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    Juste La Fin Du Monde
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    803 critiques spectateurs

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    David L
    David L

    6 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    Note : 17/20
    Très bon film dramatique avec une mise en scène très soignée, un scénario efficace, un excellent casting français (notamment Marion COTILLARD, Gaspard ULLIEL, ...), beaucoup d'émotions ...
    annereporter94
    annereporter94

    52 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2016
    Xavier Dolan est un génie... De quoi énerver certains critiques qui adorent "descendre" les réalisateurs à succès. Mais c'est un génie extrêmement jeune et qui peut donc se permettre de changer totalement de sujet, de raconter des histoires totalement différentes tout en gardant un style personnel très reconnaissable. Dans ce film, tout n'est peut-être pas parfait, mais quel plaisir de vibrer au rythme des émotions qu'il soulève...
    yohanaltec
    yohanaltec

    100 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2016
    Le nouveau Dolan vaut il le coup? Après le formidable coup de maître qu'était Mommy, le jeune prodige quebecois signe un film saisissant de beauté, sublimé par des acteurs excellents (Vincent Cassel et Marion Cotillard sont brillants). La réalisation est sublime et l'histoire est passionante. Une réussite.
    Aldech
    Aldech

    24 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    Dolan nous offre un film très fort, marquant. Le casting est impeccable. On retrouve aussi les tics esthétisants de Dolan, qui peuvent agacer mais qui restent très beaux.
    Post-xMoVie
    Post-xMoVie

