AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,6
12705 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Juste La Fin Du Monde ?
5
131 critiques
4
211 critiques
3
153 critiques
2
135 critiques
1
103 critiques
0
70 critiques
Trier par :
Filtrer par :
- Toutes les notes
-
-
-
-
-
-
J'attendais le dernier film de Xavier Dolan avec impatience depuis sa présentation au festival de Cannes. Et c'est peut être cette impatience qui a fait que j'avais placé mes attentes trop haut... Après un excellent "Mommy", Dolan nous emmène ici au coeur d'une scène de la vie familiale. Louis, un écrivain à succès et "fiertée" de la famille revient le temps d'une après-midi voir sa famille chargé d'un lourd secret. On est donc ici dans un huis-clos, qui est bien maîtrisé mais qui donne au film une dimension très théâtrale et qui de fait limite l'action du film. Le film se base donc sur le jeu d'acteurs ainsi que les dialogues. Malgré un casting a couper le souffle, j'ai trouvé la performance de Marion Cotillard et Lea Seydoux un peu en dessous de celle de Gaspard Ulliel et Vincent Cassel, qui pour ce dernier est fidèle à lui même tant sa prestation est juste. Les dialogues sont longs et fatiguent, même si le rythme s'accélère vers la fin qui est magnifiquement mise en scène. Les plans sont beaux, mais fatiguent aussi. Mention spéciale pour la musique qui pour ma part est un des points forts du film, non pas par sa qualité mais plutôt la façon avec laquelle celle-ci est amenée pour souligner des moments de vie.
Un film intéressant mais qui manque de rythme. Un film qui ne me marquera pas.
Un film intéressant mais qui manque de rythme. Un film qui ne me marquera pas.
S'il faut reconnaître tout le talent de Xavier Dolan, ce film ne sera pas celui qui ressortira de sa déjà très large filmographie. Parfois à la limite de l'hystérie, il tourne tout en démonstration et perd le spectateur. Epuisant. ça donne envie de sauter le prochain repas de famille...
C'est la première fois que Xavier Dolan m'a déçu à ce point. Regarder comment une famille s'arrache les cheveux, se déchire, pour des raisons plutôt futiles, pendant 1h30, c'est désolant. D'ailleurs plusieurs personnes, dans la salle où j'étais, sont parties avant la moitié du film. Ce n'était pas la peine engager un panel d'acteurs si prestigieux pour faire ça.... Quel gâchis!.... Un scénario tiré par des épingles, des dialogues hystériques, des gros plans inutilement fatigants.... Seule concession à la poésie: le détail final avec l'oiseau....
Autant cette fois-ci j'ai suivi aveuglement Dolan, autant la prochaine fois je réfléchirais à deux reprises avant d'y aller le voir....
Autant cette fois-ci j'ai suivi aveuglement Dolan, autant la prochaine fois je réfléchirais à deux reprises avant d'y aller le voir....
Très déçu... les acteurs sont bons aucun problème... mais le scénario est vide... c'est juste une caméra en gros plan dans une famille de ouf.. on se lasse très vite et au final ça fait pschiit... bref pas terrible
Xavier DOLAN a pris une pièce de théatre et y a mis toute sa technique de cinéaste : très belles lumières, très beaux gros plans, très beaux effets de profondeurs de champs, très beaux cadrages. Mais au final j'au eu l'impression d'être devant une longue bande annonce qui m'a donné envie de voir la pièce de théatre.
Tout d'abord, je tiens à préciser que je suis un fan inconditionnel des cinq premiers films de ce jeune prodige canadien. Laurence Anyways et Mommy m'ont notamment procuré de grandes émotions.
Vous pouvez donc aisément comprendre quelle a été ma déception à l'issue de la projection du très attendu "Juste la fin du monde".
J'aurais voulu aimer ce film, l'adorer, mettre un nouveau 5 étoiles à Dolan. Mais non, là, c'est juste pas possible.
