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    Juste La Fin Du Monde
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    803 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Chef d'œuvre... Ce film touche autant qu'il destabilise. Xavier Dolan a su sublimer le jeu de chacun des acteurs par une mise en scène, des dialogues et une photographie parfaite. Chaque acteur est à sa place, joue son rôle dans la plus grande des justesses et nous offre une interprétation digne de leur réputation et même plus... Énorme claque que je me suis prise ce soir devant ce qui est aujourd'hui un des films les plus incontournables de cette décennie.
    Laurent S
    Laurent S

    2 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Xavier DOLAN Mozart du 7ème Art Des acteurs d'une justesse incandescente. Le rôle de Gaspard Ulliel.
    Hotinhere
    Hotinhere

    583 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2021
    Un drame familial d'une puissance émotionnelle folle; la direction d’acteurs, tous géniaux, est magnifique. Un véritable coup de poing. Je pourrais le revoir 1000 fois. Grand prix du jury à Cannes et 3 césars.
    benoitmarly
    benoitmarly

    1 abonné 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Juste Brillant ! Les acteurs sont sublimes, les images, la mise en scène, le jeu de la caméra, on sent que chaque détail compte et n'a pas été choisi au hasard. Sublime
    Miltiade
    Miltiade

    41 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2016
    Après une très belle et sombre introduction, le film plonge directement dans un huis-clos, où se révèlent immédiatement les choix très forts de mise en scène de Xavier Dolan. Pour raconter cette famille dysfonctionnelle, Dolan utilise presque exclusivement des gros plans sur les visages de ces personnages. Cette mise en scène très originale (voire inédite ?) désarçonne au début : ne voir que des visages en gros plans de personnages au caractère si marqué et contrasté qu’ils semblent fous (et certains le sont) est très vite asphyxiant pour le spectateur. Or c’est très exactement ce que ressent le personnage principal, Louis, lorsqu’il retrouve sa famille après douze ans d’absence. On retrouve ici le goût du cinéaste pour faire se rejoindre le signifiant et le signifié comme lorsqu’il ouvrait littéralement le cadre dans « Mommy ».
    La mise en scène en gros plans rappelle que cette matière est très théâtrale et en même temps la transforme en du cinéma pur, grâce à ce que les plans dévoilent de chacun des gestes et expressions des acteurs. Le visage de l’acteur prend toute la place dans le cadre et ne cohabite que rarement dans un plan plus large avec le corps d’un autre acteur : cette mise en scène qui enferme les personnages chacun dans leur cadre traduit aussi l’absence de communication dans cette famille qui se déchire.
    En réduisant le champ au seul visage de l’interlocuteur de Louis, la caméra nous fait entrer dans sa tête. Ces gros plans, c’est en fait ce que voit Louis quand il écoute quelqu’un, c’est son regard qui nous est montré, ce qu’il voit. La réalisation de Dolan nous fait vivre cette journée si particulière de son point de vue, littéralement. Xavier Dolan nous montre cette journée non pas d’un point de vue extérieur, omniscient, sans passé, mais d’un point de vue intériorisé, riche d’une mémoire, d’une histoire personnelle : celui de Louis, mais derrière lequel on devine aussi celui du réalisateur. Ce point de vue est donc extrêmement touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2016
    Excellent.... vu deux fois en deux jours, juste pour savourer le talent. Pur talent. Du début à la fin on traverse l'émotion de chaque personnage, chaque solitude. Magnifique De nous offrir cela. Honte aux critiques qui ne sont pas capables de repérer les sommets. À vivre seul et partager ensuite.
    James Betaman
    James Betaman

