Avis : Valérian et la Cité des mille planètes - Page 3

Moi qui suis toujours amené à défendre Luc B , la franchement.....
J'ai eu l'impression de regarder un film sur RTL9.
Je n'arrive pas à déterminer si c'est le scénario ou les acteurs nian-nian ou les deux qui font que se film passe littéralement à côté et finira sa vie en faisant rigoler des gamins de 8 ans.
Je pense qu'il a un style à trouver entre un film à l'américaine et un dialogue à la française qui n'est pas du tout encore au point.

Suivant l'idée de près que la france puisse aussi sortir un blockbuster je me suis hâté d'aller voir ce film. Mais j'étais loin de m'imaginer que je pouvais être autant déçu. Le casting principale n'avait rien pour plaire d'emblée : Dane DeHaan qui n'a pratiquement joué que des rôles d'enfants perturbés ou dans le doute, dans la peau d'un agent séducteur macho (bingo! ça n'a pas marché pour moi) et Cara Delevingne qui bon... ne transcende pas non plus l'écran malheureusement (franchement dans un monde aussi haut en couleur, je ne comprend pas qu'on ne lui ai pas donné une jolie tignasse rousse reconnaissable entre toute et caractérisant le personnage de Laureline).
Pour ce qui est de l'univers, force est de constatée que l'ensemble est jolie mais sans saveur, prenons exemple sur la présentation d"un peuple au début qui au bout de 2 minutes a déjà révélé toutes ses subtilités.
Mais ce qui déçoit le plus c'est le scénario et les dialogues qui ne sont parfois que des références et on se demande ce que ça vient faire là.
spoiler: Le moment le plus frappant est la discussion presque surréaliste de fin entre V et L qui débattent sur l'amour et son caractère transcendant qui n'est pas sans rappelé plusieurs films et dernièrement Interstellar à la différence que dans ce film ça sort de nul part pour venir boucler une histoire d'amour forcée. Car oui, rien dans le jeu ou la mise en scène n'indique que V et L s'aiment si ce n'est que du dialogue lourd et peu représentatif de la B.D (car oui ça peu aussi être intéressant de garder autre chose que l'univers).

Enfin pour finir je dirai que c'est un film peu inspirant, sans émotion spoiler: (la mort de Buble est grotesque)
, avec un montage très lourd (le montage alterné visant a expliqué en plus du dialogue par les images à chaque révélation c'est très maladroit surtout quand c'est répété), une bande son inexistante mais surtout des personnages creux, sans background et sans réelles interactions me font dire que ce film est mauvais et que je voudrais déjà l'avoir oublié.

Luc Besson, depuis l'enfance, j'ai toujours nourri une profonde affection envers le cinéma de ce réalisateur Français hors paire. J'avais 9 ans lorsque à Noël 2006, mes parents m'ont emmenés au cinéma voir son film "Arthur et les Minimoys", adaptation cinématographique hybride entre animation et prises de vue réelles des deux premiers tomes de la série de roman fantastiques pour enfants de Céline Garcia ("Arthur et les Minimoys" et "Arthur et la Cité interdite"). Et "Arthur et les Minimoys" fut pour moi une immense claque ciné de mon enfance !! Un véritable enchantement d'aventures et de féerie de tous les instants, faisant parti de mes films favoris lorsque j'étais enfant (et encore aujourd'hui, j'ai un immense coup de coeur pour lui !) ! Puis ont suivit les deux suites: "Arthur et la Vengeance de Maltazar" (2009) et "Arthur 3: la Guerre des deux mondes" (2010), mal accueillit par l'ensemble du public mais, malgré une large marge d'infériorité avec le premier, m'avaient encore beaucoup plut !
Puis après les Arthur, je me suis tourné en grandissant vers d'autres oeuvres de la filmographie de Besson, j'ai alors découvert les excellents "Léon" (1994) avec un Jean Reno très émouvant et badasse, et "Le Cinquième Elément" (1997), film de Science Fiction Français au casting remarquable (Bruce Willis, Gary Oldman, Milla Jovovitch), ambitieux et révolutionnaire pour l'époque avec un budget colossal de 75 millions d'euros ! Du jamais vu pour une production Française !!
Beaucoup de personnes, (constamment insatisfaites des dernières productions du réalisateur) ont tendance à considérer Luc Besson comme étant un réalisateur sur la pente descendante depuis "Le Cinquième Elément",en perte de son génie d'autrefois.
En ce qui me concerne, malgré certains de ses films plutôt décevants ("Adèle Blanc-Sec"), je n'ai jamais considéré que Luc régressait.
A l'annonce du projet d'adaptation de "Valérian et Laureline", immédiatement j'ai été envahit par une intense curiosité de voir le résultat sur grand écran de ce Star Wars "made in France"...une curiosité qui a immédiatement fait place à une impatience folle....même démesurée quand j'ai vu les bandes annonces ! Dès les premières bandes annonces, "Valérian et la Cité des mille Planètes" m'avait déjà flanqué une claque esthétique !! Dès les premières bandes annonces, Valérian s'annonçait comme étant un événement ASTRONOMIQUE qui allait chambouler l'histoire et la galaxie du Cinéma Français tel l'impact dévastateur d'un astéroïde !!
"Valérian et la Cité des mille Planètes", adaptation sur grand écran de la bande dessinée de science fiction française "Valérian et Laureline" de Pierre Christin et Jean-Claude Mézières crée en 1967 par Luc Besson (il s'agit de son 17ème film), nous raconte les aventures de 2 agents spatio-temporels dans la Galaxie du Futur.
Dans une Galaxie lointaine, très lointaine....mais attends...(?!)...c'est pas ça l'histoire O_o (bon,blague à part, on reprends xD ^^).
L'histoire nous emmène dans la Galaxie, spoiler: nous sommes au 28ème siècle. En l'an 2740, après des centaines d'années, les Humains ont réussi, en travaillant main de la main dans un climat de paix et de partage avec les multiples formes de vies extraterrestres qui peuplent l'espace, à créer une immense cité intergalactique: "Alpha", aussi connue sous le nom de "Cité des mille Planètes". Valérian,beau gosse et dragueur, et sa partenaire Laureline, sont des agents spatio-temporels chargés de maintenir la paix et l'ordre entre les peuples de la Galaxie. Envoyés en mission sur la cité Alpha, le duo ne tarde pas à découvrir que la tranquillité ce de paisible havre de paix intergalactique cache en fait un bon nombre de tensions politiques qui à terme, pourrait s'avérées être une menace de grande ampleur. Valérian et Laureline n'ont d'autres choix que de mener l'enquête au coeur de la "Cité des mille Planète" afin de trouver les responsables de ces machinations et de préserver ainsi la paix sur Alpha. Mais quels secrets et quels sombres intentions cache le gouvernement d'Alpha ? La Galaxie est elle réellement en paix ? Sous cet aspect utopique, les humains vivent-ils réellement en paix avec les autres espèces de l'espace ?

