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Votre avis sur Night Fare ?
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Nicothrash
Encore une fois agréablement surpris par le film de genre français. Julien Seri nous plonge dans une ambiance très prenante à la bande son travaillée, on pense inévitablement à "Duel" au départ puis on glisse doucement vers le slasher pur et dur avec accès de violence et suspens au rendez-vous. On se rend par contre rapidement compte des carences du film, à savoir les seconds rôles avec des acteurs particulièrement mauvais, à la limite de l'amateurisme, étonnant de la part d'Edouard Montoute par exemple ... En revanche, la durée est bien dosée et le conducteur mystérieux s'avère plutôt efficace, bien évidemment l'ensemble est truffé d'incohérences mais on s'en balance pas mal et le final, qui n'est pas sans rappeler "Midnight Meat Train", surprend dans le bon sens du terme. Une bonne trouvaille donc, pas exempt de tout défaut mais qui fait plaisir à découvrir.
Un petit film qui donne l'impression d'un premier essai de réalisateur novice derrière la caméra, ce n'est pourtant pas le cas. Le sujet est en effet rebattu, avec une mystérieuse voiture-taxi pourchassant deux jeunes sans relâche tout en essaimant des macchabées, ça pioche un peu dans tous les films des années 70-80, sans rien apporter.
Deux jeunes hommes se retrouvent pour une nuit pas comme les autres. Il s'agit d'un film de slasher, ou l'on s'interroge sur les motivations du poursuiveur. La réalisation est habile, mais le scénario absent, les personnages sont inintéressants et la morale à 2 centimes. A voir en cas d'absence d'alternative.
Un mélange de « Justicier dans la ville » , « Drive » et « Duel » mais façon « Taxi »
Un petit moment d’animation, sur la fin, donne un certain charme à ce mauvais film d’action mais aussi le peu de dialogue qui sauve un peu le navire.
Deux vieux potes se retrouvent après deux ans d’exil vers la Grande Bretagne pour Chris. Il revient pour reconquérir l’amour de sa vie mais entre temps son ami Luc a pris la relève et la belle ne lui appartient plus.
Bref une soirée arrosée pour les retrouvailles mais Chris a changé. Ensemble ils avaient commis un homicide involontaire, l’un a grandit, l’autre pas. C’est la caricature du bon et du mauvais gars. Ces deux là vont devoir passer au guichet des réclamations.
Un taxi les embarque mais pas pour Tobrouk juste pour l’enfer, une nuit qui n’en finit pas avec un Driver-samouraï énervé qui va les poursuivre jusqu’au bout de la nuit.
Ensuite c’est une vague histoire de rédemption avec une pointe de moralité : Tes dettes tu dois les payer un jour ou l’autre.
spoiler: Film sans d’autre intérêt que de nous faire courir et essouffler toute la nuit. La fin est guignolesque, le chauffeur-justicier passe le relais de la chasse aux méchants (au passage il a abattu plus 20 personnes dont 5 parfaitement innocentes). Crois-moi et passe ton chemin.
Quatre scénaristes pour un mauvais film , c’est dommage, il me semble que l’un d’eux avait de bonnes idées mais
Un petit moment d’animation, sur la fin, donne un certain charme à ce mauvais film d’action mais aussi le peu de dialogue qui sauve un peu le navire.
Deux vieux potes se retrouvent après deux ans d’exil vers la Grande Bretagne pour Chris. Il revient pour reconquérir l’amour de sa vie mais entre temps son ami Luc a pris la relève et la belle ne lui appartient plus.
Bref une soirée arrosée pour les retrouvailles mais Chris a changé. Ensemble ils avaient commis un homicide involontaire, l’un a grandit, l’autre pas. C’est la caricature du bon et du mauvais gars. Ces deux là vont devoir passer au guichet des réclamations.
Un taxi les embarque mais pas pour Tobrouk juste pour l’enfer, une nuit qui n’en finit pas avec un Driver-samouraï énervé qui va les poursuivre jusqu’au bout de la nuit.
Ensuite c’est une vague histoire de rédemption avec une pointe de moralité : Tes dettes tu dois les payer un jour ou l’autre.
spoiler: Film sans d’autre intérêt que de nous faire courir et essouffler toute la nuit. La fin est guignolesque, le chauffeur-justicier passe le relais de la chasse aux méchants (au passage il a abattu plus 20 personnes dont 5 parfaitement innocentes). Crois-moi et passe ton chemin.
