AlloCiné
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Votre avis sur It Comes At Night ?
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Un thriller aussi brillant qu’inattendu, « It Comes At Night » souffre malheureusement d’une erreur de positionnement marketing. Non, non, pas de sursaut, pas de gore, juste une surprenante imprégnation psychologique.
Pour commencer, il est important de comprendre qu’il ne s’agit pas d’un film d’horreur et d’épouvante aux stéréotypes commerciaux, trash avec un monstre, un tueur ou des fantômes. Non. Le récit est un véritable thriller qui puise une angoisse graduelle avec des aphorismes rationnels sur la volonté de protéger les siens, le sens des priorités et de la famille et surtout, sur le rapport aux autres.
Trey Edward Shults confronte ces valeurs pleines d’humanité à un récit qui se veut ouvertement anticipatif : Le thème du virus mortel en pleine anéantissement de notre civilisation. A contrario d’un séisme sanitaire mondial, le spectateur se retrouve isolé dans un huit clos spatial se limitant au chalet familial jusqu’à la forêt qui l’entoure.
Faire intervenir un élément extérieur va permettre d’amener au film un développement sur la réflexion première telle que la crainte de l’autre et ses intentions. Sans vous en dire plus, l’avancée du métrage amène à une interrogation précise : Qu’est-on prêt à faire pour se raccrocher à la vie ?
Quelques scènes angoissantes, l’écriture joue une instabilité émotionnelle intelligemment amenée où chacun s’y perd entre rêves et réalité. Un double jeu s’entreprend sans véritable réponses sur tous les sujets, le but étant de laisser des traces inachevées pour appuyer sur un marquage psychologique ensuite… Pari réussi poussant à l’introspection et au discernement une fois sorti de la salle !
Le réalisateur a déclaré que « Ce film fait échos à ma peur de l’avenir ». Un avenir résumé selon une incertitude imagée par la nuit, le noir et l’inconnu.
Bilan : Psychologiquement pénétrant. Rares sont les films du genre… Pari gagné !
Toute la critique et bien plus encore sur Cinephilon.net
Pour commencer, il est important de comprendre qu’il ne s’agit pas d’un film d’horreur et d’épouvante aux stéréotypes commerciaux, trash avec un monstre, un tueur ou des fantômes. Non. Le récit est un véritable thriller qui puise une angoisse graduelle avec des aphorismes rationnels sur la volonté de protéger les siens, le sens des priorités et de la famille et surtout, sur le rapport aux autres.
Trey Edward Shults confronte ces valeurs pleines d’humanité à un récit qui se veut ouvertement anticipatif : Le thème du virus mortel en pleine anéantissement de notre civilisation. A contrario d’un séisme sanitaire mondial, le spectateur se retrouve isolé dans un huit clos spatial se limitant au chalet familial jusqu’à la forêt qui l’entoure.
Faire intervenir un élément extérieur va permettre d’amener au film un développement sur la réflexion première telle que la crainte de l’autre et ses intentions. Sans vous en dire plus, l’avancée du métrage amène à une interrogation précise : Qu’est-on prêt à faire pour se raccrocher à la vie ?
Quelques scènes angoissantes, l’écriture joue une instabilité émotionnelle intelligemment amenée où chacun s’y perd entre rêves et réalité. Un double jeu s’entreprend sans véritable réponses sur tous les sujets, le but étant de laisser des traces inachevées pour appuyer sur un marquage psychologique ensuite… Pari réussi poussant à l’introspection et au discernement une fois sorti de la salle !
Le réalisateur a déclaré que « Ce film fait échos à ma peur de l’avenir ». Un avenir résumé selon une incertitude imagée par la nuit, le noir et l’inconnu.
Bilan : Psychologiquement pénétrant. Rares sont les films du genre… Pari gagné !
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Je suis allé voir le film sans conviction et j'avoue avoir été agréablement surpris.
Le réalisateur m'a carrément aplati. La peur est magistralement orchestrée sans tomber dans les clichés du film d'horreur traditionnel.
Mon commentaire ne ferait que rejoindre que ceux les plus positifs. Aussi, je laisse sans hésiter 5 étoiles.
Bravo.
Le réalisateur m'a carrément aplati. La peur est magistralement orchestrée sans tomber dans les clichés du film d'horreur traditionnel.
Mon commentaire ne ferait que rejoindre que ceux les plus positifs. Aussi, je laisse sans hésiter 5 étoiles.
Bravo.