Voilà pour le pitch global.
Verdict : Comme je l'ai dis plus haut, dès les premières bandes annonce, de part son visuel et son univers de Space Opéra, Valérian était d'ors et déjà pour moi une claque visuelle, et j'attendais le film...limite comme le meilleur film de SF du XXIème siècle (j'vous assure !) ! Vraiment je m'attendais à prendre la claque du siècle ! Et malgré les critiques négatives et la faible rentabilité aux Etats Unis ou le film n'a enregistré que 17 millions de dollars pour sa première semaine en salle là bas (en même temps quelle idée de le sortir en même temps que La Planète des Singes: Suprématie, Moi Moche et Méchant 3 et le dernier Nolan ?!! ^^), je n'ai cessé d'espérer jusqu'à la dernière minute.
Une fois de plus, (comme ce fut le cas dernièrement avec Ghost in The Shell), je fait bien de ne pas m'en remettre à l'avis des mauvaises critiques car le résultat est là : le dernier film de Luc Besson est une vraie pépite !!
Comme attendu, le visuel est purement BLUFFANT ! On voit très bien qu'on a affaire au film le plus cher de l'histoire du Cinéma Français ! Avec un budget record avoisinant les 200 millions d'euros (le précédent record revenait à "Astérix aux Jeux Olympiques", avec 78 millions d'euros en 2008), aidé par la Europacrop, Luc s'offre ici un véritable kiffe en réalisant son rêve de gosse de 10 ans: transposer tout son amour et sa passion pour Valérian et Laureline au Cinéma !
Entre Star Wars, le Cinquième Elément, Avatar, Star Trek, Les Gardiens de la Galaxie ou encore John Carter d'Andrew Stanton (Disney, 2012), le Réalisateur, trois ans après le carton de "Lucy" (5,2 millions d'entrées en 2014), revient en grande pompe avec un Space Opéra aux influences multiples (particulièrement celles de Georges Lucas et James Cameron), hallucinant et hyper ambitieux !
L'histoire de Valérian est bonne, tout d'abord le visuel est juste A-W-E-S-O-M-E, bluffant et spectaculaire...juste du grand Art ! Que ce soit les décors, les costumes, les textures ect...la mise en scène est dirigée d'une main de maître et n'a rien à envier aux superproductions américaine !
On a vraiment affaire à LA claque visuelle de l'année 2017 ! Une claque que je serait tenté de comparer avec celle du "Voyage dans la Lune de Méliès" en 1905 (dans le registre de ciné Français SF).
Mais si en général, les critiques s'accordent toutes sur la qualité indéniable de l'esthétique visuelle...niveau scénario, elles sont beaucoup moins amicales et ça peut se comprendre.
Le scénario de Valérian est en fait à mes yeux, son seul vrai défaut pénalisant.
Côté scénario, j'ai eu beaucoup l'impression que Luc, dépassé par l'univers extrêmement riche de possibilités qu'il avait mit en place, n'arrivait pas à racoler une intrigue à la hauteur.
Pourtant le film arrive sans cesse à effleurer pertinemment des sujets intéressant et au potentiellement forts intéressants comme une dimension presque "parabolique" de la Mondialisation, transposée dans la galaxie avec des thématiques telles que la Crise économique, la surpopulation, le choc des cultures, la barrière des langues, la politiques, l'immigration clandestine...mais ces thématiques ne reste malheureusement qu'effleurées mais jamais approfondies de manière intéressée et du coup, il manque à Valérian un peu de fond dramatique vraiment sérieux.
L'intrigue met beaucoup de temps à se construire et à prendre forme, avec quelques vides mais compensés par quelques bonnes scènes d'action bien dosées, des courses poursuites de vaisseaux spatiaux, des phases d'exploration dans une quête de spoiler: vérité sur une civilisation disparue.