Quatre scénaristes pour un mauvais film , c’est dommage, il me semble que l’un d’eux avait de bonnes idées mais
excellent petit film français , assez bien joué, avec un final assez réussi , je m'attendais à un film moyen et ben finalement non , la bande son est énorme et colle bien au film , à voir sans hésiter, comme quoi pas besoin d'un budget énorme pour faire un bon film , une réussite
Raphaël O
Malgré une idée de départ originale, des comédiens convaincants et des scènes d'action rares et efficaces, Julien Seri réalise un thriller faisant référence au "Duel" de Spielberg mais qui pâtit d'une intrigue simpliste souffrant d'incohérences et ne provoquant aucun frisson. On dira ce qu'on voudra mais les Amerloques font mieux que nous à ce niveau-là.
C'est presque un devoir citoyen qui me pousse à dénoncer la seule place où ce film doit être : la poubelle.
Film long, mauvais jeu d'acteur, un dénouement très long pour ce film qui arrive à mélanger deux genres incompatible : taxi et samouraï.
La France compte un navet de plus.
La surcouche bilingue fra/eng n'apporte rien au film, au contraire.
Film long, mauvais jeu d'acteur, un dénouement très long pour ce film qui arrive à mélanger deux genres incompatible : taxi et samouraï.
La France compte un navet de plus.
La surcouche bilingue fra/eng n'apporte rien au film, au contraire.
platinoch
Hommage au ciné de genre US des 70's et 80's, aussi bien aux thrillers mécaniques (comme "duel" ou "driver") qu'au slasher, "Night fare" réussit le pari de l'efficacité malgré une économie de moyens évidente. Pas toujours complètement convaincant, le film s'assume cependant comme une honnête petite série B sympa à regarder.
très bonne surprise au final,
un peu kish, mais au final sa passe tranquil.
et monté en puissance très bien orchestré.
un peu kish, mais au final sa passe tranquil.
et monté en puissance très bien orchestré.
FaRem
"Il n'y a pas d'échéances qui n'arrivent à terme ni de dettes qui ne soient pas payées". C'est autour de ce proverbe qu'est construit ce film avec un chauffeur de taxi qui se met à poursuivre deux jeunes qui sont partis sans payer, mais on comprend vite que l'argent n'est pas son moteur. Contrairement à beaucoup de films dans le même style, on est plus facilement disposé à se ranger du côté du supposé "méchant", car tous les autres personnages sont montrés d'une telle façon que de toute manière, on se moque totalement de leur sort. Le film est très divertissant, il y a une vraie montée en puissance au niveau de la tension et de la violence, ce n'est pas qu'une course-poursuite, mais ça, on le comprend qu'à la fin. Durant les vingt dernières minutes, le réalisateur tente de tout justifier en mettant du fond, ce n'est clairement pas ma partie préférée, mais cela ne m'a pas dérangé, car j'ai vraiment adoré tout ce qu'il y a eu avant. Ce n'est pas parfait, c'est parfois kitsch et les ficelles sont grosses, mais c'est bien réalisé et l'ambiance est géniale. Ce film est vraiment une bonne surprise qui montre qu'on peut faire un bon film avec pas grand-chose.
Vinz1
"Night Fare" n'est pas seulement un survival en milieu urbain qui décrit la course-poursuite entre deux potes et un chauffeur de taxi dont ils n'ont pas réglé la note, puisque le film prend à un moment donné une direction à laquelle on ne s'attend pas du tout ! Alors certes, ce n'est pas non plus de la haute philosophie, mais ça a le mérite d'être bien fait et peut rappeler "Duel" de Spielberg, ce qui est quand même un gage de qualité ! Et puis c'est français et c'est tellement rare un métrage de cette trempe dans le cinéma hexagonal dit "de genre", qu'il faut le visionner !
La bande originale m'a fait un peu penser à du John Carpenter.
La bande originale m'a fait un peu penser à du John Carpenter.
