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    Juste La Fin Du Monde
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    Jean-Jacques FERNANDEZ
    Jean-Jacques FERNANDEZ

    28 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2020
    Pour moi, ce film me divise comme il a divisé les critiques de presse ou de spectateurs. N'ayant pas vu la pièce, je ne ferais que juger mon ressenti dans le visionnage dans ce huis clos. Tout d'abord je suis toujours impressionné par la qualité d'interprétation de Vincent CASSEL, qui une fois de plus est impeccable, le reste du casting également, même si je n'arrive pas à comprendre réellement le personnage de Louis interprété par Gaspard ULLIEL .Le film est suffoquant, énervant parfois , voir dérangeant., Il ne vous laisse pas indifférent et évoque à la perfection les difficultés que nous pouvons avoir à parler au sein d'une même famille, les incompréhensions, les jalousies, les préférences.... Même si je ne suis pas subjugué par la réalisation de Xavier DOLAN , ce film reste une bonne expérience pour moi. A voir .
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈

    145 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2023
    Xavier Dolan nous plonge dans une atmosphère difficile, ou la communication au sein de cette famille est complexe. J'ai bien aimé les acteurs, incarnant des personnages avec une multitude de défauts, les dialogues et situations sont réalistes. Un dénouement qui m'a légèrement laissé sur ma faim, mais qui reste convenable et acceptable.
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    72 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2017
    Premier film de Xavier Nolan que je vois, ne m'étant pas jusque là intéressée à ce réalisateur, préssentant fortement qu'il allait m'agacer... Je ne peux pas dire que ce fut le cas avec ce film en tous cas mais si c'est ça Xavier Nolan, c'est bien peu de choses.. Peu de chose à retenir de ce film justement mais quand-même: Vincent Cassel et Marion Cotillard absolument sublimes dans un jeux d'acteur compliqué et subtil bien loin devant Nathalie Baye qui me fatigue dans ses rôles d'hystériques qu'elle joue systématiquement de la même façon et loin devant Léa Seydoux qui n'a pas réussi à me toucher ni à m'émouvoir ne serait-ce qu'une seconde. Quant à Ulliel, rien. L'histoire de ce film se résume en une phrase de trois mots, la fin plutôt soudaine et brutale est tout aussi décevante que le reste et dessert tout le déroulement du film dont on attend constamment des réponses aux questions qui se posent de fait. On ne saura pas et l'imagination du spectateur ne peut même pas laisser entrevoir quoi que ce soit, on en a vraiment pas ou plus envie.
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2017
    X.Dolan a cette aptitude contradictoire de fasciner et de faire détester ses films. Par son traitement tranché et persécutant, chacun de ses films ne laisse jamais indifférent, bons ou moins bons, mais font persister en nous une forme d’attachement viscéral qui fait que nous sommes contents de les avoir vus, vécus ou endurés. “Juste la Fin du Monde“ est peut-être son film le plus sage ou le plus innofensif: c’est peut-être pour cette raison qu’il nous déçoit. Toujours au coeur d'un trauma familial déchirant, le réalisateur-scénariste multiplie des scènes interminables de dialogues vociférants entre des personnages qui ont tant à dire, mais persistent dans leur incapacité à exprimer leurs vérités, sentiments et ressentiments. Ces longs silences bruyants et bavards donnent souvent des scènes de non-dits d’une belle intensité dramatique, mais leurs répétitions et la vacuité des propos fatiguent également. Ce qui peut apparaître comme un procédé original et émotionnellement intense, se retourne également contre le film lui-même et n’empêche pas l’ennui et l’intérêt nul. Le casting 5 étoiles aide à porter un constant intérêt (en aurait-il été de même avec un casting de personnalité inconnues?), même si, à l’image du film, il alterne le meilleur comme il frise la caricature et le sur-jeu. Mentions spéciales à N.Baye et M.Cotillard. L.Seydoux et V.Cassel font à nouveau du Seydoux et du Cassel colèriques, G.Ulliel rejoue un peu son personnage du “Long Dimanche de Fiançailles“ (César d’interprétation masculine dubitatif...). Gardons de “Juste la Fin du Monde“ sa qualité inégale de ravir parfois, de faire réagir, toujours.
    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2020
    Xavier Dolan est un de ses cinéastes qui a vu sa carrière émerger lors de la décennie 2010. S'identifiant quelques-peu à la facette de la Nouvelle vague et trouvant son aspect atypique en réalisant des hymnes à la femme - en en particulier la mère -, Dolan à prouvé son immense et prématuré talent dans sa légèreté maîtrisé, et à toujours réussi à éviter de tomber dans les profondeurs de la répétition et de sa propre caricature. Apres avoir touché le Graal avec *Mommy* en 2014, Xavier Dolan revient deux ans après pour adapté la pièce de Jean-Luc Lagarce : *Juste la fin du monde*. L'histoire est celle de Louis (Gaspard Ulliel), metteur en scène prometteur, qui revient vers sa famille après 12 ans d'absence pour leurs annoncer sa mort prochaine.

