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    Juste La Fin Du Monde
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    3,6
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    803 critiques spectateurs

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    karen B.
    karen B.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2020
    Atmosphère lourde et ennuyeuse. On a envie de tous les baffes tellement chaque personnalité est agaçante. Si c'est voulu par le réalisateur c'est réussi, Pour ma part c'était à la limite du soutenable car tellement "exacerbé" !
    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2020
    Xavier Dolan est un de ses cinéastes qui a vu sa carrière émerger lors de la décennie 2010. S'identifiant quelques-peu à la facette de la Nouvelle vague et trouvant son aspect atypique en réalisant des hymnes à la femme - en en particulier la mère -, Dolan à prouvé son immense et prématuré talent dans sa légèreté maîtrisé, et à toujours réussi à éviter de tomber dans les profondeurs de la répétition et de sa propre caricature. Apres avoir touché le Graal avec *Mommy* en 2014, Xavier Dolan revient deux ans après pour adapté la pièce de Jean-Luc Lagarce : *Juste la fin du monde*. L'histoire est celle de Louis (Gaspard Ulliel), metteur en scène prometteur, qui revient vers sa famille après 12 ans d'absence pour leurs annoncer sa mort prochaine.

    Xavier Dolan nous invite au cœur d'un huis clos étouffé par la canicule. Un huis-clos d'autant plus étouffant que nous sommes en compagnie d'une famille montée à bloc qui retrouve subitement le fils prodige après une dizaine d'années de son absence. Les spectres du passé et les questionnements sur ce si long départ sont au cœur de cette atmosphère poussiéreuse et pesante à laquelle Dolan y a investi un grand travail. La mère (Nathalie Baye) qui n'a pas perdue sa joie de vivre, la sœur (Léa Seydoux) bien trop heureuse de trouver un vrai frère protecteur, le frère aîné (Vincent Cassel) au comportement brutal qui connait ici une augmentation phénoménal, et puis sa femme à lui (Marion Cotillard) : discrète et à la limite de la persécution, qui comprend indéniablement le sentiment asphyxiant qui envahi Louis. Rentrer dans la tradition et l’atmosphère si privés et incompris de la famille est une sensation difficile à franchir et dont Catherine atteint les mêmes difficultés que Louis à gravir.

    Xavier Dolan augmente l'intensité de ce huis-clos grâce à sa mise en scène pensée pour emprisonner le spectateur dans cette réunion de famille qui dégénère. L'utilisation du gros plan augmente cette sensation indélébile du fait que les visages des êtres autours de nous ne peuvent nous échapper. On peut certes s'absenter quelques minutes pour souffler, mais les 4 murs de la maison finiront évidement par rapprocher encore une fois les hommes qui désirent un tant soit peu s'éviter. Nous sommes prisonniers et à la merci du réalisateur à l'intérieur de *Juste la fin du monde* où la chaleur et l'incompréhension de la réalité vont étouffer les personnages et nous-mêmes !

    Louis est comme cité plus-haut le fils ''prodige'' de cette famille populaire. Là où celui-ci est devenu un grand metteur en scène, sa sœur Suzanne ne peut s'échapper de l'univers familiale pesant. Et quant à Antoine, l’aîné brutal, son poste dans une usine l'enferme dans une sorte de bulle dans laquelle il ne peut partir et par la suite tenter d'atteindre des sphères supérieurs. C'est cette incompréhension mutuelle des classes qui se confrontent dans *Juste la fin du monde* et à laquelle l'absence des mots et de la présence augmente l'énervement des personnages, et en particulier celui d'Antoine. La sensibilité à l'art et à la poésie qui imprègnent jour et nuit le personnage de Louis est une raison qui fait grandir drastiquement cette haine ambiante entre les deux frères séparés depuis si longtemps. Xavier Dolan filme une rencontre incompatible et si subite que l’électrochoc devient inévitable.

