AlloCiné
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Votre avis sur Escobar ?
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Très prenant , une vraie réussite , à voir beaucoup d’action et une approche assez déroutante du personnage
vidalger
Ce film ne laissera pas une grande trace dans l'histoire du cinéma. Réalisé sans génie, interprété sans grâce par un couple de divas (Bardem et Cruz) qu'on a connus plus convaincants, il retrace les aventures d'un roi de la drogue colombien. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la réalité ne semble pas avoir été enjolivée : l'œil torve d'un Escobar à la bedaine replète, vulgaire et violent, nous interroge sur les capacités de séduction d'un tel héros. L'arrière-plan économique ou politique qui aurait pu réveiller l'intérêt du spectateur, las d'être soumis à des répétitions de violence et à des rivières d'hémoglobine, est à peine esquissé.
Un nouvel Épisode d’Escobar, mais une nouvelle vision de cette histoire inédite ! L’histoire de ce personnage est sans fin et historique
Cette biographie de Pablo Escobar est un chef d œuvre digne de comparaison avec le célèbre et grandissime “Al Pacino�
Le scénario est prenant et à aucun moment ennuyeux. C est d un réalisme bleuffant. Le metteur en scène donne à croire que les actions ont été rapportées par des personnes ayant vécu tout cela!
Bref un pure moment de cinemas et sensations comme on aime avoir, avec cette impression en sortant du cinemas si particulière. On en redemande encore, mais le film est bien terminé et oui il s agit bien d une histoire vraie et à peine exagérée.
A.S
Le scénario est prenant et à aucun moment ennuyeux. C est d un réalisme bleuffant. Le metteur en scène donne à croire que les actions ont été rapportées par des personnes ayant vécu tout cela!
Bref un pure moment de cinemas et sensations comme on aime avoir, avec cette impression en sortant du cinemas si particulière. On en redemande encore, mais le film est bien terminé et oui il s agit bien d une histoire vraie et à peine exagérée.
A.S
Yves G.
Couple à la ville, couple à l'écran. Javier Bardem et Penelope Cruz constituent depuis 2007 l'un des couples les plus hype de Hollywood. Ils vont faire ensemble l'ouverture du Festival de Cannes avec le prochain film du réalisateur iranien Ashgar Fahradi "Everybody knows". Mais, un an plus tôt, ils avaient filmé sous la direction de leur compatriote Fernando León de Aranoa ce biopic de l'Empereur de la drogue.
Le film est inspiré des mémoires de Virginia Vallejo, une présentatrice colombienne de télévision qui fut la maîtresse de Pablo Escobar. Leur titre est parlant, "Amando a Pablo, odiando a Escobar", qui tend à opposer l'homme Escobar dont elle fut amoureuse de l'odieux "patron" Escobar et de ses sinistres trafics.
L'homme fascine. Il y a de quoi. Il amassa en quelques années une fortune considérable. Il s'était taillé un État dans l’État à Medellín, fort du soutien de la population locale délaissée par les politiciens corrompus de Bogotá. Il mit à feu et à sang la Colombie dont il caressa un temps le projet d'en prendre la direction pour le transformer en narco-État. Il fit entrer des tonnes de cocaïne aux États-Unis, provoquant en retour une chasse à l'homme qui s'acheva par son exécution le 2 décembre 1993.
On aperçoit sa silhouette dans plusieurs films mais aucun jusqu'à présent ne l'avait pris comme figure principale, sinon bien sûr les deux premières saisons de la série Narcos. Dans "Blow" de Ted Demme - dont Penelope Cruz, déjà, interprétait le rôle principal - un dealer américain joué par Johnny Depp se faisait le correspondant d'Escobar et du Cartel de Medellín aux États-Unis. Dans "Paradise Lost" d'Andrea Di Stefano, un jeune surfeur américain tombait amoureux d'une jolie Colombienne qui s'avérait être la propre nièce de Pablo, interprété par Benicio Del Toro. Dans "Infiltrator" de Brad Furman, Bryan Cranston - le héros de "Breaking Bad" - jouait le rôle, inspiré d'une histoire vraie, d'un douanier américain qui avait infiltré pendant des années le cartel de Medellín pour en faire tomber une dizaine de barons.
