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Yves G.
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3 528 critiques
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1,0
Publiée le 30 janvier 2017
Les ministres de l’Économie du G8 se réunissent en Allemagne pour y adopter un plan secret. Trois personnalités extérieures ont été également conviées : une auteure à succès, un une rock star… et un prêtre.
« Les Confessions » est un film cosmopolite qui, par le fait même de son sujet, réunit un casting hétéroclite d’acteurs de toutes les origines qui singent les traits de caractère censés être associés à leur pays : quelques Italiens (Tonio Servillio dans le rôle d’un prêtre bien bavard pour être tenu par le voeu de silence, Pierfrancesco Favino dans celui du ministre italien de l’Économie ), quelques Français (Daniel Auteuil dans le rôle du directeur du FMI, Stéphane Freiss dans celui du ministre français), quelques Allemands (Moritz Bleibtreu dans le rôle du chef de la sécurité, Richard Sammel dans celui du ministre allemand), une Canadienne (Marie-Josée Croze trop émotive pour interpréter une ministre crédible)…
Le ton pourrait être burlesque comme la comédie italienne et le cinéma de Roberto Andò nous y ont habitués. Le réalisateur avait signé début 2014 « Viva la Libertà », une comédie racontant le remplacement d’un homme politique, frappé de burn out, par son frère jumeau.
Il ne l’est pas. « Les Confessions » est une tragédie qui pèse des tonnes. Un film policier qui n’en est pas un. Car il y a bien un mort et une énigme. Mais Roberto Andò s’en désintéresse bien vite.
Son seul souci est de dénoncer l’égoïsme et la duplicité des puissants qui, coupés du reste du monde, prennent des décisions sans légitimité démocratique. Il oublie en chemin l’histoire qu’il raconte, laissant les questions que pose l’intrigue sans réponse.
Pour le dire brutalement : je n’y ai pas compris grand-chose…. mais ne suis pas certain qu’il y avait grand-chose à comprendre.
Il règne dans Les confessions une atmosphère à la Agatha Cristie avec un prêtre qui refuse malgré les pressions de révéler ce qui lui a été confié. Le film est ambitieux opposant au cynisme du capitalisme la sérénité de la religion. Mais il est également très confus dans son discours et son déroulement ne montrant en définitive rien qu'on ne connaisse déjà. Son hypothétique crédibilité est de toute manière détruite dès lors que la plupart des acteurs sont doublés en italien avec un casting international où l'on retrouve notamment Marie-Josée Croze, Connie Nielsen, Daniel Auteuil et Lambert Wilson. Les dominant tous, Toni Servillo impose ses silences et son impassibilité. Ceci dit, on l'a vu bien meilleur auparavant.
Un bon thriller dans le cadre du G8 ou tous les invités de l'organisateur sont capables de tout pour faire passer des lois ou autres qui risquent de bouleverser le monde. Ce huit clos nous laisse entrevoir toutes les facettes de ses grands politiciens et jusqu'où ils sont capables d'aller pour arriver à leur but. Le rôle du prêtre qui a reçu les confessions de certains est exceptionnel .
Dans un grand hôtel en bord de mer se déroule une réunion au sommet du G8. L’objectif de cette réunion ? Apporter une solution à la crise économique d’une façon plutôt radicale. Cette solution, on ne la saura jamais, détenue par les personnages. Car Roberto Andó laisse planer le mystère sur tout son film. En effet, invité à ce sommet se trouve Salus, un moine chartreux, surpris d’être là. Mais sa présence n’est pas un hasard, le français Pascal Roché, directeur du FMI l’a invité afin de pouvoir se confesser. Et le lendemain de sa confession, Roché est retrouvé mort dans ce qui est vraisemblablement (mais pas forcément) un suicide. Cette mort vient troubler les plans de certains dirigeants alors que d’autres semblent afficher des remords à appliquer leur plan économique. Leur foi en cette solution semble vaciller à la présence de Salus qui ne dit pas grand chose mais n’en pense pas moins...
Film intellectuel cherchant à disséquer les règles du secret de la confession , dans un hôtel, véritable huis clos où évoluent des membres du système économique mondial dont le directeur est retrouvé mort après s'être confessé. Un peu lourd et long tout de même malgré un casting impressionnant.
Après s’être intéressé à la politique italienne dans "Viva la liberta", son 5ème long métrage de fiction, Roberto Ando monte cette fois ci un cran plus haut, au niveau de la politique planétaire : dans "Les confessions", il nous invite en Allemagne, à une réunion très particulière où l’on retrouve des dirigeants du G8, le directeur du FMI et trois personnalités dont le champ d’action se situe en dehors de la politique. Comme "Viva la liberta", "Les confessions est un film politique" qui se situe à mi-chemin entre le réalisme et une approche symbolique. Aux représentants des puissants de ce monde, il oppose la morale d’un modeste moine adepte du silence sans pour autant faire de la religion le remède absolu contre les injustices de notre époque. Quand bien même l’approche scénaristique de Roberto Ando et Angelo Pasquini peut parfois dérouter, la mise en scène, le montage et le jeu des comédiens permettent au film de retenir sans aucun problème l’attention des spectateurs.
Dans Les confessions, Roberto Andò réunit en conclave un large casting international pour figurer un G8 peut-être pas aussi fictionnel qu’espéré. En faisant d’un moine Chartreux, incarné par Toni Servillo, le principal suspect d’un possible meurtre du directeur du FMI, le cinéaste italien et son coscénariste Angelo Pasquini entretiennent soigneusement le mystère d’une étrange affaire. Entre symbolisme et vérisme, ce faux thriller politico-économique en quasi huis clos déroule un scénario dont la rigueur et la précision rivalisent avec celles de la mise en scène. Plus de détails sur notre blog ciné :