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    Loving
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2021
    Ne revenez pas ici où vous irez en prison! Et rien de plus cruel quand on n'est mariè et qu'on a des enfants [...] Parce qu'ils ne sont pas de la même couleur, on voudrait leur interdire de s'aimer, là au milieu des champs de la Virginie! A sa façon, Jeff Nichols s'inspire d'une histoire vraie et signe un certain portrait de l'Amèrique des fifties! La libertè civile et la dèfense des droits sont les deux thèmes principaux de "Loving", histoire d'obtenir rèparation car les Loving ne font rien de mal si ce n'est de s'aimer! Parmi les comèdiens, tous convaincants même dans les seconds rôles, mention spèciale bien èvidemment à Ruth Negga et Joel Edgerton qui fuient pour vivre leur amour! Beau, sobre, tout en retenue et touchant! Comme toujours chez Nichols qui traite remarquablement son sujet sans l'ombre d'un clichè! La reconstitution est parfaite, limite on se croirait presque revenu dans cette Amèrique sègrègationniste...
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    Malgré la ségrégation de l'époque le film évite les scènes habituelles de violences racistes pour se focaliser sur l'amour qui lie le couple et sur les difficultés à vivre leur amour dans un tel contexte. Outre les violences racistes inhérentes souvent à ce genre de film le film évite aussi les scènes de procès interminables. La vraie force du film est que le récit repose donc sur les relations entre Mildred et Richard et comment ils ont géré leur mariage envers et contre tout, et notamment leur façon de voir les choses envers les médias et les avocats. Sans doute un peu académique dans sa mise en scène le film reste une belle histoire d'amour, et non pas un simple combat juridique.
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2017
    Second film de 2016 pour Jeff Nichols qui s'intéresse donc à une histoire intéressante et importante puisqu'elle va aboutir à un arrêt contre l'une des lois raciales. J'ai beaucoup de mal avec ce réalisateur, je ne sais pas si c'est encore ce qui a coincé avec ce film, mais c'est le troisième que je regarde de lui après "Take Shelter" et "Midnight Special" et je n'ai toujours pas mis plus de la moyenne... Le point de départ est bon seulement, j'ai trouvé le traitement superficiel et trop long ce qui pour ce dernier point est récurrent avec ce réalisateur. Le film aurait pu faire 40 minutes de moins que ça n'aurait rien changé, car l'histoire comprend beaucoup de scènes inutiles qui ne servent ni l'affaire ni l'histoire d'amour. Le sentiment d'oppression n'est jamais présent puisqu'ils parviennent à vivre tranquillement jusqu'à ce qu'eux-mêmes ramènent la lumière sur eux ce qu'ils ont eu raison de faire néanmoins, car le jugement était injuste. La relation amoureuse est étrangement froide, c'est à peine s'ils se parlent, mais on ressent tout de même la complicité entre eux grâce aux jeux de regards et aux silences plus importants que les mots. Le sujet est fort, mais je suis un peu déçu du film qui m'a par moment ennuyé, car trop long et sans émotion.
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2017
    Voir Jeff Nichols s'attaquer à une histoire vraie pouvait laisser croire que celui-ci céderait à un certain académisme propret : ça n'est pas vraiment le cas. Classique, certes, mais avec de la personnalité. Que ce soit le choix de certains plans, la beauté de la photographie et surtout la relation entre les deux héros, l'auteur de « Midnight Special » évite habilement les pièges du genre pour développer un récit à la fois intimiste et ancré dans un contexte historique bien précis, exploité avec soin sans pour autant écraser l'histoire d'amour des époux Loving. Et cette histoire, peut-être pas aussi émouvante qu'espérée (c'est parfois le problème dans ces cas-là : la sobriété étouffe en partie l'émotion), je trouve son traitement vraiment fort : quasiment aucune musique, beaucoup de regards, de non-dits, quelques mots suffisant parfois à exprimer énormément, pas de « glamour » mal placé : juste deux personnes voulant vivre leur amour que des lois honteuses tentent d'empêcher. Si on connaît l'histoire (comme c'était mon cas), il n'y aura d'ailleurs pas de grande surprise tant les différentes étapes sont logiques, voire presque prévisibles. Mais elles sont traitées avec clarté, permettant de bien mettre en lumière les différentes visions (parfois effrayantes) de la société américaine des 50's sans pour autant chercher le spectaculaire facile. Enfin, si Joel Edgerton est très convaincant en mari aimant et peu à l'aise oralement (euphémisme), il est quelque peu éclipsé par Ruth Negga, à la fois d'une grande sobriété et profondément touchante tant elle exprime beaucoup avec seulement un sourire, un geste, une intonation : on espère la revoir très vite. Pas de bouleversement en vue donc, mais une belle histoire d'amour traitée avec intelligence et sensibilité : Nichols confirme joliment son statut d'auteur hollywoodien.
    benoitG80
    benoitG80