    9 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2016
    Quand Juste la fin du monde a reçu le Grand Prix, pas mal de gens ont fait la moue : ce n’était pas le film le plus abouti de son réalisateur qu’on accusait d’avoir fait un caprice de surdoué parce qu’il n’avait récolté « que » le Prix du Jury pour Mommy. Pourtant, on attend chacun des films de Xavier Dolan avec impatience, en bravant même le sillage médiatique que ses avant-premières ont laissé pour sa sortie en salles. Et bien souvent, on s’en fait sa propre opinion sans subir d’influence. « C’est juste un déjeuner en famille », certes, mais c’est aussi une adaptation fulgurante qui transcende chacun de ses acteurs.
    Le texte de Jean-Luc Lagarce – que certains comparent à Tchekhov – est une épreuve pour ses comédiens, fondé sur les non-dits et biaisant sans cesse pour faire parvenir un semblant de propos : l’incapacité de Louis à annoncer sa mort prochaine se retrouve dans ces discussions virant tout le temps au coup de gueule, entre Antoine et Suzanne, les frères et sœurs minés par douze années d’absence puis avec la mère et la belle-fille aussi, Catherine, d’une maladresse cruelle mais adoucie par le jeu réconfortant de Marion Cotillard. Cette famille est une bombe atomique où la venue soudaine, inexpliquée de ce fils prodigue (écrivain en passe d’être renommé) renforce sa constante anarchie plutôt que de l’apaiser, ne serait-ce qu’un seul jour. Louis est le seul à ne pas prendre part à ces conflits quotidiens : de sa mère, il a gardé un peu d’amour, de sa sœur, l’unique souvenir d’un enfant et de son frère, pas grand chose. Ainsi il y a, des deux côtés, une perte totale des repères pour avoir une relation « normale » : pendant tout le film, le quintet est tout sauf naturel, il se cherche, se perd, se reprend, se trompe mais ferme les yeux sur ce vide qui les séparent. Peu à peu, ils en viennent à se demander la raison de la présence de Louis, à qui sa sœur reproche d’avoir quitté la maison dans un mélange d’amertume et de tolérance, celle qu’on éprouve vis à vis des ces personnes qu’on a fantasmées car elles n’étaient pas là quand il fallait. La séquence à table, par exemple, où tout le monde fait comme si de rien n’était. « Raconte-nous les potins » lance Nathalie Baye, maquillée à l’excès, à son fils qu’on vient de remballer parce qu’il voulait voir leur ancienne maison. C’est aussi un retour aux sources pour lui : dans le débarras, il trouve le matelas qui a accueilli ses ébats avec Joli-Cœur, son premier amour dont Antoine annonce, plus tard, la mort. Dans ce passé où la mère se réfugie et où on partait pique-niquer le dimanche, ils étaient tous réunis, le père était encore vivant… Mais rien n’avait commencé : on ne se balançait pas des vannes pour avoir le silence et on ne comblait pas le vide par des conversations futiles. En fait, au vu de cette famille complètement névrosée et impulsive, on en vient presque à trouver la mort de Louis comme une délivrance, une solution à un monde où les sentiments sont trop tordus pour être exprimés. Ces plans fixes ultra-proches des visages sondant le trouble et la peur d’un nouveau départ qu’on ne s’expliquerait pas ; les effets graphiques qui renforcent la solitude Louis, qui veut donner « l’illusion, une dernière fois, d’être son propre maître » : toutes les expériences de Xavier Dolan en matière de mise en scène se condensent et s’expriment dans un équilibre à présent moins fougueux. Sans abandonner le tumulte et la nervosité indomptables de son œuvre, il ne cesse de vouloir se renouveler, en se cassant un peu la gueule mais en projetant surtout un regard acerbe sur cette fin du monde, qu’il nous montre dans tout ce qu’elle a de plus flamboyant.
    Première fois que Dolan ne fait pas retentir la cloche du québécois qu’on commençait à lui associer par habitude. Cette fois-ci, tous les acteurs sont français, le casting est cinq étoiles – grand public oblige – et permet d’associer distinctement chaque personnage à son interprète. Après Jason Bourne où il campait un espion en quête de vengeance, Vincent Cassel endosse une fois de plus le rôle du salopard provoc aux répliques cyniques, qu’on accuse sans cesse d’être ce qu’il est et qui gueule pour être compris. Ca se passe comme ça chez la mère : on parle, ça s’embrouille, on s’insulte et la scène est coupée. Suzanne s’oppose tout le temps à ce frère aigri : Léa Seydoux a souvent ce rôle de jeune fille solitaire et révoltée en manque affectif. Elle renoue ici avec un personnage consistant et bien filtré par le style Dolan. Car en effet, si le texte de Lagarce est bien là – amputé de pas mal de scènes – son adaptation reste une appropriation esthétique du réalisateur qui suit cette fois un chemin différent en montrant une famille entière, et non plus un couple spécifique. Cassel, donc, joue ce frère agacé par le silence et les non-dits et donne à ce personnage une violence plus sombre grâce à ce jeu physique et radical qui le rapproche parfois d’une bête. Cotillard, sa femme, a cette douceur extraordinaire d’une confidente qui n’a pas besoin de parler pour comprendre : son regard pensif et délicat, son débit saccadé qui bute contre chaque idée et l’empêche de vraiment s’exprimer ; bien qu’elle soit « l’étrangère » de la famille, c’est elle qui devine tout et comprend Louis. Au fur et à mesure du film, leur relation devient plus étroite avant que la séparation soit pour les deux la fameuse « réponse ». Il y a la mère aussi, Nathalie Baye, que ce caractère exagéré de retraité rend un peu naïve : toute l’emphase témoignée face aux autres se change soudain en inquiétude dans l’unique scène où elle se retrouve seule avec son fils. Mais comme les autres, elle n’a rien compris. Seulement des quatre qui se posent la question de savoir « pourquoi ? » seulement un le profère haut et fort : Antoine, comme toujours, qui va déclencher une énième engueulade d’où il ressort soulagé, cette fois, d’avoir dit ce qu’il pensait sur les autres et leur manière de le considérer. Tandis qu’au milieu de l’orage, sous le cliquetis imperceptible du coucou, Louis tourne le dos à cette maison qu’il ne reverra plus jamais. « Tout ce que tu dis, c’est pour combler le vide sur lequel t’as aucune emprise ! »
    bobmorane63
    bobmorane63