    Xavier Dolan nous invite au cœur d'un huis clos étouffé par la canicule. Un huis-clos d'autant plus étouffant que nous sommes en compagnie d'une famille montée à bloc qui retrouve subitement le fils prodige après une dizaine d'années de son absence. Les spectres du passé et les questionnements sur ce si long départ sont au cœur de cette atmosphère poussiéreuse et pesante à laquelle Dolan y a investi un grand travail. La mère (Nathalie Baye) qui n'a pas perdue sa joie de vivre, la sœur (Léa Seydoux) bien trop heureuse de trouver un vrai frère protecteur, le frère aîné (Vincent Cassel) au comportement brutal qui connait ici une augmentation phénoménal, et puis sa femme à lui (Marion Cotillard) : discrète et à la limite de la persécution, qui comprend indéniablement le sentiment asphyxiant qui envahi Louis. Rentrer dans la tradition et l’atmosphère si privés et incompris de la famille est une sensation difficile à franchir et dont Catherine atteint les mêmes difficultés que Louis à gravir.

    Xavier Dolan augmente l'intensité de ce huis-clos grâce à sa mise en scène pensée pour emprisonner le spectateur dans cette réunion de famille qui dégénère. L'utilisation du gros plan augmente cette sensation indélébile du fait que les visages des êtres autours de nous ne peuvent nous échapper. On peut certes s'absenter quelques minutes pour souffler, mais les 4 murs de la maison finiront évidement par rapprocher encore une fois les hommes qui désirent un tant soit peu s'éviter. Nous sommes prisonniers et à la merci du réalisateur à l'intérieur de *Juste la fin du monde* où la chaleur et l'incompréhension de la réalité vont étouffer les personnages et nous-mêmes !

    Louis est comme cité plus-haut le fils ''prodige'' de cette famille populaire. Là où celui-ci est devenu un grand metteur en scène, sa sœur Suzanne ne peut s'échapper de l'univers familiale pesant. Et quant à Antoine, l’aîné brutal, son poste dans une usine l'enferme dans une sorte de bulle dans laquelle il ne peut partir et par la suite tenter d'atteindre des sphères supérieurs. C'est cette incompréhension mutuelle des classes qui se confrontent dans *Juste la fin du monde* et à laquelle l'absence des mots et de la présence augmente l'énervement des personnages, et en particulier celui d'Antoine. La sensibilité à l'art et à la poésie qui imprègnent jour et nuit le personnage de Louis est une raison qui fait grandir drastiquement cette haine ambiante entre les deux frères séparés depuis si longtemps. Xavier Dolan filme une rencontre incompatible et si subite que l’électrochoc devient inévitable.

    Mais *Juste la fin du monde* n'est-il pas trop vaste dans son propos ? La tension et l’atmosphère du huis-clos marchent indéniablement certes, mais son idée de profondeur n'est-elle pas bien trop répétitive et vacante ? Les personnages s'engueulent dans une chorégraphie à la fois ultra stylisé comme Dolan sait le faire, et est en même d'une lourdeur certaine. Les insultes et les reproches sont souvent les mêmes et *Juste la fin du monde* s'enferment quelques-peu dans une sorte de poème qui puiserait sa seule identité dans l'agressivité des rapports entre les personnages : et rien d'autres ! Il n'est pas nouveau de dire que Xavier Dolan est une cinéaste libre, mais ici son propos trop vacant et qui peine à trouver une grande profondeur devient une véritable mascotte du film. N'est-ce pas aussi cette difficulté entre les membres de cette famille à parler et à construire une discussion qui devient la hantise du film ? Un sujet qui est à la fois porteur pour le film, mais en même temps fort ennuyant.

