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riverainpsy
33 abonnés
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3,0
Publiée le 16 octobre 2019
Un film lovecraftien , qui utilise son argument de façon efficace mais finit par l'user jusqu'à la corde . D'où une certaine vacuité du propos qui peut agacer .
Stephen King est un écrivain maudit. 90% de ses oeuvres adaptées à la télé ou au cinéma sont à des années lumières de ce qu'on peut ressentir à la lecture de ses livres et ce n'est pas "dans les hautes herbes" qui va changer la donne. Un monolithe calqué sur "2001 l'odyssée de l'espace", un peu de fantastique, un zeste (mais alors très très léger) de gore, et surtout un baratin mystico - sentimentaliste d'un ennui absolu. La réalisation est de bonne facture, le probléme en fait c'est tout le reste.... 1.5 / 5
J'ai envie d'être moins dur que les autres avis que je peux lire ici. Ce film est intéressant, la mécanique temporelle mise en place fonctionne plutôt bien malgré quelques regrettables grosses incohérences surtout vers la fin.. Le film fait un peu peur mais c'est relativement léger, les acteurs et le casting sont plutôt intéressant et l'image est très belle. Le gros défaut de ce film, c'est qu'il est un peu long et surtout lent.. Une fois qu'on a saisie la mécanique sur laquelle se base l'histoire, on voudrait que les événements s'enchaînent plus rapidement.
Très sympa au départ car très intrigant, puis la suite se transforme en n'importe quoi, ça tourne en rond et l'ennui commence à prendre place. Dommage.
Bon, je vais aller à contre courant étant donné les avis publiés... J'ai lu beaucoup de Stephen King, je ne connaissais pas cette histoire et j'ai été agréablement surpris, alors certes ce film ne mérite pas 5 étoiles mais on va essayer de rattraper les notes et avis ubuesques que j'ai pu entrecroiser. L'histoire est bien digne d'un roman de Stephen King, crapoteuse et biscornue, ceux qui ne connaissent pas devraient s'abstenir ou lire quelques romans de ce dernier. Certes, pas de quoi faire sauter un braguette sur l'idée, mais le suspens est là, l'épouvante elle aussi, le mystère fidèle et la tension respectée. Avec une belle prise de vue et une bonne réalisation. Ce film est donc bon ! bien fait, bien foutu, bien tourné, bien rythmé. Ce n'est donc pas un chef d’œuvre, mais il respecte les conditions, le style, l'attente du téléspectateur, la mienne en tout cas.
Bonne intrigue. Une histoire qui est bien propre de Stephen King, seul lui peut sortir une histoire pareil. On se s'en oppressé par ces herbes géantes.
On est bien content de voir Vincenzo Natali de retour et donc aux manettes de cette adaptation de Stephen King. Une nouvelle du prolifique auteur qui joue sur une certaine claustrophobie en plein air puisque le récit se déroule dans les hautes herbes comme le récit l’indique et donc colle au premier film du cinéaste, « Cube » où un groupe d’individus se retrouvait coincé dans une prison faite de… cubes. Certes on aurait préféré un scénario original à voir sur le grand écran de la part de l’homme qui nous a offert ce classique immédiat de science-fiction en espace confiné. Un chef-d’œuvre dès le premier essai dont il aura du mal à se remettre tant ses films suivants n’auront pas le succès artistique et commercial escompté en dépit de leurs qualités certaines (« Nothing », « Cypher » et « Splice »). On retrouve avec « Dans les hautes herbes » ce qui a fait le succès de « Cube » mais sans la maestria d’il y a vingt ans, comme si le cinéaste avait dès son premier film livrer toutes ses cartes, un peu comme le Richard Kelly de « Donnie Darko ». Pourtant il y a du très bon dans « Dans les hautes herbes » et une manière de filmer irréprochable, un sens visuel aiguisé, qui laisse à penser qu’il en a encore sous le capot mais que son talent technique n’a pas su trouver ici le matériel le plus adéquat.