    67 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2016
    Je vais voir ? Je vais pas voir ? Face au raz de marée médiatique autour du dernier Dolan, difficile de passer à côté. Il faut dire, après Mommy, logique que le réalisateur canadien de vingt-sept ans attire les foules dans les salles de cinéma. Et plus logique encore qu’il repousse les limites. Autant, j’avais trouvé Mommy très bon sans pour autant être exceptionnel. Autant, ce Juste la Fin du Monde m’a assommé. Dolan reprend le même sujet et va plus loin encore. Et après les déceptions de mes dernières séances cinés, j’avais besoin de voir un film qui se pose, un film sans action, sans explosion, un film vrai. Et que dire… parfait.
    Tout le monde a forcément entendu parlé de Juste la Fin du Monde, tous les médias en parlaient, mais je ne pensais pas que je me retrouverai face à un film aussi riche. Que ce soit dans la mise en scène, dans le choix des musiques, dans la lumière, dans le scénario, dans les acteurs, dans l’ambiance, tout est une réussite dans ce film. C’est un véritable crescendo d’émotion qui s’intensifie au fur et à mesure. Et cela, juste avec des gens qui parlent. Juste avec un homme qui retrouve sa famille après douze années, un homme qui a quelque chose sur le cœur, qui doit dire quelque chose, mais qui n’y arrive pas. Tout le long du film, c’est une tension constante, de révélation en révélation, avec un travail minutieux sur les détails, sur les dialogues. Dolan dirige brillamment ses acteurs, il travaille notamment sur les regards, les sourires, il fait des gros plans sur les visages, et c’est constamment juste. C’est constamment bien cadré avec une lumière magnifique et des dialogues pertinents.
    Et puis les acteurs… C’est sensationnel. Les regards de Gaspard Ulliel, les crises de Vincent Cassel, les hésitations de Marion Cotillard, l’excentricité de Natalie Baye ou la justesse de Léa Seydoux. Cinq acteurs et ils sont tous dans leur personnage. En fait, Juste la Fin du Monde, c’est un film, où ce n’est que des discussions entre deux personnages. A chaque fois, le personnage principal va vers une personne, vers une autre. Et ça se joue en acte puisque c’est inspiré d’une pièce de théâtre. Un personnage, un acte. Et à chaque acte, on sent la tentions monter, les révélations implicites sont amenées, les acteurs s’investissent de plus en plus. Et au bout des trois quarts du film, j’étais tellement à fond, tellement habité par ce film. C’était tellement intense !
    Et la fin… juste parfaite. Je vais rien dire pour pas spoiler, mais cette fin est parfaite. C’est dans cette scène finale, où je me suis rendu compte de l’étendu du génie de Dolan. Avant, Dolan pour moi, c’était une mode. C’était le gars adulé et détesté qui finirait par partir au bout d’un moment. Un gars dont on entendra plus parler d’ici dix ans. Mais depuis que j’ai vu ce film, je ne le pense plus. Je pense que Dolan deviendra une icône du cinéma de notre génération. Et je trouve ça bien, parce que je préfère un gars qui prend des risques, qui travaille sa mise en scène, plutôt qu’un employé de studio qui se contente de faire des explosions et foutre des morts pour dramatiser son film. C’est décider, j’irai toujours voir un film de Dolan au cinéma. Parce que ce que fait Dolan, ça, c’est du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2016
    Le problème de ce film est qu'il ne peut pas être compris de tout le monde. Il faut avoir une sensibilité proche du personnage principal pour ressentir à quel point le film est fort en émotions. Les personnes qui s'ennuient sont ceux qui ne comprennent pas le personnage de Louis et ne peuvent pas se mettre à sa place. Les émotions de ce film sont extrêmement réels et intenses. On perçoit bien le fossé qui sépare les personnalités des différents personnages incapables de se comprendre ( surtout Louis beaucoup plus sensible et posé que le reste de sa famille) mais on perçoit aussi tout l'amour qui se dégage du groupe. Louis est pris au piège dans sa famille car on ne comprend pas sa sensibilité et sa solitude et on se mefie donc de lui (scène de la voiture avec son frère). Je ne me suis pas ennuyée une seconde durant ce film tellement toutes les scènes sont fortes en émotions. Concernant le jeu des acteurs Vincent Cassel et Nathalie Baye sont pour moi les meilleurs de ce film par la spontaneité qui se degagent d'eux. Marion Cotillard en fait parfois un peu trop dans le role de la jeune femme mal dans sa peau habituée à ne pas etre ecoutee ce qui denature un peu le personnage. Bref un excellent film pour certains et un navet pour d'autres en fonction des sensibilités.
    eric-fox
    eric-fox

    12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2016
    L'art de Dolan de sculpter les rapports familiaux est toujours aussi impressionnant. Magnifique film à nouveau.
    elbandito
    elbandito

