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    Loving
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    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2017
    Commençons par une évidence : le film est très classique dans sa forme.

    Son intérêt réside principalement dans la performance remarquable du couple d'acteurs. Lui, Joel Edgerton, buté, taiseux, sûr de son amour, droit comme un fil à plomb de maçon. Elle, irrésistible Ruth Negga, d'abord empruntée, terrifiée, soumise, puis petit à petit plus déterminée, et plus radieuse aussi : une des plus belles évolutions de personnage vue récemment au cinéma.

    Pour le reste Jeff Nichols propose toujours une mise en scène propre et élégante, formidable quand il s'agit de filmer la nature. Le film est doux, tranquille, alors qu'il pourrait être démonstratif et revendicatif. Les portes-voix et les mouvements de foule auraient également pu illustrer cette belle et terrible histoire, mais Nichols préfère l'intime, la capture du bonheur et l'affirmation du droit d'aimer qui l'on veut.

    Un beau film sur la force de l'amour.
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2017
    Pour la première fois de sa carrière, Jeff Nichols s'intéresse à une histoire vraie. Ici, il s'agit en l'occurrence de l'histoire de Richard et Mildred Loving, un couple interracial dans la Virginie des années 50/60. Il est blanc, taiseux mais amoureux de Mildred, une femme noire timide et tendre. S'ils vont se marier dans l'état de Washington, leur union n'est pas reconnue par l'état de Virginie. Restant d'abord discrets dans leur coin, les Loving décident de se battre pour leurs droits afin d'élever leurs trois enfants dans l'endroit où ils ont grandi. Préférant se centrer sur la vie intime du couple plutôt que sur leur combat judiciaire dont on ne verra quasiment rien, Jeff Nichols réussit avec "Loving" un film épuré, quasiment dépouillé du sentimentalisme habituel que l'on voit dans les nombreux films du genre récents. La beauté de l'émotion que fait naître Nichols en toute simplicité n'empêche cependant pas le film d'avoir l'air étriqué, comme si le côté histoire vraie figeait le récit, souvent trop long et finalement un peu trop lisse pour que l'on s'y intéresse vraiment. "Loving" s'avère alors être le plus faible de tous les films du cinéaste, ayant du mal à vraiment faire naître l'émotion en dépit du portrait juste et touchant qu'il fait du couple, incarné à merveille par Joel Edgerton et Ruth Negga qui livrent ici des prestations tout en finesse. Des prestations qui en disent long sur les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre sans pour autant se les dire. Si Nichols, grand cinéaste de l'americana, sait livrer de beaux moments en toute simplicité en filmant ses personnages avec tendresse (comme le photographe de Life incarné par Michael Shannon photographie le couple), leur offrant des scènes touchantes qui ne parviendront cependant pas à faire décoller le film dans les envolées souhaitées.
    Jero T.
    Jero T.