Serte Valérian n'est pas novateur dans le genre SF/Space Opéra mais le film arrive à convaincre, le film n'est pas un trou noir aspirant les clichés mais un cocktail intergalactique régalant misant sur son côté expérience 3D comme Avatar en 2009.
Côté personnage, on retrouve un Dane DeeHane sortant d'une petite cure chez Gore Verbinsky (XD) et Cara Delevigne ("La Face cachée de Margot", "Suicide Squad"), prenant également du plaisir à interpréter Valérian et Laureline. Au moins, la romance est annoncée dès le début et demeure bien comique car on a affaire à une version de Dom Juan bien actualisée avec une bonne dose de tchatche qui personnellement, m'a bien plut.
Bon, j'ai à peu près fait le tour, pas grande chose à ajouter. En définitive, "Valérian et la Cité des mille Planètes", véritable lettre d'amour aux Space Opéra Américains (une lettre d'amour à 200 millions d'euros tout de même ^^), est l'aboutissement du rêve d'enfant nourri depuis tant d'années de son réalisateur. Et si le film, malgré l'esthétique et son visuel 3D irréprochable, n'est pas exempt de défauts scénaristiques, je pense que pour l'apprécier pleinement, il faut le voir avec les yeux d'un enfants de 10-12 ans, ainsi, on appréciera pleinement le spectacle !
Maintenant, plus qu'à espérer que le film marche pour que la suite soit officialisée, avec un univers aussi large...ne pas l'étendre serait extrêmement dommage ! Je veux revoir Valérian et Laureline dans une suite !

" Valérian et la cité des milles planètes " sympathique film de Luc Besson .

L'histoire se déroule au 28e siècle . Valérian et Laureline forment une équipe d'agents spatio-temporel chargé de maintenir l'ordre dans les territoires humains de la galaxie . Mandaté par le ministre de la Défense le duo part en mission sur l'extraordinaire cité intergalactique " Alpha " , une métropole en constante expansion ou des espèces venues de l'univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances , leur savoir faire et leur culture . Un mystère se cache au coeur d'" Alpha " . Une force obscure menace l'existence paisible de la cité des milles planètes . Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace pour sauvegarder " Alpha " mais aussi l'avenir de l'univers ...

En 2017 le célébre réalisateur / producteur Luc Besson ( réalisateur de films cultes comme le grand bleu , Nikita , Leon , Le cinquième élément ... ) revenait avec son nouveau long métrage nommer " Valérian et la cité des milles planètes " . Un film de Luc Besson c'est toujour un événement . Et quand Luc Besson décide de réaliser un nouveau film de science fiction / Space opéra 20 ans pile après le " cinquième élément " en adaptant au cinéma une célébre Bande dessinée française ( " Valérian " ) c'est le double événement . Alors autant dire que ce nouveau long metrage de Luc Besson était l'un des films les plus attendus de cette année 2017 . Bon alors que vaut le nouveau long métrage de Luc Besson ? Et ben le film s'avère très sympathique même si il m'a un peu déçu sur certains points . " Valérian " est l'adaptation cinématographique d'une célébre bande dessinée . Une bande dessiné que Luc Beson a dévoré dans son enfance dès l'âge de 10 ans et qu'il l'a beaucoup inspiré par la suite pour réaliser certains de ses films dont nottamment " Le cinquième élément " qui contient pas mal de similitudes avec " Valérian " . C'est au moment du tournage du " Cinquième élément " en 1997 qu'on suggère à Luc Besson d'adapter carrément " Valérian " au cinéma . Mais à l'époque la technologie n'était pas encore assez au point pour pouvoir mettre en scéne l'univers de " Valérian " avec les centaines d'espèces Aliens peuplant l'univers de " Valérian " . Jusqu'à ce que l'évolution de la technologie au fil des deux décennies suivantes lui permettent enfin de mettre en scène cette univers grâce nottamant à l'arrivée de la " motion capture " une technologie révolutionnaire permettant de donner vie à n'importe quelle créature plus vrai que nature et qui a été utilisé pour la première fois avec " star wars , la menace fantôme " en 1999 . Cette technique a été peaufiner avec le " seigneur des anneaux , les deux tours " en 2002 puis a été totalement exploiter avec " Avatar " en 2009 . Depuis cette technologie est souvent utiliser au cinéma ( la saga reboot " la planète des singes " depuis 2011 ) . Une technologique révolutionnaire permettant de créer toute sorte de créatures plus vrai que nature comme sa a été le cas avec la créature Gollum du " seigneur des anneaux " ou avec le peuple extraterrestres ( les naviis ) dans " Avatar " . Et cette avec cette technologie que Luc Besson en 2017 va donc mettre en scène l'univers de " Valérian " et ses centaines d'espèces Aliens . Mais cette technologie coûte chère et pour se donner les moyens de ses ambitions Luc Besson va se voir confier un énorme budget ( 197 millions d'euros de budget soit le budget d'un blockbuster hollywoodien ) . le plus gros budget de tout les temps pour un film français .
L'histoire de " Valérian et la cité des 1000 planètes " est très sympathique , originale et prenante avec deux agents spatio-temporel qui vont tenter de contrer une menace mysterieuse menaçant une cité nommer " Alpha " peupler de centaines d'espèces Aliens ce qui va donner lieu à son lot de mystère intriguant , d'action , d'humour , de suspense et de rebondissements . L'histoire est donc prenante mais un peu confuse au départ et il vaut mieux être concentrer un minimum sinon on risque de décrocher . L'humour fonctionne plutôt bien même si y aurait pu en avoir un peu plus . L'action est bien mener et divertissante avec quelques séquences spectaculaires même si sa aurait pu être plus épique et spectaculaire
spoiler: ( comme le combat final sympa mais pas grandiose )