Après une belle entrée en matière, le film s'écroule très rapidement. Les premières scènes entre Marion Cotillard et Gaspard Ulliel m'ont paru totalement surjoué. Je me suis retrouvé au bout de 15 minutes en dehors du film. J'ai retrouvé dans "Juste la fin du monde" tout ce que je n'aime pas dans le théâtre.
Ça crie, ça hurle, et ça ne se calme jamais!
Seul les moments d'évasion de Gaspard Ulliel, les flash back relatifs à son enfance, m'ont transporté. Les scènes de groupe sont indigestes, les confrontations entre les personnages dans les différentes pièces de la maison sont moyennement captivantes.
Toutefois, le film se termine sur une bonne note: la scène de clôture est magnifique, tout comme le début du film.
J'espère retrouver dans le prochain film de Dolan l'authenticité, le charme, les couleurs, la musique, que j'ai tant apprécié dans ses précédents films.
Vous pouvez donc aisément comprendre quelle a été ma déception à l'issue de la projection du très attendu "Juste la fin du monde".
J'aurais voulu aimer ce film, l'adorer, mettre un nouveau 5 étoiles à Dolan. Mais non, là, c'est juste pas possible.
Après une belle entrée en matière, le film s'écroule très rapidement. Les premières scènes entre Marion Cotillard et Gaspard Ulliel m'ont paru totalement surjoué. Je me suis retrouvé au bout de 15 minutes en dehors du film. J'ai retrouvé dans "Juste la fin du monde" tout ce que je n'aime pas dans le théâtre.
Ça crie, ça hurle, et ça ne se calme jamais!
Seul les moments d'évasion de Gaspard Ulliel, les flash back relatifs à son enfance, m'ont transporté. Les scènes de groupe sont indigestes, les confrontations entre les personnages dans les différentes pièces de la maison sont moyennement captivantes.
Toutefois, le film se termine sur une bonne note: la scène de clôture est magnifique, tout comme le début du film.
J'espère retrouver dans le prochain film de Dolan l'authenticité, le charme, les couleurs, la musique, que j'ai tant apprécié dans ses précédents films.
traversay1
Xavier Dolan n'en est qu'à son sixième film mais il est déjà impossible de tous les aimer. A cause des partis pris de son cinéma, de sa volonté de tout amplifier y compris ce qui relève du psychodrame, comme dans Juste la fin du monde dont le titre lui-même est bien présomptueux. Le film adapte une pièce de théâtre très datée sans donner de quelconques références, impossible de comprendre pourquoi la famille qu'il nous présente est aussi hystérique et incapable de communiquer. L'incommunicabilité c'était l'affaire de Bergman, la mise en scène de Dolan a besoin d'autre chose qu'un espace de théâtre filmé et de dialogues bafouillés ou glapis pour exister. Les seules séquences réussies du film sont celles qui s'évadent du huis-clos et encore sont-elles aidées par des envolées musicales. Sinon, c'est morne plaine tout du long, chacun des acteurs y allant de sa partition maladroite devant un Gaspard Ulliel qui joue tranquillement les taiseux fantomatiques. Ils font ce qu'ils peuvent les interprètes stars de Juste la fin du monde mais ils sont au niveau de l'écriture de leur rôle. Et du coup, Baye et Cassel s'en sortent mieux que Cotillard et Seydoux. Au fond, le film traite de sujets intimes (ou les maltraite plutôt) qui nous donnent l'impression d'être tombés dans une gigantesque scène de famille qui ne nous concerne pas et nous rend honteux d'assister à un tel déballage chaotique.
Super jeu d'acteurs, mais l'ensemble du film ne m'a pas convaincu, l'histoire à la base était prometteuse mais racontée avec beaucoup trop de longueurs.. Manque d'actions véritables
Les acteurs sont beaux, l'ambiance est pesante, une envie que les personnages hurlent et se détachent de toute pudeur. On recherche la magie et la folie des précédents dolan. Pour moi son moins bon film.
