Bien fait, sujet peut être pas assez porteur. Vu il y a 13 j.
Le film manque a mon avis d'une finalité forte. La star n est pas très gentille, l employée s'étourdit dans le travail pour ne plus penser. Tout le monde est insatisfait de sa vie, .... Il me semble qu il manque un sujet plus fort, traite avec conviction.
Je suis ressortit avec l impression que peu m importait ce qui s était passé durant le film.
Prix de la mise en scène au festival de Cannes cette année, "Personal Shopper" est une tentative du réalisateur Olivier Assayas d'apporter un côté ultra-réaliste aux histoires de fantômes et d'esprits cantonnées d'habitude aux films d'épouvante bourrés de jump-scares et autres effets sanglants. C'est Kristen Stewart, actrice avec laquelle il a déjà collaboré sur son précédent film, "Sils Maria", qui tient la tête d'affiche. D'entrée, le dernier film d'Assayas nous plonge dans une ambiance lourde de maison hantée plutôt réussie qui promet un film d'horreur d'un nouveau genre où le côté série B et sensationnel est mis de côté pour être transformé en quelque chose de plus auteurisant. Puis c'est le néant. Pendant une bonne demi-heure voir plus, le film enchaîne les scènes inutiles où le fantastique tant attendu est tout simplement mis de côté. En témoigne cette tentative d'instaurer un suspense qui tourne à vide lors d'un échange de sms mystérieux et interminables. Puis, lors de son dernier tiers, l'épouvante et l'étrange reprend le dessus, mêlant érotisme et fétichisme et terreur pure. On se souviendra longtemps de cette séquence dans la maison hantée et de cette apparition cauchemardesque, scène durant laquelle Assayas a parfaitement retranscrit le comportement d'un humain lambda face à un événement inexplicable et malveillant. Si le réalisateur avait accepté de lâcher un peu plus son cinéma et de se lancer corps et âme dans un vrai film d'épouvante, le résultat aurait pu être sensationnel. Reste un bel essai plombé par quelques maladresses scénaristiques.
Deux ans après Sils Maria et sa splendide représentation des cycles du temps qui permit à Kristen Stewart de rompre définitivement avec son image de star pour adolescents, Olivier Assayas retrouve la jeune actrice dans Personal Shopper. Cette histoire de fantômes récompensée au dernier Festival de Cannes par le prix de la mise en scène (partagé avec Cristian Mungiu pour Baccalauréat) est pour le cinéaste l’occasion de proposer la représentation littérale d’une obsession qui a marqué l’ensemble de sa carrière: celle de filmer l’invisible. En plus d’avoir pu nous entretenir avec lui au sujet de son film lors de sa venue à Zurich (notre interview est à lire ici), nous avons décidé d’approcher Personal Shopper à la lumière des nombreuses réflexions écrites d’Assayas. C’est l’avantage des réalisateurs également théoriciens du cinéma ; ils nous offrent la possibilité de voir en leur œuvre un laboratoire. Sans grande conviction, Maureen exerce le métier de « personal shopper ». La jeune Américaine passe ses journées à écumer les boutiques de luxe de la capitale française afin de tenir à jour la garde-robe d’une star capricieuse qu’elle ne croise presque jamais. Si elle accepte d’évoluer dans le milieu de la superficialité par excellence, c’est qu’elle a besoin d’argent pour rester en France, où elle pense pouvoir communiquer avec l’esprit de son frère, récemment décédé. Jumeaux, ils partageaient la même déformation cardiaque et le même don pour, apparemment, entrer en contact avec les défunts. Ainsi, Personal Shopper est avant tout construit autour d’une absence. Celle du double, du frère perdu dont l’héroïne n’arrive pas à faire le deuil au point de se perdre. Étouffée sous un trop plein de souvenirs, Maureen s’obstine à errer, traquant une manifestation surnaturelle, une porte vers l’autre monde, un signe adressé par son frère depuis l’au-delà. « Et qu’est d’autre le meilleur cinéma qu’un rituel, que l’invocation des esprits ? » ― Olivier Assayas Recherche fébrile de l’être aimé invisible, quête nostalgique du temps perdu ; le point de départ de ce scénario écrit en neuf jours donne lieu à une explicitation inédite des obsessions qui sont au cœur de la filmographie d’Olivier Assayas depuis ses débuts. S’aventurant pour la première fois dans le fantastique qu’il a toujours déclaré aimer – et avec lequel il a parfois flirté –, le réalisateur donne corps à sa fascination pour l’invisible et concrétise son goût pour la nature ésotérique du cinéma. En grand amateur de Kenneth Anger et partageant avec lui la conviction que le cinéma est un moyen scientifique d’invoquer les esprits, il transpose littéralement une idée qu’il a longtemps commentée : celle que le cinéma serait l’art de l’invocation capable de « donner forme humaine à un monde immanent [et de] faire surgir dans le monde réel les fantômes et les pouvoirs en suspension autour de l’homme ou bien autour de son esprit conscient ».
