AlloCiné
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Votre avis sur Juste La Fin Du Monde ?
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Des acteurs caricatures d'eux même et un réalisateur au style affirmé qui torture le spectateur avec des enchaînements de discussions vides et de disputes aussi intenses qu'inutiles ne menant à rien.
le scénario se limite au pitch, on attend en vain qu'il se passe quelque chose mais tout est dit au bout de 5 minutes de film.
toutes les pièces de théâtre n'ont pas vocation à finir sur grand écran
le scénario se limite au pitch, on attend en vain qu'il se passe quelque chose mais tout est dit au bout de 5 minutes de film.
toutes les pièces de théâtre n'ont pas vocation à finir sur grand écran
J'attendais le dernier film de Xavier Dolan avec impatience depuis sa présentation au festival de Cannes. Et c'est peut être cette impatience qui a fait que j'avais placé mes attentes trop haut... Après un excellent "Mommy", Dolan nous emmène ici au coeur d'une scène de la vie familiale. Louis, un écrivain à succès et "fiertée" de la famille revient le temps d'une après-midi voir sa famille chargé d'un lourd secret. On est donc ici dans un huis-clos, qui est bien maîtrisé mais qui donne au film une dimension très théâtrale et qui de fait limite l'action du film. Le film se base donc sur le jeu d'acteurs ainsi que les dialogues. Malgré un casting a couper le souffle, j'ai trouvé la performance de Marion Cotillard et Lea Seydoux un peu en dessous de celle de Gaspard Ulliel et Vincent Cassel, qui pour ce dernier est fidèle à lui même tant sa prestation est juste. Les dialogues sont longs et fatiguent, même si le rythme s'accélère vers la fin qui est magnifiquement mise en scène. Les plans sont beaux, mais fatiguent aussi. Mention spéciale pour la musique qui pour ma part est un des points forts du film, non pas par sa qualité mais plutôt la façon avec laquelle celle-ci est amenée pour souligner des moments de vie.
Un film intéressant mais qui manque de rythme. Un film qui ne me marquera pas.
Un film intéressant mais qui manque de rythme. Un film qui ne me marquera pas.
Faire un film d'une pièce de théâtre n'est pas toujours un gage de réussite. Il aura fallu à Xavier Dolan un peu de musique et une technique cinématographique talentueuse pour se sortir de ce piège sans trop de casse. Le jeu des acteurs est brillant mais on n'arrive pas à accrocher à cette histoire à l'intrigue finalement relativement mince. C'est plus une étude de personnages - tous aussi névrosés les uns que les autres - qu'une histoire, en fait. C'est lent. Il y a des moments où on s'ennuie un peu. C'est un peu "cris et chuchotements" dans la mesure où quand on ne parle pas ou pas tout bas, on hurle dans ce film. La scène finale, de ce point de vue, est un peu surjouée et manque de crédibilité. On sort de ce film soulagé que ce soit terminé.
Le film fait partie des gros succès de cette rentrée, les critiques sont très élogieuses et j'ai beaucoup d'amis qui sont retournés voir ce film considéré comme le 3ème chef d'oeuvre de Dolan dans sa trilogie des voies humaines. En école de cinéma Dolan est déjà culte, son cinéma est dans la catégorie hors norme et talentueux...
Voilà pour le gotha Cannois et Parisien ! Un point de vue que je ne partage pas du tout, le film est filmé uniquement en gros plan ce qui impose une lecture en grande salle, les dialogues forgent les prismes des personnages sur un registre monocorde, la déchirure est mise en avant et le film parle de rédemption sans évoquer un échappatoire scénique. Le huit clos snobe l'adéquation d'un scénario qui explose le genre dramatique dans son concept récurent, du coup le film peut pour certain prendre le chemin d'une lourdeur de style même si on est convaincu du talent des acteurs, les incarnations sont crédibles mais un brin caricaturales ! Dommage...
