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    Loving
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    3,8
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    221 critiques spectateurs

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    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2017
    On a du mal à croire que ce soit Jeff Nichols, le réalisateur original et tellement talentueux de Take Shelter et Mud qui ait pondu cet interminable pensum bien-pensant -et surtout, globalement, très mal interprété. Ca ne lui ressemble pas; c'était pas un truc pour lui..... même si, sur le plan historique, cette histoire méritait d'être narrée!!

    En 1958, en Virginie, Richard Loving, un maçon blanc, a une histoire d'amour avec Mildred, une jeune fille noire. Dans ce pauvre village campagnard, coexistent les indiens autochtones, des petits blancs et des familles noires; mêmes bicoques, mêmes vies de chien. Ils coexistent -mais pas question de se mélanger. Tout naturellement, Richard qui flirte avec une noire se retrouve au sein de la communauté noire. Quand Mildred est enceinte, Richard décide de l'épouser et ils se rendent dans l'état voisin, Washington D.C., où les mariages interraciaux sont légaux.

    Mais à leur retour en Virginie, ils sont arrêtés dans la famille de Mildred qui les accueille, jetés en prison..... jugés, et condamnés à un an de détention, qu'ils peuvent ne pas effectuer, à condition de ne pas revenir en Virginie ensemble pendant vingt-cinq ans! Après un premier pépin qui leur vaut la clémence du juge Bazile (ils voulaient absolument que l'enfant naisse chez la mère de Richard, l'accoucheuse locale), le couple se fixe définitivement à Washington DC. Mais ils supportent mal que les enfants grandissent en ville, loin de leur famille, loin de leurs cousins.... Et, c'est en 1963 la marche pour les libertés à Washington, avec le discours de Martin Luther King; l'espoir d'un changement avec Robert Kennedy à la justice. Le cas Loving intéresse les militants pour l'égalité raciale, qui les défendent gratuitement, jusqu'à la Cour Suprême Fédérale. La décision de la Cour de Virginie est cassée et la loi de l'état interdisant les mariages interraciaux est déclarée anticonstitutionnelle! L'arrêté porte le nom "Loving contre l'état de Virginie"! Reconnaissons que c'est une belle histoire qui méritait d'être racontée......

    Il faut dire que le jugement du juge Bazile vaut son pesant de cacahuètes...."Dieu Tout-puissant créa les races blanche, noire, jaune et rouge, et les plaça sur des continents séparés. Le fait qu'il sépara les races montre qu'il n'avait pas pour intention qu'elles se mélangent". Un esprit affuté eut pu facilement lui répondre "Puisque Dieu a créé le continent américain pour la race rouge, qu'est ce que les Blancs ont donc à y faire, hein?" Que des imbécillités pareilles aient pu être proférées il y a guère plus de cinquante ans va dans le même sens: l'histoire des Loving méritait d'être racontée..

    Mais pas comme ça! Et pas par Nichols, probablement. Un Eastwood, peut être, aurait magnifié ce scénario.... Là, tout est plat. Nichols prend manifestement plaisir à filmer les campagnes de son pays. Mais à part ça.... Tous les blancs sont méchants, tous les noirs rigolent tout le temps; un bref bon passage cependant: quand Richard commence à être un peu maltraité sur ses chantiers, un de ses beaux frères lui dit "tu vois ce que c'est, que d'être noir? mais pour toi c'est facile, pour redevenir blanc, il te suffit de divorcer. Pour nous, il n'y a pas de solution". Les deux avocats (Nick Kroll qui n'a qu'une expression: le sourire bête et Jon Bass) semblent être à demi demeurés. On a l'impression qu'ils se foutent complètement de la cause qu'ils assument! Quant aux deux héros.... Ruth Negga est jolie; par moments, elle est convaincante. Mais le plus souvent, elle arbore le visage illuminé d'une Sainte-Ursule-portant-ses-seins-sur-un-plateau. Joel Edgerton est une catastrophe. Ce n'est pas juste un ours, c'est un bas-du-front complet; on a du mal à croire que cette charmante, courageuse, dynamique Mildred -c'est elle, le leader dans le combat famillal- reste fidèlement amoureuse de ce gros balourd....

