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    Juste La Fin Du Monde
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    Alice025
    Alice025

    1 689 abonnés 1 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Un des films que j'attendais le plus cette année et j'en suis ressortie mitigée. Il y a autant de bons points que de mauvais. Commençons par les bons : le casting 5 étoiles où chaque acteur et actrice disposent d'un rôle et d'un caractère bien à eux. Marion Cotillard est timide, ne finit jamais ses phrases et ne sait jamais où se mettre mais en dit long sur son regard, elle est très touchante. Vincent Cassel est impulsif, brutal et il nous captive toujours dès qu'il parle. Léa Seydoux est également très convaincante en jeune fille/ado révoltée qui aimerait vivre une nouvelle vie mais qui reste malgré cela dans son confort. Nathalie Baye est une maman aussi délurée que charmante, ainsi que Gaspard Ulliel, le fils prodigue de retour à la maison, torturé et silencieux venu annoncer sa mort, du moins essayer. La mise en scène et les plans sont magnifiques ainsi que les diverses musiques qui agrémentent la narration, on reconnaît bien ici la touche Dolan que l'on aime tant, comme la scène avec O-Zone en fond sonore.
    Ce qui me torture un peu l'esprit sur l'histoire, c'est qu'elle fait beaucoup « montagne russe », ça décolle et ça retombe sans jamais réellement s'envoler. Chaque personnage bénéficie d'un tête à tête avec Louis, autant certaines scènes paraissent poignantes, autant d'autres paraissent fades et ennuyantes. Ce qui fait que pendant toute la durée du film, j'ai eu l'impression d'avoir un pied dedans et un pied dehors, m'empêchant ainsi d'être « bouleversée » comme j'aurais pu l'espérer...
    Ce n'est donc pas pour moi le meilleur film de Xavier Dolan, il y avait matière à faire et cela n'a été exploité qu'à moitié. Cependant, on retiendra la grande prestation des acteurs et la sublime mise en scène.
    Dan S.
    Dan S.

    17 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Ce film est au cinema ce qu'une peinture est à l'oeuvre d'art. On contemple son style indéniable, la force de son interpretation mais c'est aussi avec ennui qu'on l'observe. Oui la peinture c'est parfois ennuyeux, tout comme les scenes interminables d'observation présent dans le film. Le spectateur accroche ou se perd, c'est le risque.
    Guimzy
    Guimzy

    173 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Xavier Dolan penche toujours sur son expérience personnelle pour raconter des histoires, même si elles sont des adaptations. De ce qu'il pense des relations familiales, en particulier entre la mère et le fils. Alors qu'il avait ému et touché la majorité du public avec Mommy, le réalisateur québécois revient avec un film beaucoup plus fermé. Volontairement bien sûr car Juste la fin du monde se déroule dans un tout petit périmètre et ne concerne qu'une famille, à moitié ravie de revoir Louis, qu'il n'avait plus revu depuis 12 ans. Le film est magnifique. Magnifique dans le sens où Dolan utilise sa touche artistique pour donner un ton particulier, virant du malaise aux souvenirs offrant une liberté d'esprit. Utilisant pratiquement que des plans très serrés sur les acteurs pour les confiner encore plus dans leurs retranchements et dans leurs émotions de visages, dans le regard, dans les expressions, Dolan frappe fort car il donne cet aspect presque suffoquant pour le spectateur, tout en attirant un maximum d'empathie pour Louis, dont nous sommes les seuls au courant de ce pourquoi il revient voir sa famille. On a envie que tout pète, on a envie que toutes les plus grosses vérités soient crachées à la gueule de chacun pour pouvoir respirer, mais le film offre un malaise volontaire qui fonctionne bien. Alors si je trouve sa mise en scène plutôt réussie, pourquoi je ne le qualifie pas non plus de chef d'oeuvre ? Car il ne m'a pas entièrement emporté, à cause en partie justement de ces choix de plans parfois trop redondants, trop longs, qui donneraient presque une sensation de m'as-tu-vu. Etant une pièce de théâtre à la base, les monologues se comprennent dans leur longévité. Et très souvent ça marche, grâce aux interprétations des acteurs. Natalie Baye est très émouvante et protectrice, Léa Seydoux plutôt surprenante en petite rebelle râleuse, et Vincent Cassel, qui domine largement les autres, offre une interprétation incroyablement juste et sincère dans ce personnage antipathique qui finalement est celui qui nous touche le plus. Petit bémol en revanche pour les parties de Marion Cotillard, que je trouve vraiment trop insupportable à certains moments. On comprend ce qu'essaie de nous dire Dolan dans le jeu de l'actrice, mais c'est parfois trop long et beaucoup trop lourd. Gaspard Uliel quant à lui offre quelque chose de très sincère et touchant. Il a besoin de peu de mots pour nous faire comprendre ce qu'il ressent à travers les disputes de sa famille. Une belle brochette d'acteurs donc qui est un atout majeur pour le film qui dure suffisamment longtemps pour offrir une fin qui prend aux tripes de par sa mise en scène, son montage, son ambiance. Le choix des musiques a souvent tendance à faire penser à Mommy, sachant que des musiques populaires comme Dragostea Din Tei sonnent comme une sensation de fraîcheur de liberté, dans les souvenirs de Louis, qui offrent aussi d'ailleurs de jolies lumières et de belles sensations. Donc voilà, Juste la fin du monde est un film vraiment bien géré par Dolan, mais qui pour moi souffre de quelques maladresses et ne m'a donc réellement frappé à la gorge que dans les 25-30 dernières minutes, malgré l'empathie permanente que nous avons pour Louis. Un beau film que nous offre le jeunot québécois.
    Danny N.
    Danny N.