Dommage que le film souffre de maladresses d’écriture (surtout au niveau des dialogues), ça se laisse parfois malheureusement aller au ridicule, parce que potentiellement il y avait un truc absolument génial à faire avec ces idées, un peu de "Duel" par ci, de Carpenter par là, niveau réalisation ça tient la route, esthétiquement aussi (petit côté Benoit Debie de temps à autre), le côté stalker invincible devient même plutôt terrifiant à un moment. J’ai par exemple adoré le plan où le chauffeur de taxi observe ses proies en bas du balcon de l’appartement, juste avec la lumière du réverbère, ça iconise l’horreur (pas pour rien qu’un type sorte "on dirait Jason") bien qu’ensuite la séquence vire au massacre sur-chorégraphié, mais on reste quasiment tout du long dans une logique de suspense, c’est haletant, l’ennui est je pense impossible. La partie animation avec cette histoire de transmission d’un ordre de justiciers est excellente, après au niveau du fond c’est très discutable mais dans ce type de thriller pourquoi pas, ça m’a d’ailleurs fait penser à Spawn, un anti-super-héros qui reste en marge faisant table rase de son passé pour faire respecter sa propre loi.
Sans blâmer Julien Seri je pense que si un réalisateur de la trempe de Refn (époque Pusher) avait eu le script de ce film entre les mains ça aurait pu être énorme, en y apportant quelques modifications tout en bénéficiant de plus de moyens évidemment … Mais bon franchement le résultat est bon, juste un poil frustrant.
PS : Bande son de Carpenter Brut, ce qui s’ajoute aux qualités.
Sans blâmer Julien Seri je pense que si un réalisateur de la trempe de Refn (époque Pusher) avait eu le script de ce film entre les mains ça aurait pu être énorme, en y apportant quelques modifications tout en bénéficiant de plus de moyens évidemment … Mais bon franchement le résultat est bon, juste un poil frustrant.
PS : Bande son de Carpenter Brut, ce qui s’ajoute aux qualités.
Seri dézingue Naceri. Julien Seri, qu'on a pu voir jusqu'ici mettre en scène des pop-corn movies pour, entre autres, Europacorp (dont une exhibition ciné des Yamakasis) est le genre de réalisateur dont j'ai toujours trouvé les films relativement oubliables, tout en étant assez sensible à son travail sur les images et l'ambiance. Bref j'attendais depuis longtemps de le voir se lancer dans quelque chose de plus solide et, si possible, d'un peu plus personnel. Autant vous dire que malgré ses défauts, son "Night fare" est un exercice de style qui m'a plutôt convaincu, d'autant que son sujet lui permet ouvertement de fustiger les blockbusters superficiels auxquels il était jusqu'ici cantonné (ce n'est pas pour rien si j'évoquais Naceri en début d'article). Niveau défaut on peut pointer certains clichés grossiers utilisés pour caractériser les personnages, tout comme on peut critiquer une fin qui ne plaira certainement pas à tout le monde. Mais la logique imparable de son scénario fini sans trop de soucis par emporter l'adhésion. Les persos gagnent en intérêt et en profondeur au fur et à mesure de l'avancée du récit, sa mise en scène gagne également en intensité (certaines séquences sont carrément excitantes!) et son antagoniste lui permet de mettre en avant des références louables, en tête desquelles Michael Mann ou Carpenter. Bref "Night fare", en une très brève 1h20, n'en déploie pas moins un crescendo de tension joliment agencé, tout comme il met en place une mythologie (soulignant les mérites de la droiture et du courage) qui se révèle finalement plutôt cohérente. Et parvenir à en dire autant en si peu de temps est ce qu'on appelle de l'efficacité. Non?
Voilà un film français captivant et au scénario original (ça devrait beaucoup plaire à Quentin Trantino) qui nous fait croire en notre cinéma hexagonal parfois mis à mal par des comédies en-dessous de la ceinture comme "Tout schuss" sorti le même jour. "Night fare", qui pour moi lorgne ouvertement vers "Drive", est ainsi une aventure surprenante qui sort des sentiers battus, presque surnaturelle. Thriller haletant ou conte mythologique, on ne peut être indifférent à cette histoire mêlant horreur, action et suspense qui nous prend sans cesse à contre-pied. Julien Seri, réalisateur à suivre ?
Outre ses descriptions quotidiennes putassières et même un brin insultante, Night Fare pèche surtout par son ambition démesuré. Là où il prenait la route d'une variation plaisante de Duel de Spielberg, il se met soudain à surjouer son aspect cartoonesque lorgnant vers le Tarantino, sans cesse rattrapé par sa brutalité sous stéroïde premier degrès, cassé par une tentative de suspens quand au sort de personnages tout sauf attachants, avant de chercher une rédemption factice dans un film à message bourrin. Loin d'assumer sa vulgarité et son manque d'originalité, le film se prend dans un jeu pour les camoufler et les justifier. Mal dosé, il ne fait que détruire ses rares possibilités d’intérêt.
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