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letheat S.
1 abonné
37 critiques
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3,0
Publiée le 1 août 2017
Bon j'ai été voir le film dans de bonne condition en week end, bol d'air près de la mer, etc...
Bon visuellement vous en aurez plein les mirettes!! On baigne dedans!!! Certains plans sont magnifiques. Des petits clins d'oeil pendant le film, certaines surprises et des bonnes idées. Mais j'ai un gout d'aseptisé et l'impression d'avoir été voir un film d'été pour ado et parents by Besson..
Le plus gros budget français de tous les temps fait les choses plutôt bien. Luc Besson prouve à nouveau qu'il a les épaules pour faire des films grands publics de qualité, avec un vrai talent de mise en scène très spectaculaire et une bonne dose d'imagination. Le film se traîne un peu en longueur et reste très simple dans son scénario mais finalement délivre quand même un petit message politique et pas si débile.
Je trouve bizarre que ce film soit autant critiqué positivement. Où alors toutes les critiques de la famille Besson.
Le film n'est même pas mauvais.
Un mauvais film, c'est un film raté, mal interprété, trop long ou trop rapide, bref c'est quand même un film, avec des choses qu'on peut aimer ou détester. Mais ici il s'agit d'un non-film. Mettez avatar, Star-Wars, Le cinquième élément dans un saladier, et touillez bien. La guerre c'est mal, l'amour c'est bien et les gentils extra-terrestres sont bleus. Ensuite, plein d'explosions, et les deux amoureux qui ne s'embrassent sur la bouche qu'à 30 secondes de la fin. A la place du drapeau Américain, mettez un drapeau chinois.
Bref pas un mauvais film. Juste un film à interdire au plus de 14 ans. Car au delà, on risque d'avoir déjà vu un film de Luc Besson.
Un film qui ma fait écrire ma première critique allociné mais pas pour de bonne raison... le film est long sans saveur, on rentre jamais dans l univers grace a des scènes inutiles dans le scénario. On parle pas d acteurs quand on vois la performance des tête d affiche. leurs jeux d acteur colle plus avec une pub colgate que avec un film.
A voir absolument À ne surtout pas entendre un conseil si vous allez le voir mettez vous votre album préféré dans les oreilles. les images sont fabuleuses l'histoire est bâclée dommage
he oui, pas mal du tout! sauf peut etre lespoiler: big market vide, alors qu en realite augmenté ,ça grouille de monde que le guide ressemble etrangement au patriarche dans les minimoys, les expressions de la princesse appartient elle aussi a celle des minimoysspoiler: . les acteurs sont là, c est du besson ,donc on connait les plans en trio des personnages quelque soit la situation,; ah un truc qui me gene avec Riri la danseuse... encore un objet sexuel qui s applelle bublle??!! Comme le sige de Mickael Jackson alors? en plus elles ressemble furieux a une creature d Abyss le film.. Bon j arrete de ronchonner, a part le cote simpliste des Pearls heureux sur une planete oû n existe qu un animal et le decor angoissant de platitude , on s amuse un peu, on voyage beaucoup, faut rigoler aux private joke us ...
Luc Besson a enfin réussi à sortir son propre space-opera et c'est plutôt une réussite. Ce blockbuster made in France porte la marque Besson et peut concurrencer ceux d'Hollywood (pour moi, il est meilleur que John Carter). On ne peut s'empêcher de penser au 5ème élément quand on voit l'esthétique aussi pop et flashy du film et de se dire que finalement il n'a fait qu'étendre l'univers (premier univers partagé français? On peut y rêver...). Mais cet univers est hallucinant, entre les aliens, les différentes planètes, on en prend plein la vue. Les effets spéciaux sont très beaux, malgré un effet un peu bouillie lors des passages rapides de caméra dans les rues notamment. Le point vraiment négatif, c'est les personnages principaux et la nullité des relations entre eux. Le choix de l'aspect développé n'était absolument pas nécessaire et plombe le film. De plus, le scénario manque un peu de profondeur et on ne tisse aucune relation avec les personnages. Le manque d'humour se fait sentir lui aussi, même s'il y en a un peu avec des personnages secondaires et celui de Laureline. Cara Delevingne s'en sort bien d'ailleurs, les émotions passent bien sur son visage. Les caméos sont sympas et on a envie d'en savoir plus sur les personnages. Bref, un blockbuster français plutôt bien foutu, mélange du 5ème Élément et des Gardiens de la galaxie, l'humour en moins. À voir parce que des fois il faut être chauvin et être fier de ce qu'il se fait en France et parce que esthétiquement c'est très beau.
Nul de chez nul ! Scénar et persos ininterressants, le film est beaucoup trop long et copie pleins d'autres films de sf comme les gardiens de la galaxie, star trek, star wars et compagnie.. les acteurs sont completements paumés bref tout ça pour ça..