    Mais *Juste la fin du monde* n'est-il pas trop vaste dans son propos ? La tension et l’atmosphère du huis-clos marchent indéniablement certes, mais son idée de profondeur n'est-elle pas bien trop répétitive et vacante ? Les personnages s'engueulent dans une chorégraphie à la fois ultra stylisé comme Dolan sait le faire, et est en même d'une lourdeur certaine. Les insultes et les reproches sont souvent les mêmes et *Juste la fin du monde* s'enferment quelques-peu dans une sorte de poème qui puiserait sa seule identité dans l'agressivité des rapports entre les personnages : et rien d'autres ! Il n'est pas nouveau de dire que Xavier Dolan est une cinéaste libre, mais ici son propos trop vacant et qui peine à trouver une grande profondeur devient une véritable mascotte du film. N'est-ce pas aussi cette difficulté entre les membres de cette famille à parler et à construire une discussion qui devient la hantise du film ? Un sujet qui est à la fois porteur pour le film, mais en même temps fort ennuyant.

    Il certains que *Juste la fin du monde* (Grand prix à Cannes 2016) est un exercice nouveau pour Xavier Dolan qui montre encore une fois être bourré de talent. Mais ici, l'heure et demie de long-métrage est largement suffisante pour évoquer cette retrouvaille familiale fortement abîmée. Une heure de plus, et le film aurait perdu toutes sa substance asphyxiante qui réussissait à cacher la profondeur intéressante, mais rapidement épuisable.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    202 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 février 2020
    Juste la fin du monde est moyennement passionnant.
    De Xavier Dolan, j'avais beau adoré Mommy (qui fut une sacrée claque pour moi), je suis placé plutôt à côté de ce film, dont le côté intimiste m'a laissé de marbre.
    Le casting est pourtant de très très haut niveau, on sent que Xavier Dolan s'est entouré des plus grandes stars du cinéma français : Vincent Cassel, Marion Cotillard, Léa Seydoux, Nathalie Baye et Gaspard Ulliel. On ne pouvait demander mieux. Malheureusement, à l'exception de Vincent Cassel, peu ont quelque chose à manger car leurs personnages sont très plats ou bien caricaturaux (notamment celui de Marion Cotillard). Au final, on ne s'accroche à aucun d'eux car tous vivent un peu dans leurs mondes.
    Le film est très plan-plan, l'intrigue avance peu. La fin ne résout d'ailleurs strictement rien à l'intrigue (après une heure et demie à entendre une famille s'engueuler et créer des moments de gêne, le film s'achève exactement là où il a commencé). Le film a beau ne durer que 90 minutes, ça ne m'a pas empêché de m'ennuyer par moment.
    Artriste
    Artriste