    Il certains que *Juste la fin du monde* (Grand prix à Cannes 2016) est un exercice nouveau pour Xavier Dolan qui montre encore une fois être bourré de talent. Mais ici, l'heure et demie de long-métrage est largement suffisante pour évoquer cette retrouvaille familiale fortement abîmée. Une heure de plus, et le film aurait perdu toutes sa substance asphyxiante qui réussissait à cacher la profondeur intéressante, mais rapidement épuisable.
    xlr8
    xlr8

    70 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2017
    Je crois que le grand tort de ce film, c'est que je l'ai vu après Manchester by the sea...

    Je l'ai apprécié, mais ça m'a paru fade à côté de ce que j'ai ressenti pour Manchester...

    Film dramatique tiré d'une pièce de théâtre, et bien ça ressemble presque à du théâtre filmé. Les musiques sont très bonnes. Je n'ai aucune empathie avec le héros, car dans sa situation, je ne me permettrais pas de rendre visite à ma famille après tant d'années, juste pour leur annoncer ma mort, je trouve ça très égoïste. Malgré ça, le concept du film est intéressant (les retrouvailles, les regrets, les frustations et les colères engendrées par cette longue absence).

    On sent qu'il a laissé beaucoup de liberté à ses acteurs, ce qui peut en agacer certains, mais pas moi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 octobre 2020
    Le réalisateur québécois Xavier Dolan se met en retrait pour laisser parler de lui-même le texte de Jean-Luc Lagarce. Et si parfois on sent que le film est en roue libre c'est surtout pour mieux laisser les personnages, on y voit tout de même une certaine maitrise de la part du papa de "Mommy" et "J'ai tué ma mère" et la patte du cinéaste comme par exemple avec ses musiques décalés des années 2000. L'ambiance est étouffante et on est perdu dans les mots, mais c'est surtout pour mieux laisser les personnages se dévoilés. La photographie enrichissant cela.

    Mais la grande réussite, retiens de cette imposant et bouleversante casting d'acteurs, qui réuni vraiment la crème de la crème. Globalement, ils sont tous dans leurs rôles mais, j'ai eu un énorme coup de cœur pour Nathalie Baye méconnaissable et si merveilleuse dans ce rôle, et la performance bluffante de Léa Seydoux qui m'as provoquer des larmes.

    Un film qui saura combler les fans du cinéaste, du théâtre, les cinéphiles ou tout simplement, ce qui veulent bien se laisser toucher par ce film parfois trop lent mais à l'image de la famille et de ses nombreux secrets. Pas le meilleur film de Xavier Dolan, mais mérite sincèrement le coup d'œil, pour se faire son avis.
    Thibaut d.
    Thibaut d.

