AlloCiné
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Votre avis sur Jackie ?
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j'adore Nahalie Portman mais la c'est passif le circonspecte est moyen j'en n'ai vu d'autre mais la c'est pas terrible je déconseille
Un film assez terne et surtout très (trop) bavard même si il a le mérite d'être pour un biopic assez original sur la forme. Mais les 1h40 m'ont semblé bien longues... Jackie aborde avant tout la psychologie du personnage, ses contradictions, sa force, au travers des heures et des quelques jours qui ont précédé et suivi la mort de Kennedy mais les multiples scènes d'interview et de dialogues de l'héroïne avec un journaliste ou un curé alourdissent le propos, quitte à rendre le film ennuyant... et c'est dommage car il y avait un plus beau portrait de femme à réaliser. De tous les plans, Natalie Portman est impeccable et trouve là un de ses plus beaux rôles ; elle est peut-être la seule raison de se déplacer pour aller voir ce film...
Ce film, taille sur mesure pour que Portman obtienne un deuxième oscar, ennuie et crispe. La musique omniprésente agace terriblement. C'est prétentieux et c'est dommage . Jackie a vraiment vécu une tragédie hors norme: Natalie Portman et Jackie elle meme méritaient mieux que cette demonstration souvent ridicule.
Malgré le talent de Natalie Portman, ce film reste ennuyeux et décousu : je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dans le film, qui ne dégage pas d'émotion malgré la tragédie. Et Kennedy est vraiment trop idéalisé, surtout quand on sait qu'il n'a cessé de la tromper (pour rester uniquement dans le registre de la vie privée). Pour moi une déception.
Film racontant la manière dont Jackie Kennedy vécut les jours qui ont suivi l’assassinat de son mari, le film de Pablo Larrain a surtout pour but de représenter l’organisation des funérailles d’un président américain et montrer la manière dont Jackie Kennedy s’est impliquée dans celles de son mari. Il cherche aussi à faire revivre le personnage par l’interprétation de Natalie Portman. Cette dernière a énormément travaillé pour reproduire l’accent et la manière de parler particulière de ce personnage historique : cela surprend si on ne connait pas cette spécificité de l’épouse Kennedy et on peut alors penser que Portman joue complètement faux (même si elle a un peu exagéré son étrange diction). D’un point de vue cinématographique, Jackie n’est pas particulièrement marquant (excepté peut-être sur son travail de la musique jouant sur des dissonances de violons pour marquer la détresse du personnage). Le film possède donc surtout un intérêt pour les personnes voulant connaitre un peu plus Jackie Kennedy (même s’il aurait sûrement été plus intéressant de raconter sa vie sur une plus longue période) et ne restera donc pas gravé dans l’histoire du cinéma.
Christoblog
De film en film Pablo Larrain s'affirme comme un réalisateur non seulement hyper-doué, mais aussi de plus en plus bankable.
Après ses premières productions chiliennes plutôt austères et politiques, le voici qui tourne maintenant avec une star américaine un film américain sur une icône américaine.
Le résultat est toujours aussi séduisant esthétiquement et aussi audacieux dans sa structure : on suit Jackie Kennedy dans les 48 heures qui suivent l'assasinat de son mari, par le biais de nombreux flashbacks insérés dans une interview postérieure.
Si le début du film m'a bluffé par la qualité de sa photo, la composition saisissante de l'actrice et la précision méticuleuse de la reconstitution, j'ai trouvé au fur et à mesure du film que Larrain peinait un peu à renouveler le propos de son récit. Le film, aussi beau et réussi soit-il, finit par donner une impression de redite et entraîne sur la fin un peu de lassitude.
Jackie reste cependant un morceau de cinéma remarquable, bien que moins ambitieux que Neruda et moins déstabilisant que El club, les deux dernières oeuvres du réalisateur chilien.
Après ses premières productions chiliennes plutôt austères et politiques, le voici qui tourne maintenant avec une star américaine un film américain sur une icône américaine.
Le résultat est toujours aussi séduisant esthétiquement et aussi audacieux dans sa structure : on suit Jackie Kennedy dans les 48 heures qui suivent l'assasinat de son mari, par le biais de nombreux flashbacks insérés dans une interview postérieure.
Si le début du film m'a bluffé par la qualité de sa photo, la composition saisissante de l'actrice et la précision méticuleuse de la reconstitution, j'ai trouvé au fur et à mesure du film que Larrain peinait un peu à renouveler le propos de son récit. Le film, aussi beau et réussi soit-il, finit par donner une impression de redite et entraîne sur la fin un peu de lassitude.
