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    Juste La Fin Du Monde
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    Simon P.
    Simon P.

    48 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Il est difficile de parler du cinéma de Xavier Dolan tant les mots ne suffisent pas pour en parler. C'est du pur cinéma dans le sens où tout se ressent, du début à la fin, du premier plan jusqu'au dernier. Adapté d'une pièce de théâtre ce film est un pur bijou de psychologie et d'émotion. Les acteurs trouvent ici leur meilleur rôle notamment Léa Seydoux et Gaspard Ulliel mais surtout.. surtout Vincent Cassel qui peut enfin s'exprimer dans ce qu'il sait faire de mieux. Je ne peux pas parler de Marion Cotillard tant elle est extraordinaire dans son rôle qui me rappelle le personnage de Suzanne Clément dans Mommy avec ses difficultés à s'exprimer. spoiler: "Exprime toi Catherine"
    comme le dit Nathalie Baye (meilleure actrice française selon moi en toute subjectivité). Le film laisse le spectateur avec cette famille et le transporte dans un monde d'émotion, de joute verbale etc où chacun pourra trouver son compte dans cette histoire faite de non dit, de temps qui passe... d'amour. Du très grand Dolan où chacun trouvera une résonance particulière à sa propre vie. Merci pour ce cinéma, merci de pouvoir nous faire vivre une telle expérience cinématographique loin du formatage pop corn actuel.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    « L’Enfer c’est les autres », écrivait Sartre. Et si l’Enfer, c’était sa propre famille ?

    Louis, un écrivain à succès, revient chez lui après douze ans de silence. Dans la voiture qui l’emmène vers les siens, des questions. Que se passera-t-il ? Peuvent-ils se pardonner après autant de temps ? Ou au contraire s’acharneront-ils sur celui qui fut toujours si différent d’eux ?
    Les images défilent …

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    Arrivé chez sa mère, Louis est attendu comme le messie. Elle est pimpante avec son brushing et sa manucure, sa soeur qu’il ne connaît que peu est devenue une jeune fille tourmentée mais arbore son plus joli sourire pour ce frère inconnu, quant au plus âgé de la fratrie, il est resté fidèle à lui même : cynique, froid, autoritaire, violent. Et que dire de sa belle-soeur ? Une femme rabaissée qui n’a pas pourtant pas cessé de porter sur le monde un regard candide.
    Mais au fait, pourquoi Louis est-il revenu ?

    Juste la fin du monde, film adapté d’une pièce de Lagarce, est un huis-clos tragique. D’emblée, nous savons que la mort s’apprête à prendre Louis. Quand ? Peu importe … C’est d’ailleurs pour cette unique raison qu’il est revenu dans un giron qui n’a de famille que le nom. Autour de lui, la maison du chaos. Une mère à l’ouest, une soeur stone et un frère violent. Un concentré que les tragédies grecques envieraient presque …

    Suite de la critique chez Bricabook
    dagrey1
    dagrey1

    101 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    **Après douze ans d’absence, un écrivain retourne dans son village natal pour annoncer à sa famille sa mort prochaine.
    Lors des retrouvailles éclatent les éternelles querelles, et ressortent les rancoeurs qui parlent au nom du doute et de la solitude.**

    Xavier Dolan fait des films sur des sujets qui lui tiennent à coeur. Cette fois, il porte à l'écran la pièce de JC Lagarce décédé en 1995. Il a fait appel pour l'occasion à 5 acteurs remarquables: Nathalie Baye (la mère), Léa Seydoux (Suzanne la fille), Vincent Cassel (Antoine le grand frère), Marion Cotillard (Catherine) et Gaspard Ulliel (Louis l'exilé).
    Le film de Xavier Dolan est à la fois une histoire personnelle et universelle. Une histoire personnelle car il est difficile de ne pas voir dans ce film une biographie de la fin de vie de l'auteur décédé du Sida en 1995. Une histoire universelle, parce que les familles sans éclats de voix, sans névroses et où ça ronronne gentiment, c'est assez rare et ce n'était pas le cas dans la famille de Xavier Dolan.

