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    Loving
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    221 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2017
    Au fil des sorties en salles, on s'aperçoit que le cru 2016 de Cannes était véritablement exceptionnel. Et ce ne sont pas les films primés qui retiennent l'attention mais bien quelques uns de ceux qui sont repartis bredouilles : Elle, Aquarius, Paterson et le sublime Loving. Le film de Jeff Nichols est un modèle de dignité et de rectitude morale, tout en étant une merveille de découpage cinématographique et d'émotion contenue. Une histoire d'amour, toute simple, qui n'aurait jamais dû être célèbre. Seulement, en 1958, en Virginie, un mariage interracial était tout simplement illégal. Si le film de Jeff Nichols touche autant, c'est qu'il est d'abord dans sa conception même fidèle à la modestie du couple qui l'a inspiré. Un homme, une femme et leurs enfants qui ne souhaitaient rien d'autre que d'être tranquilles avec nullement la volonté de changer la constitution américaine. Loving (quel nom de famille extraordinaire) s'intéresse peu aux arguties judiciaires et se concentre sur ces héros malgré eux, avec une délicatesse, une douceur et une bienveillance de tous les instants. Un film magnifique et chaleureux qui ferait presque croire que l'homme est foncièrement bon.
    Romain J.
    Romain J.

    64 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2017
    LOVING est un très beau moment de cinéma, parfois même touché par une grâce indicible, qui regarde juste l'Histoire sans en faire des tonnes. Joel Edgerton disparaît derrière Richard Loving et Ruth Negga est absolument magnifique d'intensité. Nouvelle réussite pour Jeff Nichols !

    Critique complète ici.
    crachou94
    crachou94

    23 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    Un film édifiant sur la difficulté de s'aimer à la fin des années 50 dans un des états du sud des USA, la Virginie qui allait jusqu'à interdire les mariages inter-raciaux.
    Ce film, presqu'un documentaire, est très bien interprété.
    Xavier T
    Xavier T

    14 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2017
    Lorsque vérité de la flamme de l'amour est plus forte que l'ignominie. Loving nous replonge dans une époque pas si lointaine où l'apparence faisait la loi et légitimait les bassesses les plus inommables de l'être humain.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    154 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2017
    Relater des faits historiques est un style courant au cinéma, pourtant « Loving » ne fait rien comme les autres films du genre.
    Déjà, en lieu et place d’un film dossier au pathos appuyé, on découvre une histoire sidérante, traitée sans moralisation ni larmoiement, les faits parlent d’eux-mêmes en évitant les caricatures et en montrant les gens tels qu’ils étaient à cette époque, ni plus, ni moins.
    Ensuite, le film subtil et sobre, rend étonnement plus hommage au couple qu’à son combat, là où tous scénariste aurait fait l’inverse !
    Ici, point de grosses lettres blanches pour nous indiquer que le film est tiré d’une histoire vraie. Pourtant le scénario suit le documentaire de Nancy Buirski « The Loving Story » afin de coller au plus près à la réalité. Même les lieux de tournages sont presque tous les lieux réels.
    Evidemment, un tel niveau de réalisme ne servirait en rien le film si les acteurs n’étaient pas à la hauteur. Que dire de la ressemblance des protagonistes et surtout de la qualité de l’interprétation ? Le duo Ruth Negga et Joel Edgerton fonctionne à merveille, à l’image des personnages qu’ils incarnent, ils sont pudiques, en retenue et pourtant, entre deux moments stoïques, ils parviennent à illuminer l’écran avec une expression d’amour ou de joie puissante. Ici points de héros, le film déroute en présentant constamment des gens « normaux ». Alors qu’ils sont victimes d’un jugement totalement inadmissible, fidèles à leur éducation « à la dure », ils marchent droit, ne se plaignent pas et endurent sans contester tout en travaillant durement.
    L’histoire se déroule chronologiquement et le rythme est lent comme si l’on était écrasé sous la chaleur lourde et moite d’un été dans l’état de Virginie. Paradoxalement, ce rythme risque d’en refroidir plus d’un.
    La photo est sublime, très personnelle avec ses cadres serrés qui parviennent aussi bien à capter les émotions des personnages que la beauté de la nature et l’enfermement de la ville.
    De penser que ce couple, dont l’amour si simple et beau, est parvenu à faire abolir les lois anti-mariage mixte aux États-Unis, est un ravissement sans limites. D’autant plus qu’ils avaient un nom de famille prédestiné auquel ils font honneur.
    Mention spéciale pour la scène ou un ami de Richard Loving lui explique qu’il sait désormais ce que ça fait d’être noir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    Moins d’un an après « Midnight Special », Jeff Nichols est de retour avec « Loving », une histoire d’amour interraciale dans l’Amérique ségrégationniste des années 60. Une époque durant laquelle certains états ont encore beaucoup de mal à accepter l’homme noir comme une personne à part entière méritant les mêmes droits que les Blancs. Un récit poignant.
    Wilma P
    Wilma P