Un film esthétiquement parfaitement réussi, peut-être le plus abouti des films de S.F. au niveau des effets spéciaux, de la coloration, et du travail "fond vert" de studio… Les 1ere quinze minutes sont d'une beauté exceptionnelle , et l'on se croirait dans un tableau de Gauguin ,ou parfois dans l'esprit du "Jardin des délices" de Bosch, avec la représentation du paradis. Les acteurs sont très bons , surtout Cara Delevigne qui confirme une belle capacité d'actrice, à la fois mutine , espiègle et charmeuse avec son très beau physique , un peu atypique, peu sensuel. Dane De Hann, est un peu fade et ne fait pas vraiment le poids face à Cara . Par contre une belle participation de Rihanna , qui sait bien joué de son personnage ambigu. Une jolie performance. Mais le scénario est bien faible et nous laisse un air de "déjà vu" . On est très proche de l'histoire d ' " Avatar", ou de certains voyages interstellaires à la Lucas. Bien sûr tout cela est dérivé de la BD, qui n'est au final qu'une "gentille" BD. Besson a du mal à la dépasser à éventuellement trouver une autre dimension. Donc on reste dans le cinéma pour " teens ". On ne retrouve pas la dimension du 5e élément , plus complet et complexe, qui touchait d'autres sentiments .
Je ne connais rien de la bande dessinée. Au cinéma, l'anticipation et la science-fiction, j'aime bien. Mais le fantastique, pas trop. Bref, je n'étais pas forcément très chaud pour aller voir ce film. Mais du Luc Besson, le plus gros budget de l'année, des critiques assez bonnes (même s'il y a de fortes chances qu'elles viennent d'amateurs du genre, voire inconditionnels, dont il faut toujours se méfier). Mais, au moins pour la culture cinématographique, il est difficile de détourner son chemin de cette affiche des salles obscures. En VF et en 2D pour moi, ne me demandez pas trop d'efforts ! Et donc ? Un mélange effectivement de science-fiction et de fantastique. Une vague inspiration de Star Wars ou Avatar, voire de la Planète des Singes pour le rôle trouble de l'être humain dans l'univers de la création. Tout ça bien sûr empreint de philosophie. Du grand-guignolesque aussi ! Comme au détour d'une scène (vite fait, heureusement), ces poissons avec leur hublot de scaphandre rempli d'eau. Après tout ce sont des êtres vivants, potentiellement pas dénués d'intelligence et dans certaines théories de l'évolution on dit même que ce sont nos ancêtres. Bon, ils se déplacent comme des bipèdes.. ne me demandez pas comment (Maman, les petits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ? Mais oui mon gros bêta... air connu). Bref, je ne sais pas s'il y a déjà tout ça dans la bande dessinée, mais sinon de l'imagination ce n'est pas ça qui lui a manqué à Luc Besson. Le genre permet effectivement de se libérer de toute contrainte scénaristique. Il suffit de mettre en scène notamment du spatio-temporel qui aide à tout faire passer. Plein la vue en effets visuels. Une petite intrigue pour trouver où se trouve le vrai méchant. Personnellement, j'ai repéré assez vite ! Bon, ça m'a permis de ne pas lâcher du regard l'intrigant et de suivre tout ça avec attention pendant plus de deux heures. Luc Besson ne lésine ni sur les moyens, ni sur la durée. Ah ces militaires, avec leurs insignes, leurs étoiles, leurs titres... ce n'est pas ça l'avenir de l'Humanité dans 400 ans ? Si, peut-être.
Visuellement ce nouveau Besson est somptueux, les couleurs et les textures explosent de partout... Côté scénario, on ne s'attache pas aux personnages, il nous manque un souffle pour réellement nous emporter, il n'y a presque pas de tension... Dommage, espérons qu'il y aura une suite pour étoffer les personnages et l'histoire...
J'attendais Valérian pour la qualité de son graphisme et de ses effets spéciaux. Je n'ai pas été déçue, il est visuellement magnifique ! Le design des extra-terestres et des décors est à couper le souffle. En revanche, les dialogues, l'intrigue et la qualité de jeu des personnages sont à mon goût très moyen. Je ne me suis pas laissée emportée par l'histoire ni par le duo Dane DeHaan et Cara Delevingne, l'alchimie ne prend pas.. D'autant plus que le doublage est proprement abominable! Un conseil, allez le voir parce qu'il est agréable à regarder, mais en VO !
Dès le début cela m'a semblé long. c'est pas l'histoire, simple mais après tout c'est du Besson, non c'est tout ce qu'il y a autour. Les acteurs n'ont pas vraiment de charisme mais ils ne sont pas aidés par le doublage catastrophique. Je pense que les dialogues sont les pires âneries que l'on peut entendre ailleurs que dans un fast and furious ou dans un Transformers. Oui c'est mal écris et je dois dire que le rythme du film est aussi soporifique. Pourtant je ne suis pas un Anti-Besson à la base. Enfin si vous devez dépenser des sous allez plutôt voir un Dunkirk ou un Baby Driver.