Voilà pour le gotha Cannois et Parisien ! Un point de vue que je ne partage pas du tout, le film est filmé uniquement en gros plan ce qui impose une lecture en grande salle, les dialogues forgent les prismes des personnages sur un registre monocorde, la déchirure est mise en avant et le film parle de rédemption sans évoquer un échappatoire scénique. Le huit clos snobe l'adéquation d'un scénario qui explose le genre dramatique dans son concept récurent, du coup le film peut pour certain prendre le chemin d'une lourdeur de style même si on est convaincu du talent des acteurs, les incarnations sont crédibles mais un brin caricaturales ! Dommage...
"Mommy" était un chef d'oeuvre absolu .....quelle déception ici ! Aucun scénario, des longueurs, de silences ..seuls les acteurs sauvent un peu ce film de son ennui profond. A éviter.
Depuis son premier film Xavier Dolan reçoit des critiques très fortes où il est dit que c’est un réalisateur tête à claques et exaspérant. Pourtant, personnellement j’ai toujours été séduit par son cinéma, certes parfois maladroit, mais toujours fait avec le cœur et les tripes. Et bien Juste la fin du monde pourrait constituer pour moi le premier faux pas du cinéaste qui tombe ici dans les travers dénoncés par d’autres depuis des années. Totalement vide, le film ne raconte à peu près rien et le fait de manière hystérique en caricaturant au maximum des personnages qui n’en demandaient pas tant. Le résultat est d’abord crispant, puis vaguement attachant, avant de révéler sa totale vacuité lors des dernières scènes. C’est bien simple, on se croirait revenu à l’époque d’Antonioni et de ces œuvres sur l’incommunicabilité entre les êtres. Dans les années 60-70, le thème était novateur et avant-gardiste. Là c’est juste ennuyeux et parfois franchement énervant. Un film tête à claque en quelque sorte. Je ne pensais vraiment pas écrire ça un jour, mais c’est le constat ici.
Chacun joue sa partie indépendamment des autres. Sans émotion sans explication. Je suis un peu désarçonné par ce film. Pourtant j'avais aimé le précédent.
Quelle déception ! Ce film est gâché par le jeu des acteurs qui sont soit mauvais, soit mal dirigés, soit n'interprètent pas les dialogues comme ils ont été écris. On ne comprend pas pourquoi cette famille est hystérique à la moindre phrase prononcée, c'est fatiguant et peu crédible. Cela laisse très peu de place aux émotions ce qui, du coup, m'a fait passer à côté du film.
Seul Gaspard Ulliel est plausible dans son rôle, même si ce manque de réaction systématique laisse pantois.
Bref, on reste sur sa faim, on a l'impression d'avoir manqué le coeur du film.
En revanche, pour ce qui est de la réalisation, Dolan est toujours un génie. On reconnaît son immense talent, sa patte, sa touche personnelle. Ses plans magnifiques et sa façon personnelle de filmer ses acteurs.
Je suis déçu d'avoir vu ce film car j'en attendait tellement mieux.
Seul Gaspard Ulliel est plausible dans son rôle, même si ce manque de réaction systématique laisse pantois.
Bref, on reste sur sa faim, on a l'impression d'avoir manqué le coeur du film.
En revanche, pour ce qui est de la réalisation, Dolan est toujours un génie. On reconnaît son immense talent, sa patte, sa touche personnelle. Ses plans magnifiques et sa façon personnelle de filmer ses acteurs.
Je suis déçu d'avoir vu ce film car j'en attendait tellement mieux.
