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    Juste La Fin Du Monde
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    3,6
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    803 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Bravo, J'ai adoré ce film. La pièce de Jean Luc LAGARCE était une belle oeuvre, un texte remarquable. Je vous remercie pour le film que vous avez réalisé. Vous avez préservé la qualité et la profondeur des textes. Vous avez créé des ambiances, des relations entre les acteurs. Votre image est magnifique. Votre rythme ne tient pas compte d'effets de mode : il relève le texte et l'émotion des acteurs.
    Merci
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    63 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Après l’exceptionnel « Mommy », Xavier Dolan revient avec ce nouveau chef d’oeuvre qu’il qualifie lui même comme étant son film le plus complet et s’offre un casting français hautement prestigieux représenté par Nathalie Baye, Marion Cotillard, Léa Seydoux, Vincent Cassel et Gaspard Ulliel. Chacun d’entre eux fracasse le grand écran avec leur rôle respectif au point d’en être méconnaissables physiquement. La forme du récit repose sur une simplicité épousé de noblesse dans un décor volontairement asphyxiant démontré par des gros plans sur les visages des personnages. L’exploitation des talents d’acteurs a ainsi été maximal afin de capter des instants d’émotions silencieux mais harmonieux. En effet, nombreuses sont les scènes de confidences et de tête à tête semblables à un tableau théâtrale. C’est pourquoi la base du long-métrage passe par les expressions faciales et une volonté d’interprétation de dialogues longs et interminables où le but est de lasser le spectateur de l’écoute afin de le recentrer sur les sentiments visuellement perceptibles. Voilà à quoi répond cette histoire de famille déchirée mais tellement attachée où chacun peine à exprimer son amour envers l’autre. Une leçon de vie où les grandes tirades inutiles masquent un silence dénonciateur. En plus d’un visuel finement étudié, le son entre complètement en compte dans « Juste la fin du monde » renforçant l’aspect affectif et poignant. Aussi, l’écriture présente deux entractes musicales exceptionnelles qui reviennent sur le passé de Louis venu annoncé sa mort. Ces instants de vie permettent de pénétrer l’esprit du personnage et Xavier Dolan et son équipe font de la musique, une représentation de moments de souvenirs. Le final est une explosion émotionnelle aussi dérangeant que libérateur bazardant tous les malentendus volontaires où chacun s’autoprotège dans le mensonge. « Juste la fin du monde » est un drame familial rempli de sentiments mal cachés et de pudeur comparable à « Un été à Osage County » avec Meryl Streep. A l’image de PedroAlmodovar par exemple, Xavier Dolan frappe le monde du cinéma avec sa pâte en unifiant tout type de public et en s’imposant comme étant un des plus grands réalisateurs de cette décennie. Bravo.

    Bilan : Xavier Dolan signe un voyage émotionnel intemporel.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Je conseille vivement le dernier Xavier Dolan, presque autant émouvant que Mommy. Le texte de Lagarce est poignant, les acteurs sont d'une parfaite justesse, et leurs regards sont brillamment captés par l'enfant chéri du cinéma québécois. Ce film méritait amplement le Grand Prix du Jury à Cannes !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Du grand Dolan, esthétique irréprochable bande son au top, si vous aimez Dolan allez y ! Mais attendez vous à être un peu désorienté car il s'agit d'un film français, pas québécois.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Film qui soulève une question fondamentale :
    A-t-on le droit de renier l’amour de ses proches au nom de la différence intellectuelle ?
    solaris-33
    solaris-33

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2016
    Le film s'ouvre dans un avion. Mais c'est bien une fois sur Terre que les turbulences démarrent. Alors un conseil accrochez-vous ca remue. Et gare à l'atterissage. Le plus fort est que ce film étant un film très "verbeux", les phrases les plus fortes sont celles qui ne sont pas prononcées mais qui restent au bord des lèvres de Gaspard Ulliel ou de Marion Cotillard. Des mots qui passent dans les regards et le fremissement des levres lorsqu'ils ne peuvent pas sortir. Une vraie réussite qui ne peut pas laisser indifférent.
    Mathieu G.
    Mathieu G.

