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    Loving
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    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Loving narre l'histoire vraie de Mildred Jeter et Richard Perry Loving, deux américains qui vont devoir se battre jusqu’à la cour suprême pour pouvoir être mari et femme dans l'état de Virginie, en naîtra l’arrêt "Loving v. Virginia" autorisant le mariage sans distinction d'origine.
    Le film et beau, sobre mais efficace, sans jamais tomber dans le larmoyant, nous suivons nos 2 amoureux et leurs batailles pour avoir simplement le droit de s'aimer dans leurs état d'origine.
    L'histoire découle sans lourdeur avec ce couple discret qui ne souhaites que vivre, ce qui rend la situation encore plus absurde.
    Deux belles interprétations pour un beau moment de cinéma sur un racisme qui n'a toujours pas disparu...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 janvier 2017
    N'est-ce pas un moment opportun pour sortir des films sur la ségrégation raciale aux Etats-Unis pendant les années 1950 et les années 1960 ? Bien sûr que si. L'élection de Donald Trump et le contexte américain actuel offrent à ces films l'occasion de briller un peu plus. Et lorsque ceux-ci sont bien traités et ne desservent pas le cinéma, on se prend à croire et à espérer qu'ils laisseront une empreinte un peu plus marquée dans l'Histoire. Si Loving n'est pas un chef-d'oeuvre, il ne reste pas moins touchant et humain, c'est un beau film, ce qui ne nous surprend pas étant donné que Jeff Nichols, malgré une sous-estimation notoire à Hollywood, était à la réalisation de ce long-métrage qui aurait bien pu passer inaperçu auprès du grand public et qui ne devrait malheureusement pas rencontrer foule en France au cinéma où il est prévu le 15 février prochain (comme la monstruosité Alibi.com qui saura amasser les jeunes dans les salles, les navets étant sans doute les seuls à faire exister le cinéma dans son sens le plus économique et non dans son sens le plus artistique).

    Autant le dire tout de suite, le film est réellement porté par ses deux acteurs principaux, Ruth Negga (nommée aux Oscars) et Joel Edgerton, en état de grâce. C'est un atout important mais qui peut se transformer en défaut lorsque le duo de protagonistes a trop de responsabilités. C'est l'un des petits reproches que l'on pourra faire à Loving: sa gestion des personnages secondaires, notamment celui de Michael Shannon, qui a joué dans tous les films de Jeff Nichols. Celui-ci joue Grey Villet, un journaliste de Life Magazine, mais il est finalement cantonné à un (très) petit rôle. Au final, on nous fait croire que sa présence a une raison mais lorsque le couple Loving devient très médiatisé, les moments intimistes que Villet a pu passer avec lui perdent toute leur portée et leur importance et décrédibilise le personnage de Shannon à qui nous n'enlèverons pas la qualité de l'interprétation. Et l'intimité pourtant, Nichols la maîtrise parfaitement, au point de savoir apporter une touche particulièrement sensible au moment de filmer les scènes entre Richard et Mildred Loving, personnages magnifiés par les performances touchantes de Negga et Edgerton. Autre satisfaction, les scènes de voiture. Rien à voir ? Et pourtant, déjà dans Midnight Special, Nichols avait eu le don d'installer une ambiance haletante sur de simples séquences de voitures qui n'avaient au départ aucun intérêt purement scénaristique à part ne pas nous perdre par des ellipses trop grandes. Encore une fois, le réalisateur sait utiliser toutes les pièces d'une automobile pour leur donner corps en présence des personnages, qu'ils soient assis sur la banquette arrière ou qu'ils soient en train de regarder dans le rétroviseur. On n'ose même pas imaginer ce qu'aurait été un Drive réalisé par Jeff Nichols. Au lieu de ça, on se contentera également des merveilleuses scènes de Midnight Special, le tout accompagné de la sobre et remarquable musique du fidèle compositeur de Nichols, David Wingo, qui a compris qu'il n'était pas là pour faire hurler les violons ni écraser les touches d'un clavier lorsque cela était inutile. Et lorsque la musique s'intègre comme elle se doit au film, le résultat est brillant pour nos oreilles.