    105 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Je vais voir tous les films avec Gaspard Ulliel depuis JACQUOU LE CROQUANT en 2007 et archive tout sur lui. Voici enfin ce fameux film qui a obtenu le grand prix du jury à Cannes.
    il n'y avait que 3 personnes dans la salle ce matin à la séance tôt à 11h05....
    j'ai eu du mal à rentrer dans le film tellement les dialogues sont souvent incompréhensibles et lourds
    mais Gaspard et Nathalie Baye ont des choses très fortes à jouer et trouvent là un de leur plus grand rôle. Leur relation très forte mère-fils (même si la mère n'arrive pas à comprendre sa vie), m'a beaucoup touché.
    c'est un film de qualité mais j'ai été très déçu par la fin que je ne peux dévoiler où il ne se passe pas ce qu'on attend tout le film ! pour moi, ce n'est pas une fin...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 octobre 2016
    Composé d'un casting plutôt impressionnant, le dernier Dolan a tout pour plaire. Un réalisateur tendance, un casting 5 étoiles, il est évident que ce film est à voir. On peut aimer ou non, mais il est à voir. Si je considère les films de Dolan, toujours un peu sur-côté, je ne nie pas qu'il a un talent certain (son ego non plus d'ailleurs).

    Dans ce film, le réalisateur canadien a choisit un cadre serré, et en plus dans un huit-clos (pour l'écrasante majorité des scènes). Un cadre qui se focalise sur les individus et uniquement sur eux. Le film ne cherche pas à s'éparpiller dans tous les sens : ce déjeuner familial est au centre de tout. Contrairement à d'autres films, la durée du film semble amplifiée, allongée par l'intensité et le choix des plans.

    Le huit-clos est vraiment un genre qui repose sur les acteurs qui composent le film, et pour de bonnes raisons : ils ne quittent jamais vraiment l'écran. De ce côté, on est servis ! Gaspard Ulliel, Nathalie Baye, Léa Seydoux, Vincent Cassel, Marion Cottillard forment un casting sérieux, crédible et très prenant. On est tout de suite capté par leur rôle et leurs rapports. Entre une Cottillard effacée au possible et un Cassel explosif, l'ambiance est bizarre. La mère, brillamment incarnée par Nathalie Baye (excellente, comme toujours), essaye tant bien que mal de conserver un équilibre bancal dans cette famille déconcertée par le retour de G. Ulliel. Ce dernier est à mon sens, très impressionnant dans ce rôle de membre étranger d'une famille qu'il ne connaît plus et à laquelle il doit annoncer sa mort prochaine. C'est un acteur que j'apprécie beaucoup et qui rempli très bien son rôle.

    Cette ambiance intime et électrique laisse présager une fin explosif qu'on attend mais on reste un peu sur notre fin, ce qui est je suppose est aussi l'intérêt de ce film. On attend la révélation pour le bouquet final, qui a lieu malgré tout et cette marée soudaine de sentiments et d'engueulades est assez bien mise en oeuvre. On assiste à un beau moment de passion, de haine, de joie. C'est filmé avec beaucoup de précision et beaucoup de justesse.