Comme son titre l'annonce, Escobar prend son sujet à bras le corps. Il le fait à travers le regard de Virginia Vallejo dont l'autobiographie a l'avantage de restituer au plus près les dix dernières années de la vie d'Escobar. S'il dirige le cartel de Medellín et ses dizaines de sicarios d'une main de fer, Pablo reste dans la vie de tous les jours un homme débonnaire, un bon père de famille, proche de son fils et de sa fille qu'il adore.
Javier Bardem, sans doute un des meilleurs acteurs de sa génération, campe avec gourmandise le personnage, affublé d'une impressionnante bedaine - le brésilien Wagner Moura avait pris vingt kilos pour le rôle dans "Narcos", mais il semblerait que l'ogre espagnol ait préféré recourir aux postiches. En amante hystérique, Penelope Cruz lui volerait presque la vedette, qui retrouve les tenues chics et les postures hypersexualisées des héroïnes d'Almodovar des années quatre vingts. Peter Sarsgaard joue, avec le sourire en coin qui ne le quitte plus, le rôle de l'agent du DEA qui mènera avec succès la traque d'Escobar depuis l'ambassade américaine de Bogotá.
Le biopic n'est pas un genre que j'apprécie particulièrement. J'en trouve les règles convenues, les ficelles un peu grosses. Mais force m'est de reconnaître que, grâce en particulier au jeu de ses acteurs, cet "Escobar" remplit mieux qu'à son tour l'ambitieux cahier des charges qui lui était fixé.
Le film est inspiré des mémoires de Virginia Vallejo, une présentatrice colombienne de télévision qui fut la maîtresse de Pablo Escobar. Leur titre est parlant, "Amando a Pablo, odiando a Escobar", qui tend à opposer l'homme Escobar dont elle fut amoureuse de l'odieux "patron" Escobar et de ses sinistres trafics.
L'homme fascine. Il y a de quoi. Il amassa en quelques années une fortune considérable. Il s'était taillé un État dans l’État à Medellín, fort du soutien de la population locale délaissée par les politiciens corrompus de Bogotá. Il mit à feu et à sang la Colombie dont il caressa un temps le projet d'en prendre la direction pour le transformer en narco-État. Il fit entrer des tonnes de cocaïne aux États-Unis, provoquant en retour une chasse à l'homme qui s'acheva par son exécution le 2 décembre 1993.
On aperçoit sa silhouette dans plusieurs films mais aucun jusqu'à présent ne l'avait pris comme figure principale, sinon bien sûr les deux premières saisons de la série Narcos. Dans "Blow" de Ted Demme - dont Penelope Cruz, déjà, interprétait le rôle principal - un dealer américain joué par Johnny Depp se faisait le correspondant d'Escobar et du Cartel de Medellín aux États-Unis. Dans "Paradise Lost" d'Andrea Di Stefano, un jeune surfeur américain tombait amoureux d'une jolie Colombienne qui s'avérait être la propre nièce de Pablo, interprété par Benicio Del Toro. Dans "Infiltrator" de Brad Furman, Bryan Cranston - le héros de "Breaking Bad" - jouait le rôle, inspiré d'une histoire vraie, d'un douanier américain qui avait infiltré pendant des années le cartel de Medellín pour en faire tomber une dizaine de barons.
Comme son titre l'annonce, Escobar prend son sujet à bras le corps. Il le fait à travers le regard de Virginia Vallejo dont l'autobiographie a l'avantage de restituer au plus près les dix dernières années de la vie d'Escobar. S'il dirige le cartel de Medellín et ses dizaines de sicarios d'une main de fer, Pablo reste dans la vie de tous les jours un homme débonnaire, un bon père de famille, proche de son fils et de sa fille qu'il adore.
Javier Bardem, sans doute un des meilleurs acteurs de sa génération, campe avec gourmandise le personnage, affublé d'une impressionnante bedaine - le brésilien Wagner Moura avait pris vingt kilos pour le rôle dans "Narcos", mais il semblerait que l'ogre espagnol ait préféré recourir aux postiches. En amante hystérique, Penelope Cruz lui volerait presque la vedette, qui retrouve les tenues chics et les postures hypersexualisées des héroïnes d'Almodovar des années quatre vingts. Peter Sarsgaard joue, avec le sourire en coin qui ne le quitte plus, le rôle de l'agent du DEA qui mènera avec succès la traque d'Escobar depuis l'ambassade américaine de Bogotá.