    18 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2017
    Je dois le dire, je pars toujours avec un préjugé défavorable dès qu'il s'agit d'un film de Dolan, mais ces petits agacements se placent sur des détails presque insignifiants, une manière d'être générale, le maniérisme gay, sa manière de filmer trop bien les hommes, de prendre plaisir aux visages masculins, de filmer leurs mâchoires parfaitement carrées en trop trop plans, trop longuement. Passé ces agacements là, il faut reconnaître que le roman familial qu'il tisse est d'une inquiétante familiarité : vulgarité de la vie de famille, tristesse de la vie quotidienne, rituels familiaux ridicules isolés du contexte clanique, frère (Antoine, joué par Vincent Cassel) aigri et bougon qui ne supporte pas, dans le fond, cette vulgarité là, à sa manière, tout ce qui rappelle l'enfance ou tout ce qui serait bêtement dit, bêtement tombé là, ces discussions bruyantes et sans fins, sans intérêts, ce bourdonnement incessant, la vie de famille dans toute son horreur, dans toute sa brutalité, sa méchanceté, ses frustrations, ses répétitions. Tout cela, cette « inquiétante familiarité », rend très rapidement captif, mélange de mélancolie et de mépris pour toutes ces discussions, histoires cent fois répétés, qui nous rappellent trop bien nos propres « réunions de famille », qui tournent souvent au fiasco, dont on attendait parfois beaucoup, plus jeune, naïvement et qu'au fil du temps, après leur avoir donné une chance, nous en attendons qu'une chose, l'isolement, enfin, avec soi-même. Loin du bruit, loin de ces méchancetés gratuites, ou ces bêtises, de frère, de mère, de père, dont on aurait voulu être aimé. Intervient alors, dans le film, la question du ressentiment, la méchante jalousie, les préférences pour l'un ou l'autre frère, qu'on ne s'explique pas, les amours blessés. Je ne sais, à titre personnel, duquel des personnes masculins je me sens le plus proche : d'Antoine, dont l'apparente méchanceté n'est qu'une forme de protection, les phrases cassantes, son ton constamment agressif, forme de prémunition contre la bêtise dont il aurait voulu que sa propre famille soit épargné, par amour. Mais c'est un amour et une exigence incomprise, bien entendu. Antoine ne supporte pas les histoires de sa femme, les histoires familiales, qu'ils considèrent – à juste titre – ridicule, la musique, il n'a aucune tolérance pour tout ce qui rabaisse ou rend ridicule sa propre famille, c'est à dire lui-même, impossible d'imaginer que c'est dans cela qu'il a pu grandir, s'épanouir et être finalement ce qu'il est, cet amalgame de goûts, de dégoûts, de destinées.Cette bougonnerie constante n'est dureté qu'en apparence et cache un cœur bon (le clin d’œil à son frère cadet, les souvenirs qui surgissent alors, de ces dimanche). C'est un nostalgique aussi, mais protégé d'une carapace, un amour blessé.
    Le personnage principal, Louis, à quelque chose à dire. Il n'est pas exempt de fautes, ni d’égoïsme, il voulait quelque chose d'authentique, mais retombe dans l'enfer familial, les « histoires », le ressentiment, les pudeurs mal dissimulées.Sa manière de vouloir être exceptionnel, distingué, important, est agaçante, c'est vrai. D'un autre côté, agaçant est aussi le discours rabattu sur les uns et sur les autres, interprétation, le parler à notre place, « il est comme cela, il pense ceci ». Cette « vie familiale », cette vie quotidienne, veut suivre son cours, ne supporte pas le surgissement de l'extra-ordinaire, elle veut ronronner, se répéter, patauger dans sa rassurante bêtise. Elle se rabat sur l'intensité, elle veut rassurer, se rassurer. Rien ne peut surgit d'authentique, Antoine le sait, tente de protéger son frère et sacrifie sa réputation pour cela, l'idée qu'on se fait de lui (« évidemment, tout le monde est bien, sauf Antoine »), parce qu'il devance la chose, seul à comprendre. La famille : Rien ne passe de grave, rien ne passera au-delà des non-dits.
    Qualité chez Dolan, sa faculté a chargé des musiques kitchs d'une certaine intensité mélancolique.
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 328 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2021
    Huis clos sur l’impossibilité de communiquer. Belles performances d’acteurs (G. Ulliel, N. Baye, Marion Cotillard, Léa Seydoux…). Mise en scène efficace (sauf dans la voiture) mais qui abuse des gros plans. Et puis décidément Nolan en fait trop dans le noir.
    AnTchrst SprstR
    AnTchrst SprstR

    75 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2017
    A vrai dire, je ne sais qu'en penser... C'est le premier film que je vois qui divise autant mon opinion : d'un coté, je me rends compte qu'il s'agit d'une farce. Le jeu d'acteurs est trop poussé, les personnages sont donc caricaturaux, les répliques font rire tellement elles sont répétitives et simplistes, la lenteur a failli me perdre et l'histoire... Quelle histoire ? Y avait il dans ce film la moindre histoire ?? Juste la Fin du Monde est décidemment très difficile d'accès, et l'on pourrait tout simplement le qualifier de ''chiant'' si biensûr on le regarde le plus simplement possible, comme il est, autrement dit comme une mauvaise pièce de théâtre en tout point, une purge, un échec.

    Mais d'un autre coté, Juste la Fin du Monde est un chef d'œuvre. Dolan est un génie. Il nous captive, nous émouvoie, en seulement une poignée d'images. Car si les répliques sont aussi simples, elles sont aussi terriblement efficaces. Voir tous ces personnages pleurer en se lançant des phrases dignes d'une bande de gamins, et bien cela émue. Parce que l'on se focalise alors uniquement sur le fait : ils sont là, et ils pleurent.
    La réalisation est magnifique. Un échange de regards, puis un autre, un gros plan sur un visage, et la musique monte... Certains passages font même penser à des clips musicaux, tellement la musique présente est puissante et les images si belles.
    L'histoire est simple, certes, mais alors ? Elle est tellement philosophique, et ce jusque dans ses dernières secondes... Elle amène le personnage principal à voyager dans son passé, à subir son présent. Elle est d'ailleurs si philosophique que je ne suis même pas certain d'avoir saisi son sens profond.
    Juste la fin du Monde est une beauté, puissante, humaine, chaleureuse et humide.