. De plus le rythme est inégale avec de l'action puis sa retombe un moment avant de repartir .
On s'évade avec grand plaisir dans un nouvelle univers originale et inventif celui de la cité des 1000 planètes avec des milliers d'espèces Aliens cohabitant dans une cité et qui vont partager leurs savoirs et leurs cultures . On s'évade avec grand plaisir dans cette univers futuriste remplit d'aliens en tout genre et on en prend plein la vue . Mais malgré tout je trouve sa un peu dommage qu'on n'en montre pas plus je suis rester un peu sur ma faim . J'aurai aimer en voir plus de cette univers et des peuples qui la compose . Finalement on ne fait que survoler cette univers . Le film est doter d'un bon casting avec à sa tête Dane Dehaan et Cara Delevingne crédible dans les rôles des jeunes agents spatio-temporels Valérian et Laureline qui vont enquêter sur une mysterieuse menace sur la cité " Alpha " et qu'ils vont tenter de contrer . Même si ce ne sont pas les héros les plus charismatiques du cinéma on va pas se mentir ils restent crédible dans leurs rôles . Le reste du casting tient également bien la route avec Clive Owen , Ethan Hawke ou encore Rutger Hauer qui joue bien les dirigeants de la cité Alpha et de la terre . A noter les sympathiques apparitions de Alain Chabat et Rihanna dans les rôles de personnages qui vont apporter leurs aide à Valérian et Laureline durant leur mission .
Les effets spéciaux donnant vie à l'univers de " Valérian " et ses créatures extraterrestres sont réussit même si on reste encore en dessous d'un " Avatar " à ce niveau la mais très , très au dessus de n'importe quelle autre film français SF du même style ( qui doivent se compter sur les doigts de la main et encore ) . Les décors et costumes donnant vie à l'univers de " Valérian " sont également de bonnes qualités .

Pour résumé " Valérian et la cité des 1000 planètes " est un sympathique film de Luc Besson qui aurait pu être encore meilleure si il aurait été un peu mieux exploiter mais qui s'avère divertissant . Mais je ne vais pas jeter la pierre à Luc Besson car c'est l'un des rares réalisateurs français à prendre des risques en nous proposant autre chose que de la comédie ou du drame .

Tout fan de Star Wars devrait remercier le bande-dessinée de Valérian pour avoir imaginer le concept intergalactique des années avant Star Wars lui-même. Je me rappelle toujours avoir aimé cette BD. Le concept n'était plus du tout original à mon époque mais même sans ça, ça restait une série de qualité.

C'est donc sur la défensive que j’accueillais la nouvelle de son adaptation au cinéma. Bien que le fait que ça soit Besson derrière la caméra, cela ne m'a pas fait pousser une crise d'urticaire comme à nombreux de mes concitoyens. Pour être honnête, je trouve la majorité de son oeuvre assez moyenne mais je lui ai toujours accordé le bénéfice du doute (même après l'adaptation de Malavita où j'ai été assez déçu).