Jackie reste cependant un morceau de cinéma remarquable, bien que moins ambitieux que Neruda et moins déstabilisant que El club, les deux dernières oeuvres du réalisateur chilien.
Natalie Portman est remarquable de fragilité et force dans ce biopic pris sous un angle original. La construction narrative nous garde en attention malgré quelques longueurs et une forme de béatification qui admire trop. Point noir sur la musique qui semble parfois tomber à côté.
Il y a presque 18 ans de cela, la jeune Natalie Portman prêtait ses traits à Padmé Amidala, reine d'une planète d'une galaxie lointaine très lointaine et futur amour tragique de Dark Vador. Aujourd'hui, c'est à une autre reine que l'actrice de "Star Wars" donne vie à l'écran : l'épouse du 35ème président des Etats-Unis assassiné un 22 novembre, John F. Kennedy. Et que la route parcourue semble avoir été bénéfique pour une actrice qui a pourtant enchaîné le très bon comme les pires navets qu'Hollywood a trop souvent pris l'habitude de nous servir. Dès les premières minutes, on est saisi par la façon dont Portman s'empare du personnage et le terme habité semble ici, tout sauf galvaudé. D'une élégance folle et faisant preuve d'une force de caractère incroyable suite à la mort violente de son mari, la first lady organise son tombé de rideau avec ténacité et style dans un monde peuplé d'hommes forts, puissants et impitoyables qui semblent plus intéressés par le fait de tourner la page que de rendre un véritable hommage au président récemment décédé. L'intrigue de "Jackie" se concentre sur les quelques jours qui ont suivi l'incident de Dallas. Ces quelques jours, filmé à travers la caméra de Pablo Larrain (à ne pas mettre de côté tant l'homme est le second point fort du film), nous emmène dans un tourbillon angoissant et tragique où les mécanismes inhumains de la politique pousse une jeune femme pleine de ressources, dans ses derniers retranchements. Etouffant et glaçant, le film nous enferme (à l'image des gardes du corps omniprésents qui semblent garder un temple à la manière de statues menaçantes) dans un autre monde : celui du paraître, du pouvoir et de la richesse. Plus qu'un biopic, "Jackie" ne nous renseigne pas sur les détails croustillants de la vie des Kennedy et ne nous sert pas une chronologie classique des événements marquants du couple présidentiel. Non, il se contente de nous raconter la grande sortie d'une first lady par la petite porte. Et il le fait avec panache.
Bien mais sans plus. Manque de punch. Trop axé sur la préparation des funérailles de jfk. 1h30 pour détaillé cela c pire que du Balzac ;)
En fan inconditionnel de Nathalie Portman, je me devais d'aller la voir sur grand écran une nouvelle fois, pour ce biopic sur la femme de JFK ...
Quand on dit Biopic, on imagine une immersion dans la peau du héros (ou de l’héroine ici), pour nous faire découvrir son histoire, sa personnalité, son caractère, ses défauts, ses qualités, sa sensibilité, ses us et coutumes...sa vie quoi !!!!
Mais la, patatra, on en est réduit a découvrir seulement 1 semaine ou 15 jours de son existence...Période somme toute dramatique, puisqu'il s'agit en fait d'un film sur l’organisation des funérailles de son mari...bien trop pauvre quand on imagine la vie qu'une Première Dame doit avoir.. Doté d'un scénario sans consistance où il ne s'y passe rien et d'une réalisation mal aboutie, on s'ennuie assez rapidement...Heureusement pour nous, Miss Portman relève le niveau avec une interprétation de "Jackie" convaincante !! 2 sur 5
Quand on dit Biopic, on imagine une immersion dans la peau du héros (ou de l’héroine ici), pour nous faire découvrir son histoire, sa personnalité, son caractère, ses défauts, ses qualités, sa sensibilité, ses us et coutumes...sa vie quoi !!!!
Mais la, patatra, on en est réduit a découvrir seulement 1 semaine ou 15 jours de son existence...Période somme toute dramatique, puisqu'il s'agit en fait d'un film sur l’organisation des funérailles de son mari...bien trop pauvre quand on imagine la vie qu'une Première Dame doit avoir.. Doté d'un scénario sans consistance où il ne s'y passe rien et d'une réalisation mal aboutie, on s'ennuie assez rapidement...Heureusement pour nous, Miss Portman relève le niveau avec une interprétation de "Jackie" convaincante !! 2 sur 5
Yves G.
On a tous en mémoire quelques images de Jackie Kennedy en novembre 1963 : tentant de s’extraire de la Lincoln Continental décapotable où son mari vient d’être abattu à Dallas, hagarde derrière Lyndon Johnson au moment où il prête serment dans l’avion qui les ramène à Washington, entourée de ses enfants lors des funérailles du président assassiné.