    Lorsque l'on a vu le film, on peut comprendre le double sens du titre, Loving. Il désigne bien sûr les époux Loving mais au-delà, il renvoie à l'amour, thème fondamental du film car il semble bien motiver tous les choix des personnages, pas seulement l'amour entre Richard et Mildred mais aussi entre les parents et leurs enfants: c'est un déterminisme à lui tout seul. Le scénario finit ainsi avec une habileté déconcertante par transformer cette fable intimiste entre les deux protagonistes en une ode à la famille. Et le bonheur n'intervient pas parce que la famille existe mais parce que la famille coexiste avec un environnement propice à l'épanouissement et la liberté de tous les personnages. L'amour n'a pas de frontière, c'est le message du film et il n'est pas caché. Il est là, se développe sous nos yeux pendant deux heures et rend hommage au combat plus qu'honorable des époux Loving mais aussi de l'ACLU pour obtenir l'arrêt Loving v. Virginia qui juge anticonstitutionnelle toute loi qui restreindrait le droit au mariage sur la base de la couleur de peau des mariés. Et lorsque l'on sait que l'ACLU est aujourd'hui en plein combat face au programme jugé raciste de Donald Trump, ce film ne peut que faire écho.

    Après quatre ans d'absence, Jeff Nichols réalise un retour remarqué avec ses deux réussites Midnight Special et donc Loving. A 38 ans, le réalisateur américain ne cesse de monter. Mais au-delà de son talent derrière la caméra, c'est l'écrivain qui devient de plus en plus intéressant. Et dans Loving, il est très appréciable de voir que Nichols a les pieds sur terre, sachant se souvenir du début de son récit pour mieux le faire résonner (voire même raisonner) avec sa fin, preuve d'une belle maîtrise narrative qui sait revenir sur ses pas pour trouver la meilleure façon avec laquelle elle saura avancer et transmettre son message.
    Jonathan P
    Jonathan P

    67 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2017
    Midred et Richard Loving s’aiment et décident de se marier.
    Rien de plus naturel. Sauf qu’il est blanc et qu’elle est typée dans l’Amérique ségrégationniste de 1958.
    L’état de Virgine où les Loving s’installent, décident de les poursuivre en justice. Le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition de quitter l’état.
    Fanadri123
    Fanadri123

    26 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2017
    Dans l’Amérique ségrégationniste de 1958, Mildred et Richard Loving décident de se marier. Sauf qu’il est blanc et qu’elle noire. L’Etat de Virginie interdisant les mariages interraciaux, le couple va alors porter leur affaire devant les tribunaux.

    Le réalisateur Jeff Nichols s’empare de cette histoire pour réaliser son cinquième film. Le cinéaste continue son ascension après les très bons Shotgun Stories et Mud ainsi que les plutôt réussis Take Shalter et Midnight Special. Loving sera d’ailleurs présenté en compétition à Cannes en 2016. Il repartira bredouille.

    Joel Edgerton incarne Richard Loving et retrouve le réalisateur pour une deuxième collaboration après Midnight Special. Son interprétation est brillante et parvient parfaitement à manifester ses émotions de par son attitude, sa posture et son regard. Probablement son meilleur rôle.

    L’actrice Ruth Negga campe la jeune Mildred Loving et forme avec Edgerton un couple d’une rare sensibilité, Nichols magnifie leur alchimie évidente avec une excellente maîtrise de la mise en scène. Rien n’est superflu, tout est dans l’économie émotionnelle et c’est ça qui rend le film juste et touchant.

    Michael Shannon, présent dans tous les films de Nichols, débarque au milieu de l’histoire pour un rôle qui a son importance dans le suivi de l’affaire.

    Tourné en Virginie, sur les lieux mêmes de l’histoire, Jeff Nichols est en pleine maturité artistique, il réalise un drame subtil, sobre, où il exploite une fois de plus son thème de prédilection ; une famille à la recherche d’un endroit sûr.

    Contrairement à ses quatre films précédents, l’histoire est ici basée sur des faits réels. Cela n’empêche pas Nichols de livrer un film personnel, à la tension constante et rempli d’humanité. Loving s’inscrit sans problème dans la continuité de son œuvre et prouve qu’il est l’un des meilleurs réalisateurs de notre époque. David Wingo, autre fidèle, compose la bande originale et cette dernière accompagne joliment le film.
    tony-76
    tony-76

