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    Emily Dickinson, A Quiet Passion
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    3,1
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    33 critiques spectateurs

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    Gfa Cro
    Gfa Cro

    54 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mai 2017
    Vu le 20170515, avis le 20170516

    Pas compris, je n ai ni senti la poésie d emily, ni apprécié le film.

    Soit c est moi qui n ai pas compris, qui suis passé à côté, soit c est un film prétentieux qui a trop vouloir montrer une virtuosité obtient l effet inverse.

    Il y a de nombreuses citations, mais elles semblent plaquées, sans lien avec ce qui est montré. Que les scènes soient supposées montrer comment ces poésies ont été écrites ou qu elles soient des illustrations, dans les deux cas je n'ai pas compris. Du coup les efforts narratifs et/ou de mise en scène donnent une impression de prétention. J'ai souvent senti qu il y avait quelque chose qui m échappait : pour quoi cette poésie la à ce moment là ? Cette poésie est-elle universellement reconnue comme prodigieuse, qu essaie de nous dire cette poésie,quelle nouvelle dimension prend cette scène avec cette poésie dessus, ... Peut-être est ce juste moi qui ne connaît pas assez l anglais, emily dikinson, l époque, la poésie, ... mais j en doute.

    Par ailleurs et en plus, j ai souvent été gêné par des regards, des sourires des acteurs qui ne me semblaient pas du tout adapté aux circonstance. Cela m'a fait sortir peut être 5 fois du film.

    C est pourquoi, au final, le film m a semble trop long aussi.

    J ai bien apprécié les daguerréotypes au milieu du film pour signaler que du temps était passé, cela m a semblé très astucieux et bien fait agréable, d autant plus qu on revoit d autres daguerréotypes durant le générique de fin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mai 2017
    Dès les premières scènes on est surpris par la modernité des propos, par l'éducation, libre et rigoureuse à la fois, reçue par les rejetons du patriarche (Mister E. Dickinson). On est immergé, petit à petit, dans l'atmosphère paisible de la Nouvelle Angleterre, dans un grand pays déchiré dans une guerre atroce. Mais on assiste, surtout, à la destinée réservée aux femmes de ces milieux : le mariage, être une bonne compagnie et une bonne épouse, suivre les prescriptions religieuses.

    C'est au sein de cet espace asphyxiant que Terence Davis accompagne quelques femmes rétives à cette forme de vie. Emily Dickinson est celle qui reste le plus fidèle à la rébellion vis-à-vis de sa condition. Elle compose avec sa vie comme elle compose ses poèmes, dans la minutie et l'intensité.

    Difficile pari de restituer l'esprit d'une personne dont l'oeuvre est essentiellement nourrie "de l'intérieur". Mais Terence Davis l'a fait. Les interprétations, les décors, et avant tout la musique et les dialogues se condensent pendant 2h, et Emily Disckinson retrouve sa "chambre à soi".
    kid_A
    kid_A

    22 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2017
    Grand coup de coeur! J'aime beaucoup cette poétesse. J'ai été très touché de pouvoir ressentir son univers. Tout ce qui se passait dans son monde imaginaire et que pratiquement personne ne voyait. La musique est très bien choisie aussi.
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Dans ses plus beaux films ("Distant voices, still lives", "The long days closes", "The deep blue sea"), Terence Davies m'a toujours fasciné par son utilisation esthète de l'espace et, en particulier, des fenêtres et des portes qui ouvraient sur un avenir que chacun croyait meilleur. Mais ici, l'héroïne se complaît volontairement dans l'encadrement de la porte de sa chambre qu'elle ne franchira quasi jamais condamnant, non seulement sa vie, mais aussi tout le film dans un immobilisme ennuyeux. Si la lumière, les décors, les costumes dégagent la délicatesse habituelle aux films de Davies, la voix off, des dialogues certes piquants mais trop écrits figent le film dans une posture trop monotone. Seule Cynthia Nixon surprend par la palette de son jeu pour rendre troublant un personnage relativement antipathique et sans concession.
    Caméo
    Caméo

