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Philippe C
103 abonnés
1 064 critiques
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2,5
Publiée le 13 mai 2019
Un bon point dans ce film pour les acteurs qui sont tous excellents...Quant au reste, j'avoue être sorti du film plus que partagé. Certes il y a une forme de modernité dans la manière de filmer (gros plans), dans les dialogues, dans les choses sur la structure et les relations au sein de cette famille qui sont souggérées plutôt qu'exposées, mais tout celà est assez pénible à suivre, demande de l'attention (les conversations ne sont pas toujours audibles) et de l'imagination. Au total c'est un bon téléfilm mais un petit moment de cinéma.
"Juste la fin du monde" ou la surenchère d'un formalisme émotionnel qui dessert paradoxalement ce projet de huis-clos théâtral sur grand écran. En clair, l'émotion, c'est formidable avec ce dispositif de gros plans non stop mais ça ne suffit pas à donner toutes les clés pour comprendre une famille de névrosés qui échange tout du long une série de dialogues plus ou moins audibles. Le cadre est là, manque juste de savoir comment ça fonctionne. Alors faut faire avec. Avec cette esthétique clair /obscur très léchée, avec ces affèteries stylistiques insistantes (flous, ralentis, flash-backs), avec cette manie insupportable qu'a Xavier Dolan de faire un clip dés qu'il met de la musique... Et comme le dit le proverbe : "Qui trop étreint mal embrasse". Alors évidemment, la grande affaire du film, ce sont les acteurs, un quintet de VIP du french cinéma qui voulaient tourner toutes affaires cessantes avec le jeune metteur en scène québecquois. Donc voila, chacun joue sa partition en faisant comme le chef il a demandé mais après, c'est au cas par cas. Vincent Cassel dans ce registre fougueux qu'on lui connait fait bien le job mais sans plus; Marion Cotillard est touchante mais pas mémorable, probablement parce qu'elle n'a pas assez d'espace pour développer son personnage; Léa Seydoux en revanche, c'est une vraie erreur de casting tellement elle n'a pas l'âge du rôle et en fait des caisses. Et puis il y a Nathalie Baye, étonnante. La comédienne, qui en a vu d'autres dans sa carrière (de Truffaut à Godard en passant par Pialat et Spielberg...) crée un personnage de mère extravagante mais généreuse qui lui va plutôt bien. Et enfin il y a le regretté Gaspard Ulliel. Mutique et solaire la plupart du temps, sa présence enveloppe le film d'une aura ténébreuse et quasi mystique. Mais j'avoue que j'aurais aimé que son personnage soit moins passif mais c'est écrit comme ça. Ulliel a de toute façon dans ce film une grâce indéniable qui va resté pour longtemps sa signature. Au final, "Juste la fin du monde" est un espèce de film autiste, avec un beau matériau caché au milieu mais difficilement accessible.
Un casting incroyable pour un film décevant. Je m'attendais à beaucoup beaucoup mieux, je me suis ennuyer, le film est pas captivant, le réalisateur fait des grands plans pendant 10 minutes c'est long, ca ralenti tout et ca donne pas grand chose. Gaspard Ulliel joue bien, Cassel aussi mais c'est le deux sur tout le casting. Nathalie Baye est pas terrible dans son rôle, Lea Seydoux a dejà été nettement meilleure et alors Marion Cotillard est pas du tout a sa place dans ce film. J'avais décidé de regarder ce film en hommage à la disparition tragique de Gaspard Ulliel, j'ai lu beaucoup de chose disant que ce film était a recommandé, moi je le recommande pas du tout, très décevant. 2/5 pour ma part
Mon Dieu ! Un psychodrame familial bien pesant... Bande sonore trop forte et omniprésente... Photographie très sombre... Succession de gros plans... Jeux d'acteurs surjoués à mort et ambiance lourde et grave....
Au sein de ce huit clos suffoquant, (entre crises d'hystérie et absences) on a l'impression que les personnages sont volontairement disgracieux... Ulliel m'agace par ses sourires polis, ses silences et ses réponses, composées de 3 mots ; Cottilard m'afflige par ses bégaiements, ses regards perdus et ses courtoises excuses ; Baye m'insupporte par ses exubérances et ses exclamations incessantes qui la rendent ridicule ; Cassel m'horripile par sa continuelle agressivité ; et Seydoux me gonfle véritablement par sa vulgarité et sa façon de bouffer les mots, telle une racaille de banlieue. Dans cette famille de fous, on se cogne avec des insultes, des cris, des humiliations, des remontrances. Dès qu'une once de sympathie annonce un moment de répis bien mérité, il y a toujours une petite réplique bien vilaine et vexante qui pointe son nez, pour bien rapporter le goût initialement amer de l'ambiance. Nimporte quel sujet, même banal et innocent, devient une vraie discorde... On jongle sans cesse entre les " Allez, parles nous ! " et les " Ta gueule ! " Pourquoi ?!! On ne le saura jamais. C'est épuisant... Exténuant...
On comprend pourquoi le personnage de Louis, campé par Ulliel a mis autant de temps pour revoir sa famille de tarés. Une étoile en hommage à sa timide prestation, car jai eu de la pitié pour lui finalement.