    1 073 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2017
    Loving, film à Oscars qui traite d'un sujet dramatique portant sur un amour interdit, un système judiciaire favorisant les tensions raciales. En 1958, Mildred Jeter (une femme noire) et Richard Perry Loving (un homme blanc) originaires de Virginie se marient et violent la loi, celui des restrictions au droit au mariage en se fondant sur la couleur de peau des époux. Alors, ce n'est pas une intrigue captivante, mais leur combat retient notre attention spoiler: surtout leur du procès.
    Le film s'avère lent d'où une première partie qui pourrait en gêner plus d'un spoiler: - les plans fixes et les silences -
    avec une mise en scène très académique et une trame sonore qui demeure discrète. Ce couple démontre peu d'émotions... Il n'y a pas le vrai frisson qu'on attendait, comparé au drame de Derek Cianfrance (The Light Between Oceans), il ne fait pas le poids ! Dans ce Loving, le comédien Joel Edgerton arrive malgré tout, à rendre sympathique un personnage froid et l'actrice Ruth Negga qui interprète Mildred Loving est plutôt une découverte. On s'attache facilement à cette femme courageuse. Le réalisateur Jeff Nichols (Mud, Midnight Special) apporte une simplicité à l'écran notamment grâce à ses textes et à son récit. En résumé, Loving touchera surement le cœur et l'âme de ceux qui accepteront de se faire transporter par cette histoire d'amour entre ces deux êtres que sont J. Edgerton et R. Negga. Mais, mon cœur balance pour le couple : Alicia Vikander et Michael Fassbender dans Une Vie entre deux Océans.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    46 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    Un très beau film basé sur un fait réel pour une très belle histoire d'amour entre un homme blanc et une femme de couleur en 1958 dans un état des états unis qui est contre et ils vont devoir faire face et quitter leur état pour vivre ensemble et faire des enfants métis et ils vont devoir s'armer de courage jusqu'à la cour suprême pour vivre au grand jour leur histoire sans être importuné et reconnu bravo belle réalisation.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2017
    Après avoir brillamment fait ses premiers pas dans la science-fiction avec Midnight Special, le jeune et talentueux Jeff Nichols adapte ici une histoire vraie relatant un couple inter-racial dans une Amérique ségrégationniste qui va faire évoluer les lois de ce pays.

    Comme dans l'ensemble de son cinéma depuis Shotgun Stories, l'oeuvre de Jeff Nichols se caractérise notamment par sa sobriété et un véritable savoir-faire, alors que le projet d'origine pouvait susciter quelques craintes. Ici, et malgré le label "Based on a True Story", on est loin du film démonstratif et larmoyant auquel Hollywood semble maintenant nous habituer, Jeff Nichols montre une véritable intelligence dans la façon de mener son récit et d'étudier le couple principal ainsi que les problèmes racistes au pays de l'Oncle Sam.

    Petite histoire dans la grande, celle d'un couple qui fera basculer les lois américaines, Loving reste tout le long braqué sur les deux protagonistes, mettant en avant leurs problèmes à eux face à cette loi et la façon dont ils vont tenter de vivre et fonder une famille malgré elle. Nichols fait ressortir tout l'intérêt et surtout l'émotion des enjeux et protagonistes, n'essaie pas d'en faire des martyres (il n'y a aucune séquence choc) mais retranscrit leurs envies de vivre une vie normale et juste, sans quelconques actes héroïques se cachant derrière.

    En mettant en avant leurs histoires, le metteur en scène de Mud s'intéresse tout simplement aux gens du peuples, aux vrais américains qui écrivent l'histoire. Le contexte de l'oeuvre est aussi particulièrement intéressant, et Nichols le sublime parfaitement, nous y immergeant et notamment dans la campagne d'alors. Malgré un label "histoire vraie" légèrement pesant à certains moments, il mène avec brio son récit, sachant nous faire sentir aux côtés des protagonistes et amène les péripéties avec subtilité.

    Derrière la caméra il se montre, là aussi, assez sobre, n'étant jamais dans l'excès et sachant bien cerner les sensations des personnages à travers une expression ou un regard. La photographie est assez jolie tout comme de nombreux cadres alors qu'il ne manque pas de mettre en avant de beaux paysages américains. Les comédiens sont tous remarquables, sachant jouer avec justesse et bien faire ressortir les émotions de leurs personnages, ainsi que la difficulté de leurs situations, que ce soit Joel Edgerton ou Ruth Negga.

