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Verobisson
15 abonnés
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4,0
Publiée le 16 décembre 2024
La « main au collet » , s’il ne signe pas les talents d’Hitchcock en terme de thriller et de suspense est cependant notable pour être l’incarnation de la richesse américaine sur la riviera française et le dernier film que Grace Kelly tournera pour le maître, spoiler: (avant de rencontrer le « Prince Rainer » un an après ) . Comme s’il en avait eu l’intuition, Hitch la rend remarquable par la sensualité qu'elle plus que jamais, face à Gary Grant, comme support de tous ses fantasmes sous-jacents à travers ses films. On a aussi un petit serrement de cœur sur cette longue scène ou elle conduit, heureuse et effrontée sur cette route en lacets qui quelques années après lui vaudront sa pertespoiler: … dans la vraie vie
Un Hitchcock mineur certes mais tout aussi attrayant et divertissant. En effet nous étions en 1955 et le maître était déjà fort des succès de "Rebecca" ou encore du "Crime était presque parfait" avant de s'attaquer à "To catch a thief". Inégal est le mot caractérisant le mieux cette oeuvre ; on peut être emporté soit trouver le temps long à tout moment. Le film bénéficie de la rayonnance de ses interprètes avec un Cary Grant rempli de charisme et une Grace Kelly au sommet de sa beauté. L'humour et le sens visuel saisissant du cinéaste ne manquent pas et donnent ainsi un certain charme à une oeuvre pourtant assez légère. Cependant ce mélange ne tient pas toutes ses promesses et certains passages ne manquent pas de nous ennuyer, la faute à des baisses de rythme trop fréquentes. La fin par exemple s'avère ratée et sans véritable interêt. Donc sans être un incontournable d'Hitchcock, il en reste convenable...
Un tres bon Hitchcock, sorti pendant la plus grande période du réalisateur (et qui donc semble un peu petit a coté de ses voisins... Mais bon.). "La Main Au Collet" est un thriller au scenario tres bien maitrisé, dans lequel le doute s'installe de manière intéressante et se maintient parfaitement jusqu'à la fin... Un excellent scenario, mis en valeur par une bonne mise en scène et par un tandem d'acteurs principaux marquant comme Alfred Hitchcock aime les filmer, Cary Grant et Grace Kelly !
Souffle de fraîcheur sur une filmographie marquée par les serials-killers et les complots internationaux, "La Main au collet" du réalisataur Alfred Hitchock est devenu légendaire au fil du temps, et pas seulement à cause de l'idylle entre Grace Kelly et le prince Rainier de Monaco étant donné que le maître du suspens a tourné son film sur la Côte d'Azur. Une occasion de voir des acteurs connus de l'hexagone (Charles Vanel, Brigitte Auber entre autres) et d'admirer les sublimes paysages du sud de la France filmés ici avc la plus grande finesse. Cary Grant signe son énième collaboration avec Hitchcock et bien sûr, Grace Kelly, resplendissante, apparaît dans un rôle qui en fera rêver plus d'un. Bien qu'assez léger au niveau de l'intrigue quand on constate l'étendue de la filmographie du réalisateur et de la complexité de certaines de ses oeuvres, "La Main au collet" n'en reste pas moins passionant et indémodable. La quête de l'identité du véritable voleur de bijoux réussit à tenir le spectateur en haleine jusqu'à une spectaculaire scène finale sur les toits d'une villa méditerranéenne. Chic, séduisant et divertissant, "La Main au collet" reste du Hitchcock pur jus, au moins dans tout le talent apporté à la mise en scène et à la direction d'acteurs.
La Main au collet n'est pas le film le plus connu de Hitchcock mais il est très réussi. L'intrigue est très bonne, même s'il y a quelques longueurs en deuxième partie. Le casting est irréprochable avec deux excellents acteurs : Cary Grant et Grace Kelly. La réalisation de Hitchcock est réussie également. Malheureusement on s'ennuie en deuxième partie, l'histoire devient moins intrigante, moins mystérieuse et la chute finale est prévisible. On retiendra cependant de très beaux paysages mis en valeur et une course-poursuite en voitures très intéressante sur les hauteurs de la Côte d'Azur. Très bon film.