J'ai trouvé le fond de l'histoire interessante et problématique actuel mais cela a ete tourné d'une manière si stressante que le scenario en devient vide d'émotion. Marion Cotillard trop niaise dans son rôle. C'est dommage
Le jeune prodige canadien courrait après la Palme d’Or avec ce film ; le Prix du Jury avait couronné son précédent film, « Mommy ». Chou blanc, il repartira avec la même récompense pour un film pourtant moins puissant et manquant d’une ligne directrice claire. 27 ans et déjà 7 films à son actif, le « Petit Prince » du cinéma d’auteur mondial a du mal à rester sans tourner ; au point de recycler ses vieilles lunes et de faire avec ce film de l’ « à peu près ». C’est vrai que le cinéma de Dolan fait parler, on n’aime, on déteste ; mais il fait réagir. Et ça provient en partie de son opulence à montrer des êtres s’aimant incapable de communiquer. Mais l’hystérie qui saillait si bien à « Mommy » car raccord avec le thème même du film semble ici mal à propos voire complètement déconcertante. Le film semble boursoufflé et pourtant si loin de la vacuité dont certains l’affublent. Entre retenu et éclats durant 1h30, la profondeur se trouve uniquement dans les silences et les dialogues apaisés. Pourquoi cette surcharge pondérale fatigante ? Le film regorge de tant de thèmes forts relatifs à la difficulté de vivre des relations familiales apaisées biaisées par la jalousie, l’incompréhension, des trajets de vie si différents dans une même fratrie, la difficulté à s’aimer et à se parler,… On comprend très vite pourquoi le fils prodigue venu annoncer sa mort prochaine aux siens a fui sa famille. A quoi bon alors hystériser les rapports entre eux !
Et pour appuyer son propos, Dolan fait appel à un casting de luxe. Pas compliqué, tout le monde veut épingler Dolan à sa filmographie. Gaspard Ulliel joue le fils prodigue taiseux : des silences plein d’émotion. Léa Seydoux joue la sœur droguée : ça va encore. Et puis ça se gâte avec Nathalie Baye jouant la mère : vieille folle que l’on veut fuir à tout prix et qui paradoxalement dans un échange en tête à tête avec son fils se révèle d’une incroyable justesse comme si elle reconnectait momentanément. Vincent Cassel joue le frère : une partition de nerveux sans retenu qu’il a joué maintes fois, rien de neuf ; si ce n’est qu’il nous avait éclaboussé dans « Mon roi », là, ça fait ripolinage. Et puis Marion Cotillard joue la belle-sœur : un énième rôle de pleurnicharde à la voix chevrotante… pénible… mais surtout dommage, car ce personnage a tellement l’étoffe d’être la seule à comprendre Gaspard Ulliel et légitime même que la solution pour ce dernier est en dehors de sa famille… Quel gâchis !
Et puis le sujet est daté. Les 90’s, c’est l’époque où l’on mourrait en masse du SIDA et où l’homophobie était plus prégnante.
Richesse du sujet affadi par le traitement. 1 film par an, Dolan souffle, ressource toi et prend le temps de te renouveler.
Et pour appuyer son propos, Dolan fait appel à un casting de luxe. Pas compliqué, tout le monde veut épingler Dolan à sa filmographie. Gaspard Ulliel joue le fils prodigue taiseux : des silences plein d’émotion. Léa Seydoux joue la sœur droguée : ça va encore. Et puis ça se gâte avec Nathalie Baye jouant la mère : vieille folle que l’on veut fuir à tout prix et qui paradoxalement dans un échange en tête à tête avec son fils se révèle d’une incroyable justesse comme si elle reconnectait momentanément. Vincent Cassel joue le frère : une partition de nerveux sans retenu qu’il a joué maintes fois, rien de neuf ; si ce n’est qu’il nous avait éclaboussé dans « Mon roi », là, ça fait ripolinage. Et puis Marion Cotillard joue la belle-sœur : un énième rôle de pleurnicharde à la voix chevrotante… pénible… mais surtout dommage, car ce personnage a tellement l’étoffe d’être la seule à comprendre Gaspard Ulliel et légitime même que la solution pour ce dernier est en dehors de sa famille… Quel gâchis !
