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    Loving
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    221 critiques spectateurs

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    Blog Be French
    Blog Be French

    39 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2016
    Jeff Nichols, l'homme qui devait sauver le cinéma d'auteur américain, chute de haut avec Loving ! Alors qu'il proposait quelque chose d'innovant dans Take Shelter ou Mud, Nichols livre ici un film conventionnel, un biopic formaté pour les Oscars, à la mise en scène ultra-classique. Aucune surprise, aucun sursaut d'orgueil du côté de la réalisation, et une BO grandiloquente… Même Joel Edgerton (très juste) n'arrivera pas à donner la moindre pulsation à ce film banal. Côté classicisme, on aurait préféré voir James Gray à Cannes cette année !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 février 2017
    Jeff Nichols nous propose encore un très bon film... Les deux interprètes principaux de cette histoire vraie sont époustouflants de justesse... Une grande histoire d'amour...
    Christophe R
    Christophe R

    29 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2017
    " Loving " est un film que je voulais aimer, par son sujet, par ses images et par le jeu de ses acteurs. Sauf que l'alchimie n'a pas fonctionné, sans doute à cause du choix de la mise en scène ultra-lente, aux dialogues trop rares et au parti-pris du scenario ne donnant pas assez de passages forts. J'apprécie toujours beaucoup les films qui ne montrent pas mais sous-entendent, et suis vraiment très déçu par " Loving " en ce sens là : le " trop peu " a conduit directement à du " pas assez ". D'autant plus dommage que le message était fort, utile et universel. Une vraie déception donc.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 février 2017
    Film très touchant et extrêmement fidèle à la véritable histoire des Loving. Joel Edgerton et Ruth Negga ressemblent vraiment aux personnages qu'ils incarnent avec brio. Le rythme du film est un peu lent mais c'est volontaire et on ne s'ennuie pas. A ne pas manquer.
    yohanaltec
    yohanaltec

    97 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2017
    Loving est une nouvelle réussite du très talentueux Jeff Nichols. À travers cet histoire d'amour entre une jeune femme noire et un homme blanc, le réalisateur parvient à convaincre le spectateur grâce à un scénario convainquant. Le duo d'acteurs Ruth Negga-Joel Edgerton fonctionne parfaitement, tandis que les décors et le cadre est absolument magnifique, aidé par une belle mise en scène mettant en valeur les couleurs et la nature. Malgré un sujet classique bien qu'adapté d'une histoire vraie, le film est réussi.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2017
    Ce film raconte l'histoire inspirée de la vie de Richard Loving, homme blanc s'étant marié avec Mildred, une femme noire en 1958 à Washington aux États-Unis. Le couple a été arrêté et emprisonné peu après à cause de cela dans l'état de Virginie d'où il est originaire.
    Centré davantage sur les démarches juridiques menées par ces personnes que sur leur relation de couple, j'ai trouvé ce récit bien construit. Les protagonistes paraissent parfois perdus dans ce système et leurs réactions m'ont semblé cohérentes. Ce long-métrage démontre que l'acceptation des couples mixtes aux États-Unis est relativement récente et qu'il y a eu d'importantes batailles institutionnelles pour y parvenir. Cela montre aussi l'inégalité existant entre états.
    Christian Wacrenier
    Christian Wacrenier