    8 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Un biopic réussi qui ne sombre jamais dans l'hagiographie. La mise en scène est sobre mais sensible. L'interprétation est remarquable. Très beau portrait de femme qui questionne le monde d'hier mais aussi d'aujourd'hui.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    188 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2017
    Reconnue comme une poétesse américaine majeure, Emily Dickinson était une femme hors-norme pour son époque. Et ce que souhaite montrer le cinéaste à travers ce biopic. On découvre la vie de la poétesse auprès de ses parents, de son frère et de sa soeur qu'elle ne quitta jamais, tout comme la maison où elle se renferma petit-à-petit, puis jusqu'à sa chambre. Sa volonté d'être une femme affirmée, indépendante des hommes et de la religion, l'a conduite à l'isolement qui lui-même l'a conduit à l'incompréhension des personnes qui l'entourent, comme son frère et sa soeur. Pour cela, le film est vraiment intéressant. Mais malheureusement les longueurs et les scènes se répétant alourdissent le film, le rendant par moment totalement inintéressant. La réalisation est très classique à l'exception d'une séquence expliquant le temps qui passe avec un morphing très réussi sur les visages de personnages. L'utilisation des poèmes en voix-off pour expliquer l'état d'esprit d'Emily est assez bien faite. Les acteurs ne sont pas mauvais mais on ne remarque que Cynthia Nixon qui joue à la perfection. "A quiet passion" est tout à fait le genre de film dont on aime le propos mais dont les lourdeurs finissent par nous repousser.
    Hélène D.
    Hélène D.

    30 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Tres bons acteurs pour ce film sur la vie de la rebelle emily dickinson! Histoire ponctuée en voix off de ces fabuleux poèmes! Quelques longueurs parfois mais la fin est bouleversante! Un poète passionnant et sensible! Vraiment bien si on connait deja son univers!
    BeatJunky
    BeatJunky

    151 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Avec une histoire pareille, je ne m'attendais pas à être aussi captivé ! Ok, c'est tjrs intéressant de savoir d'où on vient, comment on vivait avant mais je n'ai jamais été pas un grand fan des films en "costumes" avec toutes leurs manières de l'époque, leur façon de parler etc...... Même si je dois qd même reconnaître qu'il y a de grands films qui ont été fait et qui m'ont bien marqué ( "Ana Karenine", "Jan Eyre", "Les Hauts de Hurlevent" par exemple). Même si "Emily Dickinson" n'est pas aussi passionnant que ceux-là, il est quand même bien prenant ce petit film ! Sacré personnage, elle qui a justement refusé de se plier aux coutumes, aux traditions au nom de la bienséance, de rentrer dans les cases ... Malheureusement, impossible pour les mentalités de l'époque d'accepter ça! Le conflit entre ces deux façons d'appréhender les choses et la vie plus généralement est très intéressant, on se rend compte que c'est grâce à ce genre de personnage, à leur abnégation que les mentalités et nos sociétés ont évolués ... Biensûr le film ne serait pas aussi intéressant sans une interprète à la hauteur et c'est là que j'ai été le plus surpris puisque c'est Cynthia Nixon (une des actrices de "Sex ad the City"!!!) qui s'y est collée ... Et de quelle manière!!! Époustouflante! Elle m'a carrément bluffé la Cynthia! ! C'est grâce à elle que je n'ai pas lâché une seconde et
    une mise en scène très classique et un rythme quand même assez lent... Bref, vous l'aurez compris, courez voir Mrs Dickinson pour éviter de passer à côté de l'une des meilleures interprétations de l'année...
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2017
    On pourrait d'emblée reprocher à ce type de long-métrage la longueur (près de deux heures), la tessiture classique et les dialogues très écrits. Or, "Emily Dickinson A Quiet Passion" est tout le contraire. Car, rappelons-le, c'est le pari risqué de retracer la vie austère et confinée d'une écrivaine, une poétesse exactement, dans une Amérique puritaine et en crise. Tout le film est accompagné de la prose peu connue de cette femme, tout autant conservatrice à la façon d'un André Gide, que mélancolique, féministe, désespérée, sévère, frustrée, ambiguë que résiliente. La mise en scène prend le temps de regarder cette femme vieillir auprès des siens, dans une maison bourgeoise, protégée des évènements du monde. La caméra visite tous les visages possibles de cette écrivaine qui se bat pour sa poésie, certes, mais aussi contre sa colère. Le format même du film retrace l'expérience du travail d'écriture, où il est question de labeur, de souffrance, de réinvention de l'art et d'un besoin infini de reconnaissance. Il faut saluer le travail du chef opérateur : la lumière, absolument sublime, permet de rendre apparents les méandres de l'âme humaine. La guerre de sécession qui déchire les Etats-Unis est montrée avec une absolue maîtrise, grâce à des photos, comme si elle se déroulait à même la demeure où vivent Emily et sa famille, à l'abri du monde. Finalement, ce "Emily Dickinson, A Quiet Passion" c'est une page de Proust que le spectateur a le plaisir de déployer dans l'intimité sombre d'un cinéma.
    dominique P.
    dominique P.

    838 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mai 2017
    J'apprécie en général beaucoup les films d'époque et les films qui parlent de personnalités connues.
    Donc ce film avait tout pour me plaire normalement.
    Mais là ce film est vraiment très pénible.
    On s'ennuie ferme pendant deux heures, c'est lent, long, désagréable.
    Que de longueurs, que de palabres, que de souffrance !
    Je suis très déçue.
    De surcroît l'histoire ne montre que des désagréments, de la souffrance, des décès.
    Yves G.
    Yves G.