De très belles idées pour ce huis clos paranoïaque situé au cœur d’une intense et inquiétante forêt, labyrinthe naturel dans lequel s’est réfugiée une famille après qu’une épidémie ait contaminé la population. Si ce type de scénario n’est pas nouveau, le film est pour le moins original grâce au chalet et à l’oppression ressentie par l’isolement. La tension grandissante au fur et à mesure des événements est toujours palpable et l’atmosphère anxiogène nous hante longtemps après avoir vu le film. S’il s’inspire librement de "Shining", "It comes at night" n’atteint pas la cheville de son modèle pour autant.
Nicothrash
"Un chef d'oeuvre de l'horreur" en haut de l'affiche et une bande annonce percutante et mystérieuse, il n'en fallait pas moins pour nous mettre l'eau à la bouche. Par ailleurs le premier quart d'heure répond à priori aux attentes et puis ... PRENDS MOI POUR UN JAMBON ! Et je ne parle pas du Monique Ranou découenné, non non ! Ce film est l'arnaque de l'année ! Un vulgaire film d'infestés sans le sou qui sous couvert de psychologie de comptoir veut se faire passer pour la surprise de l'année. Mais le pire dans tout ça, c'est que s'il avait été vendu pour ce qu'il est, on aurait pu sans en attendre trop passer un moment sympa devant mais là et au vu de la publicité faite dessus on était surtout en droit d'attendre un sommet du frisson, il y a clairement tromperie sur la marchandise. En lieu et place, on se retrouve en face d'un thriller psychologiquement grossier sans queue ni tête, certes bien joué, mais pour la tension, il faudra repasser ... on s'ennuie ferme durant 1h30 à la faveur d'un scénario vu et revu, sans surprise et également sans jump-scare. Pourquoi rester me direz-vous ? Et bien pour la fin bien évidemment, il va forcément se passer quelque chose, certains mystères vont s'éclaircir ... ouais c'est ça ... on nous aura pris pour des glands jusqu'au bout ...
Ufuk K
" it comes at night " assez bien accueilli par la presse est un thriller psychologique efficace. En effet même si le film subit un trou d'air en moitié de parcours celui ci reste prenant et glaçant démontrant jusqu'où peut aller la folie humaine.
Le temps est aussi long en salle que celui passé par les protagonistes a créer un semblant de tension dans ce film... Tout est survolé, on commence à peine à avoir quelques suées froides que tout retombe à plat. De plus le jeu des acteurs frôle souvent le ridicule, pas vraiment aidés par des dialogues soporifiques. Bref il ne faut pas se fier aux accroches des critiques presse, si ce film est un chef d'œuvre de l'horreur pour eux, c'est le chef d'œuvre de l'ennui pour ma part.
Superbe, la fin peut en effet choquer certains, mais le réalisateur est un génie et son but premier, l'émotion intense et l'immersion du spectateur sont atteints. Un film spécial, hors du commun, l'un de ceux qui seront sans doute très mitigés. Ou bien il plait beaucoup ou bien il sera détesté par certains. Pour ma part, bien que le genre est vu et revu dans toutes les sauces (walking dead, the last of us(même si jeu vidéo), world war Z, zombies et compagnie...), ce chef d'oeuvre marque tout de même ce genre de son empreinte.
spoiler:
" Mmmhh, intéressant, ce film "It comes at night" qui décortique les comportements et la psychologie des survivants vivant reclus dans une maison dans les bois pour se protéger de la menace du virus qui a décimé le monde ... On suit l'histoire d'un couple et du fils qui mènent leur vie très rituelle et organisée pour ne pas se faire avoir par la contamination du virus, qui se débrouillent pour survivre avec l'énergie solaire, avec de l'eau de pluie, avec de la nourriture conservée ... L'arrivée d'une famille fera perdre leur équilibre malgré leur très grande méfiance. Il y a une confrontation entre la survie et l'humanité où tout le monde,paranoïaque, a peur, où leur isolement leur plonge vers la folie. Voilà, vous avez compris, ne vous attendez pas à voir des scènes d'action et d'horreur où le sang eclabousse partout après la morsure des zombies. En plus, dans ce film terrifiant, on ne connait même pas l'origine du virus, ce qui accentue des interrogations sur ce qui est arrivé. Bref, les décors de la maison et la forêt sont superbement filmé, ils m'ont penser à ceux du film "Les autres " car ils sont sombres, très calmes. Les meubles, les murs en bois et la forêt, même en plein jour nous plonge dans une atmosphère angoissante, pesante, ils nous font perdre des repères. Pour moi, le bois, la forêt sont synonyme aux monstres, par exemple, les loups, qui peuvent se surgir à n'importe quel moment ! Il y a surement un lien avec les contes dans notre inconscient. En plus, la peur et l'angoisse de la famille, assez palpable, ce qui ne nous aide pas pour se rassurer ! Wouah ! De belles photographies ! Un bon thriller angoissant ! J'ai bien aimé ce film qui est une autopsie interessante sur l'humanité confrontée à la menace du virus mortelle ... "
Un film angoissant, prenant et à mon avis très bien joué.
