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    Loving
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    221 critiques spectateurs

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    bobmorane63
    bobmorane63

    196 abonnés 1 977 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2017
    Quatrième long métrage que je vois du cinéaste Jeff Nichols et, dèja son précédent film "Midnight Péciale" m'avait un peu déçu car je ne trouvais pas son style personnel de "Take Shelter", avec "Loving", c'est une petite déception car j'ai l'impression que le metteur en scène veut gagner des récompenses par son aspect académique. Il y avait une bonne histoire, un homme blanc et une femme noire attendent un bébé et vont se marier dans les années 60, il y a une superbe entente entre les deux familles et le coté racial ne pose aucun problème. Pourtant, ils vont ètre arrèté par la police et emprisonné sous cautions, interdiction s'ils veulent ètre ensemble de vivre auprès des leurs dans l'état de Virginie. Un couple sans histoire vont de procédures à n'en plus finir qui met des années a se cacher mais s'aimer. Coté positif, le casting avec d'excellents comédiens qui ne ressemblent et n'ont pas le profil des stars d'Hollywood mais des acteurs normaux joués avec brio par Joel Edgerton et Ruth Negga plus de bons de bons seconds roles. La mise en scène est propre, peut ètre un peu trop. "Loving" est une oeuvre peu mémorable.
    Silence ça tourne
    Silence ça tourne

    23 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Loving est le troisième film de Jeff Nichols a être présenté au festival de Cannes. Comme pour tous ses films on retrouve Michael Shannon. Dans celui-ci il a un petit rôle. Après Midnight Special sortie l'an dernier Jeff Nichols est de retour avec un nouveau film dans un genre totalement différent. Ceci dis on retrouve quelques éléments de son cinéma. De cette histoire vrai, Jeff Nichols décide de se concentré sur ses deux personnages principaux délaissant la partie juridique. Comme dans tout ses films, Loving est un film très intimiste. Sa mise en scène est élégante, la reconstition historique est magnifique et on est au plus près de ses deux personnages joué magnifiquement par Ruth Negga touchante, et l'excellent Joel Edgerton. On retrouve une magnifique musique par son compositeur fétiche David Wingo. Ceci dis le film est très classique dans son propos malgré la magnifique histoire qu'il raconte. Il n'y a rien de plus que son histoire tout simplement. il transcende pas son récit, tout est assez lisse.
    Loving reste un bon film malgré quelques longueurs sur une belle histoire importante
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 mars 2017
    Très belle performance des acteurs mais trop de retenue dans le scénario et l'esthétique du film . manque de musicalité et le procès aurait dû être intégré.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2017
    Richard et Mildred Loving s'aiment dans la Virginie de 1958 jusqu'au jour où, une fois mariés, on leur interdit de vivre ensemble dans cet État. Cette interdiction, marquée par l'intervention des forces de l'ordre et par le bref emprisonnement du couple, est problématique en ce que sa représentation se révèle illustrative, un procédé lourd que l'on retrouvera à un autre moment du film, celui de l'accident de l’un de leurs enfants, moteur d'une vulgaire opposition qui associe la ville au danger et la campagne à la liberté. Néanmoins, il y a fort à parier que cette schématisation soit inconsciente, tant Nichols se concentre essentiellement sur le désir des deux personnages de vivre là où ils ont grandi. Mais s’il y a volonté de revenir en Virginie pour Richard et Mildred, ces derniers restent la plupart du temps passifs en ne cédant jamais à la violence face aux autorités et en ne participant pas à la procédure judiciaire qui les concerne. Mildred (Ruth Negga lumineuse) semble tout de même plus impliquée que son mari, convoque les médias afin non seulement de faire pression sur les instances mais aussi pour s'ériger en modèle, pour montrer la voie à tous les couples interraciaux qui ne pouvaient jusqu'alors pas se marier. Elle est consciente des droits que les noirs doivent acquérir et du racisme profondément ancré dans la société; tandis que Richard, plus rustre et plus manuel, ne porte à aucun moment de discours sur les couleurs de peau : il a eu une éducation saine et a vécu parmi les noirs. Quand il répète que ce qui leur arrive (à lui et à sa femme) n'est pas juste, il ne sous-entend pas qu'il est injuste de l’interdire de se marier à une femme noire, mais tout simplement de séparer deux êtres qui s'aiment et de les empêcher de vivre dans le lieu qu'ils chérissent. La simplicité de ce point de vue est également celui de Nichols, qui évite tout discours moralisateur pour filmer avec une pudeur classique la puissance des sentiments qui anime les Loving, un amour verbalisé dans une scène magnifique où Richard dit à Mildred : « I will take care of you ». Pendant deux heures, Jeff Nichols aura donc été témoin – à l’instar du photographe bienveillant interprété par Michael Shannon - d’un couple paisible où, malgré les injustices, chacun prend soin de l’autre.
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2017
    Voir Jeff Nichols s'attaquer à une histoire vraie pouvait laisser croire que celui-ci céderait à un certain académisme propret : ça n'est pas vraiment le cas. Classique, certes, mais avec de la personnalité. Que ce soit le choix de certains plans, la beauté de la photographie et surtout la relation entre les deux héros, l'auteur de « Midnight Special » évite habilement les pièges du genre pour développer un récit à la fois intimiste et ancré dans un contexte historique bien précis, exploité avec soin sans pour autant écraser l'histoire d'amour des époux Loving. Et cette histoire, peut-être pas aussi émouvante qu'espérée (c'est parfois le problème dans ces cas-là : la sobriété étouffe en partie l'émotion), je trouve son traitement vraiment fort : quasiment aucune musique, beaucoup de regards, de non-dits, quelques mots suffisant parfois à exprimer énormément, pas de « glamour » mal placé : juste deux personnes voulant vivre leur amour que des lois honteuses tentent d'empêcher. Si on connaît l'histoire (comme c'était mon cas), il n'y aura d'ailleurs pas de grande surprise tant les différentes étapes sont logiques, voire presque prévisibles. Mais elles sont traitées avec clarté, permettant de bien mettre en lumière les différentes visions (parfois effrayantes) de la société américaine des 50's sans pour autant chercher le spectaculaire facile. Enfin, si Joel Edgerton est très convaincant en mari aimant et peu à l'aise oralement (euphémisme), il est quelque peu éclipsé par Ruth Negga, à la fois d'une grande sobriété et profondément touchante tant elle exprime beaucoup avec seulement un sourire, un geste, une intonation : on espère la revoir très vite. Pas de bouleversement en vue donc, mais une belle histoire d'amour traitée avec intelligence et sensibilité : Nichols confirme joliment son statut d'auteur hollywoodien.
    7eme critique
    7eme critique

