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ffred
1 744 abonnés
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2,0
Publiée le 30 septembre 2016
Décidément, à mes yeux, Xavier Dolan est vraiment un réalisateur surestimé. A part l'exception Laurence Anyways, je trouve qu'aucun de ses films ne mérite à chaque fois toutes ces éloges. Après l'hystérie collective autour de Mommy, j'ai du mal à comprendre celle-ci. C'est certes moins hystérique et je pensais que le sujet allait plus me toucher. Mais rien n'y a fait. J'ai trouvé que les dialogues sonnaient souvent faux, que beaucoup de scènes étaient d'une belle lourdeur, qu'il s'était moins investi niveau mise en scène, que l'effet théâtre filmé était bien trop gênant et beaucoup trop de gros plan. Mais la bande-son, dont la musique de Gabriel Yared, est magnifique. Pour ma part, seulement deux très beaux moments : quand la belle-soeur parle de ses enfants au salon, et le jeu des regards qui s'en suit, elle a tout compris, moins godiche qu'il n'y paraît, et le pétage de plomb du frère à la fin. Tout le reste m'a laissé indifférent. L'interprétation est tout aussi bancale. Nathalie Baye (attifée comme un travelo, dixit sa fille dans le film, mais c'est tout à fait ça), Vincent Cassel et Léa Seydoux sont tout le temps en force et surjouent. Marion Cotillard est vraiment très bien, elle nous offre là l'un de ces plus beaux rôles, même si c'est un second. Enfin Gaspard Ulliel dans le rôle titre (quasi muet), est parfait. Lui aussi nous offre là une des plus belles partitions de sa carrière. Heureusement que le film est relativement court, je commençais à ne plus supporter cette famille (peut être parce qu'elle me rappelait trop la mienne ??). Une fois de plus Xavier Dolan me déçoit, une fois de plus son nouveau film, Grand Prix à Cannes ou pas, est sur-vendu et surestimé...
L'oeuvre de Xavier Dolan est, par essence, sujette à toutes les contreverses. Juste la fin du monde n'échappe pas aux réactions extrêmes. Fan de Mommy, j'avoue ne pas savoir réellement si j'aime ce film, me questionnant sur la fidélité de Dolan vis à vis de la pièce que je n'ai pas vue. Durant un quart d'heure, le film me plait beaucoup avant, curieusement, de tourner en rond et ne plus vraiment surprendre à l'exception de l'ultime scène, la plus jolie du film et la plus symbolique. Partagé par ce film, je dois saluer les interprètes, tous très bons, surtout Marion Cotillard dans un rôle clef et Gaspard Ulliel, très touchant dont les gros plans sur son visage marquent par la captation d'humanité et de sensibilité. Malheureusement, le parti pris du gros plan, épuisant, me semble inutile. Répété à l'envi, ce procédé filmique semble cacher la volonté de Dolan d'éviter de faire du théâtre filmé. Pourtant, cette chronique familiale violente et paroxystique aurait mérité une autre mise en scène même si, Dolan sait varier ses plans (fussent ils toujours gros) en filmant de profil et de dos ses acteurs. Les drames familiaux ont été pourtant bien filmés par Pialat, Bergman ou Dreyer. Il est assez gênant de penser à A nos amours en entendant la mère parler comme Pauline Ker ou la soeur s'appeler Suzanne. La conception musicale est bien choisie pour ajouter un certain mélodrame. Ce film m'a semblé inabouti dont la résolution de l'intrigue: va t-il le dire ? nous hante trop tout le film. Un suspens vain et manipulateur.
Une mise en scène creuse et un scénario plat. la chronologie de ce film s'étendant sur un repas n'est pas assez efficace pour en faire une réalisation dynamique. La photographie est intéressante, avec un travail de lumière plutôt réussi. Un film lent, peut être trop, ce qui empêche d'apprécier pleinement le film.
Une fin un peu plus intense, mais qui malheureusement arrive bien trop tard. Un avis donc mitigé pour un film que je n'ai pas pu, par son manque de dynamisme, apprécier à sa juste valeur.