    1 464 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 mai 2017
    Emily Dickinson (1830-1886) est une des plus grandes poétesses américaines. Terence Davies (1945-), un des plus grands réalisateurs britanniques contemporains, raconte sa vie.

    Il y a deux façons de réaliser un biopics. La première, la plus classique, est de suivre son héros tout au long de sa vie en en narrant les rebondissements. La seconde, qu’on voit de plus en plus souvent, par réaction sans doute avec le classicisme de la première, est de se focaliser sur un de ses épisodes ("Django", "Jackie", "Neruda" pour ne citer que quelques exemples récemment sortis sur les écrans

    Terence Davies est un réalisateur trop classique pour ne pas choisir la première option. Le problème est que la vie d’Emily Dickinson fut dépourvue de tous rebondissements. Du berceau au tombeau, elle vécut entre les quatre murs douillets de la résidence familiale d’Amherst dans le Massachussets. Elle ne se maria jamais. Elle se consacra nuit et jour à son art. Quelques uns de ses poèmes furent publiés de son vivant ; mais elle n’atteint la gloire qu’après sa mort.

    La bande-annonce m’avait induit en erreur. Sur une musique exaltante, elle annonçait une histoire passionnante. En lieu et place, j’ai eu droit à une purge interminable de plus de deux heures. Métronomiquement, deux types de scènes se succèdent. Dans le premier, Emily Dickinson et son père/sa sœur / sa meilleure amie dialoguent avec esprit sur la douleur d’être femme et la difficulté d’être au monde (et vice versa). Dans le second, la caméra balaie avec une lenteur exaspérante, un intérieur bourgeois éclairé à la chandelle où l’on voit Emily et sa parentèle coudre / lire / ne rien faire tandis que d’une voix off pénétrée Cynthia Nixon déclame les vers mal traduits de la poétesse.

    Que celui ou celle qui n’aura pas réprimé un bâillement d’ennui me jette la première pierre.
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2017
    "Oh, Emily, comment peux-tu te comporter ainsi ?" Cette interrogation, on l'entend plusieurs fois dans A quiet Passion car, voyez-vous, Emily Dickinson était une personne assez difficile, notamment vers la fin de sa vie, et qui avait la fâcheuse propension à dire ce qu'elle pensait en face. Emily Dickinson est au demeurant un sujet un peu ingrat pour un biopic. Elle a beau être considérée aujourd'hui comme la plus grande poétesse américaine, sa gloire n'a hélas été que posthume. Jamais mariée, Emily Dickinson exprima ses sentiments principalement par correspondance et passa le plus clair de la seconde partie de sa vie en recluse. Rien de bien spectaculaire dans cette vie surtout marquée par une créativité qui s'exprimait en rédigeant de nuit et des liens familiaux très forts. Le mystère autour de cette personnalité insaisissable dont le caractère s'aigrira avec la vieillesse, ne pouvait qu'intéresser Terence Davies, ce grand portraitiste britannique habitué des films à costumes dont il fait autre chose que des oeuvres académiques et compassées. A quiet Passion sera sans doute considéré comme ennuyeux par beaucoup, faute d'action et d'enjeux clairement définis. Le film n'est pourtant pas du tout fastidieux grâce à une construction qui respecte la chronologie tout en procédant à de larges ellipses qui laissent à deviner plutôt que d'expliquer les évolutions du comportement de la poétesse. Le film suit d'ailleurs ce cheminement : il est drôle, brillant et cinglant, au temps de la jeunesse d'Emily Dickinson, il devient sombre et austère par la suite alors que celle-ci devient asociale. A quiet Passion donne t-il envie de lire Emily Dickinson ? Pas vraiment. Mais de dévorer une biographie étoffée de celle qu'on appelait La dame blanche, certainement !
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2017
    Qu'un nombre de salles assez considérable soit réservé à la sortie d'un film plutôt austère consacré à une poétesse américaine qui est, il faut bien le dire, assez totalement ignorée en France, voilà qui fait plaisir! Voilà qui honore les distributeurs français.

    Cela dit, j'aurais aimé pouvoir être plus élogieuse en ce qui concerne Emily Dickinson, a quiet passion; certes, le film de Terrence Davies est un beau film, un film d'esthète, qui magnifie ces intérieurs bourgeois, sombres, encombrés de babioles, où l'on brode à la lumière d'une lampe; la caméra fait parfois un travelling sur 360 degrés.... mais il apparaît un peu long, parfois ennuyeux et, s'il nous donne à voir quelque trente cinq ans de vie de la poétesse, il ne nous apprend pas beaucoup, en fait, sur ce qu'elle était réellement. Normalement, après un tel film, on devrait se précipiter dans la première librairie venue pour acheter un recueil de l'auteur, non? C'est le but, non?