    540 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2017
    Avec son aspect biopic historique, "Loving", à première vue, se trouverait un réel intérêt à nous partager son combat pour la cause du mariage mixte au cœur de l'Amérique ségrégationniste des années 50/60. Cette histoire vraie, aussi importante dans sa conclusion qu'intéressante dans son dénouement, méritait bien une adaptation au cinéma. En revanche, on pourra rester de marbre face à cette histoire d'amour qui passera clairement au second plan, s'effaçant petit à petit au point de se poser la question sur l'origine et les réelles raisons de cet amour. Cette relation que l'on nous décrit ne sera pas assez poussée sur le plan humain, que ce soit dans l'alchimie des personnages, leurs émotions ou encore leur état d'esprit face à ces barrières juridiques les empêchant de vivre pleinement leur bonheur. Une approche extrêmement pudique, et qui nous donnera du fil à retordre pour discerner la moindre évolution chez ce couple ; ce qui en deviendra fort dommageable pour un film se concentrant d'avantage sur l'aspect romance que sur celui de la lutte juridique, ici quasi-inexistante.
    Roger O.
    Roger O.

    12 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2017
    Après l'angoissant et paranoïaque Take Shelter, l'épique et magnifique Mud, puis le décevant et fumeux Midnight Special, Jeff Nichols a opté pour le classicisme et la mesure d'un film de commande: Loving. Scénario au cordeau, interprétation solide, voire massive, message humaniste: tours les ingrédients sont réunis pour faire de cette histoire "inspirée de faits réels" une œuvre honorable, irréprochable. Comment rester insensible face à ce couple composé d'une Noire et d'un Blanc, qui osent s'aimer et se marier malgré la loi et la société américaine d'avant les droits civiques? Comment ne pas partager la lutte tranquille, obstinée, des époux Loving pour l'égalité et l'amour? Sans tomber dans le pathos, le réalisateur parvient à nous captiver, si ce n'est à nous émouvoir. Quelques belles scènes de fuite nous rappellent que Jeff Nichols sait filmer les traques. Il sait aussi filmer les paysages: ici, ce ne sont plus les spectaculaires rives du Mississippi, mais les modestes saisons de Virginie.
    L'ensemble constitue une americana traditionnelle exaltant le territoire et la foi dans le rêve américain: l'amour et la raison triomphent.
    Le plus intéressant est sans doute cette croyance inébranlable dans la victoire de la justice et de l'humanité: les avocats qui s'occupent de l'affaire Loving paraissent vaguement ridicules, voire incompétents, mais ils défendent une cause juste et noble qui, en Amérique, ne peut que vaincre.
    Signalons que Michael Shannon n'a, pour une fois, ni les yeux exorbités, ni la mousse aux lèvres: il interprète un banal journaliste qui immortalise le vrai visage du couple. La meilleure séquence du film.
    Newstrum
    Newstrum

    49 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2017
    Jeff Nichols s'avère plus à l'aise lorsqu'il filme l'histoire d'amour des Loving à la campagne (l'histoire d'un couple qui veut mener une vie tranquille) que lorsqu'il filme le versant historique du film (les grands principes n'intéressent ni les Loving ni en vérité Nichols). Mais on est content de retrouver l'univers maintenant familier du réalisateur. Voir ma critique complète sur mon blog :
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    40 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2017
    une belle histoire comme l'Amérique sait en faire sur la lutte pour les droits civiques mais je regrette que la partie procès n'est été que suggérée et jamais montrée y compris devant la SCOTUS qui reste pourtant un moment fort ...