    Un film que l'on peut donc percevoir de plusieurs manières, en fonction bien évidemment de nos gouts. Certains aimeront passionnément, d'autres détesteront tout simplement.
    Et pour ma part, j'hésite encore...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 août 2017
    Vraiment quel dommage, ce film a un énorme potentiel, l'histoire de la pièce est plutôt bonne, le casting est "grand", l'esthétique aussi... Mais on tombe rapidement dans le "too much", pas étonnant de Dolan après tout, mais je préférais le "too much" des amours imaginaires, qui en reste amusant, que celui qu'on retrouve dans ce film qui tourne au mélodrame, avec une exacerbation des sentiments, exagération totale... puis le titre "juste la fin du monde"... ça ne fonctionne pas et pourtant il y a de nombreuses scènes touchantes car c'est pas si mal, les acteurs jouent bien, mais sont souvent dans le "TROP" ce qui ne rend pas le film crédible, des réactions vraiment étranges qui sonnent faux. Ce côté trop "théâtral" d'une pièce aurait du être remis à neuf pour un film, car cinéma et théâtre ce n'est pas la même chose... Pas besoin d'en faire trop au cinéma pour toucher le spectateur. De plus, les gros plans sont vraiment répétitifs, puis la musique... enfin vraiment ce film aurait pu être génial s'il avait été plus sincère...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 mai 2017
    "Oppressant."

    Xavier Dolan veut mettre le paquet dans cette adaptation avec une approche très intéressante sur le jeu d'acteur, la musique, les dialogues et le cadrage, mais l'atmosphère est oppressante avec des flous et des gros plans. Subtil puisque l'on sent en même temps le malaise et l'intrigue qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. Quant aux acteurs , tous impressionnant avec un Vincent Cassel plus que captivant.
    Pascal P.
    Pascal P.

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2022
    C’est la mort brutale du comédien Gaspard Ulliel qui m’a poussé à acheter le DVD de ce film.
    Au bout du compte, j’aurais voulu aimer ce film davantage, mais hélas, ce ne fut pas le cas. Des trois étoiles que je donne à ce drame, la première va sans aucune hésitation à Gaspard Ulliel; il est impressionnant, un comédien immense qui joue ( ou plutôt qui existe à l’écran) avec tant de justesse..
    La deuxième va à l’ensemble du casting. Dans ce concerto pour cinq violons, on nous met en présence de cinq Stradivarius.
    Enfin, ma troisième étoile va à la mise en scène et à la remarquable direction d’acteurs de Xavier Dolan.

    Alors pourquoi pas cinq étoiles et un coup de foudre? Parce que tout cela est répétitif. Monochrome. Convenu. Les personnages jouent sur le même ton du début à la fin. Cela manque cruellement de contrastes. Ces scènes qui s’enchaînent finissent pas faire « exercice de style », on sent trop la mise en scène.

    Mais bon. Il y a de beaux moments, des fulgurances et, encore une fois, il y a le formidable Gaspard Ulliel. De le revoir m’a bouleversé. Hommage ému à un comédien qui me fascine ….
    Christine B
    Christine B

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2022
    FIlm magnifique et poignant
    Gaspard Ullivel est émouvant le seul quasiment que l'on comprend étant donné qu'il parle peu...
    Hélas , les dialogues sont inaudibles dans cette famille hystérique (sauf peut être Marion Cotillard qui parle plus doucement et articule )C est vraiment dommage !
    fooker95
    fooker95

    4 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2021
    C'est très bien réalisé, comme tous les films de Xavier Dolan, et bien écrit - on sent que c'est tiré d'une œuvre théâtrale -, malheureusement certains effets sont lourds et tranchent maladroitement avec le tragique médiocre de cette situation familiale somme toute minable, tels que le souvenir de cet amour de jeunesse avec Pierre qui ressemble à une publicité pour shampoings, ces ralentis qui ne veulent rien dire, ou cet oiseau qui jaillit de la pendule et meurt.
    Certes, L'intensité des scènes de dispute impliquant un Vincent Cassel au sommet de son art donne au film le mérite d'être vu. L'émotion de la jeune sœur est touchante, tout comme la force de la mère qui tache en vain de retenir ses enfants ensemble, et qui possède une vraie mystique de l'instant, cet instant où elle saisit son fils, cet instant où ils déjeunent tous dans le jardin... mais tout compte fait, trop d'ellipses sont faites pour être vraiment touché par cette histoire, qui reste bien théorique, vaine, superficielle. Dolan est loin du niveau de Mommy, un sommet, une fulgurance qu'il ne retrouvera peut être plus.
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