    2 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2017
    Très belle histoire, on en apprend plus sur les difficultés des couples mixtes, le jeu d'acteur est bon.
    Après on saute pas mal d'années sans indicateurs, d'un bébé on passe à 3 gamins... le fil est parfois dur à suivre mais on sent les années de galère et on attend impatiemment le dénouement :)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 février 2017
    Mon troisième film de Jeff Nichols, et bien que celui-ci, historique, dénote du style surnaturel que je lui connaissais, je commence à y percevoir un motif. Chaque fois la focale est faite sur une famille, et le potentiel caché qu’elle recèle. Ici le désir simple de s’unir par le mariage, interdit par les mentalités et lois de leur État. Pas d’esprit révolutionnaire chez ce couple, juste le souhait de mener leur vie comme iels l’entendent. Encore une fois, le mot d’ordre de Nichols, c’est la simplicité. Dire le strict minimum et même moins, laisser le spectateur deviner les règles et les enjeux. Rien de superflu, et rien de précipité non plus. C’est lent, peut-être un peu trop, et un peu trop pauvre en émotions aussi, par souci de réalisme certes, mais de fait on se sent moins impliqué. Loving permet d’appréhender une époque qu’on ne connait sinon qu’à travers ses personnages illustres comme MLK ou JFK. Une thématique centrale, c’est la construction : construire une maison, une vie, un sens de la justice. Le jeu d’acteur est, bien que bon, aussi secondaire que les musiques. C’est la construction du film qui touche. La façon dont il fait sens sans direction préméditée. Ni très beau ni particulièrement mémorable, juste... important.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 février 2017
    Inspiré d’une histoire vraie qui fit jurisprudence au point de changer la constitution des États Unis, ce film relate l’histoire d’un couple ordinaire pris dans une tourmente qui les dépasse totalement. Ils voulaient juste se marier, fonder une famille et vivre tranquillement. Le thème est fort, surtout juste après les débats autour du « mariage pour tous » qui ont agité l’opinion internationale dernièrement. Et un plaidoyer contre le racisme et la ségrégation venant des États Unis au moment où Donald Trump vient d’être élu, c’est doublement intéressant. Ceci dit le film en lui-même est beau, mais manque de souffle épique et d’émotion. Le rythme est très lent, presque contemplatif. Je ne m’attendais pas à un film d’action, mais là, c’est un peu trop lent. L’interprétation est excellente, Joel Edgerton est très bien dans ce rôle de type simple qui ne comprend pas pourquoi on s’acharne ainsi sur eux, mais ne sait pas quoi faire. Il est très silencieux, presque taciturne. Ruth Negga est parfaite elle aussi, et montre bien à quel point être une femme noire dans les années 1960 aux États Unis était compliqué. Mais les personnages principaux parlent très peu, ils n’échangent pas sur leur peurs ni leurs espoirs. Ils subissent, et tout passe dans les mimiques et expressions du visage. ça manque franchement d’émotion. Certes, j’étais outrée par la façon de penser de l’époque (et encore plus de constater que sur certains sujets, les mentalités n’ont pas tellement évolué aujourd’hui) mais je ne peux pas dire que j’ai été prise aux tripes par la détresse de ces pauvres gens qui ne comprennent pas ce qui leur arrive. Pour moi, ce film n’est pas le plaidoyer qu’il aurait pu être, ça faisait plutôt reportage, comme si le réalisateur ne prenait pas partie et voulait nous laisser décider par nous-même. Dommage, cela aurait pu être un chef d’œuvre, c’est juste un film intéressant
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2017
    L’État de Virginie, ainsi que seize États du Sud des États-Unis, a longtemps interdit les unions interraciales. C’est seulement en 1967 que la Cour suprême, saisie par les époux Loving, a censuré cette législation.

    La question raciale ne cesse d’interroger le cinéma américain. Quelques semaines après The Birth of a Nation, quelques jours avant Fences de Denzel Washington, c’est au jeune réalisateur surdoué de Take Shelter, Mud et Midnight special de filmer l’un des procès les plus célèbres de l’histoire constitutionnelle des États-Unis.

    Le problème de Loving est que, précisément, Jeff Nichols se désintéresse du procès auquel il consacre à peine quelques minutes. Il ne dit rien des arguments juridiques échangés de part et d’autre ou des débats qui se sont tenus devant la Cour suprême. Nous n’apprendrons rien non plus sur le combat pour les droits civiques qui agite la société américaine des années 60.

    Le sujet du film, le seul, c’est celui que le titre et l’affiche du film annoncent : l’amour qui unit les bien-nommés Mr and Mrs Loving. L’argument est puissant, quasiment irréfragable : si la loi prohibant le mariage interracial est injuste, c’est tout simplement parce que Richard et Mildred Loving s’aiment.