    Le film est réussi. Il obéit techniquement à un registre un peu particulier, celui du thêatre filmé avec des cadrages centrés sur les visages des acteurs et un jeu à la limite de l'hystérisation. Le réalisateur intègre dans son film des moments de respiration, essentiellement les souvenirs de Louis.

    Le spectateur accompagne le pauvre Louis dans sa quête et il souffre avec lui. 12 ans d'absence, c'est long, on devient vite un étranger même avec ses proches. De plus, après les premières effusions, les membres de la famille s'interrogent -pourquoi maintenant?- et les reproches se multiplient.
    Suzanne qui avait 10 ans quand Louis est parti -et qui est une fille assez brut de fonderie- ne comprend pas son retour. Antoine est un taiseux passif agressif violent qui n'a jamais rien eu en commun avec Louis. Sa mère l'aime et l'admire mais elle s'interroge tout de même. Quant à Catherine, jeune femme effacé et timide, ses hésitations plombent toutes les conversations.

    "Juste la fin de monde" est un film émouvant, profondément humain et où on partage les névroses de cette famille d'aujourd'hui à l'heure du retour de celui que l'on a toujours considéré comme surdoué.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    Juste la fin du monde c'est les retrouvailles d’une famille disloquée qui a grandement été fragilisée par le départ de l’un deux douze ans plus tôt. Lorsqu’ils apprennent que Louis, le déserteur, le benjamin de la famille, décide de revenir les voir après ces longues années d’absence et de quasi-silence radio, forcément, ils s’interrogent. Pourquoi décide-t-il de revenir si subitement ? Le spectateur le sait d’entrée de jeu, mais la famille n’en à aucune idée. Ils spéculent, s’inquiètent, et finissent par avoir peur d’une vérité qu’ils ne pourraient peut être pas supporter. Xavier Dolan signe un long métrage impressionnant sur tous les plans. Impressionnant par sa maturité, sa réalisation et son ambiance. Impressionnant par ses acteurs qui sont bouleversants, à l’image de l’intrigue du film. On pleure d’eux, incapables qu’ils sont de regarder la vérité en face, mais on pleure aussi avec eux, de leur détresse qui se lit dans chacune de leurs expressions. Un grand film, et un grand Dolan.

    Mon avis complet est disponible sur le Coin du Cinéphile :
    Mathilde C.
    Mathilde C.

    24 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2017
    Super jeu d'acteurs, mais l'ensemble du film ne m'a pas convaincu, l'histoire à la base était prometteuse mais racontée avec beaucoup trop de longueurs.. Manque d'actions véritables
    mariecleroy
    mariecleroy

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Très beau film sur les relations complexes entre personnes qui s'aiment mais ne savent pas communiquer entre elles.
    vidalger
    vidalger

    328 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    Après le très mémorable Mommy en 2014, Xavier Dolan, le petit génie rimbaldien du cinéma canadien nous gratifie d'un nouveau chef d’œuvre avec ce film très intime qui reprend la pièce de Lagarce du même nom. On comprend bien que ce thème du retour dans sa famille provinciale après douze ans d'absence de ce jeune garçon homosexuel, brillant dans le monde du spectacle parisien et touché à mort par une maladie qu'on devine, est quelque chose d'intensément dramatique.
    Xavier Dolan exprime tour à tour la douleur et l'amour de Louis - éblouissant Gaspard Ulliel - ainsi que celles de chacun des membres de sa famille, leur incapacité collective à communiquer, à se parler, à échanger.
    Presque tout le film pourrait être découpé en scènes anthologiques tant les émotions qui s'y expriment sont palpables et tant la forme choisie (montage, photo, déplacement de la caméra, musique d'accompagnement, éclairage, ..) sont innovants et pertinents.
    Du grand art ! Chacun des comédiens mérite d'être cité, de Vincent Cassel si explosif et fragile à Nathalie Baye, impériale, en passant par Léa Seydoux, au bord de l'implosion. Mention spéciale pour Marion Cotillard et pour la scène des regards, remarquable d'intensité et de douceur.
    Une leçon de cinéma et un prodigieux moment d’humanité. Merci.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Les acteurs sont beaux, l'ambiance est pesante, une envie que les personnages hurlent et se détachent de toute pudeur. On recherche la magie et la folie des précédents dolan. Pour moi son moins bon film.
    Charles D
    Charles D

