Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,5
Publiée le 28 novembre 2016
Il est difficile de noter un Film aussi peu abouti... Commençons par le scénario qui est vraiment sans fond véritable, du moins dans le déroulement. On ne comprend pas beaucoup de scènes, elles se suivent mais n'aboutissent pas à une fin surprenante ou belle. De plus on a constamment une émotion d'étrangeté qui nous colle à la peau et on sort avec un esprit et un goût désagréable. Le spiritualisme est pour ma part le plus détestable et le plus gênant dans ce film. Les actrices, ou plutôt l'actrice, Nathalie Portman nous offre une si belle prestation, elle est envoûtante, légère, charmante... Quant à Madame Depp, aucun charisme... c'est un fantôme, c'est le cas de le dire !... Bref on quitte le Film avec une émotion d'étrangeté et de gêne qui est désagréable, inquiétante... Émotions négatives ; voilà ce que nous procure ce film.
Les acteurs sont bons, la photo, les décors, la technique, le son le montage,tout est excellent, mais il ne se passe RIEN, le scénario est raté, je ne comprends meme pas comment on peut lancer une production avec un script pareil... l histoire de Nathan le producteur de pathé est à peine ébauchée, l histoire des deux médiums idem, on attend, on attend , et la fin arrive... La séquence de la "séance" de Korben, quand il voit son père est remarquable c est le seul moment où j ai un peu accroché... dommage.
Je ne veux pas être critique pour être critique, le film est beau, mais quel ennui... Encore maintenant je me demande de quoi on a voulu nous parler... Dès la première scène je me suis dis que ça allait être long. Le film brasse du vent, se regarde jouer et s'écoute parler, et réussit même à nous rendre Nathalie Portman antipathique. Si on ajoute à ça la curieuse impression que la majorité des acteurs est issue d'un casting amateur, on sort du film en se demandant ce que l'on vient de voir mais en se jurant de ne plus y retourner...
Un film un peu particulier qui peut ne pas plaire à tout le monde. Personnellement je l'ai trouvé assez envoûtant notamment grâce à la prestation de Nathalie Portman. La relation entre les deux soeurs est assez intéressante.
PLANÉTARIUM est un film ample, à plusieurs niveaux. D’abord par sa mise en scène, élégante, traversée de belles idées. Ensuite dans ses ambitions artistiques par rapport aux précédents films de la réalisatrice française. Situant son intrigue dans la France des années 30, Rebecca Zlotowski se frotte au film d’époque et à tout ce que ce saut temporel implique : reconstitution, costumes… Et, enfin, ample par son foisonnement thématique qui est à la fois sa force et sa faiblesse.
Nous sommes à Paris à la fin des années 30, Natalie Portman et Lily-Rose Depp sont deux jeunes médiums américaines remarquées par un célèbre producteur de cinéma. Il va les engager pour réaliser un film pour montrer au grand public ces invisibles révélés par les sœurs, les fantômes. De par sa mise en scène, Planétarium semble être un film accessible. Pourtant son étrangéité en fait une histoire expérimentale qui frôle plus l’imaginaire que le réalisme. Le film trouve son inspiration dans la mélancolie de ne pas pouvoir montrer ce que l’on voit. C’est une déclaration d’amour à un monde transversal. Mais difficile d’aborder des sujets abstraits au cinéma sans en faire des effets spéciaux. Le film est beau esthétiquement mais ne nous touche nullement. Après Belle Epine et Grand Central, Rebecca Zlotowski est parti dans un monde trop loin du sien et n’a pas su nous expliquer avec rationalisme son message. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Extrêmement déçue par ce film pompeux dont le propos reste flou jusqu'au bout. Les comédiens sont formidables et Nathalie Portman est la perfection même, éclairée par George Lechaptoi qui la sublime. Mais à part ça...
Magnifique ! Juste magnifique ! Un film à l’esthétisme fou ! des acteurs incroyables, l'histoire est passionnante. J'ai découvert Planétarium par hasard mais je ne suis pas déçue.
Planétarium c'est une boîte à images à double fond dont on ressort avec des questions et des doutes ne sachant plus très bien ce que l'on a vu, cru voir, ou voulu voir, au travers de personnages qui sont à la fois dupés, trompeurs ou dans l'erreur... Le film, autant dans sa mise en scène subtile que son propos, montre les enjeux de la subjectivité des images, et nous, spectateurs/acteurs de ce manège, sommes sans cesse dans une interprétation ambivalente, questionnant nos certitudes. Si l'histoire se déroule dans les années 30 elle fait terriblement écho à notre vie aujourd'hui, à un contexte économique et politique anxiogène mêlé à une fièvre de vie, à cette recrudescence d'images, à ce foisonnement technologique qui nous permet de tout voir et savoir quitte à oublier que nous ne sommes pas omniscient et qu'aucune image n'est dénuée d'opinion. La vérité dans tout ça? Elle n'est peut être que la projection de ses propres croyances... Une projection pleine d'étoiles et silencieuse, comme dans un planétarium.
Natalie Portam est une des meilleures comédiennes de sa génération - Lily-Rose Depp est très prometteuse - La réalisation est majestueuse - Le film envoutant ...
Le film est très prenant, mais à trop vouloir en faire, des défauts se font jour. Beaucoup de choses restent à l'état d'ébauche et c'est bien dommage. La réalisatrice semble se perdre elle-même dans tout ce qu'elle voudrait faire passer, et le film s'égare. Malgré tout, il y a beaucoup à glaner ici et là.
Film es-tu là ? Telle est la question qui nous vient à l’esprit après le visionnage de Planétarium qui nous raconte une tranche de vie de deux sœurs médiums. Forte d’un budget confortable, Rebecca Zlotowski livre un film inabouti quel que soit l’angle d’analyse adopté. Le fil narratif est rapidement abandonné car le scénario mis en œuvre se disperse beaucoup trop et n’approfondit aucun des thèmes avancés. Du Paris des années 30 nous ne verrons rien. La montée de l’antisémitisme et les mutations de l'industrie cinématographique de l’époque ne sont pas réellement traités. Les saynètes se succèdent sans cohérence dans un film confetti. Pour le spectateur, le spectacle est laborieux et désolant jusqu’à un finale extrêmement elliptique qui réussit l’exploit d’être plus bâclé que le reste du film. Pourquoi avoir choisi deux actrices américaines (dont l'une est fantomatique) là où le scénario ne l'impose nullement ? Ces deux actrices étant bilingues, nous sommes confrontés à des scènes dialoguées mélangeant anglais et français au bon gré des comédiens visiblement. Au sein d’un casting sans direction, seule Natalie Portman arrive à s’en sortir avec quelques honneurs sans être aidé par un lourd maquillage et un tournage tournant régulièrement au spot publicitaire pour grande marque de cosmétique ou de mode. Pour alourdir un peu plus le film, Rebecca Zlotowski constelle son Planétarium de rôles secondaires qui rentrent dans l’histoire comme ils en sortiront, à savoir de façon impromptue et la plupart de ces seconds rôles n’apporte rien au récit. A un fond incompréhensible et quasi inexistant s’ajoute une forme défectueuse. La réalisation s’avère banale, souvent maladroite et parfois inefficace jusqu’au ridicule (aucun glamour n’émerge des scènes « sexy »). La mise en scène de Rebecca Zlotowski cumule des cadrages incertains, les faux raccords. La non maîtrise technique contamine même certains plans fixes… Alors, film es-tu là ? La réponse est définitivement négative. Planétarium est magistralement résumé par l’une de ses répliques : « Il n'y a rien sur ces images » !