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    Une femme d'exception
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    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2019
    Il faudrait m’expliquer pourquoi, en France, les titres de films sont traduits de façon fantaisiste. « On the Basis of Sex » devient “une femme d’exception�, la base juridique se transforme ainsi en pseudo accroche marketing. Franchement, avec un titre pareil, on s’attend à un biopic d’un académisme poussiéreux… Et c’est bel et bien le cas ! Filmé sans audace et paré de costumes et d’une reconstitution d’époque qui font le job sans être excellents, il n’y a pas de quoi pavaner.
    Heureusement, comme tout bon biopic, l’essentiel n’est pas là. Ce qui est primordial réside dans le fait de porter à l’écran une histoire peu connue qui, une fois visionnée, nous fait nous demander pourquoi nous n’avons pas eu droit à ce biopic plus tôt !
    Bien dans l’ère du temps, ce film féministe et engagé compte l’incroyable combat juridique d’un petit bout de femme, Ruth Bader Ginsburg, qui, bon gré, mal gré, fini par faire trembler nombre de textes de lois qui contiennent une discrimination fondée sur le sexe.
    Le scénario est écrit par le neveu de l’héroïne et a été nourri par les commentaires de la juge elle-même. Là où le film se distingue, c’est qu’en lieu et place d’une charge contre le sexe masculin, le film nous permet de découvrir un couple en avance sur son temps où l’homme épaule sa femme qu’il considère comme son égale. Sur ce terreau fertile, Ruth va subir les effets de la société patriarcale durant ses études et sa recherche d’emploi, puis combattre les injustices en cofondant le « Women’s Rights Project » et finir par être tellement reconnue qu’on lui proposera de siéger à la Cour Suprême !
    Très verbal, un petit peu long par moment, n’en reste pas moins un sens aigu de la justice qui ravira ceux qui aiment les combats justes. Le couple Felicity Jones et Armie Hammer fonctionne bien, sans faire d’étincelles, ni de faux pas. La détermination de Ruth ainsi que ses doutes sont très bien joués par Felicity.
    Il y a quelques superbes scènes qui montrent le conflit des générations qui peut générer quelque chose de constructif. Mention très bien lorsque le père explique à sa fille comment sa mère fonctionne, ainsi qu’une scène en extérieur ou l’on voit une pub pour Cosmopolitain lorsque la mère et la fille se font siffler par un groupe d’ouvrier. Sans oublier ledit procès qui vaut son pesant de Dalloz ! Enfin, la façon dont la véritable Ruth est montrée est originale et touchante.
    Le film fourmille de petits détails bien sentis et surtout de bons dialogues avec un point d’humour bienvenu.
    Au final, c’est un biopic intéressant qui, bien que très classique, mérite un petit détour.
    Jorik V
    Jorik V

    1 273 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    Gentiment tiède ! C’est le ressenti un peu décevant qui nous vient en premier à la vision de ce biopic sur cette grande dame qu’est Ruth Bader Ginberg, une femme qui a fait considérablement avancer la cause des femmes aux Etats-Unis et dans le monde au siècle passé. Une dame qui siège désormais à la Cour Suprême de son pays. C’est d’ailleurs lorsqu’on la voit lors de la dernière séquence en vrai que l’on prend conscience de toute l’aura qu’elle a pu dégager et qu’elle dégage encore et c’est lors de ce tout petit moment qu’on est le plus ému des deux heures que durent le long-métrage. Ce qui nous ramène à, parait-il, un excellent documentaire sorti sur elle l’an passé (« RBG ») qui devrait être complémentaire, bien plus instructif et certainement plus intéressant également.