Je ne reconnais pas Xavier Dolan dans ce presque huit clos . Gaspard Ulliel étouffé par toutes ces vocifération par trop outrées semble perdu dans ce décor trop étroit qui nous oppresse aussi . Xavier Dolan abuse de ces gros plans qui nuisent à l'harmonie de l'ensemble . une déception de la part d'un cinéaste que j'adore .
Argh je sors du dernier Dolan, j'y allais tout sourire pensant prendre autant de plaisir que dans "mommy" mais dès le début ça m'a exaspéré: Trop de musique (c'était déjà un des points un peu négatif de mommy mais bon ça passait) trop de remplissage du vide par de longs plans sur les visages (j'ai souvent du mal avec ça j'ai presque toujours l'impression que les réalisateurs films longuement certaines scènes par manque d'idées : pour soit-disant faire passer une émotion, un message mais ça m’apparaît souvent un prétexte pour combler du vide. A petite dose ça marche parfois parfaitement mais pour moi quand il y a, comme dans ce film, autant besoin de rallonger les scènes c'est qu'il manque vraiment quelque chose au réalisateur pour exprimer ce qu'il souhaite. Comme il est conscient de ce manque il essaye de faire passer la pilule en faisant rentrer son film dans une case pour j'imagine avoir une certaine presse de son côté qui encense toujours le même type de films. Donc en l'occurrence en utilisant ce procédé de longs plans a l'excès (ici vraiment très Chiant il faut bien le dire) il fait rentrer son film dans le mal-mené genre de "cinéma d'auteur" : ça en est hélas cliché, réducteur et triste pour ce genre qui a pourtant de belles pépites et mérite mieux que ça mais certains journalistes ont l'air d'à chaque fois dans le panneau : Critiquant parfois a tord des "blockbuster" et encensant parfois a tord ce type de film. Malgré ça dans le film j'ai bien aimé la scène spoiler: dans la cabane entre Nathalie bail et gaspard uliel de même que cellespoiler: dans la voiture entre Vincent Cassel et gaspard et surtout la spoiler: presque dernière scène dans laquelle Vincent cassel s'énerve j'ai trouvé que ça faisait passer beaucoup de choses : spoiler: L'espoir, la déchirure, les blessures, l'attente, la peur, l'admiration, la jalousie, la honte... qu'a provoqué dans cette famille le départ de gaspard, le suivi par l'intermédiaire d'articles de journaux de sa réussite a l'étranger et le questionnement sur les raisons de son retour. En une scène le réalisateur arrive a faire passer tout ce qu'il a essayée de faire en vain précédemment. Les autres personnage ont aussi quelque chose d'intéressant mais au bout d'un moment ca m'a saoulé qu'ils hésitent temps a parler et que leurs phrases se répètent ce qui comblent encore inutilement le vide (ceci dit ça a pas du être simple a jouer pour Marion Cotillard et lea seydoux : Je reconnais leurs travails d'actrice mais je n'ai pas accroché) Donc en gros j'ai bien aimé les dialogues et l'histoire mais ai moins apprécié la mise en scène qui m'a souvent fait trouver le film inintéressant. Malgré tout : chapeau et respect à Xavier Dolan qui est déjà à la tête d'une sacré filmographie à son age, j'irais voir le prochain en espérant que la mise en scène desserve mieux l'histoire. 4,68/10
Petite aparté concernant le personnage de vincent cassel : De mon ressenti pour Vincent Cassel je trouve qu'on esquisse bien pourquoi il est comme ça : c'est l'aîné de la famille donc spoiler: de ce qu'on comprend c'est lui qui aurait du être le chef de la famille à la mort de leur père, pourtant ça n'a jamais été le cas dans les yeux de sa mère et de sa soeur qui ont toujours porté un meilleur regard voir une admiration concernant le fils qui est parti plutôt que sur celui qui resté. Donc Vincent a du se sentir dévalorisé par ça et aussi par la réussite de son frère dans son travail tandis que lui a un petit boulot. Apparemment jeune il était