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elbandito
349 abonnés
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2,0
Publiée le 2 mars 2017
Résultat très mitigé car les quelques moments de délicatesse et d’intimité superbement mis en scène sont perdus au milieu d’un film truffé de clichés où l’on peine à faire preuve d'une réelle empathie envers ce couple qui a subi tant d'épreuves contées par le talentueux Jeff Nichols. Et pourtant…l’histoire des époux Loving a changé le cours de l’Histoire des Etats-Unis, autorisant enfin, à l’aube des années soixante, les mariages interraciaux.
Mon dieu que ce film est lent, long, non rythmé bref, dites-le comme vous voulez ! L'histoire était assez alléchante sur le papier mais peut-être pas suffisamment catchy pour tenir 2 heures ! Et le choix des acteurs... manque de charisme cruel. Dommage.
" Loving " est un film que je voulais aimer, par son sujet, par ses images et par le jeu de ses acteurs. Sauf que l'alchimie n'a pas fonctionné, sans doute à cause du choix de la mise en scène ultra-lente, aux dialogues trop rares et au parti-pris du scenario ne donnant pas assez de passages forts. J'apprécie toujours beaucoup les films qui ne montrent pas mais sous-entendent, et suis vraiment très déçu par " Loving " en ce sens là : le " trop peu " a conduit directement à du " pas assez ". D'autant plus dommage que le message était fort, utile et universel. Une vraie déception donc.
Parfaitement réalisé et magnifiquement interprété, Loving aurait pu être un très bon film si le rythme avait été un peu plus resserré et si Jeff Nichols avait su insuffler une touche d’humour à cette histoire vraie loin d’être aussi dramatique qu’il voudrait bien nous le faire croire. De tous les très nombreux films sortis sur la ségrégation ces derniers mois, Loving est au final peut être le moins émouvant tant on a du mal à s’attacher à ces personnages fadasses qui semblent tout subir comme une malédiction y compris dans les moments les plus joyeux de leur existence. Au rythme où il sort ses films, le réalisateur ne tardera pas à se rattraper avec un prochain long métrage. [lire la critique complète sur le site]
Encore un film raté qui aurait du tenir le haut des marches par son sujet plus que d’intérêt. On nous le présente tenu d'une histoire vraie, à l'époque (en 1958) où le mariage interraciale en Virginie était interdit. Émouvant et touchant, les personnages manque à mon avis encore un peu de profondeur, de chaleur, les émotions manquent souvent de toucher au but à cause d'une réalisation en dent de scie. Long, dans son milieu, on patauge un peu, c'est dommage. Je pense franchement que ce genre de film aurait été mieux traité avec un meilleur réalisateur comme Clint Eastwood par exemple. On passe à coté d'un grand film.
Très décevant ! Le sujet est fort puisqu'il va aboutir à un arrêt contre l'une des lois raciales mais je me suis ennuyée car le film est trop long et sans émotion. Les interprétations sont fades notamment celle de Ruth Negga à la fin du film... Le sentiment d’oppression n’est jamais présent, étonnant pour un film traitant d’un tel sujet. Beaucoup de scènes inutiles qui n’apportent rien ni à l’histoire d’amour, ni à l’affaire. Un film qui aurait pu être un chef d’œuvre avec des interprétations plus authentiques et si cette lutte pour les droits civiques n'avait pas été limitée aux 15 dernières minutes.
Loving est joli, parle d'un sujet très fort et avec des acteurs très talentueux. Les performances de Joel Edgerton et Ruth Negga sont vraiment très réussies. Malheureusement et paradoxalement, on n'accroche pas du tout à l'histoire et au destin de ces deux protagonistes. Le rythme est lent, trop lent. Certes il y a beaucoup de pudeur et pas de drama insupportable, mais du coup, les péripéties paraissent sans grand impact, sans grande importance. On est laissé à l'écart et alors que ce film marque un tournant dans l'histoire américaine, on a l'impression qu'il ne se passe rien. Dommage, Jeff Nichols nous avait habitué à mieux...
Si Jeff Nichols a voulu raconter avant tout une belle histoire d’amour, il ne parvient jamais à échapper à un certain classicisme, oubliant au passage de rendre émouvante cette formidable expérience. La faute en revient sans doute à son point de vue uniquement centré sur le couple. Or, ceux-ci sont loin d’être combattif. Ils subissent la plupart des événements sans réellement y prendre part et donc le spectateur est également laissé à l’écart de tous les éléments clés de l’intrigue. Certes, c’est joliment réalisé, parfaitement joué et la situation de départ scandalise, mais cela n’est pas suffisant pour tenir le spectateur en haleine durant la totalité de la projection. L’ensemble est donc sympathique à regarder, mais cela ne dépasse jamais un certain stade.
"loving" sélectionné lors du dernier festival de cannes avait tout pour être un beau film et bien je fus déçu. En effet en dépit de moments poignants et d'une belle interprétation de Ruth negga et Joël edegorton, je fus peu touche par cette histoire car trop aseptisé et trop judiciaire à mon goût.