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 372 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2017
    un beau film certes, (décors, voitures des années 50, rues, etc;;;;) mais qui manque peut être d'émotions, ceci dit c'est d'une belle cohérence et a le mérite de dénoncer le racisme aux états unis...la mise en scène est précise, et la crédibilité des années cinquante manque sans doute d'une immersion plus émotionnelle, mais l'on est quand même convaincu par le discours.....Ce n'est pas véritablement le meilleur film de Mike Nichols, qui use ici de sa notoriété pour faire une leçon de morale, mais je crois que celle ci a peut être des raisons d'être dans une Amérique votant Trump.... J'ai quand même aimé, mais avec modération.....
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2017
    Chez Jeff Nichols la cellule familiale semble être sacré ! La protection de cette unité constitue aussi un objectif ultime, enfouie dans l'inconscient collectif! La construction d'un abri dans Take shelter, la protection du fils dans Midnight Spécial ....
    Dans Loving Tout au long de ce recit il m'entraîne dans son point de vue et parti pris : la vision du monde de ce couple de cet homme qui aime une femme et qui veut fonder sa famille avec elle et construire son home sweet home. Simple comme l'amour comme son nom simple comme la vie ....
    Au final Jeff N se concentre sur cela et au travers de ces héros ordinaires laisse de côté ce monde bouillonnant de mouvements raciaux et de liberté qui se déroule à qq km d'eux !
    Ce point de vue est attachant, ce regard est délicat et à la fois très troublant !
    Richard et Mildred Loving reste tout au long de film des personnes modestes dont la conscience politique est très limité, Tres centré sur leurs couple et vie simple.
    J'ai beaucoup apprécié la première partie du film, ou le drame se met en place puis tout doucement le recit ralenti, comme si le couple trouvait son rythme dans la clandestinité et soumi à l'autorité des institutions...
    A ce niveau Jeff N semble se perdre dans son point de vue et manque la prise de hauteur salvateur qui relancerai la dynamique narrative.... Même brièvement évoqué la contextualisation du récit par des événements politiques intérieur des luttes pour les droits raciaux, manque cruellement et au final mon attachement pour ce couple perd son intérêt....
    Joel Edergton déjà prèsent dans Midnight spécial confirme sa force d'interprétation et rendre avec une grande délicatesse des sentiments intimes avec un physique de taureau....
    Ruth Negga est dans un registre de soumission permanente qui au début est particulièrement bouleversant mais s'épuise avec le temps .
    Une vie discrète que Jeff N a tenté de mettre en lumière avec une mise en scène délicate, et surtout qui m'a révélé 2 comédiens cantonés aux second rôles très prometteurs !
    Et j'aime la manière dont Jeff N traité ses sujets et il experimente, il prend des risques ! Yes!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 février 2017
    Très belle histoire, très bons acteurs, belles musiques mais je m'attendais à voir plus de scènes liées à leur combat.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2017
    Avec Loving, Jeff Nichols revient sur une histoire d’amour qui, malgré l’extrème humilité de ses protagonistes, s’est avérée être une date importante dans le combat pour les droits civiles et l’égalité aux Etats-Unis. Ces enjeux à l’échelle nationale sont malheureusement absents de ce mélodrame qui y perd sa force politique.

