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Fanatoile
16 abonnés
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2,0
Publiée le 3 avril 2017
Chronique vraiment trop lisse pour un fait historique de cette importance avec scènes téléguidées comme le fait que Ruth Williams accouche aux premiers heurts et son personnage n'est pas crédible car pour vivre et affronter la situation d'alors je suis certaine que la véritable Ruth était d'une autre trempe.
A United Kingdom est une love story entre une blanche et un noir durant les années quarante. Rien de bien neuf dans le genre, mais ce pamphlet contre les inégalités ne fait jamais de mal à voir. Celui de couleur, c’est le jeune roi des Bamangwato en Afrique. Elle, c’est une employée de bureau londonienne. Ils vont tomber éperdument amoureux mais leur union va susciter de vives oppositions dans les deux pays, y compris leurs familles. La réalisatrice développe son récit sur le fond historique des questions raciales de l’époque, mais le charisme du couple écrase un peu le cœur du sujet et le film finit par n’être qu’un film à l’eau de rose sur l’amour impossible à la Roméo et Juliette. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
C’est très très classique, démarrant sur le toujours douteux « basé sur une histoire vraie » A United Kingdom souffre a mon goût de son couple de héros trop parfaits. J’ai toujours du mal avec les personnages qui ne semblent pas avoir de défaut, ils sont trop lisses et m’ennuient. Ce fut le cas dans ce film où les méchants sont eux trop caricaturaux comme le personnage joué par Jack Davenport, alors que le jeu des colons anglais ne voulant pas froisser l’Afrique du Sud de l’apartheid aurait pu donner un film politique bien plus intéressant. Il reste tout de même quelques superbes paysages africains mêmes si ceux ci font trop carte postale à mon goût. C’est trop conventionnel et aseptisé pour moi mais ce film a eu l’intérêt de me faire découvrir une histoire que j’ignorais.
Une belle histoire joliment interprétée, mettant plus l'accent sur les discours et les sous-entendus que sur la démonstration visuelle. Le film est habile dans son exposé sur le racisme de l'époque, mâtiné de condescendance à l'égard des colonies ou de mépris pour "l’occupant" (selon le côté où l'on se trouve). Les acteurs sont franchement brillants et soutiennent admirablement le récit, lequel est un peu trop cousu de fil blanc, même sans connaître la réalité historique on s'attend à peu près à tout, les coups bas comme les moments de grâce. Cela n'est pas bien grave, car il y a de belles séquences, et la réalisation fait le boulot avec sobriété et efficacité pour rendre touchant ce pan de l'histoire récente.
L'histoire,que j'ignorais totalement, m'a plu,beaucoup,les paysages sont superbes.Comme quoi,la réalité dépasse souvent la fiction.Un roman d'amour et de courage que peu d'écrivains auraient osé écrire.Les grands sentiments existent et cela met du baume au coeur.
Intéressant de connaître cette histoire grâce à ce film. Mais l'intérêt se limite à ça : l'histoire d'amour n'est pas très crédible, peu d'émotions ou de complicité entre les deux acteurs, et le tout est abordé de façon simpliste et superficielle semble-t-il... Dommage...
Les Tswana bantouphones constituent le premier groupe ethnique du Bechuanaland, un territoire largement désertique d’Afrique australe. Le roi Khama III décida en 1885 de se placer sous la protection de la Couronne britannique pour se prémunir de l’expansionnisme des Boers d’Afrique du Sud. Son petit-fils monta sur le trône en 1925 à l’âge de quatre ans seulement. Tandis que la régence était confiée à son oncle, il partit parfaire son éducation à Londres. En 1947, il y rencontra Ruth Williams, en tomba amoureux et l’épousa contre l’avis du conseil de régence et contre celui de l’administration britannique. Il réussit néanmoins à la faire accepter de son peuple, mena le Botswana à l’indépendance en 1966 et en devint le premier président démocratiquement élu jusqu’à sa mort en 1980.
C’est cette histoire vraie, qui avait déjà fait l’objet de plusieurs ouvrages ("A Marriage of Inconvenience" de Michael Dutfield et "Colour Bar" de Susans Williams), qui est portée à l’écran.
Sans doute "A United Kingdom" a-t-il l’avantage – comme la trop longue introduction de cette critique – de nous apprendre un pan inconnu de l’histoire du Bostwana. Mais c’est bien là le seul atout de ce film qui par ailleurs échoue dans les grandes longueurs.
Comme tant d’autres de ces prédécesseurs – y compris le mythique "Out of Africa" dont je ne comprends pas la renommée usurpée – il sombre dans un exotisme de carte postale. Le coucher de soleil sur la savane qui en décore l’affiche en annonce la couleur.
Ses personnages sont d’un manichéisme caricatural : les Blancs britanniques et racistes sont plein de morgue, les Noirs tswanas (y inclus le héros d’origine nigériane qui n’en a guère les traits) sont dignes et épris de liberté.