    Cinquième film et autant de réussite pour Jeff Nichols qui signe avec Loving une oeuvre sensible et intelligemment traitée, abordant à travers un couple le ségrégationnisme, et ce sans tomber dans le sensationnaliste ou la mièvrerie.
    Shephard69
    Shephard69

    333 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2017
    Jeff Nichols, à l'instar de James Gray, fait partie de ces rares réalisateurs qui ne m'ont jamais déçu jusqu'à aujourd'hui et ce n'est pas "Loving" qui dérogera à la règle même s'il s'éloigne radicalement du style de ces oeuvres précédentes. Sur le thème toujours délicat de la ségrégation aux Etats-Unis dans les années 60, un long-métrage d'une force narrative incroyable, nettement supérieure au film de Lee Daniels "Le majordome", moins pompeuse. Malgré un rythme excessivement lent surtout dans sa première partie, une histoire puissante, poignante à la mise en scène sans ambages ni sensationnalisme pour mieux démontrer la simplicité des protagonistes à l'image des nombreux plans montrant Joel Edgerton, d'ailleurs toujours aussi juste dans son jeu, en train de construire des maisons. Une image magnifique de femme forte impeccablement interprétée par une incroyable Ruth Negga, que je découvre là. Puissant, une réalisation intelligente qui évite clichés et autres facilités émotionnelles. Une claque.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2017
    "Loving" fait partie de ces films pédagogiques nécessaires en ces temps de trumpitude ! Si l'on ne veut pas que le monde s'égare, il faut se souvenir de ces aberrations juridiques, où la loi a pu, dans certains états américains, décréter d'horribles argumentaires racistes et délirants. Le mérite du film de Jeff Nichols, c'est de ne pas verser dans le spectaculaire du procès, de faire un film médiatique. L'atmosphère se veut intimiste. On suit ce couple formé d'un blanc taiseux simplement amoureux d'une jolie fille noire. Pour les deux tourtereaux, leur amour ne fait aucun doute et la couleur de leur peau n'entre pas en ligne de compte. Que le patronyme de ces deux-là soit Loving est pour le moins savoureux ! Je n'ai pas une bonne connaissance de la géographie des Etats-Unis, de fait, en regardant où se situait la Virginie, j'ai été très surpris de constater sa proximité avec Washington et New York. Curieusement, là encore, Dieu est invoqué pour légitimer l'impossibilité du mélange racial. C'est tout de même étrange que la croyance religieuse puisse à ce point et de tout temps cautionner de telles inepties et quantité d'autres... Tant mieux que les spectateurs se déplacent nombreux pour voir ce film, qui démonte toute propension communautariste. Point d'entre-soi, point de reconnaissance identitaire. Si l'amour est là, le reste devient accessoire. En tout cas, il aura fallu un combat juridique et judiciaire pour que la rencontre entre une noire et un blanc cesse d'être hors-la-loi !
    cosette2010
    cosette2010

    51 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2017
    C'est trop lent et trop classique, on s'ennuie. L'image est belle, Mildred magnifique mais je ne parviens pas à être touchée. La mayonnaise ne prend jamais vraiment.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2017
    Si Jeff Nichols a voulu raconter avant tout une belle histoire d’amour, il ne parvient jamais à échapper à un certain classicisme, oubliant au passage de rendre émouvante cette formidable expérience. La faute en revient sans doute à son point de vue uniquement centré sur le couple. Or, ceux-ci sont loin d’être combattif. Ils subissent la plupart des événements sans réellement y prendre part et donc le spectateur est également laissé à l’écart de tous les éléments clés de l’intrigue. Certes, c’est joliment réalisé, parfaitement joué et la situation de départ scandalise, mais cela n’est pas suffisant pour tenir le spectateur en haleine durant la totalité de la projection. L’ensemble est donc sympathique à regarder, mais cela ne dépasse jamais un certain stade.
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2017
    Second film de 2016 pour Jeff Nichols qui s'intéresse donc à une histoire intéressante et importante puisqu'elle va aboutir à un arrêt contre l'une des lois raciales. J'ai beaucoup de mal avec ce réalisateur, je ne sais pas si c'est encore ce qui a coincé avec ce film, mais c'est le troisième que je regarde de lui après "Take Shelter" et "Midnight Special" et je n'ai toujours pas mis plus de la moyenne... Le point de départ est bon seulement, j'ai trouvé le traitement superficiel et trop long ce qui pour ce dernier point est récurrent avec ce réalisateur. Le film aurait pu faire 40 minutes de moins que ça n'aurait rien changé, car l'histoire comprend beaucoup de scènes inutiles qui ne servent ni l'affaire ni l'histoire d'amour. Le sentiment d'oppression n'est jamais présent puisqu'ils parviennent à vivre tranquillement jusqu'à ce qu'eux-mêmes ramènent la lumière sur eux ce qu'ils ont eu raison de faire néanmoins, car le jugement était injuste. La relation amoureuse est étrangement froide, c'est à peine s'ils se parlent, mais on ressent tout de même la complicité entre eux grâce aux jeux de regards et aux silences plus importants que les mots. Le sujet est fort, mais je suis un peu déçu du film qui m'a par moment ennuyé, car trop long et sans émotion.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    287 abonnés 3 114 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2018
    Bon et bien voilà je m'y suis recollé un an après et cette fois ci j'ai plus apprécié Loving que la première fois !! J'avais déjà essayé de le visionner l'année dernière mais la VF m'avait complètement refroidi et cette fois ci je l'ai regardé en VO et je peux dire que ça change tout !! Alors certes il y a des longueurs et les deux personnages sont amorphes et leurs réactions très mesurées mais j'ai beaucoup plus adhéré que la fois dernière. Il faut dire que l'histoire vraie de ce couple est bouleversante et émouvante (et a changé le cours de l'histoire pour les mariages interraciaux aux Etats Unis) et je suis content de l'avoir retenté même si ce n'est pas non plus le chef d'oeuvre de l'année !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 février 2017
    belle histoire vraie donc d'autant plus emouvante.Le duo d'acteurs est remarquable neanmoins jai trouve Que ca manquait de rythme
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 février 2017
    Contrairement au français, l'affiche international du film montre un couple qui s'embrasse essayant de se réaffirmer face aux injustices du monde. Pareil que les affiches du cinéma classique d'aventures, sauf que cette fois-ci ce ne pas l'homme qui protège une dépourvue demoiselle en détresse. C'est la femme qui réconforte l'homme dans cette merveilleuse image qui décrive parfaitement le nouveau film de Jeff Nichols.