    3 428 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2017
    "Loving" démontre le talent certain de Jeff Nichols à se trouver sur tous les fronts tant il fait fort en nous contant cette histoire édifiante, qui est traitée avec grâce, pudeur et sensibilité.
    Sa caméra se faufile à pas feutrés dans l'intimité de ce couple au nom prédestiné, en le montrant tel qu'il est, dans sa simplicité la plus totale et même dans un dépouillement étonnant, en évitant toute sensiblerie inutile !
    On reste d'ailleurs bluffé par ces deux acteurs tout en réserve, dont le jeu est d'une pureté et donc d'une justesse épatante !
    Ce couple dégage ainsi une émotion rarement égalée au cinéma, car cet homme aimant mais taiseux, voire frustre dans ses propos, arrive à entourer tendrement cette femme pleine de charme et d'une délicatesse inouïe...
    Jamais l'Amour n'a été si bien montré, rien que par ce mariage tel un défi, ultime preuve d'engagement, rien que par ces visages aux regards perdus, rien que par ces mains nouées fébrilement envers et contre tout...
    C'est en effet leur différence de couleur de peau, véritable entrave à leur vie commune dans cet état de Virginie aux lois ignobles, stigmates de la ségrégation raciale, qui interdit cet union.
    Ce sera le moteur de cette lutte menée avant tout par Mildred, prête à tout pour faire confiance aux mains tendues et aller de l'avant !
    De son côté, elle va oser et tenter le tout pour le tout, tandis que Richard son mari taciturne et méfiant, aura tendance plutôt à se replier tout en acceptant l'attitude et les décisions de sa femme tant il l'aime et la protège !
    L'actrice Ruth Negga arrive ainsi merveilleusement à faire passer toute la bienveillance que son personnage dégage envers cet homme interprété avec humilité par Joel Edgerton, solide et pas à la fois, jusqu'à en devenir terriblement troublante plus d'une fois.
    Le spectateur lui n'a juste qu'à s'abandonner et observer cette famille pour s'imprégner du ressenti des uns et des autres, famille dans laquelle tout passe par les silences, les peurs, mais aussi l'espoir toujours présent au fond des yeux...
    C'est donc un enchantement poignant et véritable, mais utile et nécessaire, que nous propose là Jeff Nichols, sous la forme d'une peinture extrêmement précise d'un fait de société impensable qui prouve une fois de plus la bêtise de l'homme et son racisme exécrable empêchant deux êtres de s'aimer en 1958 soit il y a simplement 60 ans !
    Un film humain, magnifique, puissant porté par deux acteurs simplement éblouissants...
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2017
    Pour la première fois de sa carrière, Jeff Nichols s'intéresse à une histoire vraie. Ici, il s'agit en l'occurrence de l'histoire de Richard et Mildred Loving, un couple interracial dans la Virginie des années 50/60. Il est blanc, taiseux mais amoureux de Mildred, une femme noire timide et tendre. S'ils vont se marier dans l'état de Washington, leur union n'est pas reconnue par l'état de Virginie. Restant d'abord discrets dans leur coin, les Loving décident de se battre pour leurs droits afin d'élever leurs trois enfants dans l'endroit où ils ont grandi. Préférant se centrer sur la vie intime du couple plutôt que sur leur combat judiciaire dont on ne verra quasiment rien, Jeff Nichols réussit avec "Loving" un film épuré, quasiment dépouillé du sentimentalisme habituel que l'on voit dans les nombreux films du genre récents. La beauté de l'émotion que fait naître Nichols en toute simplicité n'empêche cependant pas le film d'avoir l'air étriqué, comme si le côté histoire vraie figeait le récit, souvent trop long et finalement un peu trop lisse pour que l'on s'y intéresse vraiment. "Loving" s'avère alors être le plus faible de tous les films du cinéaste, ayant du mal à vraiment faire naître l'émotion en dépit du portrait juste et touchant qu'il fait du couple, incarné à merveille par Joel Edgerton et Ruth Negga qui livrent ici des prestations tout en finesse. Des prestations qui en disent long sur les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre sans pour autant se les dire. Si Nichols, grand cinéaste de l'americana, sait livrer de beaux moments en toute simplicité en filmant ses personnages avec tendresse (comme le photographe de Life incarné par Michael Shannon photographie le couple), leur offrant des scènes touchantes qui ne parviendront cependant pas à faire décoller le film dans les envolées souhaitées.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2017
    Au fil des sorties en salles, on s'aperçoit que le cru 2016 de Cannes était véritablement exceptionnel. Et ce ne sont pas les films primés qui retiennent l'attention mais bien quelques uns de ceux qui sont repartis bredouilles : Elle, Aquarius, Paterson et le sublime Loving. Le film de Jeff Nichols est un modèle de dignité et de rectitude morale, tout en étant une merveille de découpage cinématographique et d'émotion contenue. Une histoire d'amour, toute simple, qui n'aurait jamais dû être célèbre. Seulement, en 1958, en Virginie, un mariage interracial était tout simplement illégal. Si le film de Jeff Nichols touche autant, c'est qu'il est d'abord dans sa conception même fidèle à la modestie du couple qui l'a inspiré. Un homme, une femme et leurs enfants qui ne souhaitaient rien d'autre que d'être tranquilles avec nullement la volonté de changer la constitution américaine. Loving (quel nom de famille extraordinaire) s'intéresse peu aux arguties judiciaires et se concentre sur ces héros malgré eux, avec une délicatesse, une douceur et une bienveillance de tous les instants. Un film magnifique et chaleureux qui ferait presque croire que l'homme est foncièrement bon.
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2017
    Après la déception Midnight Special, il y a un an, pas vraiment d’attente pour le nouveau Jeff Nichols. Qui, pour le coup, change complètement de genre. Il nous relate cette histoire vraie (que je connaissais pas) avec un certain classicisme, pour ne pas dire un certain académisme. Le récit est certes édifiant. Il se déroule tel qu’on s’y attend, sans surprise. On ne s’ennuie pas mais c’est souvent limite. Il manque une certaine dramaturgie, une certaine ambiance et surtout une certaine émotion, en deux mots : un souffle. L’ensemble est un peu trop...
    tony-76
    tony-76

