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Chevtchenko2
42 abonnés
1 217 critiques
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2,0
Publiée le 27 avril 2021
Un film froid et lent accompagné par une bande son lancinante. Vous l'avez compris, malgré tous les efforts de Natalie Portman, aucune émotion ni empathie ne transpire de ce récit qui s'écoule très très lentement devant nos yeux ennuyés. Film intéressant pour la reconstitution historique (bien que l'on apprenne pas grand chose de plus que ce que l'on savait déjà) mais pour ce qui est de l'introspection psychologique de Jackie Kennedy, c'est clairement l'ennui qui prédomine.
Avec *Jackie* et son récit retraçant le destin endeuillé de Jacqueline Kennedy (Natalie Portman) sur les jours qui ont suivis l'assassinat de son mari John Fitzgerald Kennedy, Pablo Larraín offre un véritable et magnifique regard sur l'angle mort des images officielles. Un quasi-principe de contre-pouvoir comme si le cinéaste venait continuellement offrir un miroir historique au aux vraies images : contrer la symétrie et l'ordre de la visite télévisuelle de la Maison Blanche, en retournant la caméra en direction des coulisses (ceux mécaniques et en ébullition, où les nombreux objectifs et micros remplissent la salle) ; réduire l'écran cathodique à un simple carré minuscule lorsqu'il annonce l'arrestation de Lee Harvey Oswald ; la volonté précipitée de couper cette même petite télévision suite à l'assassinat de ce dernier. Les preuves de mise en lumière de ce fameux angle mort sont nombreuses (notamment dans une mise en scène très Malickienne, redonnant un acte de grâce à la gestuelle humaine), d'autant plus que le destin de cette femme est cloitré entre 4 murs luxuriants : ceux de la Maison Blanche, avant ceux d'une villa retirée en campagne. C'est ainsi que *Jackie* ouvre sa seconde porte agençant son récit : la question du pouvoir ! Cette perte subite du pouvoir vient comme appeler à la solitude la plus terrible. D'une seconde à l'autre, c'est tout une histoire qui se métamorphose : changement de président, préparation des funérailles, inquiétude sécuritaire, projection vers les livres d'histoire ... **Tout ces principes qui pèsent sur les petites épaules de Jacqueline Kennedy viennent aussi rappeler toute l'essence de cette œuvre signée Pablo Larraín : c'est l'histoire de deux deuils. Celui d'un mari, et celui du pouvoir. Il y'a dans les yeux égarés de Jackie toute une histoire américaine à perpétuer. Mais comment la perpétuer après ce qu'il vient de ce passer ? Elle est surement la terrible beauté qui vient secouer en profondeur *Jackie* : l'immense et vaste espoir historique dans les bras d'une jeune veuve, les yeux en sanglots, et l'envie de fuir.**
Etonnant !! C'est le mot que j'utiliserai pour définir un film sur lequel j'avais beaucoup d'attente. Premièrement, je voulais saluer la performance de Natalie Portman qui rayonne de justesse dans ce film qui tourne autour de son jeux fabuleux !! De plus le rythme, voguant entre différents moments se reliant au fur et à mesure, rends ce film très agréable à regarder. Le risque de ce genre de mise en scène étant de se perdre et de ne pas comprendre le quand du pourquoi est totalement maîtrisé et on a aucune chance de se perdre. Maintenant, ce film tourne peut être un peu trop autour de Natalie Portman, donnant trop peu d'importance aux personnages secondaires et à leur rôle... De plus ce film est un peu long mais parle d'une affaire que nous connaissons bien mieux aujourd'hui, notamment quand au presque certain rôle des services secret américain dans cet assassinat (je vous invite à écouter l'épisode de rdv avec X sur ce sujet), je pense que cela auraient peut être pu ajouter un peu de profondeur à ce film que je trouve un peu trop superficiel. Enfin bref, si vous voulez voir une Natalie Portman excellente sur un sujet un peu méconnu du grand publique, je vous le conseille !!