Je ne l'ai vu qu'une fois, donc je ne peux pas vraiement m'étendre sur ce film, mais je crois que l'intrigue est bien menée, quoique plutot mince, et que les acteurs sont bons. J'ai été déçue par a fin, et déçue par Grace Kelly, qui ne donne je trouve pas beaucoup de prfoneur à son pesonnage.
Brillante comédie policière avec un Gary Grant au mieux de sa forme, et une Grace Kelly à la veille de devenir princesse. L’ambiance du Sud de la France vue par un anglais est kitch à souhait et remplie de clichés. Une pléiade d’acteurs français vient prêter main forte au maître. Le travail sur les couleurs et les décors est somptueux notamment lors de la scène du bal masqué. Les toits de l’hôtel sont d’un vert bouteille magnifique. Autrement le propos est léger et l’on suit avec amusement l’enquête de ce voleur de bijou en retraite qui cherche à démasquer l’imitateur qui se fait passer pour « Le chat » son ancien surnom d’activité. A recommander très chaudement
Cinéaste à suspense, Alfred Hitchcock offre avec «To catch a thief» (USA, 1955) une nouvelle aventure à mystère. Aux côtés de Cary Grant et Grace Kelly, doublet glamour du film, Hitchcock pénètre sans détour dans l’intrigue : celle d’un ancien cambrioleur qui recherche un malfaiteur se faisant passer pour lui. Bien que l’intrigue soit menée correctement, respectant scrupuleusement les lois du suspense, le scénario n’est parfois pas loin de se faire sentir. Afin de conserver le suspense, Hitchcock construit le déroulement de ses scènes de façon parfois énigmatique ( pourquoi John Robie ne dit-il pas tout de suite à Frances Stevens qu’il est à la recherche du cambrioleur lors de la scène du pique-nique ? sinon pour perpétrer la tension ). Enfin il apparaît que le cinéaste n’a là à dire pas davantage que l’effroi de son suspense, hormis un regard ironique sur un Robin des Bois moderne qui n’a d’intérêt que lui-même. Vogue encore au deçà des scènes l’espièglerie apparente du cinéma des années 50 d’Hitchcock. Mais du plus admirable de «To catch a thief», hormis le fait qui comme l’indique le titre, il semble être une leçon pour attraper un voleur, c’est sa nuit américaine vert émeraude et la scène finale qui s’en inspire. Sur les toits, la confrontation nécessaire entre l’usurpateur et Cary Grant offre un décor splendide où les briques smaragdins détiennent la lutte de leurs teintes oppressantes. Photographie typique du Cinémascope, musique quasi-permanente, habituelle chez Hitchcock, nous somme encore dans une œuvre hitchcockienne. Le manque de vigueur et d’élans d’intérêt pour l’intrigue affaiblit l’œuvre. Film mineur du cinéma d’Hitchcock, qui de sa maîtrise du classicisme arrive à bien plus. C’est d’ailleurs étrangement «To catch a thief» qui est l’amorce des grands classiques du cinéma d’Hitchcock.