très attaché à son frère (on le voit dans le flashback dans lequel les 2 frères jeunes sont dans la voiture puis jouent mièvrement ensemble dehors (d'ailleurs le flashback le plus mièvre est celui de la scène d'amour avec la trace de main sur la vitre embué façon "titanic" (film que j'aime bien par ailleurs) et le couché de soleil ultra coloré de l'arrière plan : La combinaison des 2 fait vraiment mauvaise sitcom)) bref Vincent a donc très mal vécu cette double séparation : celle de son père puis de son frère. Il a du mettre beaucoup de temps a s'en remettre, on voit bien dans la scène de la voiture pour aller acheter des clopes qu'il s'est promis de ne retisser aucun lien avec son frère car il sait qu'a un moment ou un autre il va de nouveau partir, si il s'attache a nouveau il souffrira de nouveau, bref il s'est endurci a cause du depart de son frere et aussi pour assurer le rôle d'homme de la famille qui ne lui va pas. Il a donc toujours eu une relation double a l'égard de son frere Amour/haine-Admiration/jalousie. A mon avis cette double carapace s'est fêlé spoiler: au cours du dessert où toute la famille passait le seul vrai bon moment depuis leurs retrouvailles et au cours duquel gaspard a enfin commencé à parler à tout le monde, mais quand gaspard s'est aperçu qu'il ne pouvait pas leur dire qu'il allait mourir et qu'il a estimé qu'il devait partir et a donc prononcé la phrase "je dois partir" : Le Coeur de vincent a vif et rempli de toutes ses contradictions ont fait qu'il a totalement pété un câble. Mais bon ce n'est que mon interprétation et mon ressenti.
Une déception.... Les acteurs sont parfaits, mention spéciale à Nathalie BAYE qui m'a bluffée, je ne la savais plus capable d'être aussi parfaite et juste. Mais je dirais que " tout ça pour ça ", oui, c'est une belle déception car au final, il ne se passe... rien.... Dommage
Chiant et pénible. J'avais adoré Laurence Anyways et Mommy, mais vraiment. Et on ne pourra pas m'accuser de faire dans l'anti-Dolan primaire. Alors il y a ici tout ce qui fait le cinéma de Dolan, ou presque : De la tension familiale, des lumières soignées, des (gros) plans à tomber tellement que c'est beau, une scène musicale magnifique et les thèmes que l'auteur chérit. Une fois encore, les personnages s'affrontent dans leur impossibilité à communiquer et le rôle de la mère est primordial. Sur le papier, tout va bien donc. Sauf que c'est chiant. Les dialogues globalement sans intérêts sont parfois traversés par une bonne sortie, trop rare. Il y a des plans totalement surfaits et même ridicules (les ralentis sur Cotillard et Ulliel qui tournent la tête). Ça hurle à tout bout de champ pour des conneries (tu la sens là, l'impossibilité à communiquer ?). ça parle sans rien dire (tu la sens toujours ?) voire même ça a du mal à finir ses phrases (et là, tu la sens?) … et on en vient à l’interprétation qui est juste insupportable. Seydoux pas crédible une seule seconde en post-ado, Ulliel à qui on a envie de mettre des claques pour qu'il se réveille, Cotillard qui passe son temps à balbutier des trucs qu'on comprend pas (et dont on se fout un peu en fait) et la palme revient à Cassel pour son imitation parfaite de Jean-Pierre Bacri (si si, regardez à nouveau le film, c'est vraiment très drôle). Seule Nathalie Baye s'en sort bien. Et l'intrigue ? Alors, va-t-il ou non dévoiler son secret ? Au fond, on s'en fout puiqu'avec ou sans la révélation, c'est déjà le chaos sonore dès les 5 premières minutes alors il n'y a plus vraiment d'enjeu. Bref, ça fait plouf et je suis très très déçu. Mais le film est encensé par certains critiques alors disons que ce sera à chacun de se faire son propre avis.
Un film ennuyant qui se regarde le nombril du début à la fin. Heureusement que tous ces acteurs jouent à la perfection, sans quoi j'aurais hurlé au voleur!
