d'avoir autant mauvais gout dans la réalisation que dans la mise en scène,les dialogues,les situations. Enfin généralement c'est vrai que quand on à mauvais gout on trouve une certaine alliance,une espèce d'harmonie dans le pire. Le beauf d'avant je parle là des années 80 à 90 avait sur sa plage arrière (tu crois que je dire le chien qui bouge la tête, ben non) le chapeau en laine pour cacher son rouleau de P.Q. et à l'avant son pare soleil sud radio. Là c'est pareil bon Beigbeder ne roule pas avec un rouleau de P.Q caché par un chapeau ça ferait tache sur sa bentley,mais il réinvente le beauf,enfin non il le transpose aux années 2016,c'est presque une performance. Mais non malheureusement ça ne peu pas en être une car n’importe quel crétin est capable de mauvais gout artistique,y a bien des éléphants qui peignent. T'es pas mieux que ça Frédéric,tu films comme un éléphant filmerait son film,sans aucune finesse,l'idéal n'est rien d'autre qu'une daube qui se croit intelligente et subversive.
Quand Beigbeder s’enfonce il le revendique haut et fort dans un déluge d’images et de répliques cinglantes qui se veulent drôles, et le deviennent uniquement dans l’interprétation qu’en fait Gaspard Proust. Beigbeder, c’est le coq qui se moque de son poulailler. Il puise beaucoup dans sa propre vie pour raconter la frénésie du monde de la mode, et ses artifices codifiés. Le directeur de «Lui » le fait avec le même sourire prévisible qui lui barre le visage, fantaisie acide d’une mimique qui veut tout dire et ne rien dire. C’est tout le problème de ce film généreux dans ses intentions, malheureux dans sa réalisation excessive et boursouflée. Habituellement j’aime bien Audrey Fleurot, mais là elle en fait beaucoup trop. Pour en savoir plus
Un des pires navets que j'ai vus depuis longtemps. Mal joué, mal dirigé et scénario totalement débile. On rit 20 secondes pendant toute la durée du film
Deuxième incrimination visuelle du monde de la mode en moins d'une semaine après The Neon Demon de Refn, pas extra non plus, comme quoi il est difficile de traiter d'un sujet déjà vide de sens. J'avais adoré le cynisme et l'impertinence de 99F, Beigbeder prend les manettes de cette suite qui est aussi tiré d'un de ces romans, ce qui pouvait prédire quelque chose de pas mal. Une scène, celle de la réunion de crise chez l'Idéal, avec notamment un Jonathan Lambert hilarant en grande patronne dictatrice, demeure en tête. Quant au reste... Le merveilleux monde de la cosmétique en prend pour son grade et ce n'est pas pour nous déplaire. Mais on a surtout l'impression que Beigdener n'évolue pas dans ses problématiques, c'est un peu toujours la même chose, il tourne en rond. On apprécie le ton irrévérencieux mais le pouvoir visuel du tout est en dessous de 99F, vague situation de déjà vu tout le long. Le fait de mettre en avant un buddy movie bancal, avec l'idée d'une paternité découverte sur le tard est un peu décevant car trop dans le moule finalement. Le film se fait un peu porte parole de l'état de notre société actuelle, c'est ce qui fait de l'Idéal une comédie ayant du potentiel. Gaspard Proust campe mieux le personnage que Dujardin, mon avis, il a plus le "style" de l'emploi. Après la frustration de Beigbeder on aime ou on aime pas, dans les deux cas, c'est pas ce qu'il a fait de mieux.
Dommage que le film paraisse laborieux, ce n'est pas une farce mais le scenario a la paresse de chercher à être crédible. Il reste que la caricature des rapports humain dans la grande entreprise, des rapports homme-femme dans certains cercles, de l'absurde et inutile richesse des oligarques n'est pas sans pertinence.
Une belle déception misogyne, qui se veut caricaturale mais qui le devient dans sa forme. Fuyez devant ce spectacle aberrant. Merci à jonathan lamber seul intérêt du film.
Ce film réunit tout ce que j'attend d'un bon film, humour, pas de niais mais quand même touchant, dynamique, dénonciateur et un autre regard que l'on retrouvait dans 99 francs. Je trouve ça dommage de comparer L'idéal avec 99 Francs dans le sens où ce sont certes deux films de Beigbeder mais il ne faut pas essayer à comparer deux films du même réalisateur, ce n'est pas forcément la même intention derrière... Alors, je vous conseille d'aller le voir !
