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titicaca120
390 abonnés
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4,0
Publiée le 18 février 2017
Loving est un film sur l'amour une magnifique histoire d'amour. très bien filmé avec un très bon casting nous découvrons le racisme ordinaire des états du sud en cette fin des années cinquante. malgré tout il m'a manqué des scènes fortes des scènes qui me font vibrer. et j'ai trouvé le film un peu long et répétitif, mais c'est très beau.
Excellent film Político-romantique. Et historique avec ça puisque, je l'ai appris dans ce film là Virginie était un état raciste et pas cool du tout, et c'était il n'y a pas si longtemps !
Ce genre d'histoire qui font la Grande Histoire et qui intègre tous les aspects de la période d'avant et d'après la lutte pour les droits civiques aux Etats Unis. Ce film m'a marqué par l'attitude du mari qui se bat d'avantage pour témoigner son affection profonde pour sa femme plus que pour lutter pour ses droits, sa priorité étant de prendre soin d'elle plutôt que lutter contre un système absurde. Un amour simple, qui témoigne de la complexité du pays, ce n'est pas un grand film, mais c'est une grande et belle histoire.
Présenté en sélection officielle à Cannes en mai dernier, Loving est le nouveau film du prolifique et génial réalisateur américain Jeff Nichols. Il y est question de ces quelques années pendant lesquelles les époux Richard et Mildred Loving ne purent vivent librement leur amour, simplement parce qu’ils n’avaient pas la même couleur de peau. Ils décidèrent malgré tout de se marier en 1958 et de retourner vivre dans l’État de Virginie farouchement opposé à cette union. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, cette histoire a belle et bien eu lieu. Jeff Nichols a souhaité resté le plus fidèle possible à l’état d’esprit du couple originel et à tout plein de petits détails qui font la force et la crédibilité de son long métrage. En effet, il a poussé le travail de reconstitution du contexte assez loin allant jusqu’à reproduire les visuels issus de photos d’époque des vrais époux Loving. Mais la réussite principale du film reste la prestation formidable de ses deux interprètes. Ruth Negga, actrice irlandaise dotée d’une belle voix suave, propose une prestation lumineuse, avec beaucoup de simplicité mais aussi de la profondeur. Joel Edgerton, dans un rôle un peu plus complexe encore, interprète donc Richard Loving, cet homme singulier doté d’une gentillesse désarmante qui s’oppose à son physique plutôt trapu. Il réalise une performance marquante car il nous transmet vraiment, par son interprétation, ce sentiment de peur et d’incompréhension qui anime son personnage ainsi que cette volonté farouche de protéger sa famille. Le film tire sa force mais aussi sa faiblesse de la simplicité et de la linéarité de son récit. On n’y trouve aucune effusion particulière, tout étant très contenu que ce soit les sentiments amoureux, de violence ou d’émotion partagée. Loving est donc une œuvre d’une grande pureté qui offre au regard du spectateur la pureté et la force des sentiments qu’éprouvent le couple Loving l’un pour l’autre.
Avec loving, Nichols confirme qu'il est l'un des cinéastes majeurs de notre époque. Sur un sujet sensible, tiré d'une histoire vraie, le cinéaste livre une oeuvre aussi limpide qu'émouvante qui évite le pathos inhérent à son sujet. Le classicisme de la mise en scène et la sobriété de l'interprétation emportent l'adhésion. Loving est un film simple et beau qui évite aussi le piège du film à thèse en refusant d' exposer trop directement le combat du couple. Loving suit le quotidien de gens simples à qui l'on refuse le droit d'être heureux. Une oeuvre qui, à l'instar des autres films de Nichols, émeut sans jamais chercher à faire pleurer le spectateur. Superbe.
4/5. Vu le week-end dernier. Coup de cœur pour ce film qui narre une histoire de racisme dans un état qui ne reconnaît pas les mariages mixtes, les métissages. Mais ne vous y trompez pas, le vrai sujet du film, ne sont pas ces clichés éculés sur les noirs américains persécutés, mais l'Amour ! Un amour intense, infini, a l'épreuve de tout. C'est l'unique axe du film, et chaque nouvelle épreuve vécue par ce couple (encore une histoire vraie) ne fait que mettre un peu plus en exergue la puissance de leur amour. L'acteur qui incarne le mari mériterai un oscar; il Joue son personnage à la perfection. Un homme qui a peur, mais pas de la violence des hommes, non peur de perdre celle qu'il aime plus que tout au monde. Cet amour qui transpire à chaque plan du film. L'actrice n'est pas en reste dans ce rôle de femme fragile qui finira par être celle qui défendra le mieux leur couple. Franchement, si vous cherchez une definition de l'amour, allez voir ce film !