    Ce film donne clairement envie de voir le reste et les futures réalisations de ce jeune réalisateur au talent sans doute exagéré mais réel.
    dagrey1
    dagrey1

    101 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    **Après douze ans d’absence, un écrivain retourne dans son village natal pour annoncer à sa famille sa mort prochaine.
    Lors des retrouvailles éclatent les éternelles querelles, et ressortent les rancoeurs qui parlent au nom du doute et de la solitude.**

    Xavier Dolan fait des films sur des sujets qui lui tiennent à coeur. Cette fois, il porte à l'écran la pièce de JC Lagarce décédé en 1995. Il a fait appel pour l'occasion à 5 acteurs remarquables: Nathalie Baye (la mère), Léa Seydoux (Suzanne la fille), Vincent Cassel (Antoine le grand frère), Marion Cotillard (Catherine) et Gaspard Ulliel (Louis l'exilé).
    Le film de Xavier Dolan est à la fois une histoire personnelle et universelle. Une histoire personnelle car il est difficile de ne pas voir dans ce film une biographie de la fin de vie de l'auteur décédé du Sida en 1995. Une histoire universelle, parce que les familles sans éclats de voix, sans névroses et où ça ronronne gentiment, c'est assez rare et ce n'était pas le cas dans la famille de Xavier Dolan.

    Le film est réussi. Il obéit techniquement à un registre un peu particulier, celui du thêatre filmé avec des cadrages centrés sur les visages des acteurs et un jeu à la limite de l'hystérisation. Le réalisateur intègre dans son film des moments de respiration, essentiellement les souvenirs de Louis.

    Le spectateur accompagne le pauvre Louis dans sa quête et il souffre avec lui. 12 ans d'absence, c'est long, on devient vite un étranger même avec ses proches. De plus, après les premières effusions, les membres de la famille s'interrogent -pourquoi maintenant?- et les reproches se multiplient.
    Suzanne qui avait 10 ans quand Louis est parti -et qui est une fille assez brut de fonderie- ne comprend pas son retour. Antoine est un taiseux passif agressif violent qui n'a jamais rien eu en commun avec Louis. Sa mère l'aime et l'admire mais elle s'interroge tout de même. Quant à Catherine, jeune femme effacé et timide, ses hésitations plombent toutes les conversations.

    "Juste la fin de monde" est un film émouvant, profondément humain et où on partage les névroses de cette famille d'aujourd'hui à l'heure du retour de celui que l'on a toujours considéré comme surdoué.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    193 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Empocher un deuxième Grand Prix à Cannes, tout le monde ne pas s'en vanter. Xavier Dolan adapte une pièce de Jean-Luc Lagarce pour son nouveau film relatant le retour d'un fils prodigue auprès de sa famille après de longues années d'absence afin de leur annoncer une nouvelle mais tout n'est pas si simple. Même si l'histoire n'est pas très originale et s'étire un peu en longueur, elle n'en est pas moins émouvante et prenante. Les passages avec chacun des personnages sont bien construits et nous apportent suffisamment d'émotions grâce aux jeux des regards. Les dialogues peuvent sembler banales mais montrent la réalité de ce genre de réunion de famille. Par moment, on peut croire que les acteurs font de l'impro mais il n'en est rien. C'est un peu déstabilisant... On retrouve le style du cinéaste par sa manière de réaliser et on ne s'en plaint pas. il est en de même pour le montage et la bande son, très surprenante. Les acteurs sont bons. Marion Cotillard, Vincent Cassel et Gaspard Ulliel sont fabuleux. Lea Seydoux est un peu mieux que d'habitude. Nathalie Baye a de très beaux passages mais lors des scènes en groupe on est un peu surpris par son jeu. C'est un film qui se défend par ses émotions et la justesse des relations familiales qui y sont décrites.
    LeFilCine
    LeFilCine

    184 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    Juste La Fin Du Monde est l'adaptation par Xavier Dolan d'une pièce de théâtre de feu Jean-Luc Lagarce. Le film a déchaîné les passions lors du dernier festival de Cannes. C'est que le jeune réalisateur québécois, deux ans seulement après son chef d'œuvre Mommy, était attendu au tournant (en tout cas par certains journalistes). D'autant plus qu'il s'est entouré d'un casting incroyable : Gaspard Ulliel, Nathalie Baye, Léa Seydoux, Vincent Cassel et Marion Cotillard. Le personnage principal, interprété par Gaspard Ulliel, retourne dans sa famille après douze ans d'absence. Et il reste quasi mutique, comme tétanisé par la différence culturelle, intellectuelle et de sensibilité qui le sépare de sa mère, de son frère et de sa sœur. Hormis sa belle-sœur, tous échouent systématiquement à communiquer avec le revenant et à comprendre ce qu’il vient faire là. Tout ça est un peu déroutant. Il y a, dans le film, des performances d'acteurs formidables, une mise en scène efficace mais un texte tellement radical qu'on reste un peu à distance, comme halluciné par ces personnages incompatibles. Leurs relations sont tellement excessives, qu'elles laissent un arrière-gout d'irréel. D’autant plus qu’on ne sort jamais d’un huis-clos assez étouffant et intemporel. Le film est, malgré tout, assez captivant, tant il verse dans l’excès mais on regrette que Xavier Dolan se soit un peu perdu dans ce récit qui ne lui appartient pas.
    MC feely
    MC feely