C'est avec intérêt que j'ai vu DeHaan s'installer dans le rôle principal de ce blockbuster français. Certains désiraient plus de maturité mais j'étais satisfait surtout qu'il endosse le rôle de Valérian sans fausse note. Si je trouve quelque chose à redire au casting, on devrait aller voir du côté de Delevingne que je ne peux juste pas du tout supporter. Je la trouve, quoique bien foutue, tout bonnement insupportable. Le reste de la clique, à savoir Rihanna, Owen, Wu ou Spruell, sont très bien, rien à redire. On appréciera tous les caméos comme Chabat ou Hawke qui ont des rôles sympas et qui nous sortent un peu de notre léthargie.

Car oui, le problème du film, ce n'est pas le casting ou encore le scénario (qui m'a rappelé un certain film de James Cameron sorti en 2009). La bande sonore est quand à elle plutôt fun et débridée (sans mauvais eu de mots). Elle apporte un peu de tonus à ce film. Non, le grand problème de ce film est son rythme. J.....us.....te lent. Lent mais vraiment lent. On s'ennuie un peu à mourir. L'écran a beau défilé devant nous avec des explosions ou scènes de combats, on s'ennuie beaucoup. Jamais autant baillé devant un film de 2h20. Ce rythme de l'enfer tue l'ambiance et la coolitude ce film. C'est vraiment dommage car le film jouit de plusieurs atouts comme sa photographie et un design d'aliens plutôt intéressant et d'une bo vraiment sympathique.

On restera sur un mi-chaud, mi-froid pour ce film. Un vrai potentiel sacrifié sur un tempo, pas adapté sur un blockbuster. Toutefois, je ne serai pas opposé que cette saga continue mais si ça semble mal barré, pour l'instant.

Honnêtement au vu de ses derniers films et de la bande annonce et des premiers échos je n'étais pas vraiment rassuré au moment de voir Valerian. Pour le coup la première partie et la mise en place de son univers m'a bluffée. C'est brillant, plein d'imagination très beau à l'écran (pour un film reposant essentiellement sur les CGI qui sont loin d'être ma tasse de thé c'est à signaler). La dessus coup de chapeau à Besson et sa production artistique le gros coup de force de Valerian étant de faire croire à son univers (contrairement à une production comme Warcraft que j'ai vu récemment et qui elle aussi misait sur la quasi tout numérique mais sans succès). Ensuite il faut bien avouer qu'une fois l'émerveillement passé on commence à voir les défauts du film (et il y en a), à savoir une trame de base qui ne permettait pas au film de durer plus de deux heures et du coup énormément de scènes (certes très réussies si on les prend indépendamment) mais qui ressemblent beaucoup à du remplissage. Un Dane DeHaan qui manque terriblement de charisme et qui même si c'est ridicule à dire ne paraît pas crédible quand il annonce que c'est un agent fédéral de l'espace aux multiples récompenses. En revanche j'ai trouvé que Cara Delevingne s'en sortait très bien avec un personnage très froid mais qui boue intérieurement. Et puis il y un final qui traîne terriblement en longueur alors que l'on a compris de dénouement et qui accentue le côté innocent ( au mauvais sens du terme) du film. Il n'empêche malgré ses nombreux défauts Valerian est un Blockbuster qui a le mérite de proposer autre chose dans le cinéma actuelle qui aurait put être vraiment génial si Besson avait eu la bonne idée de s'attacher les services d'un scénariste.

Luc Besson aime les jouets, surtout quand ils coûtent cher. Vendu et survendu six mois avant sa sortie, nul ne peut ignorer le dernier Besson. Que vaut donc tout ce tapage ? Précision en passant, je n’ai pas vu le film en 3D car dans la plupart des cas elle est soit inutile soit moche. Autre précision, je n’ai jamais lu la BD dont le film est tiré et ce n’est donc pas une adaptation que je suis allé voir mais une création. Valérian est enquêteur spatio-temporel. Il forme un duo avec Laureline pour résoudre les mystères de l’univers. Ici, une menace plane sur la station intergalactique centrale et le couple va tenter d’y voir clair. En fait, il y a dans ce film le meilleur comme le moins bon. Certaines scènes sont de vraies trouvailles somptueuses quand d’autres sont d’une banalité coupable. Dans le registre du meilleur, on peut noter cette fabuleuse course-poursuite en réalité augmenté dans le souk, complexe et assez ahurissante. On appréciera aussi le jeu de Cara Delevingne (ou de sa doubleuse en VF ?). Pour qui aime le space opéra, il sera servi par la richesse des espèces vivantes rencontrées et la description d’un univers foisonnant. Hélas, dans le moins bon, il y a aussi matière à palabrer. L’acteur principal a le charisme d’un bigorneau. Les dialogues sont plats, convenus, simplets. On peut y trouver quelques trucs rigolos mais ça va pas chercher loin. Si l’intrigue est convaincante, on pourra regretter la note bisounours du discours ou encore le traitement lourdaud de l’histoire du couple titre. Le rythme est plutôt bon et enlevé mais n’empêche pas de trouver ça et là certaines longueurs. Et puis parlons de ces emprunts trop visibles à la SF de ces 30 dernières années. A ce titre le début du film sur la planète Mül ressemble quand même férocement à du Avatar des sables. Et dernière chose, il y a un vrai problème d’éclairage. C’est simple, les acteurs sont tellement mal éclairés que l’on peine à oublier qu’ils tournent en studio devant un fond vert. Il y a un vrai manque de cohérence entre le positionnement du personnage dans le cadre et la provenance ou l’intensité de la lumière l’éclairant. Bon au final, ça donne quoi ? Pas un chef d’œuvre assurément mais pour qui aime le grand spectacle, les couleurs franches (criardes ?) et les intrigues efficaces, ce sera un bon moment. Il faut parfois savoir se contenter de choses simples mais je regretterai quand même que le scénario ne soit pas plus abouti et le film moins marketé.