Dès la première scène, on s’endort. Assayas fait un film parce qu’il a envie d’en faire un. On n’a l’impression qu’il s’en fiche si son film est bon, nul, moyen… La preuve, on n’est resté pas plus de vingt minutes dans la salle. Insupportable. Rien que les vingt premières minutes, le cinéaste (même si c’en est un faux) filme des téléphones. Sans point de vu. Ici tout est ennuyeux et ennuyant. Pas de mise en scène (George Miller, vous blaguez, ce film mérite rien et encore moins le Prix de la mise en scène), pas de scénario, pas de directions d’acteurs, pas de photographie, pas, pas… Rien. Il n’y a que le vide. Et ne compter (surtout) pas sur Kristen Stewart pour redresser le niveau. Elle est d’une prétention inimaginable. Excusez-nous l’exp-ession, on n’a juste envie de la gifler. On se demande pourquoi Olivier Assayas fait des films... Il y a deux ans, Sils Maria était un bon film, sans prétention. Le scénario était moyen, les deux actrices corrects, mais d’excellentes photos. Par apport à ce film-là, c’est incomparable. L’histoire n’est pas compliq-ué : c’est une histoire de fantômes et d’esprits. On s’en pince. Bref, juste pour dire que Personal Shopper est le pire film du Festival de Cannes, d’Olivier Assayas, de Kristen Stewart, un des pires films de l’année… Sans intérêt. Valeur du film : zéro. – Sandro Martinez, 9ans et-demi
Deux ans après Sils Maria et sa splendide représentation des cycles du temps qui permit à Kristen Stewart de rompre définitivement avec son image de star pour adolescents, Olivier Assayas retrouve la jeune actrice dans Personal Shopper. Cette histoire de fantômes récompensée au dernier Festival de Cannes par le prix de la mise en scène (partagé avec Cristian Mungiu pour Baccalauréat) est pour le cinéaste l’occasion de proposer la représentation littérale d’une obsession qui a marqué l’ensemble de sa carrière: celle de filmer l’invisible. En plus d’avoir pu nous entretenir avec lui au sujet de son film lors de sa venue à Zurich (notre interview est à lire ici), nous avons décidé d’approcher Personal Shopper à la lumière des nombreuses réflexions écrites d’Assayas. C’est l’avantage des réalisateurs également théoriciens du cinéma ; ils nous offrent la possibilité de voir en leur œuvre un laboratoire.
