Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Claudine G
207 abonnés
496 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 28 mars 2018
Début très long et laborieux, avec un scénario banal, ce film heureusement démarre petit à petit mais il faut s'accrocher. En fait, une comédienne Sam qui sans vraiment de talent se lasse et sa soeur Mona, qui rêve d'être actrice, et qui, lors du ras-le bol de Sam (qui s'enfuit pendant un an), profite de la situation pour prendre sa place aussi bien dans sa vie personnelle que dans son métier. La fin est surprenante et plutôt intéressante.
A vampire, vampire et demi... Histoire écrite à la truelle, psychologie racoleuse, "suspense" téléphoné, actrices en roue libre... Le seul "intérêt" (anecdotique) étant de se demander si ce premier passage (raté - ampoulé et creux) des demi-frères Renier devant la caméra ne cacherait pas quelque "vision" personnellement tirée d'une expérience commune, ici transposée à deux soeurs. Bekhti fait quelques efforts côté interprétation (Hanrot : aucun), il y a quelques plans sophistiqués, ici ou là, mais même cela ne sauve en rien ce "Carnivores" (titre trompeur.... ces "fleurs vénéneuses" étant dans la surface, on lui préférera : "Herbivores"...).
Pour la première fois Jérémie et Yannick Rénier passent, ensemble, derrière la caméra. Un premier film sous forme de thriller familial dans le milieu du cinéma, inspiré, pour l’idée de départ seulement jurent-ils, par leur propre histoire. Malheureusement, il manque pas mal de choses pour en faire un grand film. La mise en scène est sérieuse, mais peut être un peu trop scolaire. Tout comme le scénario, rien qui ne sort de l’ordinaire même s’il y a un certain suspens. Mais on sent le drame arriver avec ses gros sabots. L’interprétation est honnête mais on a déjà vu les actrices meilleures ailleurs, Leïla Bekhti et Zita Hanrot nous offrant tout de même deux belles prestations. Et toujours un réel plaisir de voir la grande Hiam Abbass (dans le rôle de la mère). Bref, un premier essai qui demande confirmation pour les frères Rénier réalisateurs. On est pas franchement convaincu par ce Carnivores qui manque un peu de puissance, d’émotion, de mordant. Malgré tout, l’ensemble se laisse regarder sans problème.
Un film qui se regarde sans plus, pas beaucoup d’originalité on devine en peu ce qui va se passer mais agréable à regarder et j’ai pas vu le temps passer, les deux comédiens sont très belles. ✔�
Ce film est une totale réussite aussi bien en termes d'esthétisme que d'interprétation. Leila Bekhti et Zita Hanrot offrent aux spectateurs un duo d'interprétation époustouflant
Ce titre de Carnivores peut induire en erreur. Eh bien non, le film de Jérémie et Yannick Renier ne traite pas du même thème que Grave et aucune dégustation de chair crue ne s'y déroule. C'est plutôt dans le domaine du thriller psychologique que s'ébroue ce premier film de deux frères qui traite de deux cœurs de sœurs qui battent pour le même désir de s'accomplir en tant qu'actrice, l'une avec réussite et l'autre moins. Toute ressemblance avec Jérémie et Yannick n'est évidemment pas fortuite mais ce n'est que le point de départ. Le développement du sujet de Carnivores obéit à une logique très attendue et le principal défaut du film est que le spectateur a presque toujours un temps d'avance sur ses protagonistes s'attendant à ce qui va arriver, ce qui ne manque pas mais avec une certaine lenteur dans l'exécution. Sur un thème vaguement polanskien, Carnivores s'avance vers un dénouement radical qui aurait dû choquer ou au moins surprendre mais ce n'est guère le cas. Dommage pour les deux actrices principales, Leïla Bekhti et Zita Hanrot, qui montrent avec talent des facettes à l'opposé des rôles qu'elles ont interprété jusqu'alors. Mais Carnivores manque désespérément de chair, si l'on ose dire.
Jérémie Renier et Yannick Renier sont frères et bons acteurs. Ils signent avec « Carnivores » leur première réalisation. Zita Hanrot joue une star et Leïla Bekhti sa sœur. L’une a tout réussi tandis que l’autre puise encore dans ses fantasmes pour ne pas sombrer. Sans subtilité, les frères Renier forcent l’opposition des deux personnages qui deviennent des caricatures. Du coup, tout l’aspect thriller psychologique est gâché par tant de maladresses. Les parts sombres du film sont trop belles et il ne ressort jamais de complexité dans les portraits. La photographie léchée et l’excessivité de l’histoire en font également un film raté. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
En 2018, pour leur premier long-métrage, les frères Jérémie et Yannick Renier propose un film étrange mais finalement décevant. Peut-être inspirée de leur propre vécu, l’histoire évoque la relation complexe entre deux sœurs marquées par la jalousie. A l’exception de Leïla Bekhti qui sort son épingle du jeu, les autres acteurs sont relativement quelconques. Par ailleurs, malgré sa durée restreinte, ce thriller semble long tant la tension est faible. Bref, un grand loupé.
Encore un film dans une section inadéquate "Thriller". À la trente-cinquième minute étant pris d'un ennui profond, je decide de consulter la page Wiki. Quelle surprise (enfin pas vraiment) de voir que les frères Valium étaient producteurs de ce film ! Cette constatation faite, j'ai donc arrêté ce chef-d'oeuvre !
Vraiment pas du tout ce qu'on attend d'un thriller. Après la mise en place des personnages, censés servir une intrigue et nous mener à ce qu'évoque le titre (mais s'agissant d'un thriller un retournement de situation est toujours possible et c'est ça qui fait l'intérêt du genre), il ne se passe rien de captivant. C'est d'un ennui ! Sur mon rang, deux spectateurs sont sortis bien avant la fin, convaincus sans doute que ce supposé thriller n'apporterait pas grand chose. Ils avaient raison, même si par définition dans un thriller il faut rester jusqu'à la fin pour le savoir. Une courte scène spoiler: animalière avec voix off de commentaire vient mettre le spectateur sur la voie en résumant (avec le recul) le sens général du propos. Celui qui ratera ce passage restera à mon avis totalement sur sa faim, se demandant quel était le thème du scénario et le sens du titre.
Film court, léger, simple et très efficace. Le scénario est très bien écrit et crédible, la mise en scène est top. Ce qui est agréable, c'est de comprendre l'histoire dans les actes, et non dans les paroles des personnages :spoiler: on ne comprend pas tout de suite que Sam a disparue, on ne comprend tout de suite que cela fait un an... Les suspens sont bien menés, et ne sont jamais pesants ou envahis par une musique crescendo (d'ailleurs la B.O est très belle), d'où le sentiment de légèreté. En allant au cinéma, je pensais trouver un film de genre, mais il est en fait bien plus raffiné. Il est appréciable de voir un film où les réalisateurs ont osés élaguer, couper des plans, mais toujours aux bons endroits : le rythme est parfait, la coupure de fin m'a semblé inattendue.
Bon alors ! Je ne sais pas ! Il y a deux trois bonnes idées, les références sont alléchantes... mais le Film tombe à plat devant tant de maniérismes et de déjà vu... la disparition a déjà était filmé des centaines de fois mais là rien d’original, des plans répétitifs... une photographie pas trop mal entre ombre et lumière qui aurait pu apporter quelque chose au film mais hélas l’effet tombe du mauvais côté de la caméra ! Bekti sort très très honnêtement son épingle du jeu et porte sur ses épaules un film qui manque de stature... coup d’essai pour les frères Renier, à retenter pour le transformer !
3/5, Pas mal de longueur dans ce film qui traite de la dualité entre soeurs. Entre celle qui réussi tout sans profiter et l'autre bonne élève en échec. Jérémy Renier aime bien traiter ce sujet, mais à chaque fois il s'éternise sur les regards, les non-dits et on en perd le fil. Cela manque de violence !
Une sacré claque que ce film, mettant aux prises deux sœurs à la rivalité sourde. Leïla Bekthi et Zita Hanrot sont convaincantes et tiennent parfaitement leurs rôles, l'une étant dans l'ombre de l'autre, et passant progressivement dans la lumière. Le film est découpé en plusieurs parties, et se mue en thriller haletant et tendu vers la fin.
Quand on écoute une interview de promotion des frères Renier, ils nous expliquent que l'idée de Carnivores est venu du regard que certain du métier - et autres - ont porté sur leur fratrie. Ils ont torsionnés ces idées reçues en fonçant dans le thriller noir. Et l'erreur vient peut-être de là. En déployant un scénario trop éloigné de la réalité, le film n'explore que trop peu d'ambition. On est clairement sur une carence de scénario qui ne déploie aucune empathie pour les personnages, malgré la brillante Leïla Bekhti. Dès les premiers plans, absence totale d'identité visuelle et film qui devient neutre, sans puissance.