C’est fou comment parfois une seule scène peut suffire à résumer tout un film. Et si je vois dis ça, c’est parce que – bien évidemment – c’est le cas de ce « Valérian ». La scène en question, c’est celle que l'on voit dans la bande-annonce où Valérian décide de parcourir de long en large sa cité des milles planètes en traversant littéralement chaque univers à force de coups de tête dans les parois… Pour moi, tout est là, et tout y est dit… Tout est là parce qu’en seulement une minute ou deux on voit plein d’univers très créatifs visuellement et plutôt joliment fichus… Mais tout y est dit aussi parce qu’au final « Valérian » ça se réduit à ça : un film qui fonce d’univers en univers la tête la première et qui décide de le faire de la manière la plus stupide qui soit : en éventrant toutes les cloisons étanches qui sont sur son chemin ! Et au fond, tout ça me rend un petit peu triste que « Valérian » se limite à ça. Parce que bon – je ne vais pas vous la faire à l’envers non plus – je ne suis clairement pas fan de cette période-ci de Luc Besson et ça ne m’attriste clairement pas qu’il sombre une nouvelle fois dans un spectacle bien indigent. Non, ce qui me chagrine, c’est que ce bon vieux Luc avait quand même réussi à mettre en branle autour de son film une sacrée brochette de talents et de créativités. En termes d’univers, il y a vraiment quelque-chose. Pour peu qu’on sache zieuter en permanence à droite et à gauche, il y a toujours une foultitude de détails amusants, élégants, originaux qui donnent une véritable richesse et densité à l’univers (avec notamment un gros big-up pour les costumes mais par contre un bon gros bouh pour la musique). Seulement voilà, comme dit auparavant, soit cette richesse d’univers est laminée par un rythme frénétique qui a décidé qu’on ne s’attarderait jamais plus de deux secondes sur un plan ou plus d’une minute dans un lieu (avec quelques exceptions notables. Par exemple spoiler: l’introduction sur la planète des Pearls qui est interminable, avec plein de plans bien trop surappuyés
), soit cette richesse est foudroyée par la franche stupidité de l’écriture. Bah oui… C’est d’ailleurs même là que se trouve certainement le gros point faible de « Valérian ». C’est vraiment très mal écrit, à la limite de l’intelligence et du bon sens. Et quand je dis ça, je ne parle pas seulement des dialogues horripilants qui accumulent les clichés éhontés, les répétitions abrutissantes et les incohérences hors-classe ( spoiler: Mon préféré étant ce moment où, seulement dix secondes après avoir frappé l’un des plus hauts gradés de l’armée, Valérian fait une leçon à Laureline comme quoi il ne peut pas faire ce qu’elle lui demande car il est un soldat qui respecte les ordres à la lettre… Oui, le mec frappe son big-boss, puis il refuse de sauver tout un monde parce qu’il est un bon soldat bien discipliné… C’est beau non ? Bon, je vous rassure, tout ça est réglé par une tirade de Laureline sur le pouvoir de l’amour, donc bon hein…
). Non, quand je dis que c’est vraiment mal écrit, je parle aussi de l’intrigue en elle-même. Cette intrigue, au fond, elle n’est qu’un long fil grossier (...et très long le fil ! Parce que 2h20 quand même !) qui n’a que pour unique but d’enfiler les univers de son film les uns après les autres, comme… Bah comme des perles tiens ! Et quand je dis que le fil est grossier, je ne vous mens pas car –jugez par vous-même – dans ce film, il est juste question de 1) prendre un héros et une héroïne lambdas ; 2) faire en sorte que l’aventure aboutisse à une histoire d’amour entre le héros et l’héroïne ; 3) bâtir ladite aventure autour d’un tiers qui serait très méchant et qu’il faudrait arrêter… Je ne rigole pas. C’est vraiment cela et RIEN de plus. Donc pour tenir 2h20 avec ça, je peux vous dire qu’on s’en bouffe des trous d’air hallucinants ! Au mieux ça donne des arcs narratifs totalement inutiles (genre : spoiler: après que Laureline soit venue à la rescousse de Valérian et qu’ils se sont de nouveau réunis pour enfin aller directement au boss final du film, il faut que Laureline – cette cruche ! – se faire ferrer à la canne à pêche – je ne rigole pas – pour que puisse se lancer une nouvelle mission de sauvetage venue pour diluer le temps ! Alors ça pourrait prendre cinq minutes. Seulement il se trouve que la poulette a été capturée par une créature qui interdit aux humains de venir dans leur secteur. Donc Valérian décide d’aller retrouver une créature capable de changer son apparence. Pour la convaincre de l’aider, il est obligé d’assister à un show super long, puis d’engager une conversation super plate, avant enfin d’entrer dans la fameuse zone secrète où Laureline est prise. Vous pensez que c’est fini ? Bah non ! Parce que Laureline est prise dans un grand cérémonial dans lequel Valérian et sa nouvelle copine métamorphe vont devoir s’immiscer. Baston. Fuite. Conteneur à ordures de l’étoile noire. Mort super longue de la métamorphe pour laquelle on n’avait même pas pris le temps de s’attacher et là… C’est bon, on peut reprendre l’intrigue là où on l’avait laissée. Bilan : vingt minutes dans la gueule et aucun apport à l’intrigue principale. Moi, j’appelle ça : une blague !
) Et encore, l’arc narratif inutile, ça reste ce qu’on a de mieux à se bouffer dans ce film, parce qu’au moins, ça fait découvrir du paysage ! Parce que l’autre possibilité offerte par cette écriture lamentable, c’est les effets d’insistance sur des mystères aussi opaques qu’une baie vitrée d’aéroport. Et c’est sûrement cela qui est le plus insupportable. Que le film insiste et insiste encore et toujours pour poser des questions en mode « mais c’est qui le gros méchant ? » alors que depuis le départ il nous montre en permanence Clive Owen se balader dans un uniforme digne d'Augusto Pinochet, c’est juste insultant ! On est à deux doigts du niveau d’un « Dora l’Exploratrice » où on nous demande de pointer du doigt le renard qui est sensé être planqué dans l’image mais qui occupe dans les faits un quart de l’écran ! Et c’est vraiment sur ce point là que, pour moi, ce film s’enterre tout seul. Parce que là, non seulement le film se révèle ostensiblement stupide, mais en plus il nous montre aussi à quel point il nous prend pour aussi stupide que lui ! Et à dire vrai, je pense que c’est vraiment ça qui est à l’origine de toute la fureur qu’a engendré ce film. Parce que franchement, si on retire ça et qu’on le remplace par une intrigue fade mais classique (genre le « Cinquième élément » par exemple), eh bah on obtient un gentil petit-train-touristique-à-travers-un-univers-sympa qui peut être séduisant sur bien des aspects (genre… bah le « Cinquième élément » quoi…) Bref, encore une bien triste œuvre de Luc Besson. En gros, on pourra mettre à son crédit d’avoir su réunir en un film un sacré paquet de créatifs talentueux, mais d’un autre côté, on pourra lui reprocher d’avoir – encore une fois – oser écrire et réaliser le film en question… Triste, je vous dis…