    Déception donc. Les Loving méritaient mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 février 2017
    Contrairement au français, l'affiche international du film montre un couple qui s'embrasse essayant de se réaffirmer face aux injustices du monde. Pareil que les affiches du cinéma classique d'aventures, sauf que cette fois-ci ce ne pas l'homme qui protège une dépourvue demoiselle en détresse. C'est la femme qui réconforte l'homme dans cette merveilleuse image qui décrive parfaitement le nouveau film de Jeff Nichols.

    Loving raconte la lutte d'un couple interraciale pour enlever la prohibition de l'état du Virginia à ce type de mariages. Le réalisateur, très doué et honnête, refuse le schéma d'héros de la classe ouvrière dont son sacrifice est récompensé en plein extase sentimental. Il échappe aussi du cliché du chien battu qui devient martyr. Le point le plus fort du film est de suivre la vie quotidienne du couple, nous infiltrant dans leur intimité, leur voyant essayer de vivre un exile en toute normalité.

    À cause de ceci, on peut interpréter que, d'avoir insisté plus férocement ou d'avoir eu quelques notions de Droit, le souci aurait été solutionné longtemps avant. Peu importe. Loving défend précisément la pureté de cet amour qui se professaient l'un à l'autre, loin des conventionnalismes bureaucratiques qu'à peine arrivaient à comprendre. Le réalisateur met l'accent sous le couple: un homme blanc des années 60 qui renonce à ses privilèges devenant une victime sans armes. Une femme noire qui n'avait jamais quitté son village jusqu'au jour de leur mariage. C'est sur elle qui pèse la lourde et lente odyssée pour le sens commun. Une prouesse qui est commencé le jour où elle décide d'envoyer une lettre sénateur Bobby Kennedy après avoir vu à la télé un discours de Martin Luther King face au Capitol, juste à quelques rues de chez elle, pourtant à ce moment elle faisait le linge.

    Nichols montre nettement que la première pierre contre cette loi raciste à été mise par une jeune noire de basse classe sociale que jusqu'à ce moment-là n'avait jamais su ce qui étaient les droits. La contention des protagonistes et la tendresse des scènes que le réalisateur recrée, sans être mielleux de trop, comme ce coup de téléphone à la fin, redussent le récit aux sentiments plus primaires de deux personnes qui se voient dépassées par un géant administratif irrationnel. Mr Loving rend évident un droit si basique quand il donne comme message au Tribunal Suprême un effectif "Dites leur que j'aime ma femme". Si simple que ça.

    Cependant, le seul bémol du film est cette trame judiciaire, pas tout à fait essentielle. Même si je trouve juste de rend hommage aux professionnels qui ont soutenu le couple, voir le progrès social. Par contre, pour éviter le irrespectueux cliché du "sauveur blanc" Nichols se voit obligé à leur représenter comme des gens disgracieux ou maladroits. En plus, dans cette partie suivant les procès le style académique fait apparition, affaiblissant la puissance du film.

    Quand Midnight special est sorti, on croyait qu'il ne serait qu'un film de science-fiction conventionnel pour assurer le financement de ce projet. De façon surprenante, le précédent film était beaucoup plus fidèle au style du réalisateur que Loving, qui adopte des conventionnalismes desquels Nichols ne s'en servait jamais.

    //// Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Une histoire formidable mais trop de lenteurs à mon goût.
    Les acteurs jouent bien mais je n'ai pas ressenti cet amour si puissant qui les unis.
    Elle avait l'air triste en permanence... dans d'autres films similaires il me semblait avoir plus ressenti cette "chispa" comme on dit en espagnol.
    Et pourtant je suis du genre hypersensible avec des films comme celui-ci habituellement.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2017
    Loving impressionne peut-être moins que les précédentes réalisations de Jeff Nichols, propositions cinématographiques plus audacieuses, mais le projet reste personnel en ce que l’on retrouve les thèmes fétiches de l’auteur.