    Emily naît dans une de ces familles très respectables, très respectées qui ont construit sur le plan politique et législatif, les Etats Unis. Le père est avocat (il finira sénateur). La famille est pieuse et unie. Il y a une magnifique peinture du père, Edwards, homme moral, homme religieux, homme à principes, mais en même temps, d'une grande humanité et capable d'une généreuse compréhension. Lorsque Emily veut quitter sa pension religieuse; lorsqu'elle décide de ne plus fréquenter régulièrement l'église, Edwards respectera toujours sa volonté. Bien qu'il réprouve qu'une femme s'exhibe, c'est lui qui servira d'intermédiaire avec le directeur d'une gazette pour que les poèmes de sa fille soient publiés. Et puis, en vrai chrétien, il est contre l'esclavage. Il estime que l'on se doit de parler toujours poliment aux domestiques......Notons que Keith Caraddine a toujours autant d'allure que lorsqu'il était Duellist.... Quel plaisir que de le retrouver!

    La mère, dépressive, maladive se tient plus à l'écart, mais on est quand même frappés par le côté fusionnel (excessivement fusionnel?) de cette famille. Les deux filles ne se marieront pas; le garçon, Austin, exercera son métier d'avocat en habitant avec son épouse dans la maison d'à côté... Quand les parents disparaîtront, la fratrie va encore se resserrer, même si la découverte de l'adultère d'Austin apparaît insupportable à la chaste Emily.

    Emily s'occupe de la maison et écrit, écrit sans cesse, rien que de la poésie, de la poésie souvent sans rimes et sans pieds bien définis, de la poésie très moderne en fait! des sortes de longs haïkus, souvent ésotériques, et typiquement théosophiques, que nous entendrons récités tout au long du film. A t-elle été éprise de quelqu'un? on lui voit un attachement vif pour une jeune amie; puis, elle entretient une relation étroite avec le pasteur, un homme lui même marié.... Il semble qu'elle n'ait eu de relations qu'avec des hommes plus âgés, lui servant en même temps de mentor, comme si à travers chaque homme elle ne cherchait qu'à retrouver son admirable père... Rien n'est clair, pas plus, d'ailleurs, que ses relations avec la religion. Elle est très croyante, mais semble refuser la pratique. Ses poèmes sont plus mystiques que religieux. Bref, on la voit de très près... mais quand même de loin, cette femme, qui garde tout son mystère

    Et puis, elle va se renfermer de plus en plus, refusant de rencontrer ses admirateurs, se cloîtrant dans sa chambre, ne se vêtant plus que de blanc.... avant de mourir à 55 ans, certainement dans des circonstances très douloureuses, d'insuffisance rénale.

    On peut estimer qu'il y a eu aussi une vraie erreur de casting. On passe via un morphing d'Emma Bell, (très bien), Emily jeune fille, à Cynthia Nixon. Il parait que cette dame était un des piliers de "Sex and the City" (je n'ai jamais vu) -c'est le grand écart. Mais faire interpréter un personnage de, en gros: trente à cinquante cinq ans par une actrice qui en a soixante, avec le cou de poulet, c'est un non sens! Cela donne à la jeune Emily un côté vieillot, prématurément vieille fille qui fausse, forcément, le personnage. Là où il aurait fallu une Adjani, lorsqu'elle interprétait une soeur Brontë.... Il est toujours possible de vieillir une jeune actrice, mais Sarah Bernhard en Aiglon, ça ne passerait pas au cinéma. D'ailleurs, à part notre cher Caraddine, l'ensemble du casting est assez médiocre. Les grimaces de Duncan Duff, qui joue Austin, sont insupportables.

    Bref, c'est intéressant, c'est une belle oeuvre, mais on en attendait un peu plus...
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2017
    L'oxymore du titre résume bien le film. Une vie en apparence sans histoire et une âme tendue comme une corde qui menace à chaque instant de se rompre sous la tension poétique et psychique. L'ambiance fait penser aux "Trois soeurs" de Tchekhov et cette vie sacrifiée sur l'autel de la poésie à Kafka refusant de se marier pour ne pas trahir la Littérature. Les acteurs sont excellents, le souffle qui passe, délicieusement éloigné de l'air du temps.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2017
    Malgré quelques longueurs, particulièrement dans la deuxième heure, ce biopic qui n’en est pas vraiment un fascine et donne un éclairage intéressant sur l’œuvre d’Emily Dickinson.
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