    Tiède et gentil, parce que des faits traités jusqu’à la réalisation tout est aseptisé et sans aucune aspérité. Pas que l’on aurait aimé découvrir une face sombre et cachée de cette avocate, mais dans « Une femme d’exception » tout semble bien trop joli et arrangé aux besoins du projet pour coller au plus près de la réalité (le scénario a été écrit par un membre de sa famille, ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle si l’on recherche de l’objectivité) . Son mari est parfait, sa fille le devient au fur et à mesure que le long-métrage avance, les antagonistes sont véritablement unidimensionnels et peu fouillés et, en bon biopic gentillet, tout cela termine forcément sur un happy end. On ne prend pas assez conscience des obstacles qu’elle a dû affronter lors de sa carrière et tout se déroule tellement dans l’absence de réels accrocs et complications que l’on suit tout cela dans un état bien trop léthargique et confortable. Pourtant dans certains biopics ça passe admirablement bien comme on a pu le voir avec l’excellent « Bohemian Rhapsody » mais le domaine musical est tout autre et prompt à plus de rêveries et d’arrangements avec la réalité.

    Felicity Jones fait le boulot mais manque un peu de punch et Armie Hammer est bien trop lisse. Mais tous deux doivent certainement répondre aux diktats d’une production et d’une réalisatrice dont on n’avait pas eu de nouvelles depuis une quinzaine d’années quasiment au cinéma. En effet, Mimi Leder réalisait à l’époque des films musclés, la seule femme peut-être avec Kathryn Bigelow, tels que « Le Pacificateur » et « Deep Impact », des productions pas forcément mémorables mais divertissantes. Depuis cantonnée à la télévision, elle aurait dû y rester tant sa mise en scène est anonyme et en adéquation avec le ton souhaité par la production : fade. Pourtant tout cela se suit avec un intérêt étrangement poli et s’avère même plutôt plaisant à regarder. On ne voit pas vraiment le temps passer et le dernier quart d’heure, lors de la plaidoirie, fait son petit effet, quand bien même les lois américaines nous sont inconnues. L’équivalent d’un bon téléfilm sur le sujet en somme mais certainement pas d’un grand film de cinéma.

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    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    Il y a 3 mois, qui d'entre vous avait entendu parler de Ruth Bader Ginsburg ? A coup sûr, une minorité infime. Et voilà que, le 10 octobre 2018, est sorti le documentaire "RBG" qui lui était consacré et 3 mois plus tard, "Une femme d'exception", biopic qui couvre une partie de l'existence de cette femme qui, toute sa vie, s'est battue pour faire progresser dans son pays l'égalité entre les femmes et les hommes. Comme on pouvait s'y attendre, ce film réunit les qualités et les défauts des biopics "à l'américaine", un genre dont le cinéma d'outre-atlantique est particulièrement friand : aucun temps mort étant la qualité principale, avec l'interprétation, superbe, de Felicity Jones, l'accompagnement musical presque permanent et le côté grandiloquent, le défaut principal. Il faut aussi reconnaître que, vu le sujet, le monde des affaires judiciaires aux Etats-Unis, le film est parfois difficile à suivre. A noter qu'une grande partie du film est consacré à une des très nombreuses affaires qui ont fait la gloire de Ruth, l'affaire Charles Moritz, célibataire à qui l’on refuse une déduction sur ses impôts sous prétexte qu’il est un homme (et non une femme) soignant sa mère. Eh oui, une affaire dans laquelle, pour une fois, c'est un homme qui subit une discrimination sexiste, une affaire dont l'astucieuse Ruth a deviné le potentiel en cas de victoire pour faire progresser la cause ... des femmes. Et maintenant, soyons futile : au début du film, au cours d'une soirée dont j'ai cru comprendre qu'elle se déroule en 1956, on entend en fond sonore la chanson "Slippin' and Slidin'" interprétée par Little Richard ; plausible, le 45 tours étant sorti en mars 1956. MAIS, dans le jeu auquel participent les étudiants, on y parle de Buddy Holly qui, en 1956, était encore un illustre inconnu et de la version Elvis Presley de "Blue Suede Shoes", qui n'est sortie en 45 tours que le 8 décembre 1956. N'y aurait-il pas un os ?
    Pascal I
    Pascal I