Sur tous les films de la sélection cannoise 2016, « Loving » est le dernier film à nous parvenir sur les écrans. Peut-être pour éloigner la sortie du précédent film de Jeff Nichols sorti il y à peine un an, « Midnight Special ». Le cinéaste délaisse la science-fiction pour narrer l’histoire vraie d’un couple mixte en proie au racisme durant les années soixante aux Etats-Unis. La véracité des faits donne un peu plus d’impact à un long-métrage qui manque cruellement d’aspérités, Nichols survolant un peu trop les thématiques inhérentes à un tel sujet, comme effrayé par la puissance dramatique du postulat qu’il a entre les mains.
« Loving » a du mal à démarrer réellement et lorsqu’on croit que c’est enfin le cas, dès lors que les personnages entrent dans la phase de procès, on retombe vite dans une certaine torpeur. En effet, cette histoire se traine en longueur et n’intéresse que sporadiquement, on a l’impression désagréable de ne jamais être captivés et de visionner tout cela d’un œil distrait. La nouvelle œuvre de Nichols manque souvent de l’envergure émotionnelle et dramatique nécessaire pour prétendre figurer sur le grand écran plutôt qu’à la télévision. On nous dirait que c’est un téléfilm de luxe qu’on ne serait pas étonné.
Ruth Negga livre une incarnation toute en douceur et de bonne facture de cette femme de couleur bafouée par les lois raciales de l’époque mais Joel Edgerton ne semble pas vraiment à l’aise dans le rôle de son époux et sa teinture de cheveux ne lui va pas du tout, ôtant beaucoup de crédibilité à sa prestation. Si on sent que Nichols a voulu éviter tout effet lacrymal forcé et de sombrer dans un sentimentalisme de mauvais aloi, c’est l’effet inverse qui se produit, annihilant toute émotion sur un sujet qui en demandait pourtant un minimum.
En revanche, on salue le fait de ne pas rentrer dans les clichés sur le racisme et que tout manichéisme soit évité, le personnage du juge Basile en est l’exemple parfait, profondément contre l’union des protagonistes et contre les lois progressistes mais cependant humain et clément. Le metteur en scène n’a également pas son pareil pour saisir l’ambiance des Etats du Sud des Etats-Unis comme il l’avait déjà prouvé dans ses longs-métrages précédents. C’est un cinéaste naturaliste et très classique mais il ferait bien de muscler un peu ses films au niveau des émotions et du rythme, car souvent c’est l’encéphalogramme plat. Sa chronique du racisme ordinaire y aurait beaucoup gagné à tous niveaux.
Un film correct mais qui tire en longueur sans créer de réelle émotion. Le sujet semble se prêter à des personnages poignants, mais cela reste assez lisse.
C'est trop lent et trop classique, on s'ennuie. L'image est belle, Mildred magnifique mais je ne parviens pas à être touchée. La mayonnaise ne prend jamais vraiment.
Après la déception Midnight Special, il y a un an, pas vraiment d’attente pour le nouveau Jeff Nichols. Qui, pour le coup, change complètement de genre. Il nous relate cette histoire vraie (que je connaissais pas) avec un certain classicisme, pour ne pas dire un certain académisme. Le récit est certes édifiant. Il se déroule tel qu’on s’y attend, sans surprise. On ne s’ennuie pas mais c’est souvent limite. Il manque une certaine dramaturgie, une certaine ambiance et surtout une certaine émotion, en deux mots : un souffle. L’ensemble est un peu trop...
Malgré l'histoire tellement émouvante et relatant des faits choquant de l'histoire des USA, j'ai trouvé ce film assez plat malheureusement. Les acteurs principaux semblent si détachés et je n'arrivais pas à déterminer si cela faisait partie de leur personnage.
Loving, film à Oscars qui traite d'un sujet dramatique portant sur un amour interdit, un système judiciaire favorisant les tensions raciales. En 1958, Mildred Jeter (une femme noire) et Richard Perry Loving (un homme blanc) originaires de Virginie se marient et violent la loi, celui des restrictions au droit au mariage en se fondant sur la couleur de peau des époux. Alors, ce n'est pas une intrigue captivante, mais leur combat retient notre attention spoiler: surtout leur du procès. Le film s'avère lent d'où une première partie qui pourrait en gêner plus d'un spoiler: - les plans fixes et les silences - avec une mise en scène très académique et une trame sonore qui demeure discrète. Ce couple démontre peu d'émotions... Il n'y a pas le vrai frisson qu'on attendait, comparé au drame de Derek Cianfrance (The Light Between Oceans), il ne fait pas le poids ! Dans ce Loving, le comédien Joel Edgerton arrive malgré tout, à rendre sympathique un personnage froid et l'actrice Ruth Negga qui interprète Mildred Loving est plutôt une découverte. On s'attache facilement à cette femme courageuse. Le réalisateur Jeff Nichols (Mud, Midnight Special) apporte une simplicité à l'écran notamment grâce à ses textes et à son récit. En résumé, Loving touchera surement le cœur et l'âme de ceux qui accepteront de se faire transporter par cette histoire d'amour entre ces deux êtres que sont J. Edgerton et R. Negga. Mais, mon cœur balance pour le couple : Alicia Vikander et Michael Fassbender dans Une Vie entre deux Océans.