    1 082 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2017
    Loving, film à Oscars qui traite d'un sujet dramatique portant sur un amour interdit, un système judiciaire favorisant les tensions raciales. En 1958, Mildred Jeter (une femme noire) et Richard Perry Loving (un homme blanc) originaires de Virginie se marient et violent la loi, celui des restrictions au droit au mariage en se fondant sur la couleur de peau des époux. Alors, ce n'est pas une intrigue captivante, mais leur combat retient notre attention spoiler: surtout leur du procès.
    Le film s'avère lent d'où une première partie qui pourrait en gêner plus d'un spoiler: - les plans fixes et les silences -
    avec une mise en scène très académique et une trame sonore qui demeure discrète. Ce couple démontre peu d'émotions... Il n'y a pas le vrai frisson qu'on attendait, comparé au drame de Derek Cianfrance (The Light Between Oceans), il ne fait pas le poids ! Dans ce Loving, le comédien Joel Edgerton arrive malgré tout, à rendre sympathique un personnage froid et l'actrice Ruth Negga qui interprète Mildred Loving est plutôt une découverte. On s'attache facilement à cette femme courageuse. Le réalisateur Jeff Nichols (Mud, Midnight Special) apporte une simplicité à l'écran notamment grâce à ses textes et à son récit. En résumé, Loving touchera surement le cœur et l'âme de ceux qui accepteront de se faire transporter par cette histoire d'amour entre ces deux êtres que sont J. Edgerton et R. Negga. Mais, mon cœur balance pour le couple : Alicia Vikander et Michael Fassbender dans Une Vie entre deux Océans.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2017
    Sur tous les films de la sélection cannoise 2016, « Loving » est le dernier film à nous parvenir sur les écrans. Peut-être pour éloigner la sortie du précédent film de Jeff Nichols sorti il y à peine un an, « Midnight Special ». Le cinéaste délaisse la science-fiction pour narrer l’histoire vraie d’un couple mixte en proie au racisme durant les années soixante aux Etats-Unis. La véracité des faits donne un peu plus d’impact à un long-métrage qui manque cruellement d’aspérités, Nichols survolant un peu trop les thématiques inhérentes à un tel sujet, comme effrayé par la puissance dramatique du postulat qu’il a entre les mains.