Un chef d’œuvre ! Une prouesse visuelle spectaculaire, Luc Besson repousse les limites du code de film Science-fiction, et livre un divertissement ultime, agrémenté de scènes de combats rythmés, et spectaculaire. Enrichie d'un scénario ficelé avec ce qu'il faut d'humour, pour permettre à Valérian d'offrir un spectacle immense, et relativement faramineux. Le jeu d'acteurs est très bon, et l'ambiance sonore du film est parfaite. Une véritable réussite, tant sur le point visuel que scénaristique. Luc Besson dévoile tout son talent ! 5/5 *****

J'ai tenu 1 heure. Scénario et dialogues écrits dans une cour de maternelle, sans contrôle des instits. Affligeant et pitoyable. Au fur et à mesure que Besson vieillit, il croit que nous on rajeunit.
Casting raté, acteurs principaux insupportables et sans aucun charisme. Mais comment pouvaient-ils être bons avec ce qu'on leur fait dire ? A un moment j’ai même eu peur qu’on entende une phrase un peu subtile. Ouf, ça aurait complètement déséquilibré le film. Même De Niro y aurait laissé toutes ses plumes. Il paraît que dans le n°2 c'est Jordi qui reprend le rôle de Valerian; Et la Miss Delevingne qui traverse le cosmos au rythme d'un défilé Burberry... Et puis c’est quoi cette planète Mül ? C’est ça la vision idyllique du Paradis, pour Luc Besson ? Une plage de sable où on passe son temps à buller en grattant le ventre d’un caméléon qui a pris un coup de soleil ? Tout ça pour lui faire gicler des perles d’éternité ? Mais qui peut avoir envie d’y passer mille ans ? Sans une petite mythologie bien pensée, comme dans les premiers Star Wars ou Avatar, tout ça tourne à vide.
C'est possible de se planter à ce point ? Costumes à mourir de rire (surtout les verts, ceux des généraux, avec le pompon pour celui de Clive Owen, il manque juste un bilboquet et une croix gammée). Navet cosmique à 200 patates. Bide monumental en prévision, c'est déjà le cas aux US. Et comme en Europe on plane plus bas dans l'atmosphère que nos amis Mickey, ça va le faire encore moins. Bon courage si vraiment vous êtes obligés d'y aller à cause des enfants. Et profitez-en pour les bourrer de pop-corn, le bruit gênera personne.
Au fait, y'a pas le feu, vous pouvez arriver au milieu du film. Petits veinards.

