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Rémi Barnault
31 critiques
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5,0
Publiée le 1 juin 2024
Non ce n'est pas juste une vulgaire parodie de James Bond. J'ai beaucoup aimé l'excentricité de certains personnages, les gadgets et surtout certains scènes de bagarres qui sont vraiment sensationnelles.
On pourrait s'attendre à la même histoire mais cette fois-ci aux États-Unis, mais il n'en est rien et la folie et les personnages plutôt atypiques rendent le long métrage meilleurs que le premier.
"Kingsman: Le Cercle d'or", réalisé par Matthew Vaughn, est une suite extravagante et surexcitée qui cherche à reproduire le succès et l'audace de son prédécesseur. Le film est un mélange survolté d'espionnage, d'action et d'humour, mais ce faisant, il se perd parfois dans son propre élan.
Le scénario prolonge l'aventure de Gary "Eggsy" Unwin dans un contexte post-apocalyptique pour les Kingsman, introduisant une alliance nécessaire avec leurs homologues américains, les Statesman. Le film s'enflamme avec des séquences d'action qui frisent le cartoon, notamment une scène de combat dans un taxi londonien qui défie toute logique mais captive par son audace visuelle. Cependant, cette surenchère constante finit par nuire à l'équilibre général du film, où les moments d'action éclipsent parfois le développement des personnages.
Julianne Moore, en méchante maniaque et nostalgique des années 50, apporte un mélange de charme et de menace qui est l'un des points forts du film. Son interprétation de Poppy Adams est à la fois terrifiante et délicieusement excentrique. À l'inverse, le retour de Colin Firth en Harry Hart est accueilli avec plaisir, bien que sa résurrection soit traitée avec une facilité scénaristique qui peut laisser les spectateurs perplexes.
Le film excelle dans son esthétique. La direction artistique et les costumes brillent, capturant un style qui oscille entre le rétro chic et la modernité brute. La musique, bien que non mémorable, accompagne efficacement l'action sans jamais la surpasser.
Sur le plan thématique, "Le Cercle d'or" tente d'aborder des questions de loyauté et de sacrifice, mais ces thèmes sont souvent submergés par l'humour parfois lourd et un besoin impérieux de surpasser chaque scène précédente avec encore plus de spectacle.
En conclusion, "Kingsman: Le Cercle d'or" est un divertissement qui parie tout sur l'action et l'extravagance. Il réussit à être un tour de montagnes russes amusant mais frôle l'excès, manquant de la finesse qui aurait pu en faire une suite vraiment mémorable. En tant que telle, elle divertit sans doute, mais laisse un arrière-goût de potentiel inachevé.
Les mêmes points positifs que le premier opus, les scènes d'actions originales et très bien rythmée, un enjeu important et l'humour même si un peu moins présent marche toujours. Un bon divertissement.
Encore meilleur que le premier ! Histoire haletante, bon casting à nouveau, ouverture sur un monde de l'espionnage plus vaste, scènes d'action au top... Bref, très très bon !
Incroyable film mêlant comédie, action, messages intéressants sur des problématiques bien réelles et personnages bien écrits. Les acteurs jouent tous bien, les scènes d'action sont folles, c'est bien rythmé, bien réalisé. Ce n'est pas mon film préféré mais lui et Kingsman 1 font partie des films que je qualifie de parfait. Non pas qu'ils soient meilleurs que tous les autres en tout point, ce n'est pas le cas, mais de 12 ans à 120 ans, ce film plaît. Il s'adresse à tous, et est, selon moi, très maîtrisé. J'adore ce film et j'espère que vous pourrez le voir. Sa VF est parfaite et sa VO est compliquée à cause de l'accent anglais des protagonistes. Si vous êtes chaud en anglais, tentez le en anglais, sinon la VF est de bonne facture.
C'est un bon film, à mon avis moins bon que le premier mais Julian Moore comme méchante est superbe et c'est toujours aussi barré. même plus. Je trouve le film un peu long à quelques moments, 10 bonnes minutes auraient pu être retirées. Si vous avez aimé le premier vous aimerez celui-ci.
C'est un film fantastique aux allures réalistes. Le secret des agents secrets britanniques. L'histoire des nouveaux James Bond en pleine études. Un film avec un gros budget et un très bon scénario. Une belle photographie.