Le biopic n'est pas un genre que j'apprécie particulièrement. J'en trouve les règles convenues, les ficelles un peu grosses. Mais force m'est de reconnaître que, grâce en particulier au jeu de ses acteurs, cet "Escobar" remplit mieux qu'à son tour l'ambitieux cahier des charges qui lui était fixé.
Très bon film histoire très réaliste racontant la vie de Pablo escobar de à à z le scénario est vraiment très réel et les acteurs et actrices sont au top
Bon biopic. Captivant. Ça le fait. J'ai bcp aimé. C'est un peu "chargé" par moment, mais dû au contexte lié à cette histoire, au pays, ...
Pour le jeu, la mise en scène allez le voir. Perso je n'ai pas vu le temps passer.
Pour le jeu, la mise en scène allez le voir. Perso je n'ai pas vu le temps passer.
Très bon film ! Je le trouve un peu sous noté sur allociné, les acteurs jouent bien, l'histoire est bien construite et on ne s'ennui pas une seule seconde pendant le film. Pas mal de scènes violentes aussi voire choquant par moment !
Ce Pablo Escobar était un vrai fou ! un bon 4/5 pour moi
Ce Pablo Escobar était un vrai fou ! un bon 4/5 pour moi
Ce n’est pas ce film qui expliquera l’inexplicable. Comment Pablo est devenu Escobar et comment Javier Bardem a pu incarner Pablo Escobar. Les deux questions sont aussi troublantes l’une que l’autre. En tout cas, le véritable héros du film n’est pas Escobar : c’est Bardem. Les films sur Escobar ou autour de lui se multiplient, tant le personnage fascine, cet homme parti de rien qui devient l’un des hommes les plus riches du monde. Mais Bardem, c’est autre chose. C’est un homme si impliqué dans la sauvegarde de l’environnement, notamment marin, un homme si humain, qui réussit l’exploit d’incarner un homme si inhumain, si impliqué dans la destruction des autres et dans la conquête du pouvoir. C’est comme demander à une licorne de faire l’hippopotame ! Eh bien, Bardem y parvient. Quant à Pablo Escobar, le film ne dira pas vraiment comment il émerge et mature. D’ailleurs, le la est donné dès le début par la journaliste qui tombe amoureuse de lui, puisqu’elle se dit qu’il importe peu finalement de savoir comment Escobar gagne son fric, car il importe davantage de savoir comment il le dépense –or il en dépense beaucoup pour les pauvres, ce qui paraît louable, sans oublier son zoo personnel (« et un éléphant, ça ne lit pas la presse », dit encore cette journaliste). Le film est donc d’abord l’histoire de cette journaliste avec Escobar, mais c’est une bonne prise de vue pour mesurer la folie de l’homme, car cette journaliste est finalement gentillette et cela augmente la monstruosité de l’autre.
Un excellent biopic sur le narcotrafiquant Pablo Escobar de 1981 à sa mort en 1993. Une très belle interprétation de Javier Bardem.
J'ai assisté à l'avant première du film, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Le film est réellement médiocre, à la limite du révoltant. Et ce pour plusieurs raisons;
- Le fait que les personnages parlent en ANGLAIS est une abérration, en forçant le trait sur l'accent colombien (qui ressemble à s'y méprendre à l'accent sud-africain dans le film) avec quelques "Si patron !" à droite à gauche. Escobar qui parle avec sa famille en anglais c'est comme Adolf Hitler qui parle espagnol avec un accent allemand, ça n'as absolument aucun sens.
- Ce film n'as absolument aucun intérêt si vous avez déjà vu la série Narcos, tout est en dessous, le réalisme, le jeux des acteurs, le jeux de Penelope Cruz est insipide, celui de Javier Bardem est correct. Et le fait de connaître tous les éléments principaux de l'histoire ne vas faire qu'accentuer votre envie que le film se termine au plus vite.
- L'histoire est totalement remixé, des personnages fondamentaux n'éxistent même pas au casting comme Gustavo Gaviria le cousin de Pablo alors que sa mort est surêment un des facteurs qui a fait perdre la tête à Escobar et initié la chute de son Empire.