    78 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2016
    J'ai eu un sentiment tellement partagé sur cette dernière oeuvre de Xavier Dolan!J'ai trouvé ce film très troublant et extrêmement réussi au niveau de l'émotion et de la nostalgie qu'il dégage avec les flashbacks de Louis du temps de l'insouciance et ou tout était beaucoup plus facile.Les acteurs sont très convaincants et captive avec peut être une Marion Cotillard en demi teinte.Les dialogues entres membres de la famille sont dans l'ensemble très intéressants même si j'ai trouvé certaines scènes trop tirées par les cheveux ou comme une sensation de trop ou de tourner en rond,c'est d'ailleurs ce coté un peu trop théâtrale qui m'a un peu gêné par moment même si je savais très bien que c'était l'adaptation d'une pièce de théâtre mais j'avais eu vent comme quoi ça n'allait pas être une oeuvre théâtrale filmée.Heuresement c'est plutôt vrai dans la globalité.3/5
    Hey Jude
    Hey Jude

    26 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2016
    Je suis sortie de là sans trop savoir qu'en penser, encore un peu ébranlée par le choc de la dernière scène, d'une rare intensité. Je connaissais Xavier Dolan pour ses films hypèractifs nous entrainant dans une tornade de couleurs rocambolesques et d'émotions sincères. Mais ici le rythme change du tout au tout.

    Il s'agit d'une après-midi, quelques heures à peine, à regarder des personnages qui ne peuvent pas, plus communiquer. Louis, surtout, porte ce secret qui rend pesant chaque mot, chaque phrase prononcée. Je dois dire que le début était lent, pour ne pas dire chiant, il faut s'habituer à un drôle de language sans doute mis en place par l'auteur de la pièce d'origine, fait de répétitions, de silences, de non dits. Le personnage de Marion Cotillard fait très fort à ce sujet, et sa peine à s'exprimer m'a rappelée Kyla dans Mommy, sauf qu'ici ça en devient presque burlesque. Je ne savais pas comment regarder ce rythme, ce language, fallait-il rire ou plonger dans la détresse des personnages?

    Mais ensuite, il y a eu ces souvenirs, des immersions brutales dans la mémoire de Louis, enivrantes et manifiquement filmées, et je me suis dit que Dolan n'avait pas son pareil pour faire surgir l'émotion, là, d'un coup. Et le rythme en était tellement changé, que je pense que c'est un film à propos du temps et de son écoulement, le temps qu'on voudrait ralentir parce qu'on redoute ce moment d'avouer, le temps éclair d'un flash de souvenirs vivaces mais trop vite passés, le temps qu'on voudrait partager malgré tout avec ceux qu'on aime sans le gâcher. Avec cette perspective là, je trouve le film assez intéressant.

    C'est un exercice de style, une nouvelle expérimentation de Dolan qui reste surprenant et intriguant au fil de ses films. Mais est ce que j'ai aimé? J'ai beaucoup pensé à l'Esquive, d'Abdellatif Kechiche, ou les balbutiements et les non dits trahissaient l'émotion chez les personnages. C'est une sorte de Marivaudage qu'on a aussi ici, mais au lieu de susciter la tendresse, cela en devient frustrant et étouffant. Il me faut quand même parler des acteurs qui fonctionnaient très bien en groupe malgré seulement 6 jours de tournage tous ensemble, et une Léa Seydoux pour une fois moins inaccessible, plutot assez chaleureuse et...gamine.