    11 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2017
    Un grand et beau film. Qui nous montre sans la filmer la lutte antiracisme aux États Unis des années 50 à 60 au travers d'une très belle histoire d'amour entre une femme de couleur et un blanc de l'Amérique profonde. Tout en subtilité et en regard deux acteurs prodigieux pour un grand film. Pour moi aussi la palme d'or
    poet75
    poet75

    275 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2017
    Après son échappée assez peu inspirée du côté de la science-fiction (« Midnight Special » - 2016), fort heureusement, Jeff Nichols nous revient à présent avec ce qui lui convient le mieux, le film dramatique se basant sur des réalités américaines, à l'exemple du captivant « Mud – Sur les rives du Mississippi », sorti en 2013, qui semblait tout droit venu d'un récit de Mark Twain.
    Mais le film qui sort aujourd'hui, lui, s'inspire de faits réels, ceux qui ébranlèrent les bien nommés époux Loving, Richard (Joel Edgerton) et Mildred (Ruth Negga). Un couple qui aurait pu, qui aurait dû, mener une vie sans histoire si l'on n'avait eu affaire à un Blanc marié à une Noire à la fin des années 50 en Virginie, un Etat encore fortement marqué par le ségrégationnisme. A peine se sont-ils mariés à Washington et sont-ils de retour chez eux qu'ils sont arrêtés, emprisonnés et traduits en justice. On ne plaisante pas sur ce sujet en Virginie dans ces années-là et Richard et Mildred sont sommés de ne plus paraître ensemble sur le territoire de cet Etat durant les 25 ans à venir. Leur combat ne s'achèvera que près de 10 ans plus tard après avoir été médiatisé et présenté à la Cour Suprême des Etats-Unis.
    Avec un sujet comme celui-là, il était tentant de réaliser un film-dossier ultra classique (comme on a pu en voir un l'an dernier avec « Spotlight » par exemple), mais heureusement Jeff Nichols a fait un autre choix, bien plus judicieux et, en fin de compte, bien plus intéressant. Les scènes de procédure judiciaire, d'entrevues avec des hommes de loi, de comparutions au tribunal n'occupent qu'une toute petite partie du film et c'est tant mieux. Il n'y a pas besoin de beaucoup plus que d'une sentence se référant à une prétendue loi divine (Dieu qui aurait créé les races et les aurait dispersées sur la surface de la Terre pour qu'elles ne se rencontrent pas!) pour faire comprendre l'aberration des lois de ségrégation appliquées en Virginie. De même, le réalisateur de « Loving » se garde de mettre en scène les poncifs de la haine raciale. Une des scènes qui semble orienter le film vers un déchaînement de violence n'aboutit, en fin de compte, qu'à une fausse piste.
    Mais alors, si le film n'accorde qu'une place restreinte aux questions judiciaires et s'il se garde de mettre en spectacle des débordements de haine raciale, de quoi est-il fait, quel en est la matière, si l'on peut dire ? Eh bien, ce sur quoi le cinéaste met l'accent, c'est la vie du couple Loving, tout simplement. Un couple qui met au monde des enfants, les élève et tâche de mener une vie, pourrait-on dire, normale. La métaphore qui revient, comme un leitmotiv, tout au long du film, c'est celle de la maison qu'il faut construire. Richard et Mildred n'ont d'autre ambition que de construire leur maison et c'est en les montrant ainsi, fidèles à ce projet, que Jeff Nichols met aussi en lumière, par contraste, les égarements des tenants de la ségrégation.