    LA SUITE :
    Pascal I
    Pascal I

    774 abonnés 4 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2017
    Si la réalisation reste perfectible, le coté pédagogique sur l'époque (pas si lointaine) montre presque de moitié l'appréciation de mariage mixte. Dommage, comme bien souvent dans ce genre de film, de ne voir que les concernés et de ne pas montrer l'attitude de la population et des intervenants (justice, ministère etc...).
    Interprétations assez en dedans mais doit refléter les protagonistes, belle immersion dans les "reconstitutions". 3/5 !!!
    Guichard M
    Guichard M

    16 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2017
    un film qui parle des droits civiques aux états unis interdisant les mariages mixtes. un homme blanc as pas le droit de se marier avec une femme noir les acteurs sont formidable une très belle histoire à voir film que j ai vu en avant première
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 janvier 2017
    N'est-ce pas un moment opportun pour sortir des films sur la ségrégation raciale aux Etats-Unis pendant les années 1950 et les années 1960 ? Bien sûr que si. L'élection de Donald Trump et le contexte américain actuel offrent à ces films l'occasion de briller un peu plus. Et lorsque ceux-ci sont bien traités et ne desservent pas le cinéma, on se prend à croire et à espérer qu'ils laisseront une empreinte un peu plus marquée dans l'Histoire. Si Loving n'est pas un chef-d'oeuvre, il ne reste pas moins touchant et humain, c'est un beau film, ce qui ne nous surprend pas étant donné que Jeff Nichols, malgré une sous-estimation notoire à Hollywood, était à la réalisation de ce long-métrage qui aurait bien pu passer inaperçu auprès du grand public et qui ne devrait malheureusement pas rencontrer foule en France au cinéma où il est prévu le 15 février prochain (comme la monstruosité Alibi.com qui saura amasser les jeunes dans les salles, les navets étant sans doute les seuls à faire exister le cinéma dans son sens le plus économique et non dans son sens le plus artistique).

    Autant le dire tout de suite, le film est réellement porté par ses deux acteurs principaux, Ruth Negga (nommée aux Oscars) et Joel Edgerton, en état de grâce. C'est un atout important mais qui peut se transformer en défaut lorsque le duo de protagonistes a trop de responsabilités. C'est l'un des petits reproches que l'on pourra faire à Loving: sa gestion des personnages secondaires, notamment celui de Michael Shannon, qui a joué dans tous les films de Jeff Nichols. Celui-ci joue Grey Villet, un journaliste de Life Magazine, mais il est finalement cantonné à un (très) petit rôle. Au final, on nous fait croire que sa présence a une raison mais lorsque le couple Loving devient très médiatisé, les moments intimistes que Villet a pu passer avec lui perdent toute leur portée et leur importance et décrédibilise le personnage de Shannon à qui nous n'enlèverons pas la qualité de l'interprétation. Et l'intimité pourtant, Nichols la maîtrise parfaitement, au point de savoir apporter une touche particulièrement sensible au moment de filmer les scènes entre Richard et Mildred Loving, personnages magnifiés par les performances touchantes de Negga et Edgerton. Autre satisfaction, les scènes de voiture. Rien à voir ? Et pourtant, déjà dans Midnight Special, Nichols avait eu le don d'installer une ambiance haletante sur de simples séquences de voitures qui n'avaient au départ aucun intérêt purement scénaristique à part ne pas nous perdre par des ellipses trop grandes. Encore une fois, le réalisateur sait utiliser toutes les pièces d'une automobile pour leur donner corps en présence des personnages, qu'ils soient assis sur la banquette arrière ou qu'ils soient en train de regarder dans le rétroviseur. On n'ose même pas imaginer ce qu'aurait été un Drive réalisé par Jeff Nichols. Au lieu de ça, on se contentera également des merveilleuses scènes de Midnight Special, le tout accompagné de la sobre et remarquable musique du fidèle compositeur de Nichols, David Wingo, qui a compris qu'il n'était pas là pour faire hurler les violons ni écraser les touches d'un clavier lorsque cela était inutile. Et lorsque la musique s'intègre comme elle se doit au film, le résultat est brillant pour nos oreilles.

