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mat niro
357 abonnés
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3,5
Publiée le 16 février 2017
Le réalisateur d"'El Club" Pablo Larrain, chilien d'origine, s'intéresse aux heures et aux jours qui ont suivi l'assasinat de JFK à travers son épouse : Jackie. On peut vivre cela grâce aux questions posées par le journaliste de Life(s) (Billy Crudup) qui nous éclaire sur la personnalité de la Première Dame. Natalie Portman incarne parfaitement cette femme pugnace et courageuse, mais aussi meurtrie dans sa chair au point de se confesser à un prêtre et de soulever des problèmes existentiels. Le réalisateur réussit à nous plonger dans des images d'archives en y incrustant Natalie Portman. Le scenario, malheureusement, peut paraître parfois un peu répétitif et l'on aurait aimé voir Jackie dégager une rage moins contenue. Un drame qui tient la route et qui n'a rien d'un biopic sur la femme de...
22 novembre 1963. John Fitzgerald Kennedy meurt assassiné d’une balle dans le crâne sur les genoux de son épouse, Jackie. Les images font rapidement le tour du monde. Que devient une femme éperdument amoureuse de son mari quand celui-ci disparaît tout à coup de manière si tragique… et qu’il est également Président des Etats-Unis ? C’est autour de cette question que commence le film Jackie, de Pablo Larrain.
Le (célèbre) tailleur rose encore maculé du sang de son défunt mari, Jackie doit immédiatement faire face à une nouvelle tragédie : comme l’exige l’ordre de succession présidentielle des Etats-Unis, celui-ci doit immédiatement être remplacé. Dans l’avion qui la ramène à la Maison Blanche, Lyndon Johnson, alors vice-président, prête serment sous ses yeux.
Que va-t-elle devenir à présent ? Où, et de quoi va-t-elle vivre ? Que vont devenir ses enfants, Caroline et John ? Comment défendre au mieux l’héritage que laisse son défunt mari ?
Natalie Portman, qui incarne Jackie, est d’une justesse bouleversante, tour à tour submergée par la douleur, la colère puis l’amertume… Jackie Kennedy était-elle simplement une femme ravissante, passionnée par le luxe et les réceptions mondaines comme certains ont pu le laisser croire ? Était-elle, au contraire, une femme de poigne, maîtrisant parfaitement les rouages du pouvoir ? Quoiqu’il en fût, ce film rend un hommage vibrant à une femme dont l’amour pour son mari n’a jamais fait l’ombre d’un doute. Poignant.
Film empreint de tristesse où Nathalie Portman porte le film avec brio. La ressemblance entre l'actrice et Jackie est frappante, au-delà du simple mimétisme. Les multiples bonds dans le passé sont maîtrisés et certaines scènes sont bouleversantes. Le film permet de se rendre compte de la force de Jackie Kennedy face aux épreuves endurées.
Alors oui, Natalie Portman est une très bonne actrice, mais ça on le savait déjà. Nous infliger ce film uniquement pour nous le confirmer n'était pas nécessaire! Quel dommage, la vie de Jackie Kennedy méritait un chef-d'œuvre! Dans celui-ci, on s'ennuie, tout simplement, et c'est un comble!
film sans interet mal realise. Portman joue tres mal j ai voulu sortir avant la fin. Normalement je suis fan des biopics mais la c est plat on survole Dallas.
Décevant ! Scénarios et personnages creux, on s'ennuie à mourir devant ce film. Nathalie Portman change de tenue à chaque plan mais ça ne suffit pas à sauver ce film nul.
L'auteur de "Neruda" détourne le genre souvent académique du biopic pour composer un beau portrait de femme. L'intelligence du montage et l'élégance de la narration en font une réussite du cinéma d'auteur grand public.