    18 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2017
    Pas de spectaculaire dans ce film, pas de scène sanglante de violence raciste... Un couple ordinaire tout simplement, un couple sans éclat particulier... un homme et une femme qui s'aiment tout simplement, d'un amour profond et sans questionnement, sans intellectualisme. Le seul problème (pour les autres) c'est qu'elle est noire et lui blanc, dans un état qui criminalise la relation avec "gens de couleur" et ne reconnaît pas les enfants éventuels, privés de tout droit d'héritage. Ce qui est bouleversant, c'est la simplicité silencieuse de ce couple et sa ténacité. Ils font face à l'arbitraire et au racisme, sans dévier jamais de leur certitude ni de leur amour. L'histoire n'a pas été inventée, elle est vraie. Ce n'est pas un fait divers, c'est un fait historique puisque en s'aimant (loving... nom prédestiné de Richard) les amoureux conduiront la Cour Suprême à prononcer un arrêt qui, comme les victoires de Luther King, fait partie de la lente conquête des droits de l'homme aux Etats Unis.
    Richard est un homme simple, il ne fait pas de phrase, il veut vivre en paix et il accepterait au fond de ne pas lutter, de ne pas retourner en Virginie. Mildred est plus déterminée, elle pense à l'avenir de ses enfants, elle pense aux autres couples en butte aux mêmes violences institutionnelles. Malgré les réticences de Richard, elle accepte le combat. Ce n'est pas un combat de titans avec effets spéciaux, c'est un combat au jour le jour, avec la vie simple qui passe. La grandeur de ce couple c'est cette simplicité, cette fidélité, ce silence. Il y a quelque chose de sacré dans cet amour-là. Ce qui est étonnant dans ce film c'est précisément qu'il n'y a pas de présence de la religion, fait assez rare dans un film américain sur ce sujet, pour être noté. Pas de sermon, pas d'église... Le sacré est ailleurs. Il est dans l'amour de deux êtres qui ne comprennent pas comment le racisme peut exister encore.
    Film sans effets, sans pathos... film grave et clair... film pacifiste et de combat...
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    183 abonnés 1 084 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2017
    Un film sublime malgré son classicisme, porté par un couple parfait, Joel Edgerton et Ruth Negga qui tiennent là des rôles en or.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur
    Michel C.
    Michel C.

    272 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2017
    Quel magnifique film qui reprend l'histoire vraie de seulement 60 ans en arrière, et qui peut apparaître si lointaine quand on y pense !! Ne pas pouvoir se marier, vivre ensemble quand nos couleurs ne sont pas les mêmes. Eh oui en Virginie, c'est la prison ou l'exil de 25 ans qui est asséné au réaliste couple formé par Ruth Negga (Mildred ou Brindille!) et Joel Edgerton (Richard). D'ailleurs cette "brindille" est époustouflante, dans chacune des scènes qui la concerne. L'aspect juridique prend une large part, c'est normal, puisqu'il conduit à reconsidérer la Constitution des US !! Mais autour, il y a l'ambiance des vielles autos, gros moteurs avec leur bruit d’échappement si caractéristique, les costumes, le métier de maçon très bien rendu. Pour faire court, beaucoup d'émotion se dégage de ce couple et de leur histoire. Fabuleux, surtout si en met en perspective les récents tourbillons actuels suite aux dernières élections. Très émouvant !! **
    Jorik V
    Jorik V

    1 268 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2017
    Sur tous les films de la sélection cannoise 2016, « Loving » est le dernier film à nous parvenir sur les écrans. Peut-être pour éloigner la sortie du précédent film de Jeff Nichols sorti il y à peine un an, « Midnight Special ». Le cinéaste délaisse la science-fiction pour narrer l’histoire vraie d’un couple mixte en proie au racisme durant les années soixante aux Etats-Unis. La véracité des faits donne un peu plus d’impact à un long-métrage qui manque cruellement d’aspérités, Nichols survolant un peu trop les thématiques inhérentes à un tel sujet, comme effrayé par la puissance dramatique du postulat qu’il a entre les mains.

    « Loving » a du mal à démarrer réellement et lorsqu’on croit que c’est enfin le cas, dès lors que les personnages entrent dans la phase de procès, on retombe vite dans une certaine torpeur. En effet, cette histoire se traine en longueur et n’intéresse que sporadiquement, on a l’impression désagréable de ne jamais être captivés et de visionner tout cela d’un œil distrait. La nouvelle œuvre de Nichols manque souvent de l’envergure émotionnelle et dramatique nécessaire pour prétendre figurer sur le grand écran plutôt qu’à la télévision. On nous dirait que c’est un téléfilm de luxe qu’on ne serait pas étonné.