- Dans ce film Escobar est un personnage ubuesque, tantôt gentil, tantôt ridicule spoiler: la scène ou il court les fesses à l'air illustre parfaitement ce propos
et tantôt psychopathe. Escobar n'est au final qu'un obèse un peu ridicule dont il faut tout de même se méfier des excès de colère.
Bref, à ne voir que si vous ne connaissez pas du tout l'histoire du plus grand baron de la drogue de tous les temps, et que vous souhaitez uniquement en survoler les différents aspects.
- Le fait que les personnages parlent en ANGLAIS est une abérration, en forçant le trait sur l'accent colombien (qui ressemble à s'y méprendre à l'accent sud-africain dans le film) avec quelques "Si patron !" à droite à gauche. Escobar qui parle avec sa famille en anglais c'est comme Adolf Hitler qui parle espagnol avec un accent allemand, ça n'as absolument aucun sens.
- Ce film n'as absolument aucun intérêt si vous avez déjà vu la série Narcos, tout est en dessous, le réalisme, le jeux des acteurs, le jeux de Penelope Cruz est insipide, celui de Javier Bardem est correct. Et le fait de connaître tous les éléments principaux de l'histoire ne vas faire qu'accentuer votre envie que le film se termine au plus vite.
- L'histoire est totalement remixé, des personnages fondamentaux n'éxistent même pas au casting comme Gustavo Gaviria le cousin de Pablo alors que sa mort est surêment un des facteurs qui a fait perdre la tête à Escobar et initié la chute de son Empire.
- Dans ce film Escobar est un personnage ubuesque, tantôt gentil, tantôt ridicule spoiler: la scène ou il court les fesses à l'air illustre parfaitement ce propos
et tantôt psychopathe. Escobar n'est au final qu'un obèse un peu ridicule dont il faut tout de même se méfier des excès de colère.
Bref, à ne voir que si vous ne connaissez pas du tout l'histoire du plus grand baron de la drogue de tous les temps, et que vous souhaitez uniquement en survoler les différents aspects.
Pablo Escobar est sans aucun doute la figure la plus connue du grand banditisme mondial au XXème siècle. Brassant des milliards de dollars grâce au trafic de drogue, régnant quasiment sans partage sur le marché de la cocaïne pendant deux décennies et ayant à son actif des décisions qui ont causé la mort de milliers de personnes, le chef de cartel fascine et a fait l'objet de nombreuses histoires contées sur le grand écran mais aussi sur le petit avec la série "Narcos".
Un autre film sur Escobar donc, mais que peut-on bien attendre de nouveau d'une telle entreprise? Tout simplement, un film qui fait le choix d'axer son propos sur la quête du pouvoir absolu, un chemin qu'a arpenté le boss de Medellin durant de nombreuses années, incapable d'assouvir sa soif de toute-puissance.
"Escobar" est un film qui baigne dans l'opulence et le sensationnel. Dès les premières images, on nous prévient que le film est inspiré de faits réels mais qu'il s'en écarte par souci de dramaturgie. Passé une première demi-heure en demi-teinte, les séquences spectaculaires s'enchaînent, quitte à s'éloigner des faits, non pas par souci tapageur mais bien pour montrer à quel point le personnage principal dépeint dans le film est prêt à tous les excès pour satisfaire sa soif de puissance.
Le film sonne comme une oeuvre outrancière et violente et refuse de céder à toute analyse cérébrale d'un homme dévoré par son ambition. On se retrouve plutôt face à une poursuite haletante et sans concession visant à la domination sans partage de tout un état. Et si ce choix fonctionne si bien, c'est surtout parce que l'homme qui prête ses traits à Escobar réalise un boulot monstre. Pachydermique et à à la fois invisible aux yeux des autorités de tout un pays, aussi sympathique que menaçant, Javier Bardem compose un personnage véritablement hors-du-commun, une carrure idéale dans un film qui s'est lancé à corps perdu dans une peinture primitive et fiévreuse d'un mégalomane qui a défrayé la chronique.