Ce sont ces scènes que Pablo Larrain reconstitue – y intercalant quelques documents d’archives – dans un biopic qui n’en est pas un. « Jackie » n’évoque ni la jeunesse de Jacqueline Bouvier (1929-1994) ni son remariage avec le riche armateur grec Aristote Onassis mais se concentre sur les quelques jours qui suivent l’assassinat de JFK.
Condensé dans le temps, son propos n’en est pas moins ambitieux. Il veut montrer comment la First Lady fut la première à mettre en scène la Maison-Blanche. Du vivant de son mari : en y autorisant les journalistes. Après sa mort : en organisant ses funérailles comme un show médiatique.
Le sujet ne serait pas dépourvu d’intérêt s’il ne reposait pas sur une contradiction qui en sape la crédibilité. Pablo Larrain entend en effet faire de Jackie Kennedy à la fois une veuve dévorée par le chagrin et une femme politique d’une machiavélique duplicité. Le problème est que Natalie Portman, toujours excellente, est restée au plus près de son modèle et que Jacqueline Bouvier n’était rien d’autre qu’une fille de bonne famille, écrasée par ses responsabilités et dévastée par le soudain déclassement que la disparition de son mari allait inévitablement entraîner.
Lorsqu’elle fait visiter aux journalistes de CBS la Maison-Blanche, le sourire crispé, les bras ridiculement ballants, tentant de revêtir le costume trop grand pour elle de parfaite maitresse de maison, récitant des anecdotes prémâchées sur les lieux, elle ressemble plus à Lady Di qu’à Clare Underwood.
Ce sont ces scènes que Pablo Larrain reconstitue – y intercalant quelques documents d’archives – dans un biopic qui n’en est pas un. « Jackie » n’évoque ni la jeunesse de Jacqueline Bouvier (1929-1994) ni son remariage avec le riche armateur grec Aristote Onassis mais se concentre sur les quelques jours qui suivent l’assassinat de JFK.
Condensé dans le temps, son propos n’en est pas moins ambitieux. Il veut montrer comment la First Lady fut la première à mettre en scène la Maison-Blanche. Du vivant de son mari : en y autorisant les journalistes. Après sa mort : en organisant ses funérailles comme un show médiatique.
Le sujet ne serait pas dépourvu d’intérêt s’il ne reposait pas sur une contradiction qui en sape la crédibilité. Pablo Larrain entend en effet faire de Jackie Kennedy à la fois une veuve dévorée par le chagrin et une femme politique d’une machiavélique duplicité. Le problème est que Natalie Portman, toujours excellente, est restée au plus près de son modèle et que Jacqueline Bouvier n’était rien d’autre qu’une fille de bonne famille, écrasée par ses responsabilités et dévastée par le soudain déclassement que la disparition de son mari allait inévitablement entraîner.
Lorsqu’elle fait visiter aux journalistes de CBS la Maison-Blanche, le sourire crispé, les bras ridiculement ballants, tentant de revêtir le costume trop grand pour elle de parfaite maitresse de maison, récitant des anecdotes prémâchées sur les lieux, elle ressemble plus à Lady Di qu’à Clare Underwood.
Les heures, les jours, qui ont suivi l'assassinat de JFK, racontés par Jackie Kennedy. Partagée entre la douleur du deuil, et les exigences du protocole. La mise en scène nous place au plus près de la première dame, qui s'effondre derrière les apparences. Le temps semble perdre son rythme, et seule une idée permet au personnage de se relever: organiser le plus bel hommage possible, pour faire entrer le président dans l'Histoire. Au delà de la ressemblance, Natalie Portman est Jackie Kennedy. Elle incarne totalement la beauté tantot fragile, tantot glaciale de la première dame.
Formidable interprétation toute en finesse et subtilité de Natalie Portman. J'ai été surpris qu'une image très marquante n'apparaisse pas. Sinon bonne reconstitution. Attention chance d'Oscar pour Miss Portman.
Natalie Portman est tout simplement impressionnante dans ce rôle.
Ce film est captivant et les images sont magnifiques.
Ce film est captivant et les images sont magnifiques.
N'étant pas un grand fan des biopics, j'avais particulièrement aimé Neruda, Jackie a donc eu sa chance... et je ne le regrette pas ! Un montage au cordeau, un Nathalie Portman monstrueuse, le fond et la forme, tout ce qu'il faut pour passer 1h40 de vrai et beau cinéma ! S'écartant du piège de l'hagiographie, Larrain nous délivre un bien beau portrait d'une femme admirable, avec un propos toujours d'actualité !
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