Pour parodier le titre je dirais que ce n'est pas vraiment la fin du monde, mais pas le chef d'œuvre annoncé non plus. C'est surtout un film hyper stylisé, maniéré et assez artificiel qui n'arrive pas à rendre les situations crédibles et réalistes, malgré le talent des acteurs qui font de leur mieux. La communication impossible entre les hommes et la frustration qu'elle engendre est un grand sujet de cinéma, mais force est de constater que Xavier Dolan n'arrive pas à la cheville de Mike Leigh, le maître en la matière (revoir les chefs d’œuvres Naked, Be Happy ou Another Year).
Ce film m'a épuisée. Une famille qui se chamaille du début à la fin... j'en ai eu presque mal à la tête. Les acteurs, la réalisations et les décors étaient bons, certes, mais d'un point de vue de l'histoire, je suis désolée mais je n'y ai trouvé aucun intérêt. Ca m'a mise en boule, c'est dire.
Des gros plans qui donnent le tourni, des engeulades interminables. Une heure trente à attendre qu'il s'exprime.. Seul quelques plans visuels sont sympas. Film lent et oppressant
un certain plaisir mêlé d'attendu... Je m'attendais à plus de profondeur et de non-dit caracteristique de membres d'une même famille. Trop de mots et manque d'air pour comprendre chacun d'eux. J'attends le prochain film :)
Je dois parler de mon agacement car je suis frustré. En fait, le film est bien réalisé, bien joué par de bons acteurs dont la réputation n'est plus à faire mais j'en voulais plus. On est presque dans un huis clos et il se dit des choses mais pas ce qu'on voudrait entendre. Ulliel m'a rendu fou, son personnage est là, tout le monde veut savoir pourquoi et là, et là, ahhhhhh Mais parle, allez parle. Pourtant ça cause à côté Cassel, Cotillard, Seydoux, Baye mais on est là dans l'expectative, on l'attend ce dénouement quand soudain, oui soudain...allez voir par vous même !
Grosse déception du nouveau film de Dolan. Il avait mis la barre haute avec ses précédents chef d'oeuvre. Ce qui sauve partiellement le film est le jeu d'acteur. Même si les plans avec Gaspard Ulliel se résume à sa nuque et son profil.
Pour le chef d'oeuvre, on attendra le prochain : ce film ne m'a rien apporté, j'ai trouvé l'histoire inintéressante, mal exploitée. Dommage, les acteurs, surtout Cassel, sont tous bons.
J'ai failli sortir les premiers 10 minutes. ça crie, ça gueule. Hysterie insupportable. On comprends pourquoi le mec a quitté cette famille de dingues. Histoire en soi, pas mal. Dialogues, bof. Déçu.
Xavier Dolan adapte une célèbre pièce de théâtre, et rassemble pour cela un casting en or composé des meilleurs acteurs français : Nathalie Baye, Vincent Cassel, Marion Cotillard, Léa Seydoux et Gaspard Ulliel. Drame également très attendu, qui a néanmoins reçu un mauvais accueil au festival de Cannes, et on comprend clairement pourquoi. Si les prestations des cinq acteurs sont irréprochables et absolument phénoménales, Juste La Fin du Monde est un film qui traîne inlassablement en longueurs, et on ressort de la salle au bout de 1h30 complètement endormi. C'est lent, mais c'est lent ! À titre d'exemple, beaucoup ont reproché à The Revenant d'être un film bien trop lent. Si vous voulez vraiment voir un film lent, allez voir celui-ci. Chaque scène dure une éternité, parfois sans qu'il n'y est de dialogues ! Cela dit, les dialogues sont d'un réalisme et d'un naturel hallucinant, mais quand même ! Heureusement que les acteurs sont là pour sauver la mise, et que la réalisation de Dolan soit assez belle et agréable, sinon ce serait une catastrophe.
Ah le théâtre n'est pas une création facile à adapter. Ici je pense que Dolan s'y est cassé les dents. C'est lourd, surjoué, pathétique dans cette recherche intimiste à travers des plans serrés devenant insupportables, avec des dialogues creux bien que se voulant profonds. Les acteurs, qui sont potentiellement des bons, probablement mal dirigés par un réalisateur qui se prend pour un démiurge, frisent la caricature, Nathalie Baye obtenant haut la main la palme. Dommage. Mais tout ça n'a pu que plaire à nos esthètes cannois !
Dans une mise en scène relevant d'un parti pris plus tranché qu'esthétique, Xavier Dolan expose des personnages faussement caricaturaux mais violemment extrémistes, poussant les acteurs au surjeu et empêchant d'autant plus l'émotion que les dialogues théâtraux se révèlent trop écrits donc artificiels. Les questionnements sur les liens familiaux et l'insertion de la célébrité dans cette fragile cellule demeurent au cœur de la réflexion du réalisateur qui fait montre d'une sincérité certaine si ce n'est d'une vérité singulière, aidé dans cette tâche par une BO percutante et révélatrice. Un exercice de style qui se perd dans ses ambitions formelles.