    « Loving » a du mal à démarrer réellement et lorsqu’on croit que c’est enfin le cas, dès lors que les personnages entrent dans la phase de procès, on retombe vite dans une certaine torpeur. En effet, cette histoire se traine en longueur et n’intéresse que sporadiquement, on a l’impression désagréable de ne jamais être captivés et de visionner tout cela d’un œil distrait. La nouvelle œuvre de Nichols manque souvent de l’envergure émotionnelle et dramatique nécessaire pour prétendre figurer sur le grand écran plutôt qu’à la télévision. On nous dirait que c’est un téléfilm de luxe qu’on ne serait pas étonné.

    Ruth Negga livre une incarnation toute en douceur et de bonne facture de cette femme de couleur bafouée par les lois raciales de l’époque mais Joel Edgerton ne semble pas vraiment à l’aise dans le rôle de son époux et sa teinture de cheveux ne lui va pas du tout, ôtant beaucoup de crédibilité à sa prestation. Si on sent que Nichols a voulu éviter tout effet lacrymal forcé et de sombrer dans un sentimentalisme de mauvais aloi, c’est l’effet inverse qui se produit, annihilant toute émotion sur un sujet qui en demandait pourtant un minimum.

    En revanche, on salue le fait de ne pas rentrer dans les clichés sur le racisme et que tout manichéisme soit évité, le personnage du juge Basile en est l’exemple parfait, profondément contre l’union des protagonistes et contre les lois progressistes mais cependant humain et clément. Le metteur en scène n’a également pas son pareil pour saisir l’ambiance des Etats du Sud des Etats-Unis comme il l’avait déjà prouvé dans ses longs-métrages précédents. C’est un cinéaste naturaliste et très classique mais il ferait bien de muscler un peu ses films au niveau des émotions et du rythme, car souvent c’est l’encéphalogramme plat. Sa chronique du racisme ordinaire y aurait beaucoup gagné à tous niveaux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2017
    L’État de Virginie, ainsi que seize États du Sud des États-Unis, a longtemps interdit les unions interraciales. C’est seulement en 1967 que la Cour suprême, saisie par les époux Loving, a censuré cette législation.

    La question raciale ne cesse d’interroger le cinéma américain. Quelques semaines après The Birth of a Nation, quelques jours avant Fences de Denzel Washington, c’est au jeune réalisateur surdoué de Take Shelter, Mud et Midnight special de filmer l’un des procès les plus célèbres de l’histoire constitutionnelle des États-Unis.

    Le problème de Loving est que, précisément, Jeff Nichols se désintéresse du procès auquel il consacre à peine quelques minutes. Il ne dit rien des arguments juridiques échangés de part et d’autre ou des débats qui se sont tenus devant la Cour suprême. Nous n’apprendrons rien non plus sur le combat pour les droits civiques qui agite la société américaine des années 60.