Sans grande conviction, Maureen exerce le métier de « personal shopper ». La jeune Américaine passe ses journées à écumer les boutiques de luxe de la capitale française afin de tenir à jour la garde-robe d’une star capricieuse qu’elle ne croise presque jamais. Si elle accepte d’évoluer dans le milieu de la superficialité par excellence, c’est qu’elle a besoin d’argent pour rester en France, où elle pense pouvoir communiquer avec l’esprit de son frère, récemment décédé. Jumeaux, ils partageaient la même déformation cardiaque et le même don pour, apparemment, entrer en contact avec les défunts. Ainsi, Personal Shopper est avant tout construit autour d’une absence. Celle du double, du frère perdu dont l’héroïne n’arrive pas à faire le deuil au point de se perdre. Étouffée sous un trop plein de souvenirs, Maureen s’obstine à errer, traquant une manifestation surnaturelle, une porte vers l’autre monde, un signe adressé par son frère depuis l’au-delà.
« Et qu’est d’autre le meilleur cinéma qu’un rituel, que l’invocation des esprits ? » ― Olivier Assayas
Recherche fébrile de l’être aimé invisible, quête nostalgique du temps perdu ; le point de départ de ce scénario écrit en neuf jours donne lieu à une explicitation inédite des obsessions qui sont au cœur de la filmographie d’Olivier Assayas depuis ses débuts. S’aventurant pour la première fois dans le fantastique qu’il a toujours déclaré aimer – et avec lequel il a parfois flirté –, le réalisateur donne corps à sa fascination pour l’invisible et concrétise son goût pour la nature ésotérique du cinéma. En grand amateur de Kenneth Anger et partageant avec lui la conviction que le cinéma est un moyen scientifique d’invoquer les esprits, il transpose littéralement une idée qu’il a longtemps commentée : celle que le cinéma serait l’art de l’invocation capable de « donner forme humaine à un monde immanent [et de] faire surgir dans le monde réel les fantômes et les pouvoirs en suspension autour de l’homme ou bien autour de son esprit conscient ».
C'est sûr qu'Assayas ne pouvait pas gagner le prix du scénario avec ce film ! Au départ on se laisse prendre au jeu, on a envie de se laisser porter mais très vite ça ne fonctionne pas. Le métier de personal shopper est ennuyeux au possible et ça se ressent vite à l'écran. L'apparition d'un poltergeist redonne un semblant de souffle au film qui retombe très vite avec des scènes interminables d'échanges de sms (Assayas sait filmer un écran de téléphone, ça lui a valu un prix de la mise en scène!!!) qui débouche sur une intrigue nulle et un final assez risible. Il reste la beauté de Kristen Stewart qui fait ce qu'elle peut pour sauver les meubles et quelques plans intéressants de Paris.
Il manque quelque chose à ce film pour vraiment marquer le spectateur...le coté nonchalant de Kristen stewart colle bien avec le personnage, la mise en scene est tres bonne ainsi que le flou qui regne dans l'intrigue du film. Il est difficile d'aborder ces sujets et je trouve que le film s'en tire honnetement spoiler: , peut etre que le fait de vivre la relation sentimentale par skype nous prive d'echange interessant entre ceux qui croient en l'ame et les autres
Il ne suffit pas de convaincre Kristen Stewart et d'être un cinéaste connu pour faire un bon film. Personal shopper est une machine branchouille qui toune a vide. Assayas est devenu le cineaste bobo incappable de nous inviter à partager de réels enjeux. En fusionnant un constat sociologique (oh! les stars ont des assistantes! sans blague!), et une fumeuse histoire sentimentalo incrédule (la perte d'un être cher), le film n'arrive jamais à decoller et à convaincre, se contentant d'un cinéma aux propositions plastiques éculées, et dont l'émotion ne parviens jamais à emerger, tellement l'équation est mauvaise. Encore un film raté, mais dont le système de distribution essaie de nous faire passer pour un film... Alors qu'il n'y stricterement rien à défendre dans ces 90 minutes d'ennui mortel. Next.