    Lorsque l'on a vu le film, on peut comprendre le double sens du titre, Loving. Il désigne bien sûr les époux Loving mais au-delà, il renvoie à l'amour, thème fondamental du film car il semble bien motiver tous les choix des personnages, pas seulement l'amour entre Richard et Mildred mais aussi entre les parents et leurs enfants: c'est un déterminisme à lui tout seul. Le scénario finit ainsi avec une habileté déconcertante par transformer cette fable intimiste entre les deux protagonistes en une ode à la famille. Et le bonheur n'intervient pas parce que la famille existe mais parce que la famille coexiste avec un environnement propice à l'épanouissement et la liberté de tous les personnages. L'amour n'a pas de frontière, c'est le message du film et il n'est pas caché. Il est là, se développe sous nos yeux pendant deux heures et rend hommage au combat plus qu'honorable des époux Loving mais aussi de l'ACLU pour obtenir l'arrêt Loving v. Virginia qui juge anticonstitutionnelle toute loi qui restreindrait le droit au mariage sur la base de la couleur de peau des mariés. Et lorsque l'on sait que l'ACLU est aujourd'hui en plein combat face au programme jugé raciste de Donald Trump, ce film ne peut que faire écho.

    Après quatre ans d'absence, Jeff Nichols réalise un retour remarqué avec ses deux réussites Midnight Special et donc Loving. A 38 ans, le réalisateur américain ne cesse de monter. Mais au-delà de son talent derrière la caméra, c'est l'écrivain qui devient de plus en plus intéressant. Et dans Loving, il est très appréciable de voir que Nichols a les pieds sur terre, sachant se souvenir du début de son récit pour mieux le faire résonner (voire même raisonner) avec sa fin, preuve d'une belle maîtrise narrative qui sait revenir sur ses pas pour trouver la meilleure façon avec laquelle elle saura avancer et transmettre son message.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 janvier 2017
    L'histoire vraie d'un couple mixte mariés en 1958, les Loving. Une loi en virginie les interdisant de résider ensemble, ils sont assignés à vivre 25ans dans une autre ville. Grâce à une lettre écrite par Mme Loving, des avocats vont s'intéresser à l'affaire et mettront près de 10ans à changer la loi.. Le 12 juin 1967 la décision de la Cour suprême restera dans l'Histoire. Film modeste dans son écriture qui traite de l'un des nombreux combats contre la ségrégation raciale. Les deux acteurs sont très humbles dans leur jeu. On ne sent pas passer les 2h.
    Marie-Agnès K.
    Marie-Agnès K.

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2017
    L'acteur principal est remarquable mais le reste un peu sur-joué malgré une reconstitution de qualité
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2017
    intéressant par son côté factuel, le film égraine ce fait dans une mise en scène d'un classicisme absolu, laissant peu de place à la surprise. les comédiens sont impeccables, on regrettera cependant l'absence totale du côté judiciaire remontée jusqu'à la cour suprême. A l'heure d'une Amérique repliée sur elle-même avec l'arrivée de Trump au pouvoir, ce film trouve cependant toute sa force et son écho. A découvrir...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 février 2017
    Une belle histoire, un sujet poignant non pas sans rappeler ce qu'il s'est passé en France (mais pas il y a 50 ans! en 2012 avec la manif pour tous), ce film est une bonne leçon avec des arguments tout aussi similaires que absurdes. Toutefois, le film est un peu long, et trop plat à mon goût. Bon casting.
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Loving narre l'histoire vraie de Mildred Jeter et Richard Perry Loving, deux américains qui vont devoir se battre jusqu’à la cour suprême pour pouvoir être mari et femme dans l'état de Virginie, en naîtra l’arrêt "Loving v. Virginia" autorisant le mariage sans distinction d'origine.
    Le film et beau, sobre mais efficace, sans jamais tomber dans le larmoyant, nous suivons nos 2 amoureux et leurs batailles pour avoir simplement le droit de s'aimer dans leurs état d'origine.
    L'histoire découle sans lourdeur avec ce couple discret qui ne souhaites que vivre, ce qui rend la situation encore plus absurde.
    Deux belles interprétations pour un beau moment de cinéma sur un racisme qui n'a toujours pas disparu...
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