    123 abonnés 2 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2019
    Sixième film de Xavier Dolan qui nous offre avec Juste La Fin Du Monde un drame intimiste atypique. L'histoire de Louis qui revient voir sa famille après douze années sans les avoir vu pour leur annoncer sa mort prochaine est courte mais concentré en émotions malgré un début un peu poussif et déstabilisant. En effet on est au plus près des personnages grâce à une réalisation très proche de leurs visages qui sont magnifiés par un jeu d'ombre très important. Les cinq acteurs qui les incarnes et qui composent cette famille bouleversée par le retour d'un des leurs sont tout très juste et le casting est impressionnant. Gaspard Ulliel incarne un Louis parfois un peu trop faussement mystérieux et ténébreux mais qui essaye de trouver sa place, Vincent Cassel en grand frère que tout oppose, Léa Seydoux en petite sœur qui aimerait rattrapé le temps perdu et qui en veut à Louis d'être absent, une Nathalie Baye en mère hystérique qui ne sait pas comment dire à son fils qu'elle l'aime et une Marion Cotillard en belle sœur prise entre le feu de son mari et de son beau-frère. Les relations entre les personnages sont pleines d'émotions et les dialogues qui en découlent sont vrais et touchants. On assiste a des conversations ou ils essaient de s'apprivoiser car même s'ils sont de la même famille ils sont comme des inconnus. Seul les moments de discussion entre Louis et Catherine m'ont déplu avec une Catherine qui débite des histoires inintéressantes, qui s'excuse trop souvent et qui bégaye et cherche ses mots constamment. Et puis leurs passages sont très niais. Je crois que ça vient aussi de son personnage qui est le moins réussi. Le film dégage une atmosphère particulière qui lui est propre avec son interprétation parfois théâtrale et avec certains ralentis un peu longuet et inutiles il faut le dire. Mais le travail fait sur les visages ou l'on voit ce que ressente physiquement les personnages est lui très bon. Cela est parfaitement mis en forme par une photographie sublime qui nous donne de très belles images soutenues par une b.o. douce et parfois surprenante voir kitsch qui sert par moment d'artifice pour intensifier certains passages. La fin quant à elle est intense même si un peu décevante et sujette à interprétation. Juste La Fin Du Monde est un film poétique qui nous tiens en suspension pendant une heure trente au cœur d'une famille qui cherche a se dire les choses tant bien que mal, à dévoiler ce qu'ils ont sur le cœur, leurs souvenirs qu'ils n'ont pas en commun et c'est un bon film qui mérite d'être vu malgré quelques défauts qui auraient pu être gommés pour nous offrir un film encore plus joli.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    De chef d’œuvre à chef d’œuvre, le dialogue est parfait. Surtout pour une œuvre qui saisit avec une telle virtuosité l’incapacité à communiquer au sein d’un espace traditionnellement consacré à la parole : la cellule familiale. Cellule dit tout car le film, comme la pièce de Jean-Luc Lagarce, est un huis clos brûlé de soleil et pourtant trempé par l’averse qui, impromptue, s’affirme telle la perturbation atmosphérique qui n’aura pas lieu, pas vraiment. Le déluge transparaît à l’image comme Louis transpire. Il se traduit tout entier par le microclimat de tensions et de heurts qui trouve une résonance dans le monde entier : c’est l’avion qui a fendu l’air, les vêtements qui volent au vent. De l’avant au passé, l’échange est éclaté, détourné, suit en ce sens l’esthétique du fragment mise en place dès le début du long-métrage par la consultation accélérée des cartes postales qui produisent le même effet que cet instrument d’optique qu’est le zootrope : donner naissance à une image en mouvement, à une illusion ayant pour conséquence de mettre en présence ce qui, jusqu’alors, restait en deux dimensions. Juste la Fin du monde exprime la peur du temps plus que de la mort elle-même : Louis est dramaturge, ce qui fait de lui le démiurge d’un petit monde qui s’anime et s’achève sous les traits de sa plume. Seulement, le voilà jeté dans une pièce de théâtre qu’il n’a pas écrite, encore moins choisie, et dont il doit affronter les personnages ainsi que les blessures qu’ils laissent entrevoir. Il n’est plus le maître du temps, et le coucou qui achève son vol sur le sol prophétise son départ. Xavier Dolan ose filmer le faux, le dissonant et le surjeu, surprend par une première partie défaillante mais nécessaire à la douleur pour vibrer en chacun des membres de la famille qui, sous leur masque, finissent par dévoiler un cœur qui bat. Les êtres doivent être réunis, les circonstances le veulent ; néanmoins, nous les trouvons isolés, réunis par le malentendu : la magnifique composition des plans tantôt enferme chacun des protagonistes par le recours au gros plan tantôt fracture l’échange entre les interlocuteurs par un savant positionnement des corps et des visages. Les directions adoptées divergent, la communication est biaisée, elle passe par l’intermédiaire des ressentiments. C’est du théâtre magnifié par du cinéma. La caméra capte ce que le langage échoue à mettre en mots et en phrases, elle se rend maître du silence comme d’un espace invisible où les tensions convergent vers l’absent, cet inconnu dont on ne sait rien, ou si peu. Ne surtout rien leur dire, leur laisser le droit à l'illusion et à l'espoir. Juste la Fin du Monde bouleverse par la violence de ses non-dits, par l’impossible accouchement d’une parole qui ne trouve pas les dispositions pour naître au monde et, ce faisant, annoncer la mort. On en ressort encore gonflé par une douleur vive que la chanson de Moby n’aura pas su faire disparaître, elle qui extrayait de l’agonie d’un vieillard la vision d’une résurrection.
    Lilas G
    Lilas G