Je ne suis pas le seul à avoir trouvé ce film très ennuyeux. J'en attendais du plaisir, Jackie Kennedy étant un personnage gracieux et intéressant, faisant partie de la grande et de la petite histoire (son mariage avec Onassis !). Mais quelle déception : Natalie Portman est sèche comme une trique. Elle passe son temps à errer dans les couloirs de la maison blanche en répétant que son mari était un grand homme. Mais sans rien nous dire de ce qu'il a fait de bien... J'ai vu récemment Neruda, du même réalisateur. Ce n'était pas terrible mais au moins cela vivait. Ici, rien que de la répétition morose. Non, je me suis rarement ennuyé autant à un film. Je suis d'ailleurs sorti aux deux tiers, voyant que cela n'allaitpas s'améliorer !
Pablo Larraín pose sa patte d’auteur sur ce portrait de Jackie Kennedy. Le long-métrage n’est pas un biopic traditionnel dans le sens où le récit ne s’intéresse à la femme du président Kennedy que pendant l’espace des quelques jours qui ont marqué l’Histoire. Le scénario enchaine les allers-retours à un rythme soutenu entre l’avant-assassinat, l’après, et bien sûr l’attentat de Dallas en lui-même. Les évènements sont donc relatés de manière non chronologique. La prestation de Natalie Portman en ait d’autant plus remarquable, étant donné qu’elle doit composer le portrait d’une femme à trois instants très différents de sa vie de première dame. Et elle fait un sans-faute. Dans le rôle de Bobby Kennedy, Peter Sarsgaard est aussi très convaincant. On observe devant l’écran la mise en scène très travaillée de Pablo Larraín dans laquelle aucun plan n’est laissé au hasard, avec parfois même des inspirations très malickiennes. Natalie Portman est souvent filmée en gros plan, la caméra centrée sur son visage qui exprime toute l’incompréhension, le choc et le vertige que représente sa situation à ces moments précis. Visuellement le film est très beau, notamment dans la reconstitution des décors de la Maison Blanche et par le soin apporté aux costumes d’époque. Dommage que la musique soit un peu répétitive et appuie trop souvent sur le côté dramatique. Le film de Pablo Larraín rend parfaitement compte de ce moment où, face à un évènement bouleversant, d’une violence inouïe, une femme se retrouve tout d’un coup très seule et doit prendre des décisions à la portée historique immédiate.
Long ... Fastidieux ... Poussif. Hormis la prestation de Natalie Portman, le film n'a rien. Tellement rien que je peine à écrire 100 caractères. 1.5 Pour l'effort.
Grandiloquent, surligné d'une musique pesante et omniprésente, bavard, ne générant aucune empathie pour les personnages et répétitif, je me suis pas mal ennuyée à "Jackie", m'attardant donc sur les costumes, les décors (ce qui n'est jamais très bon signe) et appréciant la superbe interprétation de Nathalie Portman dans un rôle difficile.
Magnifique énorme émotion, filmé et joué magistralement. Plongé dans ce drame cela fait remonter plein de choses sa arrive par vague jusqu'à la toute fin
Nathalie Portman d'abord: elle est Jackie Kennedy jusqu'au bout des ongles. Un travail d'actrice de haut vol qui mérite un oscar. Elle porte le film de bout en bout. Trop d'ailleurs. Elle sature l'image et ne permet pas au spectateur de prendre du recul sur la période traitée. Et lentement ce dernier commence à étouffer sans toujours comprendre le travail de la réalisatrice. Cette confusion voire dispersion des thématiques traitées est accentuée par une musique dissonante qui finit par nous achever.
Certes, la performance de N. Portman est à la hauteur de l'attente, certes, la mise en scène de P. Larrain est soignée, mais pourquoi ne parvient-on pas à s'intéresser réellement au personnage de Jackie Kennedy ? Est-ce le décalage assumé entre l'icône qu'elle était alors et le reste du monde, qu'elle semble totalement ignorer, ou son naturel superficiel et naïf qui constitue un frein à une représentation émouvante ? Pour ma part, je n'ai pas pu me passionner pour cette histoire tragique, pour ces quelques jours pendant lesquels la vie de l'épouse du Président de l'Etat le plus puissant de la planète a basculé inexorablement.