L’évincement du personnage de Laureline du titre de Valérian et la Cité des Milles Planètes est symptomatique de la place réservée aux femmes dans les blockbusters. Bien que les aventures imaginées par Pierre Christin et Jean-Claude Mezières ne s’intitulent Valérian et Laureline qu’à partir de la célébration du 40e anniversaire de la série en 2007, le choix de Luc Besson impose à Laureline un rôle de subalterne. Si le personnage de Cara Delevingne tente d’apparaître comme une femme forte (puisqu’elle utilise ses poings) et moderne (puisqu’elle répond aux hommes), elle reste la marionnette de Valérien (Dane DeHaan) et par extension de Besson. Comme une poupée – qu’on habille et déshabille littéralement à sa guise dans le film –, elle ne traverse (ou plutôt défile) l’espace que pour suivre Valérian qu’il soit maître de ses actions (« je suis un soldat ») ou de son courage (qu’il le met en danger). Par opposition, elle ne sera pas victime de son courage, mais de sa naïveté, piégée par un appât en forme de papillon, pour porter l’éternel costume de la belle femme à sauver des griffes des monstres.
La psychologie de Laureline est entachée par un processus de stéréotypisation qui la rend interchangeable avec toutes les autres femmes, notamment celles du tableau de chasse qu’arbore le personnage de Valérian au début du film. Cette « playlist » établit d’ailleurs, dans son traitement par Laureline et Valérian, une distinction entre une sexualité masculine prônant le plaisir charnel et une sexualité féminine restreinte par l’horizon marital. Le fil conducteur de Valérian repose sur la capacité d’une femme à changer un Don Juan en mari idéal (« celui qui effacera sa playlist pour moi »). Mais, l’apothéose de la vision dénaturante de la femme provient de la reconnaissance de la Laureline par son caractère hystérique. Alors que Valérian et Laureline tentent de joindre le QG depuis une capsule spatiale de notre époque, elle est reconnue par ses supérieurs uniquement par son manque de contenance. La vision de la femme qui se dégage de l’œuvre est d’autant plus douteuse que Luc Besson se sert du second degré – montrant ainsi qu’il en a lui-même conscience – pour cacher son sexisme.
Valérian est un long-métrage à paradoxe présentant à la surface des valeurs que sont traitements scénaristiques déconstruits. La seconde partie du titre, « la cité aux mille planètes », prédit une effervescence d’espèces chacune accompagnée de ses propres caractéristiques physiques et culturelles. Pourtant, l’œuvre se révèle humano-centrée tant dans son scénario que par ses codes de représentations. La séquence d’ouverture – censée présentée l’union des peuples de l’espace autour de la station spatiale internationale – amorce, par le geste de la poignée de main, l’anthropomorphisme qui aplanira les richesses d’un espace longuement fantasmé. Il suffit de se pencher sur l’apparence des « Pearls », chaînon manquant entre les Na’vi de James Cameron (Avatar, 2009) et l’homme, pour entériner le manque d’audace de l’univers de Valérian.
Ce modelage de l’Autre sur les codes humains est problématique quand il reproduit les schémas racistes de nos sociétés contemporaines. L’exotisme, même dans l’espace, s’inspire des sociétés arabes à l’instar du marché gigantesque et chaotique offrant une scène d’actions sur plusieurs dégrées de réalité visuellement maîtrisée. Ce rapprochement entre arabe et barbare s’intensifie, jusqu’au malaise, lorsque la musique (composée par Alexandre Desplat) emprunte des sonorités arabes pour accompagner le portrait d’une société – la no-go zone d’Alpha – dictatoriale, sanguinaire et arriérée. Cet humano-centrisme est d’autant plus navrant que Valérian et la Cité des Mille Planètes ne trouve un intérêt qu’à travers le seul personnage qui s’en écarte : Bubble (Rihanna, rafraîchissante), une extraterrestre strip-teaseuse pouvant changer d’apparences. À travers cette capacité, Luc Besson questionne l’identité dans un univers qui, sur le papier uniquement, voit ses moyens et ses formes de représentations décuplés.
Il faut dire que Valérian est une œuvre superficielle qui ne se focalise que sur le rendu technique de ses images. Luc Besson se ressaisit de ce sens du détail visuel qui avait fait son succès, public, dans Le Cinquième Élément (1997). L’œuvre fourmille de couleurs et de mouvements (et de ralentis) en oubliant le principal : une intrigue. Le réalisateur français peine à créer du sens sans doute trop consacré à offrir des effets spéciaux à la hauteur des rivaux américains – que le film cherche constamment à combattre -. Cette vision d’un cinéma strictement pour les yeux se synthétise autour d’une phrase prononcée par le personnage d’une touriste rapportant des souvenirs du marché galactique : « c’est de la décoration, sois civilisé ». Il est vrai que le cinéma de Besson a tout de la babiole, un objet sans valeur à consommer instantanément avant qu’il ne soit oublié.
Visuellement magnifique, divertissant et par moment très inventif, Valerian ne parvient toutefois pas à se démarquer d'autres productions de SF plus jouissives telles Les Gardiens de la galaxie. Le mastodonte manque un peu d'émotions... Et personnellement j'aurais appelé le film "Laureline" au lieu de "Valerian" elle en est la vraie héroine ^^