« Jackie » tient plus du film d’auteur que du biopic. Le réalisateur fait le choix de capter les états d’âme de Jackie Kennedy, et ses relations avec le premier cercle de son entourage, dans les jours qui suivent l’assassinat de JFK. Ce parti pris fait à la fois la force et la faiblesse du film. Il permet une mise en scène originale, avec notamment une timeline non linéaire. Mais, le film n’apprend pas grand-chose sur le personnage, le contexte, et on demeure au final un peu sur sa faim. De plus, je ne saurais dire cela tient au caractère du personnage, ou à une cette froideur dans l’interprétation de Nathalie Portman, pourtant visiblement investie, mais on a du mal à s’attacher à cette Jackie Kennedy. Les amateurs du genre apprécieront néanmoins la rigueur et la minutie des reconstitutions des USA en 1963 : costumes, voitures, intérieurs de la maison blanche, etc...
Je m'attendais à un biopic sur une partie conséquente de sa vie avec Kennedy. Or on a une période vraiment très courte faite de discussions sur les modalités d'enterrement de son mari assassiné. Dommage qu'on ne puisse pas voir aussi sa seconde vie avec Onassis ou au moins une plus longue période de sa vie avec sa jeunesse ; Natalie Portman apparaît bien frêle, presque émaciée dans ce film, assez loin de la personne réelle de Jackie Kennedy. Plutôt raté comme film ou du moins pas vraiment convainquant.
Magnifique hommage rendu à cette grande dame par cette grande Interprète qu'est Natalie Portman. Beaucoup de noblesse et de pudeur. Mais pourquoi appelle-t-elle constamment son mari Jack alors que son prénom était John ? Je me souviens que, lorsque j'ai appris sa mort, j'ai pleuré. Je n'avais que 13 ans, il est vrai. Mais lorsque j'ai passé 1 mois à Washington 13 ans après pour commémorer le bicentenaire de la Révolution américaine, je n'ai même pas pensé à aller sur sa tombe au cimetière d'Arlington. Par contre, j'ai passé une semaine à visiter le Air and Space Museum. Finalement c'était fidèle à son plus grand projet...
Cinq jours dans la vie de Jackie Kennedy, suite à l’assassinat de son mari. Un biopic intéressant mais pas palpitant et manquant un peu d'émotions, malgré la prestation très convaincante de Natalie Portman.
1h40 de deuil d'une femme envers son mari. Ça aurait pu être l'histoire de n'importe qui, ici le mari était un président et s'est fait assassiné, et cela n'aurait rien changé à l'histoire peut importe le métier et la façon de la mort du mari. On apprend que Jackie a fait défilé d'autres personnes avec elle pour la cérémonie d'enterrement, et qu'elle se sentait vivante seulement par son mari, ce qui semble normal dans un couple. Rien de spécial. C'est long, lent, musique sans intérêt, flash sans couleur avec une voix monotone. Natalie Portman est bien sur une actrice sublime et qui sait jouer, mais ça ne suffit pas, surtout qu'il n'y a pas un sourire tout au long de ce long film d'enterrement. Voilà, pas terrible.
Le scénario se concentre sur une petite partie de la vie de Jackie Kennedy, juste après l'assassinat de son mari. Ce biopic, intéressant mais très limité niveau enjeux, dépeint une femme courageuse et très digne qui va se battre contre le protocole pour honorer le nom de famille du Président défunt. Très froid et peu captivant, il vaut surtout pour l'excellente performance d'une Natalie Portman très convaincante.
Film qui aurait pu être plus intéressant à mon avis. Les faits sont bien relatés mais trop plats. C'est un moment historique du pays. JFK est assassiné de façon violente et Jackie est aux premières loges pour assister à ce triste événement historique. Et malheureusement je trouve que le film relate cela de façon plate et sans émotions. L'acteur qui fait JFK est très ressemblant. Par contre celui qui fait Bobby alors là rien à voir. aucune ressemblance ! Nathalie Portman est très bien mais elle semble seule à devoir porter ce film. Alors que le film aurait pu impliquer de façon plus forte d'autres personnages mais centralisé sur le rôle de Jackie.
Un regard très personnel sur Jackie Kennedy et sur la semaine qui a suivi l'assassinat de JFK. Intensité d'une caméra qui "colle" aux visages des interprètes, excellents dialogues, narration intelligemment fragmentée et musique "déstabilisante" pour ce film qui a aussi le mérite de ne pas chercher à être sympathique.