Une adaptation de la BD globalement fidèle. Besson a ajouté une petite heure pour changer un peu l'histoire de l'album dont il s'est inspiré, mais l'essentiel est là : le Commandeur, le transmuteur, les Shingouz, l'univers incroyablement riche... Le choix Dehaan en Valerian interpelle : trop jeune, trop gothique, pas assez fun. Delevingne est beaucoup plus convaincante. La romance omniprésente empêche les personnages de véritablement être développés, mais j'ai pris toute cette partie comme une déclaration de Besson 10 ans, amoureux de Laureline. Une Laureline qui a un gros rôle (même si Valerian est plus utile que dans l'album), malgré le fait que son nom ait disparu du titre.
La richesse des mondes est incroyable, le tout est traité entre studios et écran vert (c'est en général très très bien fait, même si certaines scènes sont bâclées, comme celle sur l'île).
Le scénario n'est certes pas étoffé, mais n'est pas plus fin que celui des Gardiens de la Galaxie par exemple. La légèreté du ton, le rythme très français respectent clairement les BD.
Au final, on peut remercier Luc Besson qui est objectivement le seul réalisateur français à sortir ce genre de film. Tout n'est pas parfait, mais dans notre paysage cinématographique français, nous pouvons être fiers d'avoir ce film de SF, bel hommage à une série de BD à la fois très riches et novatrices à l'époque.

Je suis allé voir Valérian hier soir en Avant première.
Je n'ai pas passé un mauvais moment. Je suis un grand fan de Luc Besson, mais j'avoue avoir été assez déçu.
La principale critique repose sur les 2 héros qui ne sont pas crédible du tout dans le rôle qu'ils incarnent. A peine 16 ans et déjà Top Agent secret intergalactique ... bref ...
Globalement, le film n'a aucune profondeur, la French touch à totalement disparue et je n'ai pas retrouvé l'esprit Besson, ni les plans caméra Besson qu'on retrouvait encore dans le cinquième élément.
On est dans la super-production typiquement américaine, mais raté celle là, genre Armagedon ...
Par contre, visuellement, c'est assez sympa de temps en temps, surtout au début... même si ça n'arrive pas à la cheville d'un film comme Avatar. Je n'avais pas lu la BD, je ne ferai donc pas de comparaison à ce niveau.

Je sors de l'avant première et je suis content de n'avoir rien lu avant, en particulier les critiques toujours négatives quand il s'agit de commenter le film d'un réalisateur français qui réussit . Le film est superbe, les décors sont magnifiques. On ne s'ennuit pas. C'est original, même si on retrouve beaucoup de choses du cinquième élément . a voir si on a envie de s'évader.

Malgré de grosses ambitions, il manque l'essentiel à ce film, un peu d'âme dans le récit, mais Besson ne sait vraisemblablement pas influer ce souffle qui manque cruellement au film. Tout y est d'une platitude consternante. Dialogues insipides, touches d'humour ratées, aucune émotion, aucun rythme, dans les scènes d'action, jamais on ne ressent le moindre danger, dans la dernière scène avec l'actrice Rihanna, c'est tellement mal amené, qu'on ne ressent aucune tristesse à l'écran alors que la scène est censée être dramatique. Besson se contente d'aligner des scènes les unes derrière les autres, dont la plupart ne servent pas le récit (comme les apparitions de Chabat et consorts). L'histoire est très moyenne, se devine à des kilomètres tellement elle est réduite, le reste n'est que du vent et sincèrement il faut vraiment être motivé pour tenir jusqu'à la fin. En plus, personnellement, j'ai trouvé les décors souvent moches, surtout les fonds carte postale de la planète sableuse. Un échec cuisant !

Ne croyez pas que Valérian soit une suite du Cinquième Element, pas du tout.
Valérian ? Excellent, voilà en un mot le résumé du dernier Besson. Tous les ingrédients sont au rendez vous : des décors époustouflants, des émotions à travers les personnages, aussi bien principaux que secondaires, de l'humour aussi, mais surtout, une histoire qui tient la route et qui suspend le spectateur en haleine du début à la fin. La distribution d'acteur répond à l'attente que l'on pouvait espérer, voire même au delà : un Alain Chabat surprenant dans un rôle qui lui va comme un gant et une Rihanatoute aussi surprenante là où on ne l'attend pas. Quand aux deux héros... ils sont au top : complémentaires et à l'apprentissage de l'amour qui est cher à Besson (souvenez vous du 5ème élément).
A voir et à revoir sans hésitation