La photographie est bien là, je dirai même qu'elle est sublime. Le jeu d'acteur est également au rendez vous avec Vincent Cassel et Nathalie Baye qui sont époustouflants ! Mais il manque quelque chose, une histoire, un file qui captive et motive. Le film se contente d'enchainer de longue scènes, de longs dialogues en plan rapproché pour être bien pesant et prenant sans réels enchainements ni suite logique. quelques clichés un peu "bobo".....
Bref,c'était mon premier Dolan, je ne suis peut être pas habitué au style mais la photo et les acteurs ne font pas tout. Frustration et légère déception ici.
Bref,c'était mon premier Dolan, je ne suis peut être pas habitué au style mais la photo et les acteurs ne font pas tout. Frustration et légère déception ici.
Kurosawa
Après les puissants "Tom à la ferme" et "Mommy", Xavier Dolan signe un huis-clos lourd et appuyé, avec les acteurs français stars du moment, tous impeccables mais qui peinent à exister, la faute à des personnages beaucoup trop inconsistants. Cette pesanteur est ressentie dès les premières minutes, dès cette scène dans l'avion et la voix-off qui justifie solennellement la venue de Louis (Gapard Ulliel) dans une famille qu'il n'a pas vue depuis douze ans. Et quand les cinq membres sont réunis, le film devient - sans que l'on sache trop pourquoi - totalement hystérique, fait crier ses personnages sans véritable raison et appuie déjà les fameux "regards qui disent tout", dans un abominable ralenti en champ-contrechamp où la gentille et timide Catherine (Marion Cotillard), personnage schématique, comme tous les autres, définie par ces deux seules caractéristiques, comprend déjà que Louis va mourir. Mais ce qui fait de "Juste la fin du monde" un film relativement insipide, c'est que son hystérie se trouve toujours en surrégime, laisse de marbre ou fatigue au lieu de créer le débordement émotionnel visé. Cette fureur des personnages qui allait de soi dans "Mommy" sonne ici totalement faux, au même titre que les dialogues, certainement les plus mauvais d'un film de Dolan (le texte est apparemment fidèle à la pièce de Lagarce), qui empêchent en partie de croire à cette histoire, à ce drame censé bouleverser dans un final où les cris et les pleurs de chacun laissent presque indifférent mais surtout ne laissent aucune place au doute : on sait très bien qui a et qui n'a pas percé le secret de Louis. Jamais le film ne surprend sur ce point parce que les non-dits ne sont pas tenus, comme lors de cette scène où Louis et Antoine (Vincent Cassel) font un tour en voiture et que ce dernier livre ses sentiments les plus profonds, déjà anticipés si l'on réfléchit un tant soit peu. Dolan ne fait pas confiance en son spectateur, écarte tout ce qui pourrait être subtil et oublie surtout que son cinéma est bien meilleur quand il laisse exploser une énergie pop qui n'appartient qu'à lui (les deux flashbacks musicaux sont vibrants) et qu'on espère - sans trop y croire - retrouver dans son prochain film américain. En attendant, "Juste la fin du monde" marque un coup d'arrêt dans la carrière de Dolan et, alors qu'il semblait être son film le plus personnel de par le sujet abordé, il est finalement le plus distant et le moins investi.
Ce film n'est pas réussi, pas fini. Une ébauche ? Oui, l'idée et la manière dont ce film évolue reste à préciser pour lui donner la force que l'on pourrait en attendre.
Le fait qu'une musique vienne en plan arrière pour répondre à la tentation de rajouter de l'émotion à des scènes qui devraient se suffire à elles seules est un mauvais signe.
Il y a néanmoins de beaux plans liés à de grands acteurs, et notamment Vincent Cassel et Nathalie Baye qui touchent le pompon.
Hormis Marion Cotillard qui est un peu en recul, les acteurs sont très bons.
L'histoire qui n'en est pas une, manque de fils conducteurs et de liant.
La trame de la mort est utilisé comme un torchon humide que l'on tord à l'extrême pour en sortir le jus.