Caustique, loufoque, satirique, caricatural, incisif, cruel mais aussi visuellement superbe, tendre, ce film peut surprendre et déranger. J'ai adoré le style, cet humour et cette ironie souvent présente chez l'auteur. Foule sentimentale....
la -man- table . il faudrait que mr Beigbeder cesse de se prendre pour un génie . il nous donne une bouillie indigeste de ce qu'il croit être une satyre de la mode des cosmétiques. il n'y a rien dans cette marmelade, quand aux "comédiens" J Lambert es pitoyable en travesti et les autres n'en parlons pas. c'est du parisianisme beta qui se veut intello , la honte du cinéma français , a oublier d'urgence.
Commençons ce coup de gueule par l’aveu d’un coup de cœur. J’adore Frédéric Beigbeder. Son dandysme revendiqué m’enchante, son horripilant nombrilisme me ravit, son autodérision m’amuse. J’ai lu tous ses livres. J’ai regardé pendant des années Le Cercle, l’émission de critique cinématographique qu’il anime depuis 2007 sur Canal Cinéma.
J’avais beaucoup aimé « L’amour dure trois ans », le film autant que le livre. J’avais moins goûté « 99 francs ». Pas de chance : « L’idéal » louche plutôt vers celui-ci que vers celui là. Comme dans « 99 francs » son héros, double autobiographique de l’auteur réalisateur auquel il emprunte la barbe et la chevelure, travaille dans la pub. « Model scout », il traque dans la Russie la nouvelle Claudia Schiffer, la moderne Gisele Bündchen. Il est employé par la firme « L’idéal » – qui donne son nom au film – derrière laquelle on reconnaît sans peine « L’Oréal » dont le passé trouble durant l’Occupation est même lourdement évoqué.
Le film de Beigbeder, comme le roman « Au secours pardon » dont il est l’adaptation, regorge de jolies filles, de coke et de fêtards décérébrés. Mais le roman les décrivait avec une fascination ambiguë alors que le film les tourne en ridicule. Le film y perd en subtilité et verse dans une satire convenue : satire du monde de la mode, de la beauté artificielle, du capitalisme sans âme. Seule valeur de remplacement proposée : une éloge bien-pensante de la paternité.
Plus grave que tout : Beigbeder n’est pas drôle, ses vannes tombent à plat, des situations censées faire rire provoquent une gêne embarrassante.
Quelle daube indigente ! Avec une bonne idée arriver à un résultat aussi catastrophique est une escroquerie phénoménale, de la mannequin a poil en permanence sur la base d'un scénario inexistant... Ne perdez pas votre temps et votre argent !
En tant que fan de 99 francs, je suis allé voir en pensant au moins passer un bon moment, mais Frédéric Beigbder n'a pas la créativité visuelle de Jan Kounen, n'ayant qu'une scène assez créative vu dans la BA.
Ce film est une suite indirecte à 99F, et cela se ressent dès le début avec le personnage d'Octave qui n'a rien appris des leçons de l'opus précédent en passant de publicitaire à model scout, ce qui rend très difficile (impossible pour ma part) de sympathiser avec ce personnage trop cynique et trop méprisant envers les autres qui n'a pas du tout pris en compte son développement dans le premier film, surtout avec la narration qui nous confirme ses pensées. Idem pour le personnage de Carine Wang qui est le stéréotype du corporatiste obsédée par le profit et le mépris d'autrui, sauf que le personnage devient très vite insupportable au vu du manque de bonne répliques qui feront au mieux sourire.
Même si le film est (supposé être) une satire sur l'univers de la mode, la critique y est trop grosse pour que le spectateur en ait quelque chose à faire, et les situations invraisemblables qui grinceront des dents les adeptes d'internet: spoiler: Le point déclencheur du scénario concerne une sex-tape qui a été uploadée sur Youtube et a fait suffisamment le buzz pour faire une chute de 70% sur les parts de marché de l'Idéal, mais Youtube est fortement opposé aux vidéo pornographiques.
Points positifs: Certaines situations font mouches, les acteurs se débrouillent bien malgré les personnages pour la plupart creux, et la narration d'Octave Parango bien que moins bien que dans 99F reste assez divertissante. Je ne recommande pas le film, et je conseille plutôt de revoir 99 Francs.