Derniers Avis : It Comes At Night - Page 18

"It Comes At Night" est plus un film d'anticipation qui joue sur le thème courant du virus censé décimer la planète, qu'un réel film d'horreur/épouvante et de ce côté là, c'était personnellement un bon point !
Le réalisateur Trey Edward Shults utilise ici le ressort de la peur de celui à fortiori potentiellement contaminé, avec tout ce que cela engendre et implique comme choix et donc comme précautions à prendre afin de survivre, en espérant toujours passer à travers les mailles de cette pandémie...
La force du film est déjà de distiller un climat inquiétant, rien que par un simple couloir revêtu de bois au bout duquel toujours la même porte rouge sera synonyme de mystère, d'inquiétude et de danger !
Et de couloir, on passe à la maison aussi fermée et étouffante, transformant ce film en presque huis-clos de bois, sombre et stressant à l'image du cercueil...
Et donc ce décor planté, tout semble de bonne augure pour que le reste suive !
Alors sans en faire des tonnes, cette histoire a ici l'intelligence de se concentrer sur les rapports humains totalement transformés par la crainte de l'autre et de ses intentions.
Aucune demi-mesure n'aura sa chance quant aux décisions à prendre, comme le feraient des animaux pour défendre leur nichée des prédateurs environnants !
Maintenant, pour arriver à semer la tension psychologique nécessaire, le cinéaste atteint vite ses limites et arrive rapidement en bout de course, sans doute a cause d'un air de déjà vu quelque-part.
Il manque sans doute à ce film l'émotion nécessaire que la dimension dramatique cependant présente, n'arrive pas à insuffler pour réellement nous perturber comme le faisaient de manière remarquable les excellents "La Route", "Maggy" ou encore "It Follows"...
Et ce malgré une prestation intéressante des comédiens qui aurait juste mérité d'être encore plus travaillée dans le traitement du profil de chacun de ces reclus...
Joel Edgerton est pourtant saisissant et même glaçant plus d'une fois, tandis que Kelvin Harrison interprète formidablement un ado totalement désemparé.
Une idée qui n'est pas nouvelle, mais dont le développement n'arrive pas à la hauteur de quelques références incontournables en la matière !
Ce qui ne nous empêche pas d'imaginer avec horreur ce qu'un tel virus provoquerait dans la réalité sur notre bonne vieille Terre !

Lorsqu’on entre dans la salle de cinéma pour visionner « It comes at night » en ayant juste vu la bande-annonce ou lu le sujet, on pourrait croire à un film d’horreur ou fantastique avec ectoplasmes ou tueurs décérébrés à la clef. Et même s’il emprunte la grammaire de ce type de films de la meilleure des façons, ce long-métrage l’adapte au film de virus. Et ce qui fait son originalité et le rend si singulier et éprouvant c’est qu’il se circonscrit à un lieu unique et à deux familles. C’est donc à un film de contamination en vase clos que l’on a affaire. Dès la première scène, où l’on voit un homme atteint d’une étrange maladie que sa famille élimine puis brûle le corps, une atmosphère anxiogène et malsaine nous étreint. Pour ne plus nous lâcher durant quatre-vingt dix minutes plutôt intenses pour nos nerfs.

On pourra rester en dehors du long-métrage pour deux raisons principales. L’une éventuellement valable, l’autre beaucoup moins si l’on y réfléchit bien. La première est que le metteur en scène Trey Edward Shults prend vraiment son temps pour instaurer son ambiance ce qui a pour résultat un rythme assez lancinant durant une bonne partie du film ; d’aucuns trouveront donc le film plat et pourraient s’y ennuyer. Mais c’est cela qui participe à faire monter la tension crescendo jusqu’à un final terriblement éprouvant et finalement inéluctable. Le choix du décor de cette immense demeure en bois au fin fond de la forêt et de la peur du noir (finalement caduque car inexpliquée) fonctionnent à 100%. Non pas pour nous faire sursauter, mais plutôt pour nous laisser toujours en alerte et rendre notre projection particulièrement angoissante. L’autre raison est l’absence d’explication sur l’origine du virus tout comme le fait de rester vague sur son mode de propagation et de ce qui se cache vraiment dans les bois. Mais dans le cinéma fantastique, duquel ce film se veut une variation bactériologique, moins on en explique plus la terreur fonctionne à plein régime, c’est donc bien vu.

Finalement, on n’est pas vraiment dans un film de contamination et de virus mais plus sur un film qui joue sur la peur de la contamination et donc, en filigrane, un film sur la peur de l’autre. Pas forcément de métaphore raciale puisque les couples ici sont, de manière intelligente, deux couples mixtes. L’horreur de la situation et le gore qui va avec n’est que rarement montré, davantage suggéré. « It comes at night » préfère creuser ses personnages et la notion de famille à raison. On a plus peur de ce qui pourrait arriver que de ce qui arrive et le peu de séquences gores restent succinctes et surtout dues aux cauchemars de l’un des personnages. Néanmoins, Shults sait montrer une maîtrise de l’espace et de la caméra ahurissante pour un second film. Ses mouvements et les plans qui en découlent participent, au pire, à nous intriguer et, dans le meilleur des cas, à nous crisper sur notre siège. Le dernier quart d’heure est tout à fait remarquable et agit comme un exutoire malheureux pour les personnages. Et si la fin est abrupte, elle marque durablement l’esprit par sa noirceur. Un film de trouille viscérale qui fait son petit effet.

juste car on peut pas mettre 0. aucun intérêt à voir il se passe rien du film. c'est la première fois que je prend le temps de noter un film mais la faut prévenir les gens. c'est vraiment nul ya rien du film une perte de temps et d argent. je me suis fait influence par la critique presse mais au final incroyablement déçu

" it comes at night " assez bien accueilli par la presse est un thriller psychologique efficace. En effet même si le film subit un trou d'air en moitié de parcours celui ci reste prenant et glaçant démontrant jusqu'où peut aller la folie humaine.

Une affiche aussi prometteuse que son accroche pour déboucher sur une bonne arnaque en règle.

Oui, la mise en scène est à enseigner dans toutes les écoles.
La gestion de la lumière, de la bande son, du hors champ, c'est du travail d’orfèvre... A cela, il faut ajouter un casting irréprochable.
Mais à force de trop vouloir enjoliver le cadeau avec une technique cinématographique aussi redoutable que minimaliste (le climat anxiogène, la tension psychologique sont parfaitement retranscris) on en arrive à produire un résultat superficiel vu que le cadeau n'a pas la valeur qu'il est supposé avoir.
En l’occurrence, ce film ennuyeux durant les 3/4 de sa durée, n'a ni queue ni tête. En sortant du cinéma, mon premier réflexe fut de penser "tout ça pour ça?" Et pourtant, je suis fan de ce genre de film.

2/5 pour la technique.

"It comes at Night", ou, si l'on traduit littéralement "Ça vient la nuit". Eh bien, force est de constater qu'on attend pendant tout le film ce qui pourrait venir s'inviter durant la nuit, et sans vouloir vous spoiler, le résultat est décevant, voire très décevant et on reste sur une impression d'inachevé sans vraiment comprendre l’intérêt, mais surtout l'engouement suscité autour de ce film, qualifié maladroitement de "chef-d'oeuvre de l'horreur". Etant un fan du genre, je peux vous garantir que "It comes at Night" n'est pas un film d'horreur mais plutôt un thriller mystérieux genre survival au suspense, certes, grandissant et efficace. Dans un huis-clos cloisonné et perdu en pleine forêt, une famille tente de survivre à l'abris des regards et de la menace d'un virus qui semble avoir disséminer la population. L'idée de départ est alléchante et reste volontairement floue, donnant envie d'en savoir plus et surtout de découvrir comment ce huis-clos va imploser de l'intérieur. Il est formellement interdit de sortir la nuit et malheureusement, cette idée qui préserve tout l’intérêt horrifique du film n'est que secondaire et pas du tout approfondie. Au lieu de ça, et c'est sûrement la force du scénario, l'histoire se tisse par ses personnages, leurs craintes et leurs paranoïas véhiculés essentiellement par l'instinct animal de défendre sa famille. En situation extrême, on en vient tous à des réactions extrêmes, à une violence enfouie et inattendue et comme dirait Thomas Hobbes : "L'homme est un loup pour l'homme", autrement dit l'homme est le pire ennemi de son semblable ou de son espèce et en cela, le film est un fervent illustrateur. Les acteurs sont bons et font ressentir la pression et la méfiance de cette situation spéciale (et ce, même si ils hurlent dans la plupart des scènes). Maintenant, pour ce qui est de l'horreur et de la menace qui rode, on reste sur notre faim car toutes les scènes qui s'en approchent sont majoritairement des cauchemars du jeune adolescent dont le sommeil se confond avec la réalité. Les scènes sont efficaces mais brèves, et ne vont pas jusqu'à nous choquer à outrance. On en veut plus et on attend avec impatience un dénouement de taille ! Chose qui n'arrivera pas et qui sera remplacé par une fin inaboutie, morcelée et rapide. Je suis déçu même si je reconnais l'esthétique dans les mouvements de caméra et les jeux d'ombre et de lumières. Mais je ne vois pas du tout la charge politique que le réalisateur évoque en interview, contrairement à celle plus marquée et évidente de "Get Out" qui semait les indices avant de nous confronter à nos propres angoisses. Ici, le fait de garder cette distance et ce mystère irrésolue donne un air de déjà-vu au film, comme si on se retrouvait face à un épisode de "Walking Dead", le gore en moins. Un suspense judicieux pour un développement et un dénouement des plus décevants.

D'un ennui total... le jeu d'acteurs est pas top, un chef d'oeuvre? ils ne savent plus quoi mettre pour attirer les cinéphiles je ne comprends pas comment on créée encore ce genre de film... un navet !

Avec les éloges qui nous étaient venus aux oreilles avant la sortie du film, on ne s’attendait pas à être déçu à ce point par It Comes At Night. Difficile de comprendre ceux qui ont vu un grand film d’horreur dans ce thriller survivaliste qui ne fait que recycler les grosses ficelles du genre. Avec son rythme très lent, il est sur que le film de Trey Edward Shults laisse le temps de gamberger mais on aurait largement préféré être scotché par l’ambiance et la tension promise par la bande annonce qui n’est en fait que de la poudre aux yeux.

Film entre horreur et thriller... Avis aux amateurs !
Le suspens est là, les acteurs campent bien leurs personnages, et surtout belle réalisation dans les jeux d'ombre et de lumière, les bruits effrayants et l'ambiance pesante.
Ce qu'il manque à mon sens, c'est une véritable histoire : que se passe-t-il dans ce monde ? Quelle est l'histoire de ces 2 familles ?
Fin trop rapide sans explication.
H.

Film ennuyant, aucun frisson, du suspens pour au final rien, le film tourne en rond, tout ce passe au même endroit je ne recommande vraiment pas

Attention! Film d'un mortel ennui au scénario stupide. Finalement, voilà un film d'épouvante qui peut vraiment vous faire peur! Fuyez! Ne vous laissez pas embobiner par la belle affiche.

J'ai envie de demander pourquoi le film s'appelle comme cela alors qu'on ne voit rien, aucun zombie, aucun monstre rien, et sûrement pas la nuit. Le film dépeint plutôt une famille qui se bat pour survivre et pour ne pas attraper ce virus. Pas si "horreur" que ça au final...

une maison isolée en foret, une famille y vit cloitrée, un masque pour sortir quelque fois, une épidémie ? puis une autre famille vient . de quoi ont ils peur ? que des questions sans réponses. bien mis en scène, bien joué, mais ou est l'horreur dans tout ça, c'est même pas glauque encore moins gore, c'est d'un ennui , un film inutile qui rabaisse le film de genre.

Scenario plat, je ne vois pas l'horreur dans ce film.
On a l'impression que le film ne démarre jamais.
Déçue.

Un film oubliable et assez prétentieux. Il y a confusion entre laisser des libertés d'interprétation et ne rien fournir du tout.