Ma première déception avec Xavier Dolan. Je n'ai ressenti aucune émotion et pour cause, les acteurs sont coincés dans des personnages handicapés du langage ou de toute expression. Le sourire de Louis en devient même agaçant tout comme ses phrases qui font trop théâtral pour être vraies ou touchantes. Le décors trop universel nous prive de décors ou de tout paysage, dommage. Finalement Dolan réussi a inviter (ou séquestrer) le spectateur au sein de cette famille, et à partager le questionnement, l'énervement ou la compassion envers Louis.
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2,5
Publiée le 24 juin 2021
L'histoire de Louis, un ècrivain, qui vient rendre visite à sa famille après douze ans d'absence pour annoncer un très lourd secret [...] Un film « intensèment mineur » de Xavier Dolan mais extrêmement juste dans le traitement du personnage de Louis! Des cris et des silences qui pèsent, qui ètouffent, reflètant aussi et surtout une terrible rèalitè! Une bouleversante performance d'acteur de Gaspard Ulliel (cèsarisè) qu'il faut mettre en avant! Un joli palmarès dèjà, mais là, l'acteur se surpasse psychologiquement parlant! Comme quoi la prèsence de la chevronnèe Nathalie Baye (tantôt agaçante tantôt èmouvante) et de deux grandes stars françaises et nèamoins internationales (Marion Cotillard et Lèa Seydou, entre sous-jeu et surjeu) ne font pas toujours bon mènage! Difficile d'oublier Vincent Cassel dans ce film qui en fait des tonnes dans l'hystèrie! Un texte qui dit beaucoup pour finalement taire l'essentiel! C'est ce que Dolan a le plus rèussi dans cette adaptation d'une pièce de Jean-Luc Lagarce à travers le regard profond et envoûtant de Ulliel que le jeune cinèaste filme au plus près, jusqu'au grain de peau...
Après douze ans d'absence, Louis, écrivain à succès, vient annoncer à sa famille sa mort prochaine. Mais les rancoeurs venues du passé vont rendre ces retrouvailles impossibles. Dans ce sixième long métrage, Xavier Dolan dirige des acteurs de renom mais après la claque reçue par "Mommy", je suis sorti déçu de ce huis clos anxiogène. On parle beaucoup mais sans réelle profondeur dans les dialogues. Nathalie Baye est celle qui tire le mieux son épingle du jeu dans ce rôle mère exaltée et un peu fofolle. Gaspard Uliel est lui toujours en retrait et ça en devient agaçant tellement il ne convainc pas en se réfugiant dans son mutisme. Ce film sur cette gigantesque scène de famille va diviser à coup sûr : du génie pour certains, un film à oublier pour d'autres. Je pencherais pour la deuxième option.
Bons jeux entre acteurs connus. Sujet intéressant, malheureusement le film traîne en longueur et devient rapidement ennuyeux. Manque de contenu, on reste sur sa faim...
Des scènes interminables mêlant "esthétisme" et gêne qui fait que certaines scènes deviennent vraiment lourdes. Les personnages sont travaillés, mais l'on tombe très vite dans le cul-cul. Next !
Un drame qui n'a pas la beauté du précédent Mommy, ni la même tendresse, à réserver aux amateurs de disputes familiales et à ceux que les hurlements incessants ne gênent pas. Subjectivement, le film m'a épuisée avec ses cris non stop, ses larmes coulant à flots, et sa vulgarité inutile. Vincent Cassel est en surjeu, on ne voit - et surtout entend ! - que lui, éclipsant le timoré Uliel qui a pourtant le rôle-titre... Que dire des autres acteurs, si ce n'est qu'ils s'insèrent parfaitement dans ce schéma explosif des hurlements et des pleurs à foisons. On essaie de survivre nerveusement à ce qu'on fuit dans le quotidien, les tensions familiales extrêmes. La fin est énigmatique, on n'est même plus sûrs d'avoir compris les métaphores... Le récit a du mal à convaincre, aussi bon soit-il, perdu dans le flot de nervosité qu'est ce film. Le huit-clos presque toujours respecté est une bonne idée, si on avait diversifié les scènes qui s'y déroulent... Trop nerveux et assourdissant.