    Le sujet du film, le seul, c’est celui que le titre et l’affiche du film annoncent : l’amour qui unit les bien-nommés Mr and Mrs Loving. L’argument est puissant, quasiment irréfragable : si la loi prohibant le mariage interracial est injuste, c’est tout simplement parce que Richard et Mildred Loving s’aiment.

    Joel Edgerton, une masse de muscles taiseuse constamment occupée de ses mains, et Ruth Negga, une « brindille » rayonnante qui dit tout haut ce que son mari pense tout bas, sont l’un et l’autre parfaits dans leurs rôles – même si leur couple trop sage ne produit pas d’étincelle. Ce n’est donc pas eux qu’on blâmera pour le manque d’ambition de ce film qui, à force de se resserrer sur son sujet, à force de priver les personnages secondaires de toute existence, finit paradoxalement par en briser le bel élan.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2020
    J'ai trouvé le paysage et la réalisation magnifique et époustouflante. La chimie d'acteur entre Ruth Negga et Joel Edgarton était si tendre et sincère alors que vous êtes témoin de leur amour et de leurs vulnérabilités à l'écran cela vous fait aimer Loving. Ruth Negga brille vraiment comme la jeune femme tranquille qui devient la matriarche et le chef de sa famille. Après avoir regardé la marche à Washington DC elle décide d'écrire une lettre au procureur général de l'époque Robert Kennedy. Vous voyez la transformation de deux personnes introverties à l'époque des droits civiques devenus des militants pour le changement à leur manière ce qui est très puissant dans ce film. Historiquement, bon nombre des descendants biraciaux des pères fondateurs propriétaires d'esclaves de ce pays n'ont jamais bénéficié de la richesse et des privilèges des ancêtres blancs. Cela fait partie de ce qui a rendu leur cause si monumentale en ce qu'elle a renversé les lois sur les esclavagistes ségrégationnistes qui considéraient les enfants biraciaux comme des bâtards et interdisaient les droits de mariage et d'héritage des couples interraciaux...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Mildred est noire, Richard est blanc. Ils s’aiment, se marient et veulent fonder une famille. Rien de plus normal, sauf que nous sommes en 1958 et l’Amérique est encore ségrégationniste. C’est alors que l’Etat de Virginie les poursuit en justice. Le couple est condamné à une peine de prison avec suspension de la sentence s’il quitte l’Etat. Jeff Nichols décrit le combat de cette femme et de cet homme dans la lutte pour leurs droits civiques. Le cinéaste signe une mise en scène somme toute classique. Il part des faits et en suit son cheminement jusqu’à la fin. Mais la distance qu’il prend avec ses personnages montre sa volonté à ne pas nous manipuler. Le sort des Loving est cruel et Nichols a bien compris qu’il était inutile d’insuffler à son histoire des sentiments déchirants. Loving est une œuvre authentique qui nous permet de découvrir comment les lois anti-mariage mixtes ont été abolies aux Etats-Unis.
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    Eselce
    Eselce

    1 418 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2017
    Je ne trouve pas le film particulièrement passionnant ni l'amour du couple suffisamment démonstratif (Peut-être étaient-ils ainsi dans la vraie vie). Joel Edgerton, l'acteur qui interprété Richard est tellement inexpressif et neutre ! J'ai eu du mal à accrocher à l'affaire alors qu'une interdiction de s'aimer uniquement pour une question de couleur de peau... C'est un sujet intéressant ! Même d'un point de vue familial, on ne ressent pas beaucoup d'amour ou de bonheur au sein de l'univers familiale. Ils subissent sans se poser de question ni réagir avec les sentiments qui vont avec. Les acteurs semblent subir totalement le film sans le jouer ni ressentir la profondeur de leurs personnages. Déçu !
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2021
    Je n'ai jamais été un grand fan de Jeff Nichols. "Loving" raconte une histoire très forte. Réalisé par Jeff Nichols, le film est intéressant mais jamais passionnant. Nombreux et nombreuses sont les réalisateurs et les réalisatrices qui auraient pu rendre une meilleure copie !
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