    199 abonnés 1 987 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2016
    C'est le premier long métrage que je vois du jeune cinéaste Québécois Xavier Dolan, le le connaissais plus pour le clip violent qu'il a fait pour mon groupe préféré Indochine sur le thène du harcèlement scolaire . Mon impression sur le film "Juste la fin du monde" est positif, je crois que c'est à l'origine une pièce de théatre populaire, celle d'un jeune homme qui revient chez sa famille après 12 ans d'absence revoir sa mère, sa petite soeur qu'il n"a connu que depuis toute petite, son frère et sa belle soeur. Le ton de cette oeuvre est à fleur de peau avec des personnages fragiles ou impulsives à la personnalité différente. Il y a aussi de belles images et la bande originale se voit que c'est un jeune de 26 ans qui réalise. C'est bien écrit et les comédiens sont très bons comprenant, Gaspard Ulliel, Nathalie Baye, Vincent Cassel, Marion Cotillard et Léa Seydoux qui campent leurs personnages avec brio. Personnellement, j'ai aimé ce film dans son ensemble.
    Silence ça tourne
    Silence ça tourne

    24 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2017
    Une fois pris, Juste la fin du monde ne nous lâche plus. On est plonger au coeur de cette famille aidé par un Xavier Dolan maîtrisant sa caméra à la perfection livrant de magnifique scènes bouleversante et captant surtout le jeux de ses fabuleux acteurs tout simplement bluffant. Un film qui peut en rebuter quelques un par son rythme un peu « bâtard » mais qui est incroyablement vrai, sincère, intelligent et puissant émotionnellement avec des scènes et des dialogues mémorables.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 404 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2016
    Xavier Dolan est un egocentrique et pourtant ses œuvres sont toujours admirables. Si certains ont reprochés à Mommy de tirer un peu trop sur le tire-larmes, vous allez encore une fois sentir votre mâchoire vaciller. Juste la fin du Monde, ce titre pompeux du livre, qui n’est pas nécessairement le ton que nous aurions donné au film. En réalité, il s’agit juste de la fin d’un fils admiré par sa famille malgré leurs douze années de séparation. Le film commence avec Gaspard Ulliel en pleine réflexion de lui-même. Sa voix granuleuse ne peut que nous faire penser à sa dernière prestation dans le corps d’un grand créateur de mode. Puis, séquence sur une tapisserie vintage, une horloge comme on en voit plus, des ongles bleus pétants, des bijoux exorbitants… c’est bon, nous sommes bien chez Dolan. Le cinéaste s’est fait plaisir en métamorphosant complètement Nathalie Baye et en intimidant au maximum Marion Cotillard. Le film est lancé. Les cris, les discussions à n’en plus finir sont mis en scène dans des gros plans chers à Dolan. Nous sommes oppressés. Quand allons-nous respirer ? C’est alors qu’on assiste à un jeu de regard entre Marion et Gaspard. On ne peut alors que saluer la direction des acteurs qui nous captive. Et puis les grandes phrases se disent, « Puisque vous n’aurez pas d’enfant, on s’est dit qu’on ne vous volait rien », « J’ai peur, j’ai peur d’eux »… et restent assez marquantes. On connaît l’adulation que porte le réalisateur pour Gaspard Ulliel et il le filme avec une telle maîtrise qu’il apparaît parfois comme un ange, parfois comme un fantôme, mais ce, toujours dans une beauté sidérante. Juste la fin du Monde est un huis-clos qui abuse et surabuse des émotions. Nous sommes une nouvelle fois manipulés et ne pouvons retenir notre bouleversement. Si Xavier Dolan arrive encore à nous fasciner avec ses grands moments, on a peur qu’il s’enferme dans ce genre d’illusions. Finalement dans toute cette hystérie, c’est la douce Catherine, jouée par Cotillard qui tire son épingle du jeu avec ses « Antoine » qui en disent long. Juste la fin du Monde est une œuvre aboutie et saisissante, mais qui laisse un goût âpre lorsqu’on a déjà vu ses cinq précédents films.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Daniel C.
    Daniel C.