    Ruth Negga livre une incarnation toute en douceur et de bonne facture de cette femme de couleur bafouée par les lois raciales de l’époque mais Joel Edgerton ne semble pas vraiment à l’aise dans le rôle de son époux et sa teinture de cheveux ne lui va pas du tout, ôtant beaucoup de crédibilité à sa prestation. Si on sent que Nichols a voulu éviter tout effet lacrymal forcé et de sombrer dans un sentimentalisme de mauvais aloi, c’est l’effet inverse qui se produit, annihilant toute émotion sur un sujet qui en demandait pourtant un minimum.

    En revanche, on salue le fait de ne pas rentrer dans les clichés sur le racisme et que tout manichéisme soit évité, le personnage du juge Basile en est l’exemple parfait, profondément contre l’union des protagonistes et contre les lois progressistes mais cependant humain et clément. Le metteur en scène n’a également pas son pareil pour saisir l’ambiance des Etats du Sud des Etats-Unis comme il l’avait déjà prouvé dans ses longs-métrages précédents. C’est un cinéaste naturaliste et très classique mais il ferait bien de muscler un peu ses films au niveau des émotions et du rythme, car souvent c’est l’encéphalogramme plat. Sa chronique du racisme ordinaire y aurait beaucoup gagné à tous niveaux.
    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2017
    Loving est un film sur l'amour une magnifique histoire d'amour.
    très bien filmé avec un très bon casting nous découvrons
    le racisme ordinaire des états du sud en cette fin des années cinquante.
    malgré tout il m'a manqué des scènes fortes des scènes qui me font vibrer.
    et j'ai trouvé le film un peu long et répétitif, mais c'est très beau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 janvier 2017
    Excellent film Político-romantique. Et historique avec ça puisque, je l'ai appris dans ce film là Virginie était un état raciste et pas cool du tout, et c'était il n'y a pas si longtemps !
    Loïck G.
    Loïck G.

    335 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2017
    En évitant le pathétique et la charge judiciaire sur la reconnaissance des droits civiques, Jeff Nichols opte pour une ballade romantique qui a bien du mal à faire passer sa revendication humanitaire. Une femme noire mariée à un homme blanc dans le Sud des Etats Unis à la fin des années cinquante revendique le droit à cet amour alors interdit par la loi. Cette vérité bafouée, le cinéaste la relate avec langueur et circonspection, préférant à la dynamique d’une réalisation volontariste le pastel des sentiments et de l’union qui ne demande qu’à vivre au pays. C’est le cri du cœur silencieux de l’épouse que joue admirablement Ruth Negga. Joel Edgerton est plus en retrait, plus effacé, mais c’est le rôle que lui confère l’histoire écrite par le réalisateur scénariste. Le créateur de « Mud » se serait-il assagi ?
    Pour en savoir plus
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2017
    Après la déception Midnight Special, il y a un an, pas vraiment d’attente pour le nouveau Jeff Nichols. Qui, pour le coup, change complètement de genre. Il nous relate cette histoire vraie (que je connaissais pas) avec un certain classicisme, pour ne pas dire un certain académisme. Le récit est certes édifiant. Il se déroule tel qu’on s’y attend, sans surprise. On ne s’ennuie pas mais c’est souvent limite. Il manque une certaine dramaturgie, une certaine ambiance et surtout une certaine émotion, en deux mots : un souffle. L’ensemble est un peu trop...
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    79 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2017
    On a du mal à croire que ce soit Jeff Nichols, le réalisateur original et tellement talentueux de Take Shelter et Mud qui ait pondu cet interminable pensum bien-pensant -et surtout, globalement, très mal interprété. Ca ne lui ressemble pas; c'était pas un truc pour lui..... même si, sur le plan historique, cette histoire méritait d'être narrée!!