    En tout cas j'ai tout de suite eu envie de le revoir pour mieux le cerner.
    François F
    François F

    10 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2016
    Je suis un peu embêté. C'est un film magnifique. Très beau, la direction de la photographie est top. On le vit ce film, on ressent beaucoup d'émotion. Mais le sentiment dominant qui ressort de ce film est composé d'une boule au ventre, c'est une sorte d'angoisse, de mal être. Ce sentiment est resté après le film. C'est pas le sentiment dont j'avais besoin en ce moment...
    Aline D
    Aline D

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2016
    Film très anxiogène. La difficulté de s' ouvrir, de parler en est même à un moment agaçant. Les gros plans sont maîtrisés, les musiques sont bien choisies et Dolan leur donne une place importante et intégrante tout au long du film sans overdose. Une préférence dans l'interprétation masculine...
    Blog Be French
    Blog Be French

    42 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2016
    Xavier Dolan progresse… Après un Prix du Jury pour Mommy il y a deux ans, le jeune québécois repart avec le Grand Prix pour Juste la fin du Monde. Si tout n'est pas parfait dans le nouveau film de Dolan, difficile d'en ressortir insensible. Son sujet, adapté d'une pièce de Jean-Luc Lagarce, est tout-à-fait troublant, avec une sensibilité cachée et une brutalité portée au premier plan. Un film de regards et de non-dits, porté par une lumière incroyable (créée par André Turpin). On regrettera une certaine hystérie et la fausseté du duo Cassel-Cotillard, mais on retiendra surtout la perfection de Gaspard Ulliel en rôle titre, ainsi que les très bonnes performances de Léa Seydoux (oui, oui… vous avez bien lu !) et Nathalie Baye.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    80 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    6e film de Xavier Dolan, reparti avec le Grand Prix au dernier Festival de Cannes. Avec un casting pareil et la notoriété dont jouit le cinéaste québécois depuis « Mommy », nul besoin d’être grand clerc pour deviner le succès que va lui réserver le public français (et probablement international). Et ce sera mérité malgré les réserves que je vais émettre ici et que j’émets à chaque film du cinéaste. Louis, 34 ans, homosexuel et dramaturge célébré, va rendre visite à sa famille qu’il n’a pas vue depuis 12 ans pour leur annoncer sa mort prochaine (du sida probablement, comme Jean-Luc Lagarce, l’auteur de la pièce dont ce film est l’adaptation). Lors d’un déjeuner caniculaire, il affronte donc sa mère, sa sœur, son frère et sa belle-sœur. Ces retrouvailles sous haute tension vont contrarier son objectif. C’est un film sur l’incommunicabilité, sur la puissance destructrice de la famille. Et comme toujours chez Dolan, dont le sens de la dramaturgie semble inné, les dialogues sont remarquables, les personnages hyper bien brossés et les acteurs extraordinairement bien dirigés, toujours filmés en (très) gros plans. Il faut voir Marion Cotillard s’embourber dans des explications interminables, bridée dans son expression, touchante comme jamais. Et Nathalie Baye dans un grand rôle de mère qui aurait mis les doigts dans la prise (qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler Anne Dorval dans « Mommy ») ou Vincent Cassel, dément en frère humiliant, fou à lier et les nerfs à vif. J’ai passé un moment incroyablement intense au milieu de cette famille dysfonctionnelle où tout le monde met beaucoup d’ardeur à souffrir le plus possible. Donc c’est encore sur la forme que porte mon agacement car elle fait obstacle, à chaque fois, à mon enthousiasme et empêche mon adhésion totale. La musique d’abord. Omniprésente, même pendant certains dialogues dont elle empêche la compréhension, pour souligner l’émotion et ajouter encore et toujours du bruit à la fureur. C'est désormais sa signature, les films de Dolan sont ponctués de longs clips avec images floues, cadres artistiques, ralentis et chansons tristes hyper téléphonées. Ce systématisme artificiel, pour moi, tourne un peu au ridicule et je rêve du jour où cet artiste si talentueux osera l’épure.
    Olivier D
    Olivier D

    33 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2016
    Voici une oeuvre qui n'est pas évidente à aborder. On est tout d'abord surpris, presque choqué par ces personnages, tantôt vulgaires, névrosés, silencieux, apeurés... Une fois cette impression diluée, on est ensuite frappé par cette méthode de filmer cette histoire. J'ai eu l'impression d'être à la fois très détaché puis l'instant suivant tout proche des protagonistes. Comme si une personne était cachée avec une caméra filmant les personnages de loin lors des discussions puis l'instant d'après était devant eux, filmant leurs moindres expressions... C'est très surprenant.
    On fini par entrer doucement dans cette famille meurtrie, on en apprend sur chacun, on s'identifie à eux. Jusqu'au final prenant, d'une grande intensité ou le mal surgit.
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