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Shiwamada
41 abonnés
556 critiques
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3,5
Publiée le 24 février 2020
Stephen King a clairement le vent en poupe et Netflix s'attaque donc à "Dans les hautes herbes" du roi du fantastique. Vincenzo Natali, qui est habitué aux expériences grandeur nature destinées à tester la psychologie des personnages (Cube, Cypher, des épisodes de Westworld...), nous embarque donc dans ce labyrinthe assez particulier où les notions de distance et de temps n'ont plus de valeur. Vous pouvez discuter avec d'autres personnes dans les hautes herbes comme si elles étaient à côté sans que ce soit le cas et ce sont les herbes qui décident sur qui vous allez tomber, le tout contrôlé par une étrange pierre. Le mental des personnages est vite mis à rude épreuve, l'isolement, la fatigue et le sentiment de ne jamais pouvoir retrouver ceux qui vous sont cher se confrontant en plus à la simple logique. Les enfants y sont encore plus sensibles, Tobin rejoignant Danny Torrance et tant d'autres enfants terrifiants. Si c'est divertissant dans la première demi-heure, ca le devient rapidement moins quand le surnaturel laisse inévitablement place à l'horreur. Gérant ses transitions dans un aspect documentaire animalier, Natali nous déboussole autant que ses personnages. Cela donne forcément lieu à quelques longueurs mais c'est inévitable étant donné que ce n'est pas le scénario le plus enrichissant à la base.
Stephen King est un écrivain maudit. 90% de ses oeuvres adaptées à la télé ou au cinéma sont à des années lumières de ce qu'on peut ressentir à la lecture de ses livres et ce n'est pas "dans les hautes herbes" qui va changer la donne. Un monolithe calqué sur "2001 l'odyssée de l'espace", un peu de fantastique, un zeste (mais alors très très léger) de gore, et surtout un baratin mystico - sentimentaliste d'un ennui absolu. La réalisation est de bonne facture, le probléme en fait c'est tout le reste.... 1.5 / 5
Un film lovecraftien , qui utilise son argument de façon efficace mais finit par l'user jusqu'à la corde . D'où une certaine vacuité du propos qui peut agacer .
Une adaptation de Stephen King par Vincenzo Natali ? Voilà qui est séduisant. Le film a des atouts: Un scénario original, le coté minimaliste et efficace de la réalisation, Patrick Wilson est excellent. La première partie est intrigante mais la suite devient alambiquée.
Sans etre le Stephen King du siècle, on sent bien sa patte. L'intrigue commence de façon originale, mais s'enlise un peu par la suite. Le film reste cependant captivant par le bon jeu des acteurs et un certain suspense.
Vincenzo Natali est de retour aux affaires après son mythique « Cube » et ce coup-ci, il réalise une adaptation d’un roman de Stephen King. On retrouvera avec « Dans les hautes herbes » l’ambiance de huis-clos étouffante propre au réalisateur canadien alors que nous sommes dans un champ d’herbes hautes ! Si la première partie est bien anxiogène et pourra faire penser à un savant mélange entre « Signes », « Les enfants du maïs » ou encore « Shining » avec ce mystère autour de la perte des repères spatio-temporels qui rend l’atmosphère suffocante, on sera en revanche moins convaincu par la seconde partie. En effet, on a l’impression que, comme les protagonistes perdus dans cette immensité verdoyante, le scénario tourne en rond alors que la psychologie des personnages reste trop sommaire et que certains points ne seront pas précisés outre mesure (quid du gros rocher et de sa provenance ?). Malgré tout, c’est visuellement assez joli et demeure assez intrigant mais Natali a perdu de sa superbe car désormais ses films sont juste distrayants le temps de leur visionnage !
Je n'ai jamais aimé Stephen King dont les écrits me laissent totalement froid. Ici encore, le scénario est médiocre et se contente de lancer quelques mystères vagues, de traiter à la hache les quelques thèmes superficiels que King privilégie (la famille, les peurs et la sexualité), et de ne pas répondre à ce à quoi il n'a pas d'idée de réponse en faisant semblant de vouloir laisser du mystère. Le film en lui-même est ok, mais n'instille aucune tension, seules les premières 15 minutes sont réussies. Sans grand intérêt au final.
moué... vraiment bof bof !! pourtant sa aurais pu être tellement mieux , l'intrigue été ...intrigante , mais j'ai l'impression que sa a été bâclé ,Dommage!! sa reste regardable une fois mais pas plus
Vincenzo Natali adaptant du Stephen King pour un drame horrifique en milieu naturel, le combo avait de quoi nourrir certaines attentes légitimes. Et tout n'est pas raté dans ce long métrage, à commencer par l'esthétique et l'atmosphère que dégage un environnement énigmatique soigneusement travaillé et fort bien filmé. Mais passées quelques surprises, l'ensemble s'enlise, la faute à une allégorie religieuse rédemptrice tape à l'œil, aux échanges entre protagonistes pas toujours passionnants, à une dimension surnaturelle assez peu lisible, à un acting parfois criard. Un peu à la manière d'un Triangle (Christopher Smith) au déroulement sensiblement similaire, Dans les hautes herbes frappe par la beauté de son cadre et la mise en place prenante de son mystère, mais fini par pédaler dans la semoule, à bout de souffle.
Le film se laisse regarder mais il ne sait pas où il va. On sent tout le film qu'il va être difficile pour le réal de conclure son film et en effet, un petit coup de chut c'est magique et voilà le film se termine. Un pétard mouillé.
Ça commence très bien et ...ça tourne en rond . Bon c est aussi le sujet du film mais on finit par perdre notre intérêt au fur et à mesure que les personnages s elisent dans les herbes . La photo est un peu trop sombre et du coup certaines scènes en souffre
Une bande annonce qui m'a clairement fait regarder ce film qui n'est pas à la hauteur de celle ci . Un début plutôt sympathique, ensuite ça devient vraiment trop bizarre, sans trop vraiment de longueur mais trop bizarre pour moi qui ai eu beaucoup de Mal à comprendre ce film ...