"To Catch a Thief" fait partie des Hitchcock de la grande époque. Réalisé en 1955, il intervenait en plein milieu de la période la plus créative du maître et marquait en outre la troisième collaboration de celui-ci avec sa muse d'alors, j'ai nommé Grace Kelly. Assez plébiscité aujourd'hui, le film m'a tantôt enthousiasmé, tantôt ennuyé. Le début est brillant, grâce à un rythme tout de suite élevé, une succession de scènes ambitieuses, un Cary Grant plus charismatique que jamais et une construction admirable de sens logique aussi bien du point de vue de sa dramaturgie que dans l'exposition des protagonistes. Le génie visuel de Sir Alfred est omniprésent et déconcertant de facilité, lui qui avait définitivement trouvé ses repères pour ne plus les quitter jusqu'à sa mort, tel un musicien maîtrisant ses gammes sur le bout des doigts, les réutilisant au moment voulu avec une virtuosité et une fluidité stupéfiante sans perdre le fil conducteur de son oeuvre. L'apparition de la future princesse redonne un peu de punch à un long parfois fainéant, se reposant sur des dialogues longuets et une intrigue formatée. Curieusement, elle s'oppose à la définition de la beauté glacée Hitchcockienne et comme le film dans son ensemble, elle apparaît chaleureuse, légère et jouant sur un ton quelque peu désuet. L'humour est présent, s'intercallant entre quelques belles scènes jusqu'au sublime passage du feu d'artifice comportant bien des prémices de "Vertigo" (notamment dans la lumière verte et les choix de montage). Intéressant donc mais trop convenu et une fin relativement lourde. Certes, la peur du vide est toujours évoquée et bien mais l'attention retombe très vite, le spectateur n'attendant alors plus que le générique de fin, se fichant royalement du dénouement déjà deviné à l'avance (mauvais twist pour un whodunit foiré). Plaisant, "To Cath A Thief" est une bonne transition dans la carrière d'Hitchcock.
C'est une belle comédie policière agréable à regarder avec Gary Grant ,charmeur, au meilleur de sa forme, et une très belle Grace Kelly à la veille de devenir princesse. Le travail sur les couleurs et les décors est extraordinaire. Le film ne vieillit pas.
Par contre, il manque ce petit zeste de suspense qui en ferait un grand film.
Beaucoup de charme dans ce film d'Alfred Hitchcock, le décor idyllique fait rêver et le suspense est au rendez-vous, mais ça reste finalement assez conventionnel contrairement aux plus grandes réussites de l'auteur.
Décevant quand on connaît le talent du Maître Hitchcock, qui livre la un bon film, mais qui ne renouvelle pas le genre... Scénario dans les normes, mise en scène sans plus, le film est sauvé par les acteurs et certaines scnès, comme la poursuite sur le toit ou la poursuite en voiture avec Grace Kelly au volant ( nous rappelant so destin tragique )
Même si ce n'est probablement pas le meilleur film d'Hitchcock, "La Main au collet" demeure une valeur sûre et compte parmi les films du cinéaste ayant le mieux résisté à l'épreuve du temps. C'est l'histoire d'un ancien voleur qui se lance à la poursuite d'un imitateur procédant de la même façon que lui par le passé. Alors qu'il traque l'imitateur, il doit également se méfier de la police dont les soupçons se posent évidemment sur sa personne. Il fera alors la rencontre d'une jeune et riche Américaine avec laquelle il vivra une romance tout en cherchant à garder secrète sa réelle identité ainsi que ses intentions. Entre romance, courses-poursuites en voiture, vols de bijoux et traque nocturne sur les toîts, "La Main au collet" constitue un sympathique cocktail au final inattendu. Bon, le scénario n'est pas non plus le plus incroyable que l'on ait connu dans l'oeuvre du cinéaste, j'avoue... Mais si le film est sympathique, c'est surtout parce qu'il est habité par des personnages consistants auxquels on s'attache. Et visuellement, je trouve le film très élégant, très ensoleillé; j'aime beaucoup les couleurs ainsi que le grain de l'image... Eh ouais, c'était quand même autre chose le cinéma sur pellicule ! Et à l'époque d'aujourd'hui où l'on se tape du numérique jusqu'à l'écoeurement, ça fait franchement du bien.
Un Hitchcock plutôt mineur mais dans lequel les aficionados les plus aguerris retrouveront les obsessions du cinéaste (le faux coupable, les sous-entendus érotiques etc...). Les autres pourront apprécier les beautés de la Côte d'Azur. Chic et décontracté.