Et puis le sujet est daté. Les 90’s, c’est l’époque où l’on mourrait en masse du SIDA et où l’homophobie était plus prégnante.
Richesse du sujet affadi par le traitement. 1 film par an, Dolan souffle, ressource toi et prend le temps de te renouveler.
En résumé c'est long, on ne comprend pas pourquoi ils crient tous et pourquoi ils partagent encore un repas ensemble alors que ça paraît invivable.
On pense deviner pourquoi Louis ne les avaient pas vus depuis 12 ans, moi perso j'aurais pris le large aussi et je ne n'aurais peut-être pas envoyé des cartes postales.
À part de jolis flashbacks sur l'enfance et l'adolescence (qui font penser à C.R.A.Z.Y), quelque regards entre Catherine et Louis (Marion Cotillard et Gaspard Ulliel) pleins de compréhension mutuelle, ou quand Antoine (Vincent Cassel) l'asocial en a assez d'être pris pour un asocial, tout paraît vain et hystérique et pour tout dire assez désagréable à l'oreille par moment.
Je dois avouer que je ne connaissais Lagarce, son théâtre et son histoire, que par articles de magasines ou interview radio interposés, donc pour moi c'était une découverte de l'histoire en même temps que de son traitement par Nolan.
On pense deviner pourquoi Louis ne les avaient pas vus depuis 12 ans, moi perso j'aurais pris le large aussi et je ne n'aurais peut-être pas envoyé des cartes postales.
À part de jolis flashbacks sur l'enfance et l'adolescence (qui font penser à C.R.A.Z.Y), quelque regards entre Catherine et Louis (Marion Cotillard et Gaspard Ulliel) pleins de compréhension mutuelle, ou quand Antoine (Vincent Cassel) l'asocial en a assez d'être pris pour un asocial, tout paraît vain et hystérique et pour tout dire assez désagréable à l'oreille par moment.
Je dois avouer que je ne connaissais Lagarce, son théâtre et son histoire, que par articles de magasines ou interview radio interposés, donc pour moi c'était une découverte de l'histoire en même temps que de son traitement par Nolan.
Décevant. J'ai pourtant adoré tous les films précédents de Dolan, ici l'adaptation au cinéma du théâtre ne passe pas, cela crée de vraies longueurs, beaucoup de monologues et des personnages agaçants. Heureusement qu'il reste la beauté des prises de vues.
Trop de stars au m2 pour que ça devienne une œuvre sincère... Du coup on assiste à des personnages de théâtre qui essayent désespérément d'exister au cinéma, sans y parvenir. La pire est sans doute la mère, puis le grand frère qui en personnage de cinéma n'arrive pas à être crédible. Un exercice de style primé à Cannes, pourquoi pas ? Vu la médiocrité des autres films en sélection...
Lourd, excessif, sur-joué, pénible (voire insupportable) et pour tout dire un "chouilla" prétentieux.
elriad
Il est des réalisateurs dont vous attendez beaucoup tant ses précédents films vous ont bouleversé. le sublime "Mommy" en premier plan, et bien sûr " Laurence anyways" ou encore "Ton à la ferme". Quand en plus on adore J-L Lagarce, tout est réuni pour vous rendre fébrile. Alors quand la déception est là, elle est grande. Et malgré toutes les qualités de réalisation de Nolan, sa façon d'approcher les visages au plus prés, la couleur saturée de ses plans, l'exercice à fort d'être "hystérisé" en devient ici inaudible et pénible. Gaspard Ulliel, Nathalie Baye et Marion Cotillard sont pourtant parfaits, et Léa Seydoux comme Vincent Cassel se défendent dans leurs personnages caricaturaux, mais là où l'écriture littéraire de la pièce dont est tirée le texte fait mouche, le film de Nolan tourne en rond désespérément dans un parti pris hystérique touchant au boulevard. Une tristesse donc pour ma part, et l'attente d'un prochain film pour vite oublier ce qui restera pour moi un exercice raté.
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