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    très particulier... on tourne autour sans atteindre de vrai explications...des non dits... des silences... et des jeux d acteurs réparables
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 octobre 2019
    Ce n'est qu'une réunion de famille au débat houleux qui s'échauffe et déchaîne les passions chez ces acteurs et actrices participants, c'est moyen.
    Le Kritiqué
    Le Kritiqué

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2019
    Je reste perplexe sur ce film...
    Une réalisation et casting incroyable !
    Mais je n'ai pas été vraiment emballé par certaines parties du films qui m'ont parues ennuyeuses (ex : scène de Léa Seydoux dans la chambre).
    La fin reste surprenante !
    Selingues G
    Selingues G

    77 abonnés 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2019
    Xavier Dolan réalise une satire sociale portée par l'un de ses plus grands castings jamais réunis. Gaspard Ulliel retourne dans sa famille afin de renouer des liens et leur annoncer sa grave maladie.

    Ce huis clos oppressant fait éclater au grand jours les difficultés de communications dans cette famille et la rancoeur qu'il s'installe dasn cette famille envers celui qu'il a réussi.
    Un film intense jusqu'à la dernière scène pendant laquelle Vincent Cassel démontre son talent et le jeu de lumière pour la mise en scène est magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 août 2019
    Ce film m'a épuisée. Une famille qui se chamaille du début à la fin... j'en ai eu presque mal à la tête. Les acteurs, la réalisations et les décors étaient bons, certes, mais d'un point de vue de l'histoire, je suis désolée mais je n'y ai trouvé aucun intérêt. Ca m'a mise en boule, c'est dire.
    Alexis K
    Alexis K

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2019
    Ce soir j’ai revu ce film et il est toujours aussi parfait autant que les plans cinématographiques que photographique. Les acteurs sont au top. Et les 15 dernières minutes sont une bombe 💣
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 juillet 2019
    Peut-être que la pression des notes sur les différents sites et les éloges font monter l'attente mais je suis passé à côté.
    J'ai trouvé le scénario jeune, sans expérience ou alors c'est moi qui passe peut être à coté ... c'est possible aussi :D
    Mais je trouve peu de crédibilité à la situation, les personnages me paressent trop clichés, comme s’ils avaient été écris uniquement dans le but de coller avec l'objectif du film mais pas inspiré de vécu.
    Du coup, j'ai l'impression que les acteurs font tout pour justifier leur rôle (plutôt bien d'ailleurs) mais pour moi cela ne suffit pas.
    Maintenant, je pense que je le regarderais quand même si j'avais su cela avant.
    jackk78
    jackk78

    3 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2019
    Dolan, un réalisateur talentueux aussi jeune c'est rare. Rempli d'émotions comme chaque film qu'il sort. Cassel est vraiment très bon, surtout la scene finale où il m'a clairement laissé sans voix. Le scénario est très émouvant, malgré 2,3 longueurs, mais le film n'est pas long et ne raconte pas de choses inutiles, tant mieux.
    Excellent, je recommande !
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    134 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2019
    Un film sombre et pudique qui aurait pu être excellent si le jeu de Cotillard avait été moins mauvais... Ulliel est très bien. La scène finale est assez géniale, où tout le tragique de la condition humaine est résumée par cette course affolée de l'oiseau qui finit par heurter les murs et mourir. Scène géniale aussi que celle du souvenir de la première étreinte amoureuse avec le personnage de Pierre, qui comme le héros sur le point de mourir, est lui, déjà mort. Tout passe, l'amour, les gens, ce qu'on aurait pu ou voulu être si les circonstances ne décidaient pas pour nous, et jusqu'au souvenir de ce que nous fûmes.
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    32 abonnés 766 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juin 2019
    C’est beau, bien interprété et très expressif mais c’est tellement incohérent que ca en devient assez vite insupportable. Le mec vient annoncer a sa famille très spéciale qu’il va bientôt mourir mais il se révèle finalement incapable d’échanger normalement avec sa mère, son frère et sa sœur. C’est finalement sa belle sœur qui lui parle le plus mais qui est trop effacée pour arriver à déverrouiller une situation bloquée par des souvenirs d’enfance contrastés et une absence de plusieurs années que le grand frère ne semble pas pardonner. Et à la fin du film, on se dit : « Tout ça pour ça ?!? ».
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