Le dernier rendez-vous de cet homme avec son destin et sa disparition du monde est devenu impossible à déclarer à sa famille.
Le frère, ours aux complaintes agressives, comprend pourquoi il est revenu après 12 ans d'absence.
A-t-on le droit de revenir pour annoncer sa fin prochaine à sa mère, ses frères et sœurs, lorsqu'on est parti pour s'échapper d'une ambiance asphyxiante crée par eux-même ?
Le silence est encore le meilleur moyen de ne pas se tromper, d'éviter de faire mal, en théorie.
C'est ce que croit le personnage principal lorsqu'il croise le regard de cette famille attachante.
Mais, comme toujours, le silence est la pire des manières de dire ce qui, tôt ou tard, fixera un avant et un après, dans la douleur.
domi
Le fait qu'une musique vienne en plan arrière pour répondre à la tentation de rajouter de l'émotion à des scènes qui devraient se suffire à elles seules est un mauvais signe.
Il y a néanmoins de beaux plans liés à de grands acteurs, et notamment Vincent Cassel et Nathalie Baye qui touchent le pompon.
Hormis Marion Cotillard qui est un peu en recul, les acteurs sont très bons.
L'histoire qui n'en est pas une, manque de fils conducteurs et de liant.
La trame de la mort est utilisé comme un torchon humide que l'on tord à l'extrême pour en sortir le jus.
Le dernier rendez-vous de cet homme avec son destin et sa disparition du monde est devenu impossible à déclarer à sa famille.
Le frère, ours aux complaintes agressives, comprend pourquoi il est revenu après 12 ans d'absence.
A-t-on le droit de revenir pour annoncer sa fin prochaine à sa mère, ses frères et sœurs, lorsqu'on est parti pour s'échapper d'une ambiance asphyxiante crée par eux-même ?
Le silence est encore le meilleur moyen de ne pas se tromper, d'éviter de faire mal, en théorie.
C'est ce que croit le personnage principal lorsqu'il croise le regard de cette famille attachante.
Mais, comme toujours, le silence est la pire des manières de dire ce qui, tôt ou tard, fixera un avant et un après, dans la douleur.
domi
La réalisation, la direction et le jeu des acteurs, le traitement de l'image. Tout était superbe. Xavier Dolan est bon, on le sait. Mais il y a beaucoup trop de longueurs, trop de beaux blabla... et ce film m'a énervé car les disputes familiales, les non - dits et les squelettes dans le placard de la maison familiale, ça n'est pas beau! Tout comme le personnage d'Antoine, j'aurai préféré que les choses soient directes et moches, que l'abcès soit crevé et compris mais là, la famille se sépare sans s'être comprise. On y a tous eu droit un jour à ce genre de disputes ou à ces parents qui ne savent plus communiquer (en moins torturée pour moi) et je n'avais pas envie d'en voir... mauvais choix. Tout comme Antoine, ce dimanche m'a fait perdre mon temps (quoiqu'il à peut-être appris quelque chose)
Dik ap Prale
Il y a beaucoup d'instants sans émotions, sans tendresse, des silences enquiquinants et des ruptures sonores magiques qui découlent d'un fourtout musical gênant ; Puis il y a des instants intenses comme lorsque Vincent Cassel prend la parole et libère, par deux fois, sa frustration. Il y a des instants perdus, comme ses souvenirs de jeunesse avec une fille dans sa chambre, des instants loupés, comme ces échanges avec sa mère (Nathalie Baye, très belle, sous ce masque de maquillage qui voudrait la rendre heureuse). Il y a un manque de cohérence, ou de préparation, en tout cas un grand manque d'émotions, dans son film le moins aboutit.
Je ne reconnais pas Xavier Dolan dans ce presque huit clos . Gaspard Ulliel étouffé par toutes ces vocifération par trop outrées semble perdu dans ce décor trop étroit qui nous oppresse aussi . Xavier Dolan abuse de ces gros plans qui nuisent à l'harmonie de l'ensemble . une déception de la part d'un cinéaste que j'adore .
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse