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    It Comes At Night
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    283 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juillet 2017
    Un film totalement éloigné des clichés du cinéma horrifique, qui nous fera partager une vision totalement réaliste de l’instinct de survie qui sommeille en chacun de nous !
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2017
    Depuis quelques années, le cinéma d'horreur américain semble s'est trouvé un genre indé et arty, avec un peu plus de prétentions (esthétiques et thématiques) que les autres films. Dans cette mouvance, on a pu remarquer "It Follows" et voilà que débarque "It comes at night", deuxième long-métrage de Trey Edward Shults qui s'impose tout de suite par son ambiance pesante, nous enfermant dans une maison perdue au fond des bois où se cache une famille se protégeant d'un fléau qui a décimé une bonne partie de l'humanité. Au-delà de son titre passablement mensonger (rien ne vient jamais vraiment la nuit dans le film, quoique...), "It comes at night" se repose avant tout sur son atmosphère, particulièrement soignée. Car au niveau du scénario, il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent : une famille héberge une autre famille, la peur de l'autre n'est pas loin, la menace rôde... Certes, cela suffit amplement au réalisateur pour brosser un portrait terrifiant de l'être humain, usant de la violence pour justifier de sa survie mais on aurait tout de même voulu plus et ce notamment parce que le film, quasi huis-clos, n'exploite pas toutes ses possibilités, esquisse des pistes, s'en écarte et revient vers quelques images marquantes, rendant la splendeur de la forêt (Edward Schults a bossé avec Terrence Malick) passablement angoissante. Excepté Joel Edgerton barbu et charismatique, le cinéaste cède à ses tendances formelles sans exploiter tout son casting (pauvre Carmen Ejogo, déjà sacrifiée dans "Alien : Covenant") et tout le potentiel de son récit, nous montrant tout de même son talent de mise en scène et le pessimisme dont il fait preuve, "It comes at night" transformant un simple prof d'histoire en homme brutal prêt à tout pour protéger sa famille, montrant que la contamination finit toujours par gangréner le cercle intérieur quoiqu'il arrive.
    Le Loubar
    Le Loubar

    42 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2017
    Ce film, plus thriller d'anticipation angoissant que film d'horreur, reste intéressant dans son propos car il joue sans cesse avec la peur du spectateur. Survendu comme une révolution pour le cinéma d'épouvante (ce qui est monnaie courante en ce moment..), toute l'idée du métrage est de ne jamais concrètement illustrer quel est ce fameux 'it' supposé arriver à la tombée de la nuit.. Le spectateur sait que dans le monde du film se passe une contamination qui dépasse les moyens de la science obligeant les familles à se replier sur elles-mêmes et à économiser munitions et victuailles, mais jamais le mal ne sera clairement montré spoiler: , si ce n'est dans les mauvais rêves de Travis, l'ado portant le film (les quelques séquences vraiment horrifiques restent assez énigmatiques, plus cauchemardesques qu'autre chose)
    . "It comes at night" s'adresse aux spectateurs qui recherchent dans le cinéma d'horreur une peur plus humaine que monstrueuse, une peur si ordinaire et si bien fondée qu'elle en devient extraordinaire : la peur de l'autre, la peur de ce qui pourrait arriver si un autre être humain décidait de faire passer ses intérêts et ceux de sa famille avant les nôtres. Le film est assez efficace là-dessus. J'ai une affection toute particulière pour le moment où spoiler: Will annonce à Paul (le 'Rick de service', impeccablement interprété par Joel Edgerton) qu'il est fils unique, rectifiant une réplique précédente où il disait venir de chez son frère qui serait en réalité son beau-frère..
    Est-ce que Will a menti et a essayé de corriger son mensonge à la remarque de Paul ou est-ce qu'il dit la vérité? Comment ne pas imaginer le pire quand l'avenir de sa famille est en jeu ? Selon Paul, son rôle de chef de famille l'oblige à passer pour le méchant par moments à cause de ça. On pourrait reprocher à "It comes at night" d'avoir une intrigue un peu trop convenue et de ne pas aller aussi loin qu'il le voudrait dans son propos (faute de budget sans doute), mais l'angoisse est là et mine de rien ce film est un petit bijou de mise en scène : Trey Edward Shults utilise les éléments classiques du film d'horreur (le chien qui s'en va sans revenir immédiatement, le vieillard agonisant, la maison abandonnée en forêt...) mais a conscience que ce qui tétanise le plus le spectateur, c'est la peur de l'inconnu spoiler: (cf. le plan très malin où on entend une voix type Dark Vador avant que la caméra ne révèle que le personnage qui parle porte un masque à gaz)
    . L'image est belle et propre, c'est réaliste et on sent pourtant un soupçon de fantastique dans ce film. A voir.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 840 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2017
    Joel Edgerton vit reclus avec sa femme et son fils, qui est sujet à d'étranges rêves, pour fuir une épidémie mystérieuse qui a envahi le pays. Ils vont faire une entorse au règlement en accueillant un couple qui va encore augmenter le côté anxiogène du film. Cette petite série B avec un filon déjà bien exploité est une réussite car le réalisateur sait faire monter la tension que ce soit à l'intérieur de la maison ou à travers les expéditions en forêt. spoiler: Dommage que le final soit un peu raté mais attention : "on ne peut faire confiance qu'à sa famille"!
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2017
    Sans qu'on ne sache trop comment, un virus incurable s'est répandu dans le monde.
    Un père, sa femme et son fils vivent reclus dans une maison en forêt et gouvernés par la peur de la possible introduction de ce mal mystérieux au sein de leur foyer.
    Imprégnés jusque dans leur inconscient par cette méfiance oppressante de la contamination (le fils a sans cesse des visions cauchemardesques de ce que pourrait être son sort), ce noyau familial s'est de plus lui-même "infecté" par les règles qu'il a mis en place pour sa propre survie, des mesures drastiques qui gardent chacun de ses membres aussi bien soudés entre eux qu'isolés dans leur propre paranoïa, d'autant plus que leurs craintes se sont vues exacerbées suite à un drame récent.
    Bien évidemment, la première ligne de conduite à tenir est d'éviter tout contact avec qui que ce soit venu du monde extérieur et, qui plus est, ayant la volonté de s'introduire dans la maison par sa porte principale rouge.
    Aussi, à l'arrivée d'une autre famille dans leur environnement en vase clos et passés les premiers instants violents mais nécessaires de leur rencontre, le cocon familial au coeur du film rompt, non avec pas leur mode de vie préventif de toute infection, mais avec leur état d'esprit collectif : on les sent tout simplement revivre et non juste survivre, comme si ce contact avec l'autre était une forme salvatrice et nécessaire pour simplement continuer, espérer dans un monde qui n'a plus d'autres opportunités à offrir.
    Seulement, le film va très rapidement nous rappeler que l'humain peut s'avérer aussi dangereux que le pire des virus meurtriers. Le désir, la convoitise, l'envie, la dissimulation, ces "infections" qui sommeillent en chacun de nous, feront peu à peu leurs apparitions comme des craquelures inévitables à ces débuts d'espérances retrouvées qui menacent de voler en éclats à tout moment. Ces émotions vampirisantes de l'âme humaine et de facto de cet environnement seront bientôt prises de court par un évènement bien plus dangereux dont on taira la nature mais qui amènera tous les membres de ce microcosme dans leurs derniers retranchements...

    Amateurs de jumpscares, de gore ou de frayeurs faciles, passez votre chemin ! "It Comes at Night" nous cloue à notre fauteuil non pas par des effets usés jusqu'à la corde mais bel et bien par sa seule ambiance étouffante nous plaçant dans l'intimité émotionnelle de ses protagonistes face à un danger dont eux et nous-mêmes ne peuvent deviner la forme qu'il prendra. Cette espèce d'angoisse constante et intériorisée fonctionne à plein régime sur le spectateur qui ne sait plus où donner de la tête à scruter l'écran ou à savoir quoi ressentir lorsqu'une menace aussi bien intérieure qu'extérieure se fait justement plus menaçante que tout ce que notre imagination a pu jusqu'alors envisager.
    Véritable plongée dans les tréfonds d'âmes humaines qui ne demandent qu'à nouveau vivre tout en conservant le fatalisme qu'elle seront prêtes à commettre l'innommable pour survivre, "It Comes at Night" s'impose surtout par le traitement intimiste réussi d'une thématique archi-rabattue du cinéma de genre (le film dit "de contamination" en l'occurrence) pour renvoyer métaphoriquement aux heures sombres que traversent actuellement les USA sans pour autant la renouveler sur le fond -elle n'est ici finalement qu'une menace ultime aux états d'âmes personnages, ne vous attendez donc pas à "un renouveau de genre" ou ces autres âneries qu'on vous sort à la moindre sortie d'un film indépendant de ce type mais juste à un long-métrage dont la paranoïa perpétuelle sait vous prendre par les tripes pour les amener dans leurs derniers retranchements, notamment lors d'une demi-heure atteignant des sommets d'anxiogènéité (oui, le mot n'existe pas mais il mériterait d'être inventé rien que pour celle-ci). Traitement auquel s'ajoutent une réalisation faussement épurée en parfaite adéquation, dont chaque plan semble partir d'un cadrage minimaliste pour mieux s'élargir (ou se resserrer) en fonction du ressenti momentané d'un personnage (pour résumer, c'est sublime), une bande originale signée Brian McOmber qui épouse à la perfection chaque montée en puissance du long-métrage et une interprétation au diapason (Joel Edgerton, une évidence, mais le jeune Kelvin Harrison Jr est réellement impressionnant).

    Si ce deuxième film de Trey Edward Shults ne s'imposera peut-être pas comme une révolution du genre à long terme, il n'en restera pas moins comme un de ses plus solides représentants de ces dernières années, surtout pour ceux qui y recherchent une forme d'épouvante analytique de l'âme humaine, aussi impactante qu'intelligente.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 juin 2017
    Amateurs de bras coupés et de screamer répétés, passez votre chemin. En enfermant le spectateur dans ce huit clos, le réalisateur libère d'avantage d'émotions que Walking Dead et World War Z réunis.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juin 2017
    It comes at night est la bonne surprise de la mi-annee. Un huit-clos totalement réussi.
    Alors oui c'est un film assez lent mais il est immersif et surtout angoissant plus qu'effrayant. Le genre d'angoisse qui reste dans la tête quelque temps après la projection.
    La réalisation est soignée. Le réalisateur a travaillé avec terrence malick, l obsession de malick pour les plans très artistique a deteint sur trey edward shults. Certains plans dans la forêt sont sublimes.
    Le travail sur la lumière durant les scenes nocturnes accentue l'immersion.
    on en sait aussi peu que les personnage, Trey edward shults laisse le spectateur face à ses peurs.
    Le it du titre fait d'ailleurs reference à ça, it n'est pas le virus ou une quelconque menace mais la peur, la peur de l'autre (la famille de will), la peur du futur du realisateur et les peurs de chaque spectateur.
    Un film bien realisé et surtout bien écrit. Les personnages sont intéressants et bien joués par les acteurs.
    Bref un film sublime qui m'a marqué et mis sous tension durant toute la séance.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 juin 2017
    Scenario plat, je ne vois pas l'horreur dans ce film.
    On a l'impression que le film ne démarre jamais.
    Déçue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juin 2017
    Un très bon film d'ambiance ! (Quasi thriller)
    Alors ce n'est pas un film d'horreur "classique", et tant mieux !
    Ce n'est pas un film qui fait peur (sauf pour les sensibles), c'est un film sur la peur.
    Une immersion dans la primitivité humaine, je recommande fortement, à voir dans un cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 juin 2017
    Un huis clos post apocalyptique intéressant qui laisse à réfléchir. Il ne faut pas vous demander si c'est un bon film, mais si vous avez passé un bon moment. J'ai passé un bon moment !
    par conte je n'ai pas compris la catégorisation du film pour moi c'est un thriller.
    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 août 2017
    Sur le principe, un film de zombies sans zombies et quasiment intégralement suggéré : je suis pour. Encore faudrait-il que les bonnes intentions suivent derrière car là, niveau idées c'est un peu le désert. Certes l'œuvre ne joue pas mal sur l'ambiguïté des intrus et leurs motivations, mais très vite l'entreprise apparaît répétitive, longue, lassante... Sincèrement, le coup des étrangers qui viennent provoquer l'inquiétude sans que l'on sache si cela est justifié ou pas, j'ai l'impression de l'avoir vu des centaines de fois ! Pourtant le début laisse de l'espoir : on ne sait sur quel pied danser, changeant d'avis face aux différentes situations... Sauf que cela fonctionne sur 30 minutes maximum, pas 90 ! J'avais presque l'impression sur la durée d'assister toujours à la même scène, simplement dans une pièce ou avec un détail différent. En fait, j'en ai eu marre assez vite. Je me suis ennuyé. Pas vraiment de rythme, d'enjeux nouveaux qui auraient permis d'installer durablement cette angoisse diffuse, ce virus invisible et pourtant omniprésent : avec une vraie écriture, des personnages plus complexes, des relations plus ambiguës, sans doute le résultat eût été différent, seules la noirceur spoiler: (notamment dans le dénouement)
    et la sobriété dont fait preuve Trey Edward Shults derrière la caméra sauvant l'entreprise du bide total. Bref, un film d'ambiance de plus, ni stimulant, ni plaisant, ni même efficace. Juste un titre ayant crû que de faire (un peu) différemment des autres suffirait pour réussir. Grave erreur de jugement.
    btravis1
    btravis1

    112 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2017
    Certes le scénario ne vaut pas grand chose, mais le véritable intérêt du film repose plus sur l'ambiance oppressante, la suspicion permanente, la tension palpable, que le réalisateur réussit à installer en quelques plans et en utilisant une bande-son efficace. Rien de plus !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 juin 2017
    juste car on peut pas mettre 0. aucun intérêt à voir il se passe rien du film. c'est la première fois que je prend le temps de noter un film mais la faut prévenir les gens. c'est vraiment nul ya rien du film une perte de temps et d argent. je me suis fait influence par la critique presse mais au final incroyablement déçu
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 juillet 2017
    Un modèle a part, film qui se prend le temps. La tension est palpable toute la durée du film et c'est plutôt bien fait ! La paranoïa omniprésente et surtout une réflexion sur les rapports humains en condition extrême. Il casse les codes. J'ai apprécié aussi la déception de certains dans la salle qui s'attendaient à un film a screamers et image gore.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 juin 2017
    Franchement on s est ennuyé à mourir. Y en avaient même qui quittaient la salle. Rien ne se passe pendant le film, rien.
    On est restés, espérant une fin sympa, ou une explication sur le virus, ou les mensonges du nouvel arrivant. Mais non que dalle.

    Abstenez vous, ne perdez pas votre temps, ce film n'a aucun intérêt ! Quelle déception.
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