    Loving raconte la lutte d'un couple interraciale pour enlever la prohibition de l'état du Virginia à ce type de mariages. Le réalisateur, très doué et honnête, refuse le schéma d'héros de la classe ouvrière dont son sacrifice est récompensé en plein extase sentimental. Il échappe aussi du cliché du chien battu qui devient martyr. Le point le plus fort du film est de suivre la vie quotidienne du couple, nous infiltrant dans leur intimité, leur voyant essayer de vivre un exile en toute normalité.

    À cause de ceci, on peut interpréter que, d'avoir insisté plus férocement ou d'avoir eu quelques notions de Droit, le souci aurait été solutionné longtemps avant. Peu importe. Loving défend précisément la pureté de cet amour qui se professaient l'un à l'autre, loin des conventionnalismes bureaucratiques qu'à peine arrivaient à comprendre. Le réalisateur met l'accent sous le couple: un homme blanc des années 60 qui renonce à ses privilèges devenant une victime sans armes. Une femme noire qui n'avait jamais quitté son village jusqu'au jour de leur mariage. C'est sur elle qui pèse la lourde et lente odyssée pour le sens commun. Une prouesse qui est commencé le jour où elle décide d'envoyer une lettre sénateur Bobby Kennedy après avoir vu à la télé un discours de Martin Luther King face au Capitol, juste à quelques rues de chez elle, pourtant à ce moment elle faisait le linge.

    Nichols montre nettement que la première pierre contre cette loi raciste à été mise par une jeune noire de basse classe sociale que jusqu'à ce moment-là n'avait jamais su ce qui étaient les droits. La contention des protagonistes et la tendresse des scènes que le réalisateur recrée, sans être mielleux de trop, comme ce coup de téléphone à la fin, redussent le récit aux sentiments plus primaires de deux personnes qui se voient dépassées par un géant administratif irrationnel. Mr Loving rend évident un droit si basique quand il donne comme message au Tribunal Suprême un effectif "Dites leur que j'aime ma femme". Si simple que ça.

    Cependant, le seul bémol du film est cette trame judiciaire, pas tout à fait essentielle. Même si je trouve juste de rend hommage aux professionnels qui ont soutenu le couple, voir le progrès social. Par contre, pour éviter le irrespectueux cliché du "sauveur blanc" Nichols se voit obligé à leur représenter comme des gens disgracieux ou maladroits. En plus, dans cette partie suivant les procès le style académique fait apparition, affaiblissant la puissance du film.

    Quand Midnight special est sorti, on croyait qu'il ne serait qu'un film de science-fiction conventionnel pour assurer le financement de ce projet. De façon surprenante, le précédent film était beaucoup plus fidèle au style du réalisateur que Loving, qui adopte des conventionnalismes desquels Nichols ne s'en servait jamais.

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