    758 abonnés 4 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    Un bon biopic parfois indigeste sur le plan juridique mais captivant pour le combat mené. Bonnes interprétations et mise en scène linéaire (trop ?). Reste que cela se passe il y a bien peu de temps ... tristement ! 3.5/5 !!!
    moket
    moket

    528 abonnés 4 333 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2020
    Un biopic très classique et sans surprise qui bénéficie d'une belle interprétation mais est un peu plombé par un jargon trop technique.
    Aure L
    Aure L

    23 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2019
    Le combat d'une femme pour se faire une place dans le monde très patriarcale du droit. Une histoire vrai et un parcours qui donne du sens au féminisme et à la détermination
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2019
    « Une femme d'exception » est un drame biographique basé sur la vie de la juge à la Cour suprême américaine Ruth Bader Ginsburg. Aujourd’hui âgée de 85 ans, Mimi Leder relate le début de la carrière de celle qu’on surnomme RBG. Dans une mise en scène chronologique, le film nous plonge des années 50 à 70. La jeune avocate vient d’entrer à Harvard et doit faire sa place parmi les hommes où il y réside encore de la discrimination. On la voit ensuite s’intéresser à défendre un homme à qui la loi a fait preuve d’une discrimination fondée sur le sexe. L’occasion pour elle de mener une lutte pour l’égalité des sexes et d’être reconnue comme avocate et non seulement une femme et une épouse. L’actrice Felicity Jones emploie un jeu tout en retenue. Sa prestance fait néanmoins honneur à la vraie Ruth et nous permet de découvrir le portrait d’une femme déterminée.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2022
    Il y a toujours eu une différence majeure entre les sexes opposés, où le dominant finit par dicter sa culture autour de lui, sans concessions. Telle une religion, on se permet de fixer des limites qui ont eu un sens, car personne ne proteste à la lumière. Il a donc fallu qu’intervienne une lumineuse personne, qui a remodelé la vision trouble des droits communs. Ruth Bader Ginsburg constitue une figure emblématique pour défendre la position de la femme et d’améliorer ses perspectives d’évolutions, dans un monde longtemps resté masculin.

    Felicity Jones endosse alors la cape d’une juge en devenir et qui aura un équilibre à rétablir, une justice à redessiner. Pourtant, il est difficile de se frayer un chemin parsemé d’embûches inconstitutionnelles. Les débordements complètent ainsi le tableau, lorsque l’on mentionne subtilement le harcèlement, morale ou non. Les détails comptent dans ce film à procès, où les hommes remettent en cause les fondements qui les ont placés si haut. Mais ils ne s’avèrent pas intouchables, preuve que Ruth Ginsburg conquis l’audience dans son élan de bienveillance et de charisme. Le mouvement féministe semble alors plus qu’inévitable, sachant que les tendances actuelles ne cessent d’envahir Hollywood ces dernières années. C’est pourquoi, il ne fallait pas louper le coche avec ce biopic, synonyme d’acte de foi et d’espoir pour la société moderne.

    L’Amérique a vécu tant de souffrance, mais continue de la nourrir avec d’autres formes, plus passives, mais plus persistantes. La loi appartient à tout le monde, mais elle n’est pas forcément adaptée à tous les cas. La force de proposition de Ruth comme avocate est soulignée par la polyvalence dont elle a fait preuve, notamment pendant ses études à Harvard, puis à Columbia. Cet épisode scolaire fut un tournant dans ses choix de carrière, distinguant les vertus et les nuances entre le sexe et le genre. Indépendante et forte, elle devient l’égale de son mari sur le plan social, car elle hérite à la fois du rôle de femme au foyer et de chef de famille. Cet exemple propose également une interprétation plus profonde dans le sens où l’homme n’est pas délaissé, afin de comprendre en quoi le combat de la femme a de l’impact. Les magistrats sont conservateurs et l’objectif est de briser cette routine idéologique. Si on peut supposer qu’elle y parvient, notons avant tout le désir de rendre hommage à l’individu qui a permis d’unifier les genres dans la constitution.