    352 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Le sixième film de Xavier Dolan m'a permis de découvrir le potentiel de ce cinéaste canadien, qui filme les stars françaises du moment lors du retour inattendu du fils prodigue à la maison. Pas spécialement avide de films tournés en québécois, sans doute à tort, je m’étais abstenu pour le moment. Ici, Dolan nous livre l'intimité une famille modeste qui ne parvient pas à communiquer. Le résultat est assez étrange, parfois surréaliste, souvent décalé, mais le cinéaste filme ce quasi-huis clos au plus près des visages de ses personnages. Le fils prodigue, Gaspard Ulliel, magnétique, revient après douze ans d’absence annoncer une terrible nouvelle à ses proches. Entouré de Nathalie Baye en mère aimante, de Vincent Cassel en frère jaloux, de Léa Seydoux en sœur qui attend de prendre son envol et de Marion Cotillard en belle-sœur compatissante... Tous ont peur de ce retour inattendu. Oseront-ils enfin parler en toute sincérité et simplicité ? Tout est là… dans le poids des mots et leurs conséquences possibles. Le plan final, une allégorie osée et admirable, vous mettra en émoi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2016
    Les êtres humains vivent séparément les uns des autres et dans l'impossibilité technique de partager ensemble un même paradigme de valeurs. L'énonciation est impossible, autant par difficulté à trouver les mots qui correspondent à ce que l'on pense, que par inadéquation des modes de représentation du monde. La parole, le mot est un risque à prendre pour celui qui prend la parole, et une angoisse pour celui qui écoute : que va-t-on dire, quelle vision du monde celui qui parle va imposer par les mots qu'il va employer ? Ainsi la mère impose la version officielle des souvenirs de famille, Antoine ne supporte pas que les autres le raconte et que sa femme Catherine narre sa vie de famille, et la jeune soeur, à qui personne ne dévoile les événements familiaux de son enfance croit vivre dans l'inconnu, attend qu'on lui raconte pour vivre, incapable qu'elle est de trouver sa propre définition d'elle-même au milieu de celle des autres. Louis, lui, percevant le danger et le despotisme de la parole, a choisi le silence. Mais le silence crée encore une angoisse : que pense et quelle vision du monde a celui qui se tait ? son mutisme n'est-il pas une accusation, une dénonciation de ce que nous sommes ?
    L'oppression et l'angoisse qui étreinte les personnages dans cette incapacité à dire le monde et à accepter la tyrannie de la vision de celui qui raconte est traduite par le réalisateur sous la forme de gros plans continuels et un univers clôt qui rappelle la pièce de théâtre. L'immense travail des acteurs donne à voir sur les torsions incessante de leur visage les tortures intellectuelles qui les obsèdent. Il reste beaucoup de la diction et du rythme particuliers à Lagarce dans les dialogues nombreux du film. L'ensemble forme un noeud de tensions permanentes entre des personnages seuls et souffrants de leur incommunicabilité, que la terrible phrase de Louis, "je dois partir", malgré un court moment de sérénité revenu, après qu'il s'est décidé à parler, fige définitivement.
    Le film est un jeu de tension et de détentes - plus rares - formidablement organisé qui subjugue le spectateur au point de créer, selon les situations, le rire nerveux, les larmes d'impuissance, toutes ces émotions ne provenant que de l'extrême talent de ses artisans à révéler une vérité profonde de la vie humaine. Il est bon, dans un monde où la mesquinerie et la médiocrité tend et épuise, qu'il nous soit donner d'admirer.
    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2016
    Une fois de plus magnifique. Mais où va t'il puiser ses sujets et sa manière de les traiter au vu de l'âge qu'il a ? C'est un film touchant que je vais revoir et revoir à nouveau, où il est question de familles qui peinent à communiquer, à se parler, de mère complètement à côté, qui "savent et comprennent tout" sans savoir ni rien comprendre bien sûr. Abusives ? Sûrement. Et Nathalie Baye joue si bien ces rôles, comme dans Laurence Anyway où elle tient un rôle de mère ainsi faite. Et Vincent Cassel que je n'apprécie pas vraiment pour ses rôles qu'on lui a jusque là donné, et qui se montre ici en frère soufrant au delà d'une possible "guérison" Bref un très grand film, encore une fois.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Jeu d'acteurs prodigieux. Gaspard Ulliel transcende son rôle une réelle souffrance et fragilité s'expriment par son absence dans son enveloppe corporelle. Une Marion Cotillard aussi perdue et en souffrance au même titre que les autres acteurs. Ils sont tous en perdition dans ce huit clos. Difficile d'être insensible à cette souffrance, cette incompréhension cette incapacité à se livrer. Film magistral à l'image de Xavier Dolan. Ce film laisse des marques. On en sort différent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Jusqu ou ira Xavier Dolan ? Quelle intensité dans ce film ! J ai jamais vu Marion Cotillard aussi bouleversante de tendresse , tous les acteurs sont remarquables !
    Je sais que Dolan énervé certains ! Mais le talent suscite toujours cela !!!
    nathaliewell
    nathaliewell

    23 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Un chef d’œuvre hors normes, éblouissant, poignant, impressionnant. ''Juste la fin du monde'' est un film bouleversant, étourdissant, brillant, déchirant. Xavier Dolan plonge le spectateur immédiatement dans son monde et lui permet d’être au plus prés des personnages jusqu'à lui donner la sensation de sentir leurs battements de cœurs. D'un gros plan à l'autre, d'un silence à l'autre, d'un dialogue à l'autre et avec sa mise en scène d'une force rare et d'une intensité magnifique ce virtuose de la réalisation, filme 5 acteurs pourtant déjà confirmés et talentueux et parvient à leur faire atteindre le sommet ! Ils sont tous bouleversants. Nathalie Baye,avec son maquillage outrancier pour jouer cette femme ''un peu spécial'', nous offre sans doute là son plus beau rôle. Même si elle m'a toujours séduite dans son jeu d'actrice, j’étais un peu septique quant à là voir en mère de Vincent Cassel. Un pari osé mais un pari remarquablement réussi. Elle est plus que crédible dans ce rôle. C'est une véritable performance. C'en est même déconcertant tant c'est saisissant de vérité et de justesse. Vincent Cassel, s'il est toujours excellent dans tous ses films, atteint là la perfection et transmet une émotion colossale. Marion Cottillard est époustouflante dans son rôle de femme soumise et craintive. Elle qui avait pu me décevoir quelque peu dans ses derniers films, où je trouvais qu'elle faisait ''du Marion Cottillard'', prouve ici combien elle est une immense actrice capable de vous toucher en plein cœur. Xavier Dolan fait parti des rares réalisateurs qui subliment les acteurs au point de nous les faire redécouvrir. Waouh !! c'est juste impressionnant ! Même Léa Seydoux est excellente ! Pas étonnant qu'ils soient si nombreux à vouloir travailler avec ce génie. Quand ils sont ainsi dirigés, quand ils sont ainsi filmés,quand ils sont ainsi aimés et désirés par un réalisateur, ils peuvent se donner complètement et nous transmettre une émotion immense avec simplement un regard, un silence, un geste, qui, filmé par Xavier Dolan, les magnifient. Pour son 6eme long métrage,et comme pour continuer son analyse de névroses familiales, il choisit d'adapter une pièce de théâtre qui raconte l'histoire d'un auteur qui, après douze ans d’absence, retourne dans son village natal pour annoncer à sa famille sa mort prochaine.Tout comme Pedro almodovar, quand elle n'est pas le cœur du sujet, la mère est toujours présente dans ses films et tout comme Pedro Almodovar, Xavier Dolan me bouleverse par sa mise en scène et me donne immédiatement envie d'aller voir une nouvelle fois sur grand écran ce chef-d’œuvre avant de l'avoir dans ma Dvdthèque. ''Juste la fin du monde'' est un film qui restera en moi, tout comme ''Talons aiguille'' est en moi depuis 25 ans, comme ''Jeux d'enfants'' l'est depuis 13 ans ou comme'' Les choses de la vie'' depuis plus de 30 ans.. C'est pour des moments comme ceux là, où le grand écran vous enivre, que j'aime autant aller au cinéma. Merci à Nathalie Baye, à Vincent Cassel, à Gaspard Ulliel, à Marion Cottilard, à Léa Seydoux pour leur générosité et leur sincérité qui m'ont totalement bouleversée.''Juste la fin du monde'' est la troisième œuvre de Xavier Dolan à représenter le Canada dans la course aux nominations pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, après ''J'ai tué ma mère'' en 2009 et ''Mommy'' en 2014. Ces deux films ne s'étaient pas rendus jusqu'à la cérémonie. C'est en Décembre qu'il saura s'il son film sera sélectionner Souhaitons à Xavier Dolan de parvenir cette fois à la cérémonie et d'emporter cette statuette tant méritée. Avec ou sans Oscar, Xavier Dolan est Juste impressionnant.
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