Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
SpiderBaby
43 abonnés
619 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 18 août 2013
Un Hitchcock en dilettante, qui ne semble pas s'être tellement foulé pour composer cette partition mineure, qui apparait néanmoins comme un divertissement de luxe, servi par un duo d'acteurs glamour et des décors carte postale.
Cinéaste à suspense, Alfred Hitchcock offre avec «To catch a thief» (USA, 1955) une nouvelle aventure à mystère. Aux côtés de Cary Grant et Grace Kelly, doublet glamour du film, Hitchcock pénètre sans détour dans l’intrigue : celle d’un ancien cambrioleur qui recherche un malfaiteur se faisant passer pour lui. Bien que l’intrigue soit menée correctement, respectant scrupuleusement les lois du suspense, le scénario n’est parfois pas loin de se faire sentir. Afin de conserver le suspense, Hitchcock construit le déroulement de ses scènes de façon parfois énigmatique ( pourquoi John Robie ne dit-il pas tout de suite à Frances Stevens qu’il est à la recherche du cambrioleur lors de la scène du pique-nique ? sinon pour perpétrer la tension ). Enfin il apparaît que le cinéaste n’a là à dire pas davantage que l’effroi de son suspense, hormis un regard ironique sur un Robin des Bois moderne qui n’a d’intérêt que lui-même. Vogue encore au deçà des scènes l’espièglerie apparente du cinéma des années 50 d’Hitchcock. Mais du plus admirable de «To catch a thief», hormis le fait qui comme l’indique le titre, il semble être une leçon pour attraper un voleur, c’est sa nuit américaine vert émeraude et la scène finale qui s’en inspire. Sur les toits, la confrontation nécessaire entre l’usurpateur et Cary Grant offre un décor splendide où les briques smaragdins détiennent la lutte de leurs teintes oppressantes. Photographie typique du Cinémascope, musique quasi-permanente, habituelle chez Hitchcock, nous somme encore dans une œuvre hitchcockienne. Le manque de vigueur et d’élans d’intérêt pour l’intrigue affaiblit l’œuvre. Film mineur du cinéma d’Hitchcock, qui de sa maîtrise du classicisme arrive à bien plus. C’est d’ailleurs étrangement «To catch a thief» qui est l’amorce des grands classiques du cinéma d’Hitchcock.
Un trés bon film d'Hitchcock, pourtant trés loin de ses autres films. "La main au collet" met moins l'accent sur le suspense contrairement aux chef-d'oeuvres "Fenêtre sur cour" ou "Psychose". Un bon divertissement tout de même, surtout grâce à la présence du couple Cary Grant-Grace Kelly. De se film, on retient surtout la scéne de la course-poursuite sur la route de Monaco. Une scéne douloureuse vu que Grace Kelly y décèdera des années plus tard.
Décevant quand on connaît le talent du Maître Hitchcock, qui livre la un bon film, mais qui ne renouvelle pas le genre... Scénario dans les normes, mise en scène sans plus, le film est sauvé par les acteurs et certaines scnès, comme la poursuite sur le toit ou la poursuite en voiture avec Grace Kelly au volant ( nous rappelant so destin tragique )
Hitchcock qui nous offre un film "carte postal", où le glamour n'a jamais eu autant d'importance dans son oeuvre. La rencontre entre Cary Grant et Grace Kelly en est évidemment une des réussite maisil ne faut négliger un suspense toujours aussi efficace. Chef d'oeuvre du maitre, et sans doute sa plus grande déclaration d'amour à son actrice (qui le quitterajuste après !).
Film très décevant essentiellement basé sur une gentillette romance entre les 2 acteurs principaux. Le scenario est tres creux, certaines scenes sont interminables et ennuyantes. 1 étoile pour la beauté des paysages de la Côte d'Azur et de Grace Kelly.
Beaucoup de charme dans ce film d'Alfred Hitchcock, le décor idyllique fait rêver et le suspense est au rendez-vous, mais ça reste finalement assez conventionnel contrairement aux plus grandes réussites de l'auteur.
Bien sûr ca n'arrive pas a la cheville des grands Hitchcock notamment Les Enchainés et Le crime etait presque parfait mais ce film reste un p'tit bijou d'humour, de dérision, tourné dans le Sud de la France, sur la Côte d'Azur. Hitchcock se détend avec ce divertissement sucré où il epingle les francais, la Police, les bourgeois, les filles faciles .... drôle, charmant, bref un film très réussi.
Une belle histoire damour, avec une héroïne très hitchcockienne, érotique et glaciale à la fois, un peu policière, mais pas vraiment angoissante, dans des paysages somptueux qui furent, nouveauté à lépoque, les décors naturels du film : en plus, cest CHEZ MOI, ici, sur la Côte dAzur! Cary Grant et Grace Kelly jouent au chat et à la souris avec humour, et de chat, il est dailleurs beaucoup question ! La très belle, mais cest une autre histoire, vraie celle-là, rencontrera à loccasion de la présentation du film au Festival de Cannes, son prince charmant, Rainier de Monaco, et mourra, pour de vrai, quelque vingt ans plus tard, dun accident de voiture sur la corniche où elle (mal)mène en décapotable, son partenaire à lécran
Sans doute le plus glamour des films d’Hitchcock, LA MAIN AU COLLET est un savoureux mélange de mystère et de romance, sublimé par le sexy couple vedette Grace Kelly/Cary Grant, filmés dans les paysages au charme fou de la Côte d’Azur. A ce cocktail séduisant s’ajoute la petite dose d’humour essentielle à tout film d’Hitchcock, qui enlève le tout. Un chef d’œuvre, rafraichissant et élégant, à regarder en version originale, cela va sans dire, étant tourné en France.
"La Main au Collet" est un Hitchcock charmant et mineur à la fois : charmant parce que le pas de deux entre Cary Grant, réfractaire au charme pourtant impressionnant de Grace Kelly, et cette dernière, qui joue subtilement sur divers registres contraires (de l'hystérie amoureuse au mépris glacial), dégage suffisamment de glamour pour porter le film à lui seul. Mineur parce que Hitchock ne construit ici ni tension ni suspense, et nous ballade avec une décontraction plaisante mais assez surprenante, de palace cannois en village provencal, sans vraiment se préoccuper de la banale intrigue qui tente de justifier le film.
Voilà une éclatante comédie policière au rythme très enlenvé! Si Hitchcock est un grand maitre du suspense, ici, il sait se faire glamour... Cary Grant et Grace Kelly s'observent, se séduisent, se jouent l'un de l'autre, avec tant de talent, qu'on se délecte de leurs faces à faces! Passant de la comédie (avec l'éclatante Jessie Royce Landis), au policier, en passant par la romance et le suspense, Hitchcock nous conte cette belle histoire (aussi belle que Grace Kelly), avec une grande élégance, pleine de charme...
On est loin du grand Hitchcock et celui ci semble être plus tombé sous le charme de Grâce Kelly et de la Côte d'Azur que de son scénario. Je ne me rappelle même plus de quoi il s'agissait, cela ne devait pas être très emballant. Pour reconnaître un génie de la mise en scène, il faut savoir également reconnaître ses échecs. D'ailleurs je note que sa collaboration avec le scénariste John Michael Hayes a accouché de quelques uns de ses plus mauvais films, y compris Fenêtre sur cour qui est nettement surestimé par la critique. Je ne parle même pas de Mais qui a tué Harry, un échec radical. Celui ci est au moins divertissant, alors à voir pourquoi pas pour la nostalgie, ou pour Charles Vanel, enfin à voir mais pas juste après Sueurs froides ou La mort aux trousses.