Ce qui nous amène tout de même au principal défaut du film, avec des épaules aussi larges, le personnage fait de l'ombre à des rôles secondaires qui peinent à exister ou du moins, à bénéficier d'une certaine substance dans un film qui ne s'intéresse à eux qu'en tant que spectateur ou victime de l'oeuvre d'Escobar.
Une réussite incomplète dû à des choix qui ralentissent l'avancée pourtant inexorable de cette figure du XXème siècle. Le film aurait clairement gagné à poser sa caméra constamment aux côtés de son objet d'adoration pour livrer une oeuvre en forme de montagne russe luxueuse. On se contentera d'en apercevoir une belle ébauche.
Un autre film sur Escobar donc, mais que peut-on bien attendre de nouveau d'une telle entreprise? Tout simplement, un film qui fait le choix d'axer son propos sur la quête du pouvoir absolu, un chemin qu'a arpenté le boss de Medellin durant de nombreuses années, incapable d'assouvir sa soif de toute-puissance.
"Escobar" est un film qui baigne dans l'opulence et le sensationnel. Dès les premières images, on nous prévient que le film est inspiré de faits réels mais qu'il s'en écarte par souci de dramaturgie. Passé une première demi-heure en demi-teinte, les séquences spectaculaires s'enchaînent, quitte à s'éloigner des faits, non pas par souci tapageur mais bien pour montrer à quel point le personnage principal dépeint dans le film est prêt à tous les excès pour satisfaire sa soif de puissance.
Le film sonne comme une oeuvre outrancière et violente et refuse de céder à toute analyse cérébrale d'un homme dévoré par son ambition. On se retrouve plutôt face à une poursuite haletante et sans concession visant à la domination sans partage de tout un état. Et si ce choix fonctionne si bien, c'est surtout parce que l'homme qui prête ses traits à Escobar réalise un boulot monstre. Pachydermique et à à la fois invisible aux yeux des autorités de tout un pays, aussi sympathique que menaçant, Javier Bardem compose un personnage véritablement hors-du-commun, une carrure idéale dans un film qui s'est lancé à corps perdu dans une peinture primitive et fiévreuse d'un mégalomane qui a défrayé la chronique.
Ce qui nous amène tout de même au principal défaut du film, avec des épaules aussi larges, le personnage fait de l'ombre à des rôles secondaires qui peinent à exister ou du moins, à bénéficier d'une certaine substance dans un film qui ne s'intéresse à eux qu'en tant que spectateur ou victime de l'oeuvre d'Escobar.
Une réussite incomplète dû à des choix qui ralentissent l'avancée pourtant inexorable de cette figure du XXème siècle. Le film aurait clairement gagné à poser sa caméra constamment aux côtés de son objet d'adoration pour livrer une oeuvre en forme de montagne russe luxueuse. On se contentera d'en apercevoir une belle ébauche.
traversay1
Le plus étonnant dans Escobar n'est pas l'enchaînement des péripéties qui amènent à la chute du narquois trafiquant, l'histoire est globalement connue et contée de manière relativement insipide, mais plutôt le nom du réalisateur, Fernando Leon de Aranoa, le madrilène s'étant plutôt illustré jusqu'à maintenant par des films sociaux pas désagréables du tout (Les lundis au soleil, Princesas). On ne sait si le parcours d'Escobar était pour lui inspirant, on présume davantage que faire tourner Pénélope Cruz et Javier Bardem était davantage excitant. Las, pour la première, hormis ses incessants changements de toilette et sa voix off, très démonstrative qui se superpose aux images, elle n'est guère emballante, bel et bien mangée par son compagnon, assez monstrueux il faut l'avouer et impressionnant. Reste que l'alchimie entre les deux acteurs n'est pas une évidence. Comme la mise en scène est purement illustrative et le récit pas vraiment passionnant, on peut toujours s'amuser à relever tous les jurons ou mots tendres prononcés en espagnol puisque, pour le reste, le film est en anglais qui est, comme on le sait, la langue des colombiens (soupir). Avec ses personnages secondaires sans étoffe (les américains), le film se consacre exclusivement au portrait d'Escobar qui aurait pu avoir un intérêt s'il y avait l'esquisse d'un point de vue ou un regard moins superficiel sur son "activité" sociale ou son organisation économique. Mais non, rien de tout cela, on retiendra surtout le ventre proéminent de Javier Bardem. A moins qu'on ne retienne rien du tout.