    L’amour comme liberté fondamentale

    C’est à la fois dans la continuité de ses récits où le cocon familial est chaque fois au cœur de l’intrigue et en rupture avec la façon qu’il avait d’y inclure des personnages très nuancés que Loving s’inscrit dans la filmographie de Jeff Nichols. Le film ayant été réalisé dans la foulée de Midnight Special, dans lequel s’est ressentie une très forte influence spielbergienne, il n’est pas étonnant d’imaginer que Nichols ait dès à
    présent adopté le mode de fonctionnement de son mentor, à savoir l’alternance entre films commerciaux et films à Oscars. C’est parfaitement l’impression que donne la mise en scène épurée avec laquelle le réalisateur a illustré cette histoire vraie. Typiquement le genre d’approche à laquelle on sait que l’Académie des Oscars ne saurait rester insensible. Telle était déjà la constatation faite lors de la présentation du film à Cannes, dont il est toutefois reparti bredouille.

    L’effort fait par Nichols pour éviter à son film de sombrer dans le pathos ou le film militant grâce à un style naturaliste d’une extrême sobriété et à une évidente priorité à capter la palette de jeu de ses deux acteurs aboutit à un long-métrage d’un classicisme qui, s’il n’avait pas suscité tant d’émotions, aurait été rédhibitoire. Ce sont donc, d’une part, la beauté des décors ruraux de la première partie, et, d’autre part, la prestation des interprètes qui apportent à l’amour qui lie leurs personnages une force d’une portée universelle. Or, si toutes les images prises du couple dans les vastes étendues du midwest profitent d’une esthétique léchée qui participe au romantisme bucolique de Mildred et Richard, toute la partie axée sur leur vie en ville est d’autant plus désincarnée et illustrative qu’elle est charcutée par des ellipses mal déterminées.
    1ou2mo
    1ou2mo

    9 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2017
    Le mérite du film est de faire connaître cette histoire vraie. Le défaut souligné par bon nombre c'est son côté lisse et sans aspérités qui provoque une sensation de manque (de rebondissements?). Un déroulement classique à l'extrême dû par le choix du réalisateur, à savoir se focaliser sur le couple avec moult détails et instants superflus.Les acteurs dans un jeu minimaliste sont néanmoins justes et réalistes.A voir pour sa valeur symbolique.
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2017
    Il est de ces films où la bienfaisance du propos dépasse la qualité intrinsèque du film en lui même. Non pas la critique d'un chef opérateur et d'une image ambrée magnifique. Là non, il n'y a rien à dire. Jeff Nichols, en multipliant les projets, rend flou ses intentions de cinéaste. Audacieux ou juste pris dans la machine Hollywoodienne ? Son Midnight Special à peine digéré, qu'il nous propose ce portrait de l'Amérique que l'on voudrait voir. Quelle symbolique en plus, quand on sait que le second enfant de la famille possède comme doux prénom, Donald. Mauvais concours de circonstances oui, mais portait d'un couple éminemment essentiel pour nous remémorer le délire démocratique des USA il y a une trentaine d'années. Infâme tranche d'humanité. Ah oui vous aussi ça vous le fait ? Cette sensation que vraiment tout va en marche arrière ces temps si. Sombre.
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