Avec ce nouvel opus, le réalisateur fait le choix de rester dans la droite ligne du précédent avec un scénario dans la lignée du premier grâce à quelques passerelles scénaristiques. On est toujours en présence d'un buddy movie d'espionnage qui fonctionne plutôt bien. Le réalisateur a d'ailleurs réussi de moins tomber dans le ridicule contrairement au premier. Pas mal.
Kingsman : Le Cercle d'or est, à mon sens, un peu moins réussi que le premier ; il donne une impression de déjà-vu. De plus, l'antagoniste n'est pas aussi convaincant que dans le précédent opus. Cependant, le jeu d'acteur de Channing Tatum et Pedro Pascal est appréciable. Le scénario est également bon : bien qu'il demeure dans la tradition du combat entre le bien et le mal, il présente des différences notables par rapport au premier volet. Si vous avez aimé Kingsman : Services secrets, vous devez absolument voir celui-ci.
Contre toute attente, j'ai beaucoup apprécié cette suite de "Kingsman", toujours réalisée par Matthew Vaughn et sortie en 2017, mais je l'ai de plus préférée au premier ! Contre toute attente en effet car si j'avais apprécié le premier, il ne fait clairement pas partie des films qui m'ont marqué, ce pourquoi j'ai d'ailleurs mis autant de temps avant de me lancer dans cette suite. Suite d'une durée en plus de deux heures vingt ; je n'avais pas vraiment la foi de me lancer dans une aventure aussi longue que je pensais aussi oubliable que le premier. Même si j'ai bien conscience que c'est un terme péjoratif, le premier était bon dans le sens où il nous faisait passer un relatif bon moment (avec tout de même quelques longueurs) mais restait très classique en étant dans cette mode de films à la violence gratuite en voulant paradoxalement se singulariser des films du genre. Ici, la mode est un peu passée (même si les films du genre fonctionnent toujours aussi bien) et le film peut donc se permettre d'être complètement fun en allant dans des extravagances qui collent très bien à l'univers ! À commencer par l'histoire et les motivations de l'antagoniste qui n'ont pas vraiment de sens ainsi que l'organisation jumelle américaine dont les membres sont des américains tout droit sortis du fin fond du Texas. Tout cela aurait très bien pu virer au nanar ou carrément tomber dans le ridicule (notamment les combats au lasso) mais le fait que le film ne se prenne jamais au sérieux en restant tout le temps dans ce côté second degré/trash provoquant le sauve du grotesque. Outre les scènes d'action qui sont toujours aussi jouissives que dans le premier film, nous avons également un rythme effréné, un scénario certes prévisible mais sauvé par des personnages complètement délirants, à commencer par l'antagoniste incroyablement portée par Julianne Moore, sans oublier Elton John qui ne se prend jamais au sérieux. "Kingsman : Le Cercle d'or" est donc un très bon divertissement, tout simplement !
Une suite sur la même longueur d'onde que le premier, axée sur une mission similaire et d'ampleur mondiale. Des cascades beaucoup plus travaillées et une belle évolution des protagonistes. Le scénario nous mène à une nouvelle facette de l'espionnage plus américaine, avec un humour toujours aussi présent. Cependant, on sent à la fin du film une certaine redondance au niveau du scénario et des enjeux. Ce qui provoque une petite déception, mais le tout reste efficace et très agréable à visionner, remplissant donc les conditions d'un bon blockbuster.
Assez mitigée. Sur le plan visuel, rien à redire, c'est bossé et les scènes d'action sont juste dingues ! Cependant, niveau scénario c'est pas terrible. En plus de cela, les personnages sont agaçants et les acteurs cabotinent un peu trop.
On reprend les mêmes ingrédients que le premier opus, on mixe le tout et l'on obtient un cocktail détonant d'humour et d'action. Ici, c'est Julianne Moore qui joue la méchante allumée et ça fonctionne assez bien. Bien sûr, la scène du broyeur ( sans en dévoiler plus ) est un peu lourdingue mais cela fait partie d'un tout qui a pour seul but de ne nullement se prendre au sérieux. Ce dernier opus, un brin plus longuet est suffisamment jubilatoire que pour s'en priver !