Là où Meryl Streep et Robert Redford réussissait à faire souffler un vent d’érotisme sur la savane, Rosamund Pike et Martin Oleweyo sont bien trop sages. Comme s’ils avaient été obligés de se couler dans le carcan guindé qui sied à un couple présidentiel et sans lequel la diffusion de ce film dans toutes les écoles du Botswana pendant le prochain demi-siècle n’aurait pas été possible.
L'intérêt principal de ce film est sans conteste son caractère de biopic racontant l'histoire assez contemporaine finalement du Botswana avec à l'origine ce mariage mixte assez incroyable, fait assez méconnu, entre une anglaise et le jeune roi du Botswana alors même que son voisin l'Afrique du Sud était en pleine période d'Apartheid. Une romance, une histoire d'amour et humaine très bien restituée avec un racisme partagé des 2 côtés, un combat entre tradition et modernité ainsi que le rôle trouble et discutable de l'empire britannique colonialiste de l'époque avec des intérêts politiques prenant largement le pas sur les idéaux. Ce film est en cela un excellent film pédagogique et documentaire, reprenant bien les enjeux de l'histoire avec un grand H sans tomber dans la caricature ni la mièvrerie d'une romance qui reste ici le symbole d'un couple d'amour mais aussi de combat avec la toujours impeccable et talentueuse Rosamund Pike. Le traitement cinématographique n'est pas emballant ni spectaculaire avec un rythme qui suit chronologiquement le fil de l'histoire. Un bon film pour son sujet et la façon dont il est traité.
Une très belle histoire basée sur une histoire vraie et nous sommes toujours surpris de voir combien il est difficile de vivre son histoire d,amour quand vous êtes différents par votre origine et votre couleur c,est très beau merci pour ce moment de cinéma à voir
Chef d'oeuvre absolu !! Le genre de films qu'on est ravi d'avoir vu !! C'est romantique, poignant, révoltant et terriblement émouvant ! On y découvre l'histoire vraie du premier roi du Botswana qui a épousé une blanche et déclenché la colère de tout le peuple noir !! J'ai adoré comme jamais et je le recommande à tous car c'est vraiment beau !! Un gros gros coup de coeur !
Après « Loving » en janvier, un nouveau couple inter-racial mêle petite histoire d’amour et grande Histoire, celle du Botswana (ex-Bechuanaland) et des relations de ce pays avec son voisin pro-Apartheid, l’Afrique du Sud, et son protecteur, La Grande-Bretagne. Le récit démontre que ce dernier pays plaçait alors les valeurs humaines après les valeurs économiques et nous fait découvrir un pan méconnu de l’Histoire, qui n’est pas à l’honneur des anglais : il est toujours utile de rappeler qu’à cette époque, pas si lointaine, les noirs n’avaient pas le droit de boire d’alcool ou de regarder un film au Cinéma selon les lois anglaises. D’ailleurs, le titre, très à-propos, évoque, par analogie, « THE United Kingdom », connu de tous, et qui ne porte, à cette époque, pas très bien son adjectif de « United ». En revanche, le Bostwana, renonçant à sa monarchie pour devenir une République démocratique et indépendante, est, lui, aujourd’hui un modèle de gouvernance et de lutte contre la corruption. Même si on ressort de ce film enrichi de nombreuses connaissances historiques, la mise en scène comme la transcription des relations entre les deux personnages principaux, eux, ne sont pas au niveau de l’histoire.
beau film qui traite d un sujet a la mode au cas ciné en.ce moment. la relation entre peuple noire et blanc y a 50 ans. les image sont belles et de bons acteurs ....mise scene un peu classique mais qui explique bien la politique de l époque ou la peurs du communisme avec la guerre froide en faisait oublié les valeurs s la démocratie et bien-sûr les questions d argent...
Histoire intéressante et bien représentée. Il manque juste au film quelque chose de mémorable, une raison de le revoir
.-.-.-.
Bien joué, superbes acteurs très bons dans leur rôle, charismatiques. Histoire vraie qui mérite d être relatée. Le film donne une bonne impression dans sa façon de nous raconter cette histoire, on a l impression qu'il est assez fidèle à ce qui a pu se passer. Mais un peu trop de bons sentiments. Le film n hésite pas à aller vers de la démagogie, et, je pense, une vision de vainqueur (je veux dire par là, une revisite de faits à la lumière de ce qui s est passé ensuite).
Au delà de ce côté exagérément rose, A United Kingdom transmet un beau message. Il retrace avec passion cette guerre de convictions, d’idéologies et en fait revivre ses moments forts au travers de l’excellent David Oyelowo (Selma), impeccable leader démocrate. Dommage, cependant, que le personnage incarné par Rosamund Pike ne soit pas plus étoffé. On sent pourtant bien que sans elle, cette « révolution » n’aurait jamais existé.