Date de sortie 15 février 2017 (2h 03min) Après 'Midnight Special' en 2016, Jeff NICHOLS livre (encore) un film (février 2017) social et historique fort et puissant . Car au travers une histoire d'amour, il ya a une des face les plus visible de l'arparteid social que vivaient les noirs aux USA dans les année 50 ! C'est pas si vieux . Avec une retenue et une absance totale de manichéisme, la vie, l'ambiance de la vie aux USA côté 'Amérique profonde' sont très bien montrées . Le film est aussi le combat d'une femme et d'un homme pour leurs droits pourtant aussi simples de vouloir vivre ensemble ! Le combat aussi d'une émancipation d'une catégorie de personnes d'un milieu plus simple et moins 'éduqué' à s'élever du poids des lois existantes et des traditions culturelles . Sans oublier la belle et puissante interpétation Ruth NEGGA dans le rôle de Mildred et Joel EDGERTON jouant Richard . La prestation de Marton CSOKAS dans le rôle difficile du 'Shérif Brooks' est elle aussi très bonne. Un film fort qui fait réfléchir à nos droits d'homme et à la manière et à la vigilance dans la manière de les défendre !
Mildred est noire, Richard est blanc. Ils s’aiment, se marient et veulent fonder une famille. Rien de plus normal, sauf que nous sommes en 1958 et l’Amérique est encore ségrégationniste. C’est alors que l’Etat de Virginie les poursuit en justice. Le couple est condamné à une peine de prison avec suspension de la sentence s’il quitte l’Etat. Jeff Nichols décrit le combat de cette femme et de cet homme dans la lutte pour leurs droits civiques. Le cinéaste signe une mise en scène somme toute classique. Il part des faits et en suit son cheminement jusqu’à la fin. Mais la distance qu’il prend avec ses personnages montre sa volonté à ne pas nous manipuler. Le sort des Loving est cruel et Nichols a bien compris qu’il était inutile d’insuffler à son histoire des sentiments déchirants. Loving est une œuvre authentique qui nous permet de découvrir comment les lois anti-mariage mixtes ont été abolies aux Etats-Unis. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
J’avais découvert l’histoire des Loving dans le passionnant roman de Gilles Biassette, jeune journaliste à la Croix et correspondant du journal aux Etats Unis…Dans cette plongée très documentée dans l’histoire récente des Etats Unis, à travers la rencontre d’un vieux sénateur de Virginie, personnage de fiction mais inspiré d’un sénateur sudiste ayant réellement existé, ancien fer de lance de la ségrégation passé au soutien à Obama, Gilles Biassette racontait l’histoire de ce couple empêché de s’aimer, de se marier et de vivre ensemble parce que l’une noire et l’autre blanc…une histoire qui rejoint la lutte de Martin Luther King et Rosa Parks pour les droits civiques et qui a donné lieu à un arrêt judiciaire de la Cour Suprême toujours utilisé comme jurisprudence par les tribunaux américains dans des cas de discrimination…Jeff Nichols a repris l’histoire du couple, et a intitulé son film tout simplement « Loving », et le nom de famille de ce couple ne saurait être mieux choisi car c’est bien d’amour dont il est question entre Richard et Milfred… Jeff Nichol a réalisé un film sobre, tout en humilité et retenue, sans jamais céder à la tentation du pathos larmoyant, sans rien ajouter à cette vibrante histoire d’amour, porte parole du droit à la différence et à la mixité…la caméra opte pour l’omniprésence des paysages, beauté de la nature, enfermement de la ville…plans serrés sur les visages et ne quitte pas des yeux ce couple de gens simples qui malgré eux se retrouve dans une tempête médiatique et héros d’une cause qui les dépasse, tout gardant le sens du combat…Joël Edgerton est parfait dans le rôle de Richard Loving, prolo blanc, taiseux, bourru, plus à l’aise dans ces rushes automobiles avec ses copains noirs ou blancs que devant les micros des journalistes, il n’a pas les mots pour dire sa révolte…mais la révélation est Ruth Negga, Milfred, alias Brindille, plus fine et déliée, moins fragile qu’elle n’en a l’air qui monte en première ligne pour faire accepter son couple et sa famille….ceci lui vaut d’ailleurs une nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur actrice…Lors du dernier Festival de Cannes, le Figaro en faisait sa palme d’or, mais il fut l’un des oubliés du Palmarès….Nul doute qu’il va trouver son public….
Je craignais a priori deux écueils pour ce film : trop de bons sentiments et trop de longueurs. Le film est agréable à regarder, équilibré et bien interprété. Un bon film.