Plusieurs thèmes sont explorés subtilement tout au long du film : le sens de la vie, la peur, nos limites en tant qu'être humain, la morale etc.
@ voir!
Plusieurs thèmes sont explorés subtilement tout au long du film : le sens de la vie, la peur, nos limites en tant qu'être humain, la morale etc.
@ voir!
Alice025
Bonne surprise pour ce thriller aux allures horrifiques dans un contexte assez intimiste. On ne sait pas ce qu'il s'est passer dans le monde, simplement qu'un virus se propage comme une maladie et tue tous les êtres vivants. On va donc suivre la vie d'une famille, dont le père est extrêmement méfiant, vivant reclus dans une forêt, enfermé dans une routine. Lorsqu'il tombe sur une autre famille, malgré sa prise de recul, il va décider de les héberger et de créer une cohabitation. Bonne ou mauvaise idée, sont-ils dignes de confiance ou non... ? Le rythme du film est très lent et ne plaira pas forcément à tout le monde. Personnellement, cela ne m'a pas dérangé car on ressent une tension pendant toute la durée, on devient limite parano comme le père de famille. Petit à petit, cette anxiété monte jusqu'à la fin de l'histoire. Niveau casting, rien à dire, les acteurs sont tous impeccables. On s'identifie aux personnages et on ne peut s'empêcher de se demander : « si j'aurais été à sa place, est-ce que j'aurais fait comme lui ? »
Ce huit-clos est bien travaillé, sans doute pas tout public, mais vraiment sympa dans son genre.
cinephile-critique.over-blog.com
Ce huit-clos est bien travaillé, sans doute pas tout public, mais vraiment sympa dans son genre.
cinephile-critique.over-blog.com
Cette nouvelle production horrifique prend à contre sens les traditionnels films de zombies. It Comes at Night est simplement la résistance d'une famille face à une terrible maladie infectieuse. Quelque part entre Maggie et Don't Breath, le long métrage joue d'avantage sur l'ambiance et repose ses personnages dans une histoire précise et thématique, plutôt que de simplifier la mise en scène par des jumpscare. Via quelques mouvements de caméra très fluide le cinéaste met en scène une histoire sombre et fataliste.
https://www.justfocus.fr/non-categorise/critique-de-it-comes-at-night-petit-film-dhorreur-grande-impression.html
https://www.justfocus.fr/non-categorise/critique-de-it-comes-at-night-petit-film-dhorreur-grande-impression.html
Avis :
Un film très atypique mais techniquement bien fichu. On est face à un survival bien plus qu'à un film d'horreur. On a même carrément l'impression d'y voir du Walking Dead là-dedans.
Le long métrage se démarque de par son ambiance pesante, de par sa lenteur hypnotisante, de la découverte des personnages avec une certaine psychologie déployée même si pour un bien pas assez pousser. On plane parfois dans une espèce de mystère et l'ensemble peut nous laisser sur le carreau tant ce n'est pas du tout un film facilement abordable. Il demande un effort au spectateur pour le plonger au cœur de ce long métrage.
J'ai beaucoup apprécié la réalisation avec parfois des plans étranges comme ceux filmant un long couloir s'assombrissant de plus en plus, avec aussi parfois des changements de format d’image sans doute pour symboliser quelque chose comme le rêve ou encore les plans filmant la nature. La bande son est peu présente mais elle reste bonne et participe au travail d'ambiance très réussi. Casting réduit mais où Joël Edgerton et la mimi Riley Keough y sont très bons.
It Comes At (Black) Night est une petite curiosité pour les amateurs de cinéma de ce genre.
Ma note : 7/10 !
Un film très atypique mais techniquement bien fichu. On est face à un survival bien plus qu'à un film d'horreur. On a même carrément l'impression d'y voir du Walking Dead là-dedans.