Le mois de décembre réserve d'excellentes surprises comme l'atteste le dernier film d'Olivier Assayas qui nous propose une proposition de cinéma aussi fascinante que radicale. Personal Shopper doit beaucoup à Kristen Stewart, magnétique et sensuelle comme elle ne l'a jamais été , que la caméra d'Assayas magnifie à chaque instant. Si le film est fascinant. c'est parce qu'il dépeint, à travers un univers où dominent la mode et la technologie, la quête existentielle d'une héroïne à la beauté mortifère. Une très belle œuvre sur le deuil non dénuée d'humour spoiler: (Biolay en Hugo) et qui réussit aussi, par intermittences, à distiller une atmosphère profondément anxiogène. Certains n'y verront que les errances d'une actrice qui passe son temps à faire du shopping et à envoyer des textos, ce qui n'est pas faux, mais il n'empêche que le film d'Assayas est l'une des œuvres les plus fascinantes et intrigantes de cette année cinématographique.
« Personal Shopper » est un film d’auteur récompensé au Festival de Cannes 2016 qui se veut ambitieux, osé et avec une promesse forte. De quoi attiser la curiosité de bien nombre de cinéphiles… Satisfait ou déçu ? Nous ne savons pas vraiment… Explications. La compréhension des éléments fondamentaux est rapide. C’est ensuite l’intrigue, pas toujours clair, qui s’immisce dans une volonté perverse et paranoïaque mal maîtrisée. En effet, Maureen vit des phénomènes paranormaux et souhaite entrer en contact avec son défunt frère. Dans l’avancement de ce combat dangereux, elle discute par SMS avec un interlocuteur inconnu, des échanges téléphoniques très lassant avec des plans caméras entièrement consacré à l’IPhone. Par ailleurs, le final demeure complètement déroutant sans vraiment d’explications logiques. Une impression divisée entre un malaise inconvenu et le sentiment de ne pas maîtriser intellectuellement ce qu’il se passe. Troublant. Ayant reçu le prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2016, « Personal Shopper » le mérite. L’écriture a beau être spéciale, elle reste fine et bien amenée. Un aspect d’autant plus supporté par une composante indissociable qu’est celle de la présence de Kristen Stewart. Remarquable, l’actrice signe sa renaissance dans le paysage cinématographique la détachant définitivement de l’enseigne « Twilight ». Malgré un ennui prédominante dans la dynamique du film, on note quelques monologues brillamment interprétés.
Bilan : Déconcertant, troublant, déroutant… Une promesse bien trop forte pour un résultat inapproprié.
La belle Kristen Stewart a beau être mystérieuse à souhait.... peut être même sans le vouloir, ce film reste pour moi un ectoplasme de film !! Ennuyeux et long, j'ai beau chercher....Pas de musique, pas de couleur - c'est plutôt dark - scénario incompréhensible ... je reste perplexe et regrette les 2heures perdues !! **
Kristen Stewart, mais qu'est-ce qu'elle est belle !! Ses regards, son physique, son corps, ses seins... Il y a une esthétique du personnage, qui la rend extrêmement séduisante. Ses postures ressemblent à celles du lapin ébloui par les phares d'une automobile. Je ne suis pas sensible aux phénomènes paranormaux, qui constitue quand même l'un des ressorts du film. Mais il est possible de se nourrir d'autres aspects du film. J'ai revu avec intérêt l'acteur Lars Eidinger, que j'avais découvert dans "Dora or the sexual neuroses of our parents" de Stina Werenfels, film primé au Festival du Film de femmes de Créteil en 2016. Il est parfait dans le rôle de personnages troubles. Souhaitons qu'il puisse élargir la palette de ses interprétations. C'est curieux que ce soit un film français, c'est comme s'il était tourné ailleurs avec les codes du cinéma américain, comme s'il était destiné à une carrière internationale. Il y avait aussi une atmosphère proche parfois de Millenium. Le clin d'œil au récent film "Planetarium" est-il le fruit d'un hasard ?
Quelle déception. ..loin d'être un grand film....On s ennuie l'intrigue sur fond de spiritisme peu convaincant. Il faut vraiment être détenteur d'une carte d'abonnement pour se déplacer.