    153 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    On en prend plein la figure dans ce film. J'étais au premier rang et cela n'a fait qu'accentuer ces visages filmés de près. L'espace de la famille est potentiellement l'endroit majeur où se déploie la violence. Violences des liens, attachements indicibles, incommunicabilité, désirs de dire avortés alors que le dire tente de s'amorcer... Les mythes grecs, le récit biblique illustrent combien l'espace familial est le lieu de tous les dangers, de toutes les horreurs possibles. Douze ans d'absence, d'interruption des rencontres ne pèsent rien lors des retrouvailles : chacun reprend la place, qui lui est assigné. On s'aime, mais on se reproche d'être qui l'on est et comment on s'incarne. Louis revient, il veut juste dire et chacun, quelle que soit la place qu'il occupe, ne lui permet pas de dire. Les déchirements sont légion, mais s'entendre, s'écouter et écouter ce l'autre a à dire semble une entreprise impossible. "Juste la fin du monde" : est-ce donc cela la définition d'une famille ?
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    80 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2017
    Sixième long métrage de Xavier Dolan et le prodige canadien réussit une nouvelle fois son pari avec un film non seulement réussit mais qui permet au réalisateur de réinventer son cinéma. Si j'ai d'abord été perplexe, c'est parce que Xavier Dolan est sorti de sa zone de confort et que j'ai d'abord été surpris avant d’être séduit. Le début est un peu laborieux, Dolan coupe souvent ses plans ce qui est assez inhabituel chez lui qui préfère habituellement les faire durer. Le film dégage une ambiance particulière et on se rend rapidement compte que Dolan adapte une pièce de théâtre. C'est meme un peu trop visible et le film laisse une impression de théâtre filmé, une impression qui va en réalité rapidement s'estomper lors de la montée en puissance du film. En effet une fois le film lancé, il ne va cesser de montée en puissance jusqu'à la scène finale absolument époustouflante. Ce qui m'a fasciné dans ce film, c'est son ambiance et sa capacité à produire du mystère. Le film pose beaucoup de questions mais apporte très peu de réponses si bien qu'il laisse le spectateur totalement intrigué et fasciné par le film. Dolan tisse son film petit à petit et réussit à nous surprendre en proposant des scènes très fortes sur le plan émotionnel et surtout en métamorphosant ses acteurs. Pour son premier film avec des acteurs français, le réalisateur québécois dispose d'un casting exceptionnel, la crème de la crème du cinéma français. Xavier Dolan relève parfaitement le défi en gardant une emprise totale sur son casting et modelant les acteurs à sa guise. La construction des personnages est très superficiel ce qu'on pourrait lui reprocher si ce choix n'apportait par aux personnages une aura de mystère et paradoxalement une certaine profondeur. Dolan exige un travail colossal de la part de ses acteurs qui s'en sortent tous à merveille meme si j'ai un petit faible pour Marion Cotillard, une actrice que j'adore et qui est ici totalement méconnaissable dans un rôle ultra important qui fait le lien avec tous les autres personnages. Mais l'acteur qui crève l'écarn sur ce film, c'est bien Vincent Cassel, absolument magistral dans un registre qu'on lui connait bien mais qui réussit à dégager une puissance émotionnelle absolument démentielle. Si le film atteint des sommets d'émotion et de tension dramatique (particulièrement à la fin), certaines sont malheureusement un peu plus plate et apporte une forme inégale au film. Le long métrage manque aussi parfois de subtilité et n'échappe pas à certaines lourdeurs qui montre que si Xavier Dolan est incontestablement pétri de talent, il peut encore progresser. Mais malgré ces imperfections, "Juste la fin du monde" m'a séduit car après le succès de "Mommy", Dolan a proposé quelque chose de nettement différent, aux antipodes de ces précédents long métrage sans pour autant abandonner ses principes. Ce film est surement celui qui divise le plus et qu'on aime ou non son travail, le fait que Dolan déchaîne autant les passions est la preuve de son talent. Comme pour chacun de ces films, Dolan m'a l'a aussi séduit et je suis persuadé que "Juste la fin du monde" marque un tournant dans la carrière du cinéaste et que son cinéma n'est certes pas encore arrivé à maturité mais fascine déjà à raison et n'a pas fini de diviser et de faire parler.
    Fanadri123
    Fanadri123