Le long métrage se démarque de par son ambiance pesante, de par sa lenteur hypnotisante, de la découverte des personnages avec une certaine psychologie déployée même si pour un bien pas assez pousser. On plane parfois dans une espèce de mystère et l'ensemble peut nous laisser sur le carreau tant ce n'est pas du tout un film facilement abordable. Il demande un effort au spectateur pour le plonger au cœur de ce long métrage.
J'ai beaucoup apprécié la réalisation avec parfois des plans étranges comme ceux filmant un long couloir s'assombrissant de plus en plus, avec aussi parfois des changements de format d’image sans doute pour symboliser quelque chose comme le rêve ou encore les plans filmant la nature. La bande son est peu présente mais elle reste bonne et participe au travail d'ambiance très réussi. Casting réduit mais où Joël Edgerton et la mimi Riley Keough y sont très bons.
It Comes At (Black) Night est une petite curiosité pour les amateurs de cinéma de ce genre.
Ma note : 7/10 !
Bien meilleur film que ce que sa note pourrait laisser penser, mais pas un chef d'oeuvre non plus. Au vu des réactions dans la salle où nous étions il semblerait que cela soit au moins en partie du à des flopées d'ados venus "se faire peur" déçus de ne pas avoir trouvé ce qu'ils étaient venus cherchés à savoir des jumpscare ou du walking dead... Ce film a pourtant, malgré quelques longueurs, des qualités évidentes en terme d'ambiance, de mise en scène et d'interactions entre les protagonistes. Car ce n'est justement pas un film d'horreur classique, c'est le traitement de la "menace" par l'esprit humain et les différentes réactions des personnages
spoiler:
(peur, repli sur soi, rejet de tout ce qui est étranger à la cellule familiale...)
qui en est le sujet et non la "menace" extérieure elle même spoiler: dont on ne saura d'ailleurs presque rien
.
qui en est le sujet et non la "menace" extérieure elle même spoiler: dont on ne saura d'ailleurs presque rien
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"Le film fait écho à ma peur de l'avenir" a déclaré le cinéaste Trey Edward Shults concernant sa deuxième réalisation, "It Comes At Night". La peur, voilà bien le leitmotiv d'un film qui joue sur nos angoisses les plus profondes (perte d'un être cher, contamination, fin du monde, inconnu, ...) tout en parvenant à dresser un portrait terrifiant d'une famille isolée et encerclée par un mal innommable. Ce qui effraie le le metteur en scène n'est pas tant ce que l'avenir nous réserve mais plutôt la façon dont l'être humain réagira face aux événements futurs. Nombre de films récents livrent une vision pessimiste de l'avenir, que ce soit Mère Nature qui se rebelle à grands coups de virus ou de catastrophes meurtrières ou que ce soit l'homme lui-même qui provoque sa propre destruction en créant un monde suffocant et sombre où seul les nantis profiteraient de la lumière. "It Comes At Night" ne s'intéresse absolument pas aux raisons d'une quelconque pandémie planétaire ou à l'exposition crasseuse d'une maladie qu'on suppose transformer en profondeur l'être humain. Le film joue principalement sur notre capacité à imaginer le pire et à voir le mal partout lorsque nos rituels quotidiens et notre petit confort s'effondrent. L'horreur se cache alors dans chaque recoins d'une maison pleine de photos souvenirs, dans les rêves d'un ado, au-delà d'une porte laissée ouverte ou derrière les pleurs d'un enfant. Le film a eu cette intelligence de partir de ses personnages pour créer l'épouvante et éviter de ce fait toute forme de sensationnalisme à la "World War Z". Trey Edward Shults choisit de laisser dans l'ombre ses chimères et ses croque mitaines pour laisser le terrain libre aux monstres qui se cachent en chacun de nous. Des éclairages minimalistes et une ambiance étouffante terminent de rendre le film d'une efficacité assez redoutable jusque dans ses dernières secondes. Seule ombre au tableau, l'histoire est assimilable à nombres de films sortis ces dernières années et ne permet pas à "It Comes At Night" de s'élever dans les hautes sphères du post-apo horrifique. Du déjà-vu très bien emballé et jusqu'au-boutiste.
Que dire.. On ne sait pas pourquoi ils sont enfermés, on ne sait pas pourquoi ils doivent éviter la nuit... Le réalisateur a sûrement voulu se focaliser uniquement sur le comportement des êtres humains lors d'une sorte de situation de crise, mais c'est ennuyant à mourir. Durant tout le film on s'attend à une explication.. puis vient la fin. Passez votre chemin.
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