    En 1958, en Virginie, Richard Loving, un maçon blanc, a une histoire d'amour avec Mildred, une jeune fille noire. Dans ce pauvre village campagnard, coexistent les indiens autochtones, des petits blancs et des familles noires; mêmes bicoques, mêmes vies de chien. Ils coexistent -mais pas question de se mélanger. Tout naturellement, Richard qui flirte avec une noire se retrouve au sein de la communauté noire. Quand Mildred est enceinte, Richard décide de l'épouser et ils se rendent dans l'état voisin, Washington D.C., où les mariages interraciaux sont légaux.

    Mais à leur retour en Virginie, ils sont arrêtés dans la famille de Mildred qui les accueille, jetés en prison..... jugés, et condamnés à un an de détention, qu'ils peuvent ne pas effectuer, à condition de ne pas revenir en Virginie ensemble pendant vingt-cinq ans! Après un premier pépin qui leur vaut la clémence du juge Bazile (ils voulaient absolument que l'enfant naisse chez la mère de Richard, l'accoucheuse locale), le couple se fixe définitivement à Washington DC. Mais ils supportent mal que les enfants grandissent en ville, loin de leur famille, loin de leurs cousins.... Et, c'est en 1963 la marche pour les libertés à Washington, avec le discours de Martin Luther King; l'espoir d'un changement avec Robert Kennedy à la justice. Le cas Loving intéresse les militants pour l'égalité raciale, qui les défendent gratuitement, jusqu'à la Cour Suprême Fédérale. La décision de la Cour de Virginie est cassée et la loi de l'état interdisant les mariages interraciaux est déclarée anticonstitutionnelle! L'arrêté porte le nom "Loving contre l'état de Virginie"! Reconnaissons que c'est une belle histoire qui méritait d'être racontée......

    Il faut dire que le jugement du juge Bazile vaut son pesant de cacahuètes...."Dieu Tout-puissant créa les races blanche, noire, jaune et rouge, et les plaça sur des continents séparés. Le fait qu'il sépara les races montre qu'il n'avait pas pour intention qu'elles se mélangent". Un esprit affuté eut pu facilement lui répondre "Puisque Dieu a créé le continent américain pour la race rouge, qu'est ce que les Blancs ont donc à y faire, hein?" Que des imbécillités pareilles aient pu être proférées il y a guère plus de cinquante ans va dans le même sens: l'histoire des Loving méritait d'être racontée..

    Mais pas comme ça! Et pas par Nichols, probablement. Un Eastwood, peut être, aurait magnifié ce scénario.... Là, tout est plat. Nichols prend manifestement plaisir à filmer les campagnes de son pays. Mais à part ça.... Tous les blancs sont méchants, tous les noirs rigolent tout le temps; un bref bon passage cependant: quand Richard commence à être un peu maltraité sur ses chantiers, un de ses beaux frères lui dit "tu vois ce que c'est, que d'être noir? mais pour toi c'est facile, pour redevenir blanc, il te suffit de divorcer. Pour nous, il n'y a pas de solution". Les deux avocats (Nick Kroll qui n'a qu'une expression: le sourire bête et Jon Bass) semblent être à demi demeurés. On a l'impression qu'ils se foutent complètement de la cause qu'ils assument! Quant aux deux héros.... Ruth Negga est jolie; par moments, elle est convaincante. Mais le plus souvent, elle arbore le visage illuminé d'une Sainte-Ursule-portant-ses-seins-sur-un-plateau. Joel Edgerton est une catastrophe. Ce n'est pas juste un ours, c'est un bas-du-front complet; on a du mal à croire que cette charmante, courageuse, dynamique Mildred -c'est elle, le leader dans le combat famillal- reste fidèlement amoureuse de ce gros balourd....

    Déception donc. Les Loving méritaient mieux.
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