    8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2016
    Encore une fois, Xavier Dolan nous offre une oeuvre de très haut niveau qui mérite ses éloges. Loin d'être un huis-clos étouffant et insupportable, il nous fait entrer dans la vie d'une famille névrosé mais attachante, où toute les émotions et le véritable dialogue se fondent dans les plans serrés, les silences, les battements de sourcils. Alors que Louis venait annoncer sa mort à ses proches, il se retrouve dans l'incapacité de leur annoncer, de leur parler, essayant vainement de communiquer avec eux. Mais ces personnages, vociférant, voulant tellement lui dire ce qu'ils ont sur le cœur ou pas, n'arrive plus à écouter. Un film portant sur l'incommunicabilité familiale, faite de non dits et de rancœur dont on ne sera jamais vraiment la source. Derrière ceci, un très bonne prestation de cinq merveilleux acteurs, dont quatre sont césarisés et une oscarisé, accompagne une mise en scène pointilleuse. Gaspard Ulliel arrive à nous transporter avec sa fragilité contenu, d'où nous n'arrivons pas à discerner le vrai du faux. Mais surtout, Nathalie Baye (la figure maternelle toujours aussi importante) et Vincent Cassel nous offre tendresse et humour, Léa Seydoux un peu gauche au début parvient à convaincre rapidement, alors Marion Cotillard, parfois un peu trop insistante sur sa prestation, donne le personnage de Catherine le plus intéressant et qui aura compris bien avant tout le monde l'objet de cette visite (comme le montre une des plus belles séquences au ralentit entre Louis et Catherine, faites que de regards et de sourires). S'ajoute à cela une musique magnifique, qui nous offre de belles évasions implicites alors que la photographie, toujours aussi impeccable, nous laisse encré sur place. En bref, un très Dolan, avec des acteurs merveilleux, qui mérite largement le détour et qui ne perd rien pour attendre ses César.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    « L’Enfer c’est les autres », écrivait Sartre. Et si l’Enfer, c’était sa propre famille ?

    Louis, un écrivain à succès, revient chez lui après douze ans de silence. Dans la voiture qui l’emmène vers les siens, des questions. Que se passera-t-il ? Peuvent-ils se pardonner après autant de temps ? Ou au contraire s’acharneront-ils sur celui qui fut toujours si différent d’eux ?
    Les images défilent …

    la-bande-annonce-du-jour-juste-la-fin-du-monde-1

    Arrivé chez sa mère, Louis est attendu comme le messie. Elle est pimpante avec son brushing et sa manucure, sa soeur qu’il ne connaît que peu est devenue une jeune fille tourmentée mais arbore son plus joli sourire pour ce frère inconnu, quant au plus âgé de la fratrie, il est resté fidèle à lui même : cynique, froid, autoritaire, violent. Et que dire de sa belle-soeur ? Une femme rabaissée qui n’a pas pourtant pas cessé de porter sur le monde un regard candide.
    Mais au fait, pourquoi Louis est-il revenu ?

    Juste la fin du monde, film adapté d’une pièce de Lagarce, est un huis-clos tragique. D’emblée, nous savons que la mort s’apprête à prendre Louis. Quand ? Peu importe … C’est d’ailleurs pour cette unique raison qu’il est revenu dans un giron qui n’a de famille que le nom. Autour de lui, la maison du chaos. Une mère à l’ouest, une soeur stone et un frère violent. Un concentré que les tragédies grecques envieraient presque …

    Suite de la critique chez Bricabook
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    Juste la fin du monde c'est les retrouvailles d’une famille disloquée qui a grandement été fragilisée par le départ de l’un deux douze ans plus tôt. Lorsqu’ils apprennent que Louis, le déserteur, le benjamin de la famille, décide de revenir les voir après ces longues années d’absence et de quasi-silence radio, forcément, ils s’interrogent. Pourquoi décide-t-il de revenir si subitement ? Le spectateur le sait d’entrée de jeu, mais la famille n’en à aucune idée. Ils spéculent, s’inquiètent, et finissent par avoir peur d’une vérité qu’ils ne pourraient peut être pas supporter. Xavier Dolan signe un long métrage impressionnant sur tous les plans. Impressionnant par sa maturité, sa réalisation et son ambiance. Impressionnant par ses acteurs qui sont bouleversants, à l’image de l’intrigue du film. On pleure d’eux, incapables qu’ils sont de regarder la vérité en face, mais on pleure aussi avec eux, de leur détresse qui se lit dans chacune de leurs expressions. Un grand film, et un grand Dolan.