La première partie et notamment les premières séquences sont particulièrement anxiogènes et stressantes. Natali tire parfaitement profit de l’espace particulier et restreint que constituent ces champs sans fin. On pense un peu à « Signes » mais aussi à « Les Enfants du maïs » du même auteur. On est intrigué et on a fortement envie de savoir le fin mot de l’histoire quant à ce mystère. L’idée de la perte des repères spatio-temporels est bien usitée, l’atmosphère devient de plus en plus étouffante à mesure que progresse le récit et la musique et certaines images confèrent à « Dans les hautes herbes », un aspect étrange, presque poisseux, particulièrement délectable. On est en revanche un peu moins emballé par la seconde partie. En effet, et peut-être parce que c’est le texte original qui veut cela, le scénario tourne autant en rond que les personnes et il y a trop de scènes dans la pénombre qui, si elles cristallisent peut-être plus la terreur, ne sont pas toujours bien lisibles. En gros, cela devient un peu redondant et hystérique. Quant à la résolution, on pourra lui reprocher de laisser bien trop de choses en suspens dont le pourquoi du comment de cette fameuse pierre, cœur du récit. Après c’est le propre du fantastique que de ne pas tout expliquer et c’est à prendre ou à laisser. L’interprétation est correcte mais la psychologie des personnages reste sommaire comme souvent dans ce type de films. On a néanmoins le droit à quelques séquences bien mémorables visuellement ou dans l’aspect gore. En somme, « Dans les hautes herbes » est distrayant et intrigant mais ne restera pas non plus dans les mémoires.
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Des gens qui cours dans des hautes herbes... pour sauver quelqu'un qui n'est pas vraiment quelqu'un... aucune logique... aucun sens.... histoire nul... je déconseille
si la première partie est meilleure que la seconde, que l'on passe d'une atmosphère anxiogène finement et diaboliquement distillée à ce qui se fait de pire chez Stephen King dans le grand-guignolesque, il n'en demeure pas moins un exercice de style soigné dans un huis-clos en pleine nature, joliment mis en image. Loin d'être un naufrage...
Le début est vraiment pas mal mais rapidement ça se dégrade... et c'est pour moi au final une grosse GROSSE déception. Je n'ai rien compris à la fin et je n'avais pas vraiment envie d'essayer de comprendre. C'est dommage car vraiment le début était prometteur.
Le sentier est rebattu, peut-être même un peu trop. Dans Les Hautes Herbes s’aventure sur le terrain désormais ô combien balisé d’un grand nom de la littérature horrifique et psychologique – comprenons Stephen King –, si bien que l’ensemble des retournements dramatiques nous sont connus d’avance. Cette manière qu’a l’entité monstrueuse d’engloutir ses proies pour nourrir une matière plus dense qu’elle se retrouve à l’identique dans Ça, dans Christine ou encore dans Shining. Et le petit monde des personnages a beau s’agiter, courir et crier dans tous les sens, nous savons d’emblée où ils finiront par atterrir et devinons la résolution à venir. La faute n’est pas à rejeter sur King, qui témoigne ainsi d’une cohérence thématique foisonnante ; la faute n’est pas non plus à rejeter sur Vincenzo Natali, qui réinvestit ici son goût pour la paranoïa collective (cf. Cube) sur fond de mutations (cf. Splice). S’il y a une faute, elle se tient tout entière dans la passerelle scolaire et démonstrative que construit le film entre ces deux univers, film qui semble d’ailleurs n’avoir que faire des œuvres horrifiques précédentes, convaincu d’innover là où il se répète, persuadé d’effrayer là où il agace. La composition de certains plans mérite néanmoins le coup d’œil, saisit le spectateur par une imagerie du cauchemar somme toute efficace et réalisée avec soin (voir à ce titre les dernières vingt minutes). Dans Les Hautes Herbes construit un huis clos agricole déjà vu et revu qui ne dispose pas d’acteurs suffisamment convaincants pour intriguer ni d’une démarche artistique assez forte pour impressionner. Ça se regarde et ça s’oublie.
Une excellente maîtrise de la mise en scène et de l'environnement. Le réalisateur Vincenzo Natali (Cube) nous emporte dans un huit clos a ciel ouvert et excelle dans le style. Une véritable réussite.