    29 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2016
    Après le très puissant Mommy, Xavier Dolan adapte une pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce dans laquelle un homme revient après 12 ans d’absence annoncer sa mort prochaine à sa famille.

    Ce psychodrame en forme de huis clos démarre de manière hystérique où tout le monde hurle que chaque personnage en devient une caricature. La musique omniprésente et les (trop) nombreux plans rapprochés donnent une sensation d’étouffement et de lassitude. Mais une fois passée cette introduction nébuleuse, la suite accorde plus d’empathie et prend un sens lyrique propre au cinéaste Québécois. Ulliel, Cassel et Seydoux sont irréprochables, Baye en demi teinte et Cotillard anecdotique ? Juste La Fin Du Monde est un film fort, non sans défauts, qui ne peut laisser indifférent.
    François Martin-Chave
    François Martin-Chave

    228 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2016
    Servi par un complet d'acteurs de renom à la justesse d'interprétation d'égale qualité et délicatement filmé par ce génie de la mise en scène qu'est Dolan, ce drame, dont toute la force est tirée des non-dits, charme (visuellement) autant qu'il émeut (psychologiquement) son auditoire.

    De la force de transformer des séquences d'une apparente banalité en de grands moments de dramaturgie cinématographiques - une "tornade dans un verre d'eau", diront les mauvaises langues -, en évitant l'écueil du cliché larmoyant ou l'ennui sidéral d'une réalisation contemplative.

    Une ode à la famille, au temps perdu qu'il convient de "rattraper" ; à la nostalgie enjôleuse des moments simples mais heureux, qu'il convient de multiplier : si le film ne les montre pas, il les suggère et c'est, in fine, un étonnant optimisme jusqu'alors perclus dans une sublime morosité, qui semble à la fin poindre, pour enfin se libérer.
    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2022
    De Xavier Dolan (2016).
    Il y a toujours quelque chose de passionné, de non dit de quelque chose de caché dans les films de Xavier DOLAN . D'emblée aux premières images, on sent le drame, le conflit . Le film respire le ressentit qui détruit, mine petit à petit les relations familiales. La puissance du film tiend autant à la narration, qu'à la façon de filmer au plus près les comédiens, de face comme de profil. Le casting franche est exceptionnele non seulement de part les noms mais des rôles qu'ils s'approprient et qu'ils incarnent ! Avec un Gaspard ULLIEL magistral , beau, énigmatique . Une Nathalie Baye incroyable . Ils sont tous dans leur registre bons : Léa SEYDOUX, Vincent CASSEL et Marion COTTILLARD. Un film puissant, fort et passionnant sur le non dit, et la difficulté maladive à communiquer ! Terriblement interpretté !
    Alexandre B
    Alexandre B

    30 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    "La mise en scène de Xavier Dolan filme l’hystérie de l’urgence à dire les choses par des gros plans sur les visages des acteurs, une nouvelle fois incroyablement dirigés"
    zoupeurman
    zoupeurman

    13 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2016
    Chaque film de Xavier Dolan est comme retrouver un amour de jeunesse pendant un instant qu'on sait trop bref. Il était difficile de faire mieux que Mommy et Juste la fin du monde ne l'est pas. Il fait l'exploit d'être aussi bon mais différent, bien qu'on retrouve des effets chers au réalisateur. Au final, la trame de départ se perd et on finit par ne même plus savoir pourquoi cette famille se réunit tant le casting est excellent et nous noie dans leur huis clos. Un geste, un soupir, un regard suffit à transmettre une émotion qui nous perce.
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