    À la suite du documentaire « RBG », le rebond est formel et édifiant pour cette icône du droit civique. « Une Femme d’Exception » (On the Basis of Sex) peut échouer par son manque d’audace, car se préserve pour son discours final, méthodique et percutant. L’entourage de l’héroïne est un peu lisse à la lecture, à commencer par son mari, idéal masculin et neutre dans un affrontement qui manque parfois d’envoûtement émotionnel. On se contente d’iconiser chaque pas de Ruth, vers son affrontement final. Toujours au milieu de ses homologues masculins, illustrés par l’absurde, elle ne relâche jamais l’étendard de sa justice. Sa posture, sa force de caractère et son idéologie grandissante en témoignent, avec toute l’admiration partageable à son égard.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    115 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2020
    Le film est très académique mais c'est logique pour une biographie, principalement judiciaire qui plus est. L'objet n'est pas de faire l'originalité mais dans l'historique. C'est chose faite dans cette chronique où l'on nous fait comprendre les enjeux juridiques et sociaux du combat de celle qui deviendra la première femme juge de la Cour suprême fédérale. Le film se limite à une tranche d'une quinzaine d'années, dommage.
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    C’est une fois encore un cas exemplaire que nous rapporte le cinéma américain à travers la lutte de Mme Ginsburg, 85 ans aujourd’hui et toujours en activité au sein de la Cour Suprême. Un poste obtenu après des décennies de combats pour s’imposer en tant que femme, mère et juive au sein des différentes institutions judiciaires des USA. Un modèle indissociable de la lutte des femmes qui n’en finit pas. La réalisatrice nous fait le portrait d’une femme forte, intelligente, opiniâtre et tenace. Dans un cadre assez formaté pour ne pas renouveler ce genre de démonstration qui plus est, tourne ici souvent à la formulation technique. Le droit fiscal n’est pas très spectaculaire à mette en scène. L’affiche compense quelque peu ces réserves avec en premier lieu Félicita Jones dans le rôle-titre.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    276 abonnés 2 880 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    Un portrait intéressant et solidement incarné par Felicity Jones, mais qui souffre d'un académisme conséquent et d'impasses temporelles terribles qui empêchent de saisir la progression des idées, ne l'illustrant qu'en quelques scènes plus ou moins appuyées. S'il permet de célébrer une femme qui aura aidé largement à l'évolution de la place des femmes dans la société américaine, le film reste sans doute un peu trop feutré et poli, privilégiant l'hagiographie pour faire passer son message qui tiendra plus dans les mots que dans la démonstration des images. Correct mais pas inoubliable.
    Michael
    Michael

    20 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2023
    Un biopic assez réussi grâce à une bonne interprétation qui relève une mise en scène trop linéaire. On y voit monde tellement différent du notre et pourtant cela remonte à à peine 50 ans. De quoi faire réfléchir sur les comportements de nos aieuls
    Arcadie
    Arcadie

    18 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2023
    Une histoire un peu fade pour une femme d'exception. Armie Hammer en homme presque soumis, la sauce ne prend pas. Felicity Jones n'a pas eu une réalisation à sa hauteur. Elle met beaucoup d'énergie, mais la construction scénaristique ne lui donne pas gain de cause. L'affaire fiscale semble tellement dérisoire, comme un cheveux sur la soupe, et pourtant la mécanique s'effondre. Le combat est noble, mais trop monté en épingle, sans aucune intensité. Si vous cherchez de l'action et du piquant, alors tournez-vous vers des séries comme Scandal ou Murder (fictives, mais ça décoiffe).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    Très intéressant et même passionnant pour l’histoire de l’avocate puis Justice Ruth Ginsburg, la réalisation est sans relief et la bande son sirupeuse. A voir quand même pour Ruth !
    Serge_la
    Serge_la

    7 abonnés 724 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2022
    La contribution de Ruth pour vaincre le sexisme dans les lois des États-Unis. Beau film très respectueux de la famille fait avec l'aide de la famille.
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