    17 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    La photographie est bien là, je dirai même qu'elle est sublime. Le jeu d'acteur est également au rendez vous avec Vincent Cassel et Nathalie Baye qui sont époustouflants ! Mais il manque quelque chose, une histoire, un file qui captive et motive. Le film se contente d'enchainer de longue scènes, de longs dialogues en plan rapproché pour être bien pesant et prenant sans réels enchainements ni suite logique. quelques clichés un peu "bobo".....

    Bref,c'était mon premier Dolan, je ne suis peut être pas habitué au style mais la photo et les acteurs ne font pas tout. Frustration et légère déception ici.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    193 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Empocher un deuxième Grand Prix à Cannes, tout le monde ne pas s'en vanter. Xavier Dolan adapte une pièce de Jean-Luc Lagarce pour son nouveau film relatant le retour d'un fils prodigue auprès de sa famille après de longues années d'absence afin de leur annoncer une nouvelle mais tout n'est pas si simple. Même si l'histoire n'est pas très originale et s'étire un peu en longueur, elle n'en est pas moins émouvante et prenante. Les passages avec chacun des personnages sont bien construits et nous apportent suffisamment d'émotions grâce aux jeux des regards. Les dialogues peuvent sembler banales mais montrent la réalité de ce genre de réunion de famille. Par moment, on peut croire que les acteurs font de l'impro mais il n'en est rien. C'est un peu déstabilisant... On retrouve le style du cinéaste par sa manière de réaliser et on ne s'en plaint pas. il est en de même pour le montage et la bande son, très surprenante. Les acteurs sont bons. Marion Cotillard, Vincent Cassel et Gaspard Ulliel sont fabuleux. Lea Seydoux est un peu mieux que d'habitude. Nathalie Baye a de très beaux passages mais lors des scènes en groupe on est un peu surpris par son jeu. C'est un film qui se défend par ses émotions et la justesse des relations familiales qui y sont décrites.
    Jorik V
    Jorik V

    1 283 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    Il est des films qui vous prennent aux tripes, qui vous arrachent le cœur, qui vous retournent l’esprit et vous transportent d’émotions diverses aux larmes sans crier gare. « Juste la fin du monde » est de ceux-là. Xavier Dolan est un surdoué du cinéma et son nouveau film le confirme durablement. C’est un artiste de 26 ans qui en est déjà à son sixième film et qui laissera une trace indélébile sur le septième art. Si certains de ses long-métrages souffraient de défauts inhérents à l’immaturité, le magnifique « Mummy » et celui-ci le placent définitivement du côté des auteurs marquants et dotés d’une patte singulière, ses influences ayant été digérées pour aboutir à un style et une mélodie qui lui sont propre. Uniques et beaux.

    Le casting cinq étoiles réuni ici n’est pas qu’un coup marketing bien que réunir ces cinq acteurs français dans le même film donne un sacré prestige à l’affiche. Et l’expression n’est pour une fois pas galvaudée car ce quintet de comédiens forme un tout exemplaire, magnifique et mémorable. Il semblerait que les rôles ont été écrits pour eux ou qu’ils se les sont appropriés dans un même élan artistique et passionnel pour leur art de manière à former la distribution la plus homogène qui soit. Chacun semble tellement à sa place et joue à la perfection qu’il est impossible de dire lequel tire le plus son épingle du jeu. Gaspard Ulliel est celui autour duquel tourne le récit mais qui a le moins de répliques, l’intensité de son jeu passant par les regards et sa beauté triste. Léa Seydoux n’a jamais été aussi bonne que dans ce rôle de petite sœur un peu perdue et privée d’un frère. Vincent Cassel est au sommet de son art en grand frère brutal et nerveux qui ne sait