    Joel Edgerton, une masse de muscles taiseuse constamment occupée de ses mains, et Ruth Negga, une « brindille » rayonnante qui dit tout haut ce que son mari pense tout bas, sont l’un et l’autre parfaits dans leurs rôles – même si leur couple trop sage ne produit pas d’étincelle. Ce n’est donc pas eux qu’on blâmera pour le manque d’ambition de ce film qui, à force de se resserrer sur son sujet, à force de priver les personnages secondaires de toute existence, finit paradoxalement par en briser le bel élan.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 février 2017
    Belle évocation de ce fait de société datant des années 60. Belle interprétation, belle mise scène, mais alors pourquoi prendre 2 heures pour raconter cette histoire sans suspense, sans faits notables et sans véritable enjeu puisqu'on sait que le couplé mixte gagnera "in fine" grâce à l'intervention de la cour Constitutionnelle.? Au final on voit le temps passer, dommage!
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2017
    superbe du début à la fin. une mise en scène parfaite. des acteurs magnifiques. des gens simples discrets dans leur vie, leur amour, leur combat pour légaliser leurs droits d'être comme tous les couples. même si c'est dur ce n'est jamais "larmoyant".
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2017
    "Loving" est ce que les journalistes snobs et pas très anglophones appellent un film "déceptif", c'est-à-dire trompeur, et pas décevant... même si les fans hardcore de l'aimable Jeff Nichols ressentiront probablement un pincement de déception en constatant que leur idole s'éloigne cette fois de son chemin indie / fantastique pour aller patauger, en apparence du moins, dans le marigot du politiquement correct édifiant de Hollywood. Pas de panique quand même, malgré l'abus, très hollywoodien en effet, de musique visant à souligner avec lourdeur ce que l'image suggère avec grâce : "Loving" n'est pas vraiment un film pamphlet sur l'Amérique réactionnaire qui refusa si longtemps le droit aux "nègres" d'être traités en être humains à part entière, et qui plus est aux blancs de les considérer en tant que tels. Ce n'est pas non plus le récit d'un combat juridique, ici livré en coulisses par des avocats à la fois bien tendres et un peu benêts. Non, contre toute attente, "Loving" est bel et bien une nième peinture très "nicholsienne" de la famille comme cellule essentielle, en résistance contre le monde extérieur : malgré une forme hyper classique, qui traduit une sorte d'apaisement loin des combats du monde, Nichols nous parle encore et toujours de la même chose : comment l'Amour est, comme il survit, comment il résiste, entre un homme et une femme, entre un père et ses fils. Et c'est très beau, filmé ainsi comme une évidence lumineuse, mais une évidence têtue, bornée, à l'image du personnage principal, un homme simple, voire limité, et littéralement habité par cet acteur lui aussi terriblement limité qu'est Joel Edgerton, pour une fois formidablement bien utilisé et dirigé. "Loving" nous murmure une vérité autre, presque un mystère, loin des clichés habituels du genre : le film peut déconcerter, ennuyer peut-être du fait de son rythme ténu et de son refus d'un pathos qui ne demande pourtant qu'à s'épancher. Pas de tragédie ici, pas de révolte, juste la splendeur humble de la vie qui passe, malgré tout. La plus belle scène du film, qui décrit effectivement la démarche de Nichols, est la visite du photographe de LIFE (Michael Shannon, précieux comme souvent) qui observe, en retrait, et saisit quelques instants suspendus d'un bonheur conjugal qu'on voit rarement à l'écran.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2017
    Ce film raconte l'histoire inspirée de la vie de Richard Loving, homme blanc s'étant marié avec Mildred, une femme noire en 1958 à Washington aux États-Unis. Le couple a été arrêté et emprisonné peu après à cause de cela dans l'état de Virginie d'où il est originaire.
    Centré davantage sur les démarches juridiques menées par ces personnes que sur leur relation de couple, j'ai trouvé ce récit bien construit. Les protagonistes paraissent parfois perdus dans ce système et leurs réactions m'ont semblé cohérentes. Ce long-métrage démontre que l'acceptation des couples mixtes aux États-Unis est relativement récente et qu'il y a eu d'importantes batailles institutionnelles pour y parvenir. Cela montre aussi l'inégalité existant entre états.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2017
    En évitant le pathétique et la charge judiciaire sur la reconnaissance des droits civiques, Jeff Nichols opte pour une ballade romantique qui a bien du mal à faire passer sa revendication humanitaire. Une femme noire mariée à un homme blanc dans le Sud des Etats Unis à la fin des années cinquante revendique le droit à cet amour alors interdit par la loi. Cette vérité bafouée, le cinéaste la relate avec langueur et circonspection, préférant à la dynamique d’une réalisation volontariste le pastel des sentiments et de l’union qui ne demande qu’à vivre au pays. C’est le cri du cœur silencieux de l’épouse que joue admirablement Ruth Negga. Joel Edgerton est plus en retrait, plus effacé, mais c’est le rôle que lui confère l’histoire écrite par le réalisateur scénariste. Le créateur de « Mud » se serait-il assagi ?
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    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    296 abonnés 3 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2018
    Bon et bien voilà je m'y suis recollé un an après et cette fois ci j'ai plus apprécié Loving que la première fois !! J'avais déjà essayé de le visionner l'année dernière mais la VF m'avait complètement refroidi et cette fois ci je l'ai regardé en VO et je peux dire que ça change tout !! Alors certes il y a des longueurs et les deux personnages sont amorphes et leurs réactions très mesurées mais j'ai beaucoup plus adhéré que la fois dernière. Il faut dire que l'histoire vraie de ce couple est bouleversante et émouvante (et a changé le cours de l'histoire pour les mariages interraciaux aux Etats Unis) et je suis content de l'avoir retenté même si ce n'est pas non plus le chef d'oeuvre de l'année !!
    Flowcoast
    Flowcoast