    Il faut dire aussi, pour finir, que la réussite du film repose, pour une grande part, sur le jeu plus que convaincant des deux acteurs principaux. Joel Edgerton fait de Richard Loving un homme plutôt bourru mais déterminé à aller jusqu'au bout, jusqu'à construire la maison qu'il veut offrir à celle qu'il aime. Quant à Ruth Negga, elle éclaire tout le film par sa présence, en femme décidée à emprunter tous les chemins possibles pour faire reconnaître ses droits, pour changer la vie de plein d'autres couples mixtes, pour en finir avec les lois liberticides. Enfin, il n'est nul besoin de le souligner, mais on peut quand même affirmer que ce film vien à point nommé à l'heure où les Etats-Unis viennent d'élire leur nouveau président en la personne de Donald Trump ! 8/10
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2017
    Par la qualité de sa mise en scène, la force de son interprétation et l'immense qualité de son scénario, Loving aurait mérité, selon moi, la palme d'or au festival de Cannes 2016. Mais le palmarès de celui-ci n'a accouché que de faiblesses et d'incohérences. Jeff Nichols est un cinéaste majeur de notre temps à la fois très classique par ses choix narratifs et son style filmique. Loving s'inspire tout à la fois de John Ford, Terrence Malick pour le classicisme humaniste et son intérêt porté aux cadres naturels. Ajoutez y une influence de Steven Spielberg par ses scènes se jouant des fausses alertes. Le film est superbement mis en scène, douceur, refus du pathos, cadrage, choix astucieux des points de vue (caméra portée sur de jeunes enfants), qualité de la photographie et belle musique discrète sans emphase pour éviter le mélo. Jeff Nichols se joue aussi avec talent du passage du temps, peu de signe chez les acteurs, dans leur monde, celui à l'extérieur, lui, évolue. Loving bénéficie de la superbe interprétation de Ruth Negga, très pudique et de W.-Lee. Holland, bloc d'homme simple voué à l'amour de son couple. Le scénario est un chef d'oeuvre d'intelligence. En choisissant de porter son attention sur l'histoire d'amour du couple, Jeff Nichols évite le piège du film à thèse simpliste et réussit à adopter le récit d'une histoire vraie d'une façon très personnelle. Loving décrit bien un homme, limite inculte, qui ne pense qu'à construire les solides fondations de son couple à l'image de son métier de maçon et ses constructions de maisons dont le ciment est un bien beau symbole d'union amoureuse. Fort au départ de son pragmatisme, seul compte sa liberté, celle de sa femme et de vivre tout simplement, il devient par la suite mutique, s'effondrant, ne parvenant pas à généraliser à la société américaine le problème de son couple. Pour sa femme, sa trajectoire est opposée. Taiseuse au départ, atone, elle sent la vérité surgir en elle et à faire gagner le combat humaniste anti raciste. Il y a aussi deux personnages fascinants qui se répondent en miroir. La mère de Loving, en apparence douce et paisible, mais qui garde en elle des traces de xénophobie et le flic, dur en intransigeant religieux qui fait voir des félûres dans ses choix et une certaine empathie envers Loving. Baissant très légèrement de tension dramatique durant une demi heure, le film redevient le chef d'oeuvre lors de la scène, en partie hors champ, du procès au congrès, magistrale d'émotion ! Un film inoubliable qui réussira à faire pleurer sans être tire larmes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 février 2017
    Jeff Nichols nous propose encore un très bon film... Les deux interprètes principaux de cette histoire vraie sont époustouflants de justesse... Une grande histoire d'amour...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 février 2017
    Film très touchant et extrêmement fidèle à la véritable histoire des Loving. Joel Edgerton et Ruth Negga ressemblent vraiment aux personnages qu'ils incarnent avec brio. Le rythme du film est un peu lent mais c'est volontaire et on ne s'ennuie pas. A ne pas manquer.
    yohanaltec
    yohanaltec