Initialement conçu par Noah Oppenheim pour être une mini-série réalisée par Darren Aronofsky et sa compagne de l'époque Rachel Weisz, "Jackie" a fini par muter en projet cinématographique avec Pablo Larrain le très politique réalisateur chilien aux commandes. Darren Aronofsky restant producteur, Natalie Portman qu'il avait menée à l'Oscar pour "Black Swan" en 2010 s'impose assez vite comme la candidate idéale pour camper Jackie Kennedy dont le scénario se propose d'observer l'attitude dans les jours qui ont suivi l'assassinat de John Kennedy, le 23 novembre 1963 à Dallas. Une semaine après la cérémonie officielle des obsèques, Jackie Kennedy reçoit à sa demande Theodore H. White (un journaliste) pour une interview qui revue et corrigée par Noah Oppenheim et Pablo Larrain en révèle bien plus que l'ex-première dame ne l'aurait sans doute voulu. Tout en contrôle, celle qui est l'objet de toute l'attention depuis l'arrivée surprise de son mari à la Présidence le 20 janvier 1961, tente avant ce qu'elle sait devoir être une seconde disparation, d'écrire la légende de son mari et par ricochet la sienne à travers le couple uni de façade qu'ils formaient. Face au tumulte infernal qui suit l'assassinat du jeune Président, Jackie tente avec l'appui d'un Bob Kennedy (Peter Sarsgaard) un peu flottant d'imposer une cérémonie grandiose qu'elle veut l'égale de celle qui accompagna les funérailles d'Abraham Lincoln assassiné lui aussi mais quelques mois après sa réélection le 8 novembre 1864. Peu importe les turpitudes de son époux multipliant les maîtresses. Peu importe encore son bilan entaché par l'épisode fâcheux de "la Baie des Cochons et le conflit vietnamien qui s'enlise, seule l'image patiemment tissée durant trois ans restera. Pour imager cette attitude constante, Pablo Larrain scande son récit des images reproduites à l'identique de l'émission : "A Tour of the White House with Mrs. John Kennedy" où la jeune locataire de la Maison Blanche tente de justifier de manière maladroite les somptueuses dépenses entreprises pour moderniser et anoblir le mobilier de l'auguste demeure. La démonstration très efficace conduit à jeter encore un peu plus le trouble sur un exercice de la Présidence rempli de faux-semblants et ne donne pas une image très sympathique d'une Jackie Kennedy chez qui il est bien difficile de distinguer ce qui relève du spontané ou du calcul. Mais n'en est-il pas ainsi de tout ce qui tourne autour du pouvoir ? Il faut bien sûr saluer le talent immense de Natalie Portman qui désormais personnifie à jamais feu Miss Jackie Bouvier à l'écran. « Jackie » qui se veut être un regard en coin sur une Présidence tout à la fois admirée et controversée, ne livre malgré tout pas grand-chose sur le plan historique et politique.
"Jackie" s'intéresse principalement aux jours qui ont suivi l'assassinat de JFK, vus de sa veuve. Deuil en tant que femme, première dame, et mère de famille, jonglage entre l'émotion et les réactions maîtrisées devant l'équipe la Maison Blanche : le film creuse sa protagoniste. Celle-ci est incarnée à merveille par une Natalie Portman inspirée, qui se livre à un jeu d'imitation bluffant (mimiques, voix, poses...). On regrette cependant l'absence d'intrigue (l'enterrement de JFK est développé comme un enjeu, mais il est difficile de s'y impliquer à ce point en tant que spectateur), et la réalisation un peu lourde, à base de gros plans, souvent tournoyant autour de son héroïne. Néanmoins, la photographie et la reconstitution des 60's sont plutôt jolies, tandis que les seconds rôles fonctionnent bien (on repère John Hurt dans l'un ses derniers rôles).
je l'ai trouvé long et inintéressant.. en plus la période choisie a pas apporté grand chose. dommage, je pensais que se serait un biopic sur la première dame.
Je reste un peu déçu du résultat de Jackie. Rien à dire sur la retranscription à l'écran des faits de Jackie dans son rôle de première dame où l'on voit bien l'influence qu'elle a mené à la maison blanche. Natalie Portman est parfaite dans son rôle. Le film montre bien le courage de cette femme dans la tragédie et notamment la relation avec ses enfants.
Ma déception provient de la construction du film qui améne je trouve des longueurs alors que l'histoire est passionnante. Les faits méritaient d'être mieux construits.