"Escobar", biopic du célébre narcotranfiquant Colombien Pablo Escobar, ce film est donc très intéressant de base car ce personnage est digne de faire un film et donc est ce que ce nouveau biopic tient toutes ses promesses? On peut dire et affirmer que c'est une réussite totale et oui, pour commencer ce film est d'une très grande maitrise artistique grâce à une utilisation de l'espace et des couleurs rendant le cadrage très fluide où les coupures entre chaque acte n'apparaissent pas à l'écran ce qui donne un effet de dynamisme. Cette utilisation de la caméra est fort réussi ce qui permet aussi au décor d'être mis en avant puisqu'on passe des bidonvilles, à un hôtel pupulaire jusqu'au grands espaces de fôret, et c'est cette diversité qui donne cette puissance au film. Toutefois la plus grande force du film provient du choix du réalisateur en terme de casting. Javier Bardem en Pablo Escobar est d'une justesse incroyable, tout dans cet acteur arrive à faire retranscrire la prestence et la carrure de ce narcotrafiquant qui apparait comme un homme dangereux, perfide, destructeur mais pas que, il est aussi intelligent, père de famille et une personne qui a un code moral tournant autour du respect qui est un mot fort dans ce film, et cela est très bien restranscrit. Bravo Javier Bardem. Si on se tourne vers Virginia, interprété par Pénelope Cruz, on constate que son jeu d'acteur est aussi très très fort en émotion et cette dernière ma extrêment surpris car cette actrice je ne la trouve pas exraordinaire en général et sur ce film elle m'a fait mentir, elle nous donnes une grosse claque. Pour terminer le troisième acteur principal Peter Saasgard dans le rôle de l'agent Shapard est tout aussi incroyable même si le personnage est moins présent à l'écran, cette acteur arrive à prendre le dessus et à nous démentir en nous prouvant qu'un personnage peu présent et un personnage qui à le plus grand impact sur l'histoire. Pour conclure, ce film est fort en émotion et nous présente de nombreux points positifs mais il possède un point négatif qui hélas l'empêche de devenir un chef d'oeuvre, c'est son manque de rythme car des longeurs apparaissent au cours du film et on voit le temps passé surtout au milieu. Dommage mais un film à voir pour les personnes qui attendent rien ou pour les fans de biopics qui hésitent, j'ai envie de dire arrété de lire et allez le voir car il vaut vraiment le détour. 4/5
Nyns
Découvrir Javier Bardem en Pablo Escobar constituait mon unique motivation pour aller voir ce film (ça et bien évidemment la présence à ses côtés en tête d'affiche de sa charmante épouse Pénélope Cruz). Repoussant à souhait, Bardem use encore de son talent pour rentrer dans son grossier personnage et lui donner tout l'ambivalence attendue. Mais la question qu'on peut décemment se poser c'est "encore ? ". Combien de films et série existent déjà sur la vie de ce cher monsieur qui était j'ai bien envie de rappeler, un criminel assoiffé de pouvoir? Même si le film est loin de le glorifier ne lui suffit-il pas d'exister pour le faire ? Et surtout d'emprunter un couple glamour et reconnu pour jouer les deux principaux personnages ? Parenthèse fermée il est vrai que ce genre de tentative de retracer la vie de narco-traficant, baron de la drogue et autres parrain d'une organisation criminelle quelle quelle soit commence à trouver ses limites chez le spectateur aguerri. On nous présente l'histoire d'un angle (celui de la journaliste maîtresse ici), et le scénario se déroule de façon tout à fait académique jusqu'à l'inéluctable. Les scènes de violence sont là pour remplir le contrat de code du genre et sont juste écoeurantes à souhait, allez trouver un quelconque esthétisme là dedans. Reste deux scènes superbement filmées et plutôt marquantes. Celle de l'atterrissage de l'avion sur autoroute et de l'attaque d'hélicoptère en pleine jungle, avec cette caméra qui balaie la scène pour mettre en relief toute l'absurdité de la situation, et Bardem qui s'enfuit en tenue d'Adam. En gros, Loving Pablo ou comment utiliser l'Espagnol que pour les insultes est nettement dispensable.
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