Dans l'Amérique des années 1950, Richard (Joël Edgerton) et Mildred (Ruth Negga) sont amoureux et décident de se marier. Juste un petit souci, elle est noire et lui est blanc. Or en Virginie, le mariage interracial est interdit. Ils se retrouvent en prison peu après leur mariage. Ils devront accepter d'aller vivre dans un autre état. Mais ils vont peu à peu être convaincus qu'ils doivent tout faire pour qu'ils aient le droit de vivre dans l'Etat où ils ont grandi.Une suite de procès commence.
Très belle surprise! C'est une histoire d'amour douce et lente à laquelle on assiste. Pas de débats virulents, pas d'esclandres, pas de militantismes basiques (car on comprend aussi que le problème de ce couple est repris politiquement pour servir une cause plus nationale)...juste un couple qui s'aime tendrement et de manière certaine. C'est même assez surprenant car on pourrait s'attendre à un film militant, combatif, enchaînant les scènes de débats houleux, d'arguments fleuves. Que nenni ! Juste de l'amour. Alors il peut dérouter et on peut le trouver mou, lent, agaçant même face à ces 2 personnages qui sont dans le combat tout en étant plutôt suiveurs au final (de la UCLU). Mais au final, ce parti pris du réalisateur est plutôt gonflé ou du moins, aussi intelligent et doux que semblent l'avoir été ces 2 personnes. Leur histoire est réellement bouleversante, surement grâce à l'interprétation tout en nuance et finesse des 2 acteurs. Pas simple pourtant car il s'agit de "paysans" du fond de l'Amérique qui ne rêve que de vivre sur leur terre dans une maison construite par Monsieur. Cet homme d'ailleurs pourrait être "bouseux" mais au contraire, il devient grand par sa simplicité et ses arguments spoiler: ("dites à la Cour suprême que j'aime ma femme") . Son but : aimer sa femme et ses enfants, toute sa vie, tranquille, sur ses terres, les protéger et tout leur donner. A l'ancienne! Il faut aussi se remettre dans le contexte de l'époque et que les moyens pour combattre l'inégalité n'étaient pas les mêmes que maintenant. Encore une fois, Jeff Nichols réussit de nouveau son film, en appliquant son style assez unique : laisser au coeur de son histoire les personnages, les respecter quelqu'ils soient, filmer la nature (élément indissociable de l'humain), montrer plutôt que démontrer. Il y a des moments qui arrachent les larmes, des silences (peu de dialogues), des mains qui se tiennent, des regards qui en disent longs. C'est beau! C'est la force de ce film, plus que la lutte elle-même au final (magnifique et poignant final!). Très émue en sortant.
j'ai vu en deux jours lion et loving, une semaine faste !! loving est un film remarquable , cruel et émouvant montrant .un mariage mixte,une femme noire et un homme blanc dans l'amérique raciste .le film montre bien les horreurs de la ségrégation, le film bénéficie d' une distribution excellente en particulier les deux héros ,le mari plus complexe et l'épouse lumineuse
J’aime décidément énormément le cinéma de Jeff Nichols. J’avais sous-évalué « Midnight special » dont à présent je garde une belle impression, et j’avais beaucoup aimé « Mud » et « take a shelter ».
Toujours une belle photo, des cadrages serrés sur des êtres parfois rudes et taiseux pour qui beaucoup de choses passent par des gestes simples et par le regard. Ce n’est un cinéma ni discursif, ni idéologique, ni moralisateur. Il montre les faits, les sentiments. Ici l’amour entre un homme blanc et une femme noire et leur désir de fonder une famille heureuse et aimante.
La ségrégation est explicitement posée par les juges de l’Etat de Virginie, ceci dit les communautés semblent vivre ensemble de façon paisible.
Un racisme sourd est perceptible par le biais d’une dénonciation ou d’un message laissé dans un véhicule. Mais le film se déroule en douceur, sans autre violence.
L’histoire se passe à une époque où les droits civiques sont revendiqués. Même si le couple décide de se défendre, il ne se laisse jamais instrumentaliser par les avocats ou par les médias.
De façon récurrente, on voit le maçon qui construit des maisons pour les autres, à la fin c’est la sienne qu’il peut enfin construire. Cette métaphore reflète l’esprit du film, cette volonté de juste pouvoir bâtir sa vie quelque part.
Très bon moment de cinéma, qui nous montre les Etats Unis face à ses démons, et l'acceptation des mariages mixtes, qui étaient interdits seulement dans certains états. L'état d'esprit , la haine , la mise au ban de ces "malheureux couples" qui avaient choisis de vivre et de faire autrement.