    98 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2017
    Loving est une nouvelle réussite du très talentueux Jeff Nichols. À travers cet histoire d'amour entre une jeune femme noire et un homme blanc, le réalisateur parvient à convaincre le spectateur grâce à un scénario convainquant. Le duo d'acteurs Ruth Negga-Joel Edgerton fonctionne parfaitement, tandis que les décors et le cadre est absolument magnifique, aidé par une belle mise en scène mettant en valeur les couleurs et la nature. Malgré un sujet classique bien qu'adapté d'une histoire vraie, le film est réussi.
    Christian Wacrenier
    Christian Wacrenier

    18 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2017
    Pas de spectaculaire dans ce film, pas de scène sanglante de violence raciste... Un couple ordinaire tout simplement, un couple sans éclat particulier... un homme et une femme qui s'aiment tout simplement, d'un amour profond et sans questionnement, sans intellectualisme. Le seul problème (pour les autres) c'est qu'elle est noire et lui blanc, dans un état qui criminalise la relation avec "gens de couleur" et ne reconnaît pas les enfants éventuels, privés de tout droit d'héritage. Ce qui est bouleversant, c'est la simplicité silencieuse de ce couple et sa ténacité. Ils font face à l'arbitraire et au racisme, sans dévier jamais de leur certitude ni de leur amour. L'histoire n'a pas été inventée, elle est vraie. Ce n'est pas un fait divers, c'est un fait historique puisque en s'aimant (loving... nom prédestiné de Richard) les amoureux conduiront la Cour Suprême à prononcer un arrêt qui, comme les victoires de Luther King, fait partie de la lente conquête des droits de l'homme aux Etats Unis.
    Richard est un homme simple, il ne fait pas de phrase, il veut vivre en paix et il accepterait au fond de ne pas lutter, de ne pas retourner en Virginie. Mildred est plus déterminée, elle pense à l'avenir de ses enfants, elle pense aux autres couples en butte aux mêmes violences institutionnelles. Malgré les réticences de Richard, elle accepte le combat. Ce n'est pas un combat de titans avec effets spéciaux, c'est un combat au jour le jour, avec la vie simple qui passe. La grandeur de ce couple c'est cette simplicité, cette fidélité, ce silence. Il y a quelque chose de sacré dans cet amour-là. Ce qui est étonnant dans ce film c'est précisément qu'il n'y a pas de présence de la religion, fait assez rare dans un film américain sur ce sujet, pour être noté. Pas de sermon, pas d'église... Le sacré est ailleurs. Il est dans l'amour de deux êtres qui ne comprennent pas comment le racisme peut exister encore.
    Film sans effets, sans pathos... film grave et clair... film pacifiste et de combat...
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    185 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2017
    Un film sublime malgré son classicisme, porté par un couple parfait, Joel Edgerton et Ruth Negga qui tiennent là des rôles en or.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur
    Michel C.
    Michel C.

    278 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2017
    Quel magnifique film qui reprend l'histoire vraie de seulement 60 ans en arrière, et qui peut apparaître si lointaine quand on y pense !! Ne pas pouvoir se marier, vivre ensemble quand nos couleurs ne sont pas les mêmes. Eh oui en Virginie, c'est la prison ou l'exil de 25 ans qui est asséné au réaliste couple formé par Ruth Negga (Mildred ou Brindille!) et Joel Edgerton (Richard). D'ailleurs cette "brindille" est époustouflante, dans chacune des scènes qui la concerne. L'aspect juridique prend une large part, c'est normal, puisqu'il conduit à reconsidérer la Constitution des US !! Mais autour, il y a l'ambiance des vielles autos, gros moteurs avec leur bruit d’échappement si caractéristique, les costumes, le métier de maçon très bien rendu. Pour faire court, beaucoup d'émotion se dégage de ce couple et de leur histoire. Fabuleux, surtout si en met en perspective les récents tourbillons actuels suite aux dernières élections. Très émouvant !! **
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