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fandecaoch
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4,0
Publiée le 28 novembre 2015
Sanjay's Super Team : Un court métrage de un peu plus de 5 minutes diffusé avant le film d’animation « Le Voyage d’Arlo ». Et franchement, pourquoi sans privé car il est vraiment sympathique. On début, on se demande ce qui va se passer et après, ça prend une tournure film d’action, kung-fu… Cela est très appréciable car c’est amusant a suive, les personnages sont drôles et en plus, ça serait des vraie personne car oui, cela est adapté d’une histoire vrai (presque ^^ comme il dise). La scène d’action est bien foutu et assure le spectacle, il faut dire aussi que l’animation est soignée et les effets bien trouver. Et comme je disais, les moments plus calmes sont intéressants car pratiquement muet. Après, pour la petite histoire, c’est un père et son fils, l’enfant regard son super héros à la tv et son père ce recueille, et quand les deux s’assemble ça peut donner un drôle de rêve. Donc voila, ce n’est pas le court métrage le plus extraordinaire que j’ai vu mais faut pas boudé son plaisir : c’est amusant et surprenant, tout pour passé 5 bonnes minutes avant le cerise sur le gâteau qu’est le long métrage.
Sanjay's Super Team n'est clairement pas l'un des meilleurs courts-métrages Pixar que j'ai pu voir. Cependant, force est de constater que les thématiques qui leur sont chères sont à nouveau présentes : émotion, amour et compassion. Ici, c'est à travers une petite histoire pleine d'imagination qu'un petit garçon retrouve la foi envers son père et ses croyances. Et en période de Noël, ça fait du bien de s'évader un peu de cette manière.
Vice-Versa avait eu le court-métrage Lava pour l’accompagner lors de sa sortie en salles, cela sera Sanjay’s Super Team pour Le voyage d’Arlo. Si les studios Pixar ont su retrouver leur esprit créatif sur leurs longs-métrages (sauf leur dernier), il n’en est pas de même pour leurs courts-métrages, beaucoup moins marquants que leurs premiers (dont les mémorables Tin Toy et Le joueur d’échecs). Et si Lava se montrait touchant et sympathique, il faisait bien plus Disney qu’autre chose. Avec Sanjay’s Super Team, cela ne s’arrange pas vraiment.
Car outre les contes de fées ne parlant que d’amour et se faisant en chansons, Disney ne marche maintenant que pour les super-héros (en même temps, Marvel leur appartient désormais). Et c’est sur cette veine que veut surfer Sanjay’s Super Team, en suivant spoiler: les rêveries d’un petit garçon qui, pour ne pas s’ennuyer devant quelques minutes de prière avec son père, va imager des dieux en mode justiciers. On y retrouve donc le côté héroïque et spectaculaire propre au genre, où un antagoniste de taille (c’est le cas de le dire) détruit tout sur son passage avant de se retrouver confronté à trois êtres flamboyants et surpuissants le combattant avec des pouvoirs hors normes . Et sur ce point, Sanjay’s Super Team peut se vanter d’être un court-métrage d’animation dynamique qui, après des instants en images de synthèse classiques, aborde un style plus « indien » (en raccord avec les personnages et l’histoire) très appréciable et même alléchant pour la rétine. Ce qui apporte énormément de fraîcheur à tout ce que Pixar a pu nous livrer depuis sa création.
Mais malheureusement, le film ne va pas plus loin que cela, ne se présentant du coup que comme un super hero movie de faible durée. L’histoire ? Il y en a bien une, avec des thématiques qui plus est (la religion, la culture, le respect). Mais ces dernières n’arrivent pas à transparaître à travers l’ensemble. Pourtant, on sent bien où le court-métrage veut nous amener : spoiler: au fait qu’un petit garçon, irrespectueux des croyances de son paternel, va comprendre que les dieux que ce dernier vénère sont comme des super-héros qu’il faut également adorer et respecter . Ce qui conduit au partage des cultures et des générations. Malheureusement, c’est l’action et l’énergie du film que l’on retiendra le plus, ce dernier ne parvenant pas à proposer la magie et l’émotion qu’il aurait fallu pour que tous ces messages soient mis en avant. Ce qui n’est pas le cas, et il ne faudra pas attendre la scène finale, pourtant touchante, pour relever le niveau.
Ne faisant aucunement preuve de créativité et de poésie, Sanjay’s Super Team se révèle être un court-métrage estampillé Pixar bien décevant, alors qu’il avait toutes les cartes en main pour être aussi marquant qu’un des longs-métrages des studios. Alors oui, il sait divertir et reprendre à sa sauce l’univers des super-héros, mais ce n’est pas suffisant pour faire oublier son statut de préambule au Voyage d’Arlo.
Un jeune Hindou regarde ses dessins animés de super héros, pendant que son père tente de méditer à côté. "Sanjay's Super Team" est un court métrage Pixar qui évoque le fossé entre une génération plus ancrée sur les traditions religieuses et culturelles, et l'autre plus tournée vers les médias modernes et la pop culture américaine. Un thème abordé avec justesse et émotion, à travers une relation père/fils touchante et attachante. Côté animation, le film envoie la sauce, avec un mélange de genres plus ou moins colorés, et beaucoup de fluidité dans les mouvements et le montage. Un très bon cru de la maison Pixar.