    59 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2017
    Perfectible car encore englué dans des sujets qui ont fait l'histoire, Loving apparaît comme ce film historique et vrai qui nous fait retomber dans le pire du passé. Evidemment, Loving est un film qui amène de l'émotion, de la sympathie pour le couple et l'inverse pour ces lois totalement ségrégationnistes.
    On a du mal à avoir de l'empathie tant le sujet est dur, certaines scènes le sont, et on a un peu du mal en détail à rentrer dans ce processus judiciaire comme on pourrait le voir pour un film comme Philadelphia
    Claudine G
    Claudine G

    207 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2017
    Comme tout film qui parle du racisme, ce n'est pas très facile de le visionner. Personnellement je me suis sentie mal à l'aise tout le long. L'esclavagisme qui, en Virginie, était de mise, le racisme qui également était bien présent et s'intensifiait lorsqu'un couple officialisait par le mariage leur liaison, tout ce contexte a fait que je suis restée plongée dans une incompréhension de bout en bout. Ce qui frappe est que ce couple s'aime, ne demande rien à personne, qu'à vivre ensemble et heureux. Lorsque la famille s'agrandit leur amour est intact, malgré les pressions subies, l'emprisonnement, sans oublier les interdits de vivre sur tel ou tel territoire, rien ne les sépare et au contraire leur couple se renforce au fur et à mesure des tracasseries rencontrées. Mildred est plus forte que son mari, n'hésite pas à exposer les soucis rencontrés, car si cela ne leur sert pas à eux, elle pense que cela servira à d'autres et fera avancer la liberté des amours "interdits". Richard est plus réservé sur l'attitude à prendre. Au final, ils sortent vainqueurs mais au bout de dix ans et peuvent vivre pleinement leurs vies. Le racisme est toujours présent, mais les personnes n'hésitent plus à se battre pour triompher. Cela devait être horrible de vivre dans de telles conditions et il fallait vraiment s'accrocher et croire à des jours meilleurs !
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    186 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2017
    L’histoire est toute simple et pourtant cela vaut la peine de la raconter car il y a seulement 50 ans aux USA, un homme blanc n’avait pas le droit d’aimer et de se marier avec une femme noire ! Le scénario de ce film est basé sur l’histoire vraie d’un couple dont le nom de famille était « Loving » : nom très à-propos pour évoquer une histoire d’amour ! Le film a une grande qualité : il n’appuie pas là où cela fait mal, il laisse le spectateur seul juge et se révolter ou non des arguments fournis à l’époque par la justice et du traitement qu’elle fait subir à ces dangereux « délinquants ». D’ailleurs, ce couple de travailleurs manuels, peu au fait des arcanes judiciaires, laisse les plaidoiries aux professionnels, évitant ainsi les effets artificiels des dialogues made in Hollywood. Le film a quand même un petit défaut : son manque de rythme. Le prolongement de cette histoire, cela pourrait être le tournage, dans 50 ans, en France, d’un film qui racontera comment deux hommes ou deux femmes ont acquis le droit de s’aimer et de se marier en 2013 ?
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