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Un visiteur
2,5
Publiée le 2 février 2016
Les premières minutes mettent en avant un problème plutôt gênant : la direction d’acteur. Si le roast-beef de service et la demoiselle en détresse s’en sortent plutôt pas mal, il n’en est pas de même pour le gang de l’appartement ou le «gentil wesh». Ce dernier agace plus qu’il n’attire la sympathie et est représentatif du second souci, à savoir la représentation de la jeunesse actuelle. Ce n’est certes pas totalement erroné, mais le film tombe dans la facilité en enchaînant le cliché des fumeurs de joints tout le temps en soirée. Puis le dialogue sur «Zlatan» pour être dans l’air du temps surprendra sûrement les spectateurs d’ici quelques années, et pas de la meilleure des façons.
Cependant, malgré ces défauts d’écriture qui gênent à la cohérence de l’univers et rendent la première partie un tantinet pénible, le film bénéfice d’une solide identité visuelle. Avec un tournage aussi serré on est étonné de pouvoir contempler une photographie de cette qualité, notamment dès qu’il s’agit de mettre en image les décors intelligemment choisis. St Quentin fut sélectionné, apportant une touche inquiétante à travers ses grandes places et rues désertes. Une ambiance tendue s’en dégage, la tension montant ainsi peu à peu au fil de cette course-poursuite nocturne. Seri nous offre à ce titre un tueur iconique, auréolé de mystère, dont la motivation est infaillible. Sa première apparition, où il dévoile son objet de mort (sa voiture) est superbement mis en scène, rappelant le Christine de Carpenter et son érotisation mécanique.
Super Films !!!! Incroyable, énorme, très franchement vous en ressortirez émerveillés, bien réalisé avec petit budget, qui mérite une attention soutenue,Je regrette vraiment de ne pas en avoir plus salle en France.
Ça commence comme un petit délire entre potes d'enfance et ça se termine avec un chauffeur de taxi qui tranche dans le tas ou qui explose des caboches ; pas étonnant que certains se soient rabattus sur UberPop ! La réalisation de Julien Seri déborde de références que ce soit le Drive de Nicolas Winding Refn, ce compteur de taxi façon 24 ou encore cette petite séquence d'animation qui rappelle Kill Bill. On a droit à un scénario simple mais qui fait l'affaire, l'action est au rendez-vous même si la chasse entamée par le taxi paraît à certains moments irréaliste. A défaut de se montrer véritablement novateur, Night Fare se montre plutôt fun.
Un film au financement participatif, loin des grands majors, qui mérite d'être connu par sa très bonne réalisation sans un gros budget et surtout un scénario très intéressante. Seul défaut, le film est en 2 parties et manque d'un liant. Je n'ai qu'une envie, celle de voir la suite une fois la fin du film connue ! C'est le résumé d'un bon film.
Un film où il ne faut pas s attardée sur les détails, pas toujours très logique dans le scénario, quelques points me reste mystérieux. Une histoire amoureuse pas très fascinente. La poursuite du taxis devient lourde et trop facile par moment... On essaie de deviner la fin du film mais belle surprise qui pour moi remonte la qualité du film. les prises de vue de la voiture et la poursuite sont très belles.
Beaucoup de réalisateurs français aimeraient réaliser un film de genre comme on peut les voir aux Etats Unis mais curieusement nombreux parmi ceux qui s'y frottent n'arrivent pas à atteindre leurs ambitions. Il ne faut pas s'étonner donc qu'on ne trouve plus de producteurs et de distributeurs pour se lancer dans des projets quasi raté d'avance qui auront bien du mal à trouver des salles et donc des spectateurs.
Réalisateur de Les Fils Du Vent et Scorpion, Julien Seri a voulu pour son quatrième film se frotter à l'exercice. Pour son histoire de chauffeur de taxi revanchard, il cite en référence Duel de Steven Spielberg et Collateral de Michael Mann. mais s'inspire aussi clairement de Drive, Vendredi 13 ou même Night Call. Des ambitions clairement au dessus de ses capacités lorsqu'on voit le résultat rempli d'incohérences et de stupidité et en plus particulièrement mal joué. Mais fallait il s'attendre à mieux pour un projet écrit et tourné en seulement trois mois ?
On mettra pas longtemps à réaliser l'ampleur de la catastrophe en découvrant le niveau des acteurs Jonathan Demurger, vu dans un petit rôle dans La Belle Et La Bête de Christophe Gans, et Jonathan Howard, Stagiaire de la stagiaire Kat Dennings dans Thor Le Monde Des Ténèbres. C'est sur ces lignes de leurs CV que s'est monté le financement mais à les voir jouer aussi mal des scènes du quotidien, on se dit que c'est plutôt mal barré pour le reste du film. La pauvre Fanny Valette a du se demander ce qu'elle venait faire dans cette galère dont elle arrive cependant vite à s'échapper. Autre acteur dont on connait la tête mais pas forcement le nom Edouard Montoute vu déjà dans les Taxi mais dont le rôle le plus réussi est dans Astérix : Mission Cléopâtre est ici particulièrement ridicule en policier.
Lorsque l'on fait connaissance de ces deux personnages principaux, on apprend vaguement que l'un d'entre eux a du fuir Paris pour des raisons mystérieuses n'hésitant pas à planter là sa petite amie. On imagine une histoire de braquage qui aurait mal tourné mais la révélation quasiment à la fin du film de cette fuite est en fait totalement irréaliste et prétexte bidon à un "hommage" à Orange Mécanique.
Le reste du film cumule aussi les débilités. On passe son temps à s'étonner de voir le taxi réussir a réapparaître immédiatement au bout de la rue opposée dont un laps de temps où les deux crétins ont juste le temps de tourner la tête. Là encore le spectateur aura l'occasion de trop faire divaguer son esprit, imaginant peut être l'histoire d'une voiture fantôme. Le chauffeur de taxi au physique de champion de MMA semble un tueur implacable et immortel proche d'un Jason Vorhees mais là encore on sera bien déçu. Et que dire de cette bande de dealers et de prostituées se prétendant capable de le tuer et qui se feront découpés dans une scène pompée sur Kick Ass mais particulièrement ratée.
La révélation finale finira de plonger le long métrage dans le grand n'importe quoi avec un dessin animé explicatif qui nous sort une histoire de chevalier à dormir debout. On aura du mal à se retenir d'exploser de rire devant cette explication et la conclusion du film qui laisse malheureusement la porte grande ouverte à une suite qu'on espère ne jamais avoir à subir. Faire un film de genre demande des moyens et surtout beaucoup de talents et ceux qui en sont dénués devraient s'en dispenser.
Intrigue, effets spéciaux, action, etc..., tout est rassemblé pour donner à ce court métrage l'envie d'y retourner. Certaines presses disent qu'au bout de 10' c'est plié, mais non. D'autres l'annonce grossier. Mais pas plus qu'un film américain ou étranger doublé en français au texte alléger pour ne pas heurter la sensibilités de certains. Ce long métrage de l'équipe de Julien Seri vaut son pesant d'or. Il mérite d'être vu et revu et de marcher. Ne serait-ce que pour en mater certain. Bravo Julien Seri, Bravo son équipe, et vive Night Fare
Nightfare est un film particulièrement original Haletant du début à la fin Très belle image et musique étonnante La narration est très prenante; le jeu des comédiens est convaincant. J'ai passé un très bon moment avec ma grande fille qui a elle aussi beaucoup apprécié.
Je l'attendais au tournant ce film. Depuis la date de sortie repoussée et les fuites scénaristiques ici et là j'appréhendais pas mal la déception. Au final je ne regrette pas un centime de ma place de ciné. Un bien bel hommage à Kassovitz et Richet, principalement pour la photographie et le cadre du récit. La première partie peut sembler un peu vaporeuse, voir molle. Mais c'est ce qui va mettre en relief toute la rupture dans la soirée de nos deux gars déjà plutôt mal engagés. Une fois le compteur du taxi en marche c'est du pur biscuit. On a un gros hommage à la série B des eightie's avec peut-être juste un chouill plus de moyens en prod. Un vrai bon jeu d'acteurs, un casting et des mises en situations convaincantes. Le résultat, un film de genre c'est certain, mais au final surprenant et audacieux. Un film que les non adeptes pourront tout à fait apprécier si tant est qu'il ne leur faille pas une production à la George Lucas. Et pour ceux qui ont grandi avec ce genre de cinéma, peut-être même déjà un classique du genre. spoiler: Au delà du simple slasher movie j'aime la critique qu'apporte ce film sur plusieurs points.
Tant la place qu'occupe le métier même de cet homme qui va traquer ces deux jeunes, la difficulté d'être en paix avec soi-même; que le fait qu'il prenne moralement totalement à revers le dénouement d'un certain roman de Herman KOCH sur une situation analogue.
Une réussite. Un grand merci Monsieur Seri !! Je me chope le dvd si il sort.
Héritage de Duel, Kill bill et Driver, ce film est construit sur un scenario ambitieux, bien au-delà du film d'action qu'il parait être. Mérite vraiment le détour.
Encore un essai de film de genre français qui se vautre dans les grandes largeurs, certainement par manque de foi des producteurs en leur projet lui laissant un budget trop restreint et une direction artistique approximative. Le résultat est plutôt navrant mais on peut y déceler quelques bonnes choses de-ci de-là. On est face à une espèce de slasher où le tueur est au début remplacé par un chauffeur de taxi, le véhicule étant autant source d’inquiétudes que son conducteur. Julien Seri aurait du tourner une publicité pour Chrysler tant il aime à filmer le véhicule rutilant sous toutes les coutures. Si c’était le cas il aurait eu tout bon, tout comme il a un certain don dans sa façon de soigner ses plans qui lui confèrerait une légitimité dans le domaine du video-clip. Cependant on est au cinéma et si la forme recèle de beaux plans de nuit et quelques belles idées de mise en scène, le fond approche le néant tant le scénario tient sur un ticket de métro. Ce qui pourrait néanmoins passer dans certains films d’horreur ou thriller d’ambiance réussis, ce qui n’est pas le cas ici. Le comble est que l’un des deux personnages principaux ne parle pas français et que le distributeur n’a même pas pris la peine de sous-titrer le tiers des dialogues qui sont parlés dans la langue de Shakespeare. Du jamais vu ! Pas que ce que se disent les personnages – tous complètement idiots, agaçants et mal joués - soit important mais cela montre le peu de confiance qu’ont eu les personnes ayant financé le film. Ils le balancent n’importe comment dans les salles, en sortie technique même pas sous-titrée. Ou alors, peut-être pensaient-ils que leur public serait entièrement bilingue ? On en doute… Mais la révélation finale, certes invraisemblable, vient tirer l’ensemble vers le haut. On y décèle une envie de porter le film vers quelque chose de plus fort mettant en exergue les valeurs d’antan, le code de l’honneur et le respect. Il faut avouer que cela tombe un peu comme un cheveu sur la soupe et que c’est très mal amené mais c’est plutôt courageux. On retiendra également quelques scènes Z bienvenues comme ces tueries de dealers ou de flics, mais elles sont bien trop courtes et prises au sérieux pour s’en délecter pleinement. A voir au treizième degré pour se marrer entre potes un soir de purge !
Night Fare fait partie de ces petits films français qui passent inaperçus et qui pourtant sont vraiment réussis. Alors que l'on distribue davantage de films français à qualité inégale, on oublie malheureusement ces petites productions surprenantes qui sorties de nulle part, nous rappelle que le cinéma local est capable de bonnes choses. Très nerveux, ce polar d'action trouve pour source d'inspiration les films noirs tels ceux de Kassovitz, Richet pour aller parfois nous rappeler le temps d'une scène l'univers de Tarantino ou même de Kick-Ass (2010)
Hélas. Malgré de gros efforts dans la façon dont à été visiblement monté ce film, et la réalisation qui tente de rendre le film très "graphic" à chaque seconde... L'histoire est bien maigre. Le film qui se revendique pourtant de "Duel", et qui inconsciemment fait aussi référence à Drive et son conducteur solitaire, n'atteind ici qu'un niveau dramaturgique de Série, dont les enjeux sont beaucoup trop minces pour que l'on puisse se sentir interressé... Un autre script ? Le cinéma de genre peut parfois aussi nous raconter quelque chose, ce n'est pas exclu ! Ce n'est pas ici le cas.
Night Fare est un de ces rares films de genre slasher réalisés en France. On sent bien que ce film a été fait par des techniciens au regard de la qualité des images et des prises de vue. Cependant, il n’est que ça tant le scénario est faiblard sans originalité avec ses clichés et son lot d’incohérences.
Dommage un synopsis haletant et une production que j'attendais depuis un moment qui dans la bande annonce me faisais penser à Maniac,et bien je n'ai pas du tout été emballé!c'est vrai que ça se regarde et qu'on ne s'ennui pas forcément mais qu'est ce que c'est bordélique et incohérent…soit tu pars dans le trip tueur fou comme un slasher et surhumain qui arrive à buter tout le monde soit tu pars dans un psychopathe de genre humain comme le film veut nous faire croire,sauf que la c'est clairement impossible les capacités du mec malgré tous les entrainements les plus rudes du monde et le scénario tourne en rond avec des acteurs qui prennent des décisions plus étranges les unes que les autres!mention spéciale à la BO qui en jette je trouve.2/5