    Mon avis complet est disponible sur le Coin du Cinéphile :
    mariecleroy
    mariecleroy

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Très beau film sur les relations complexes entre personnes qui s'aiment mais ne savent pas communiquer entre elles.
    Jorik V
    Jorik V

    1 285 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    Il est des films qui vous prennent aux tripes, qui vous arrachent le cœur, qui vous retournent l’esprit et vous transportent d’émotions diverses aux larmes sans crier gare. « Juste la fin du monde » est de ceux-là. Xavier Dolan est un surdoué du cinéma et son nouveau film le confirme durablement. C’est un artiste de 26 ans qui en est déjà à son sixième film et qui laissera une trace indélébile sur le septième art. Si certains de ses long-métrages souffraient de défauts inhérents à l’immaturité, le magnifique « Mummy » et celui-ci le placent définitivement du côté des auteurs marquants et dotés d’une patte singulière, ses influences ayant été digérées pour aboutir à un style et une mélodie qui lui sont propre. Uniques et beaux.

    Le casting cinq étoiles réuni ici n’est pas qu’un coup marketing bien que réunir ces cinq acteurs français dans le même film donne un sacré prestige à l’affiche. Et l’expression n’est pour une fois pas galvaudée car ce quintet de comédiens forme un tout exemplaire, magnifique et mémorable. Il semblerait que les rôles ont été écrits pour eux ou qu’ils se les sont appropriés dans un même élan artistique et passionnel pour leur art de manière à former la distribution la plus homogène qui soit. Chacun semble tellement à sa place et joue à la perfection qu’il est impossible de dire lequel tire le plus son épingle du jeu. Gaspard Ulliel est celui autour duquel tourne le récit mais qui a le moins de répliques, l’intensité de son jeu passant par les regards et sa beauté triste. Léa Seydoux n’a jamais été aussi bonne que dans ce rôle de petite sœur un peu perdue et privée d’un frère. Vincent Cassel est au sommet de son art en grand frère brutal et nerveux qui ne sait pas montrer ses émotions. Marion Cotillard, toute en fragilité et timidité maladroite, est sensationnelle. Quant à l’impeccable et toujours brillante Nathalie Baye, elle forme le trait d’union relationnel avec ces partenaires en mère dépassée mais empathique. Un casting impérial pour une tragédie familiale déchirante.

    Si le film est bavard et que l’on ressent l’origine théâtrale de la pièce, les affèteries de style de Dolan sont limitées à leur juste nécessité et explosent lors de flashbacks gracieux et sublimés par des images et une bande-son toujours aussi étonnante mais au final si évidente. Les visages sont filmés en plans rapprochés pour faire ressortir toutes les émotions de chacun, du moindre mot prononcé au regard discret en passant par une expression infime. L’incommunicabilité et les non-dits sont au centre de cette histoire et on devine beaucoup de choses par ce qui est dit entre les lignes ou exprimé dans les attitudes. « Juste la fin du monde » est une œuvre intense qui transcende le film dit de réunion de famille. On sort de là sonné, mélancolique et nostalgique à la fois, avec l’impression d’avoir déjà vécu des bribes de cette histoire. On a envie à la fois de garder le film rien que pour nous mais également de le partager. « Mummy » n’avait honteusement eu que le Prix du Jury à Cannes, celui-ci a eu le Grand Prix et c’est grandement mérité, certainement la seule bonne note de ce palmarès à côté de la plaque. Un drame en forme de pierre précieuse, magnifique qui laissera une trace indélébile dans la mémoire et dans le cœur.
    romano31
    romano31

    284 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    Vu en avant-première en présence de Xavier Dolan et Gaspard Ulliel, le dernier film du "jeune prodige québécois" est une belle réussite. Avec Juste La Fin Du Monde, Xavier Dolan signe un film fort, à la fois beau et cruel, porté par cinq acteurs absolument géniaux. Dolan ne choisit jamais la simplicité et en adaptant cette pièce de Jean-Luc Lagarce, il signe un huit-clos saisissant sur une famille dysfonctionnelle où chacun aura du mal à sortir indemne de ce repas si ce n'est Louis, magistralement interprété par Gaspard Ulliel, qui aura réussi la mission qu'il s'était fixé. Dolan filme énormément en gros plan sur ce film là car beaucoup de sentiments passent par le regard et les expressions du visage. Et le personnage de Gaspard Ulliel, qui parle très peu dans le film, a fait un travail extraordinaire à ce niveau là. De plus, la bande originale, comme à son habitude chez Dolan, est très soignée et on ne peut qu'admirer le travail de Dolan sur ce film. Bref, fans du cinéaste, allez voir Juste La Fin Du Monde qui est un bon et très beau film.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    154 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    Attention, le dernier Dolan fait mal, très mal. Notamment si vous avez vécu un dysfonctionnement familial plus ou moins identique à « Juste la fin du monde ».
    Celui qui n’a pas connu une réunion familiale totalement houleuse, celle où l’on dérape ou au contraire celle où l’on se retient pour épargner les autres, celui-là risque de ne pas pouvoir apprécier parfaitement le film, pour les autres, ça va remuer !
    Tiré de la pièce de Jean-Luc Lagarce, ce huis-clos familial pousse la névrose à son paroxysme au point d’exploser.
    Que ce soit par des cris violents mais aussi -voir particulièrement- par des silences meurtriers, les mécanismes et la dureté extrême des comportements sont montrés de près. Les plans sont tellement rapprochés que l'on peut examiner les pores de la peau, la finesse des expressions faciales et surtout toutes les émotions véhiculées par les yeux.
    Le film est souvent filmé en zones d’ombres (comme pour mieux marquer les nuages noirs, les cachotteries familiales ainsi que les traces du passé) et l’on ressent la canicule omniprésente qui met en avant le climat étouffant régnant entres les personnages.
    Le contraste entre mise en scène statique et personnages toujours en mouvement est saisissant et l’on se sent de mal en pis, proche de la fuite ou de l’évanouissement.
    Heureusement, quelques parenthèses de souvenirs sont bienvenues, bien que trop courtes et toujours stoppées au vol, elles permettent tout de même de pouvoir continuer à subir le rouleau compresseur de la tourmente familiale infligée à celui qui est considéré comme le fils prodigue. Il est surtout celui qui est différent car il a réussi à rompre les chaînes familiales. Ce personnage est magnifiquement porté à l’écran par Gaspard Ulliel au sommet de son art. Marion Cotillard n’est pas en reste avec une interprétation que l’on ne lui connaissait pas et qui est totalement saisissante.
    Le reste du casting « de stars » est peut-être le défaut majeur du film car Nathalie Baye, Vincent Cassel et Léa Seydoux donnent parfois l'impression de vouloir en faire plus que les autres, comme s'ils subissaient une pression liée à leurs statuts. Il faut dire que leur partition est dure à jouer et qu’il est normal de frôler la caricature lorsque l’on joue quelqu'un de particulièrement névrosé (dans la vie, un névrosé est souvent théâtral).
    Le choix de musiques surprenants n’est pas toujours bienvenu et, pour ma part, gâche même la fin du film.
    Cela n’enlève rien à la force incroyable de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2016
    Un film prenant. On a envie d'en découdre pour savoir la fin mais en même temps pas envie que ça s'arrête.
    Les images sont belles, les plans laissent passer l'émotion. Gaspard Ulliel est fabuleux. Léa Seydoux est également remarquable. Le seul bémol pour moi reste Marion Cotillard, je trouve qu'elle exagère les émotions, les hésitations, ce qui rend son personnage assez transparent et presque agaçant. Mise à part ça, c'est un très beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Quelle que longueur mais quelle travaille et jeu d'acteurs, la fin m'a donner une vrai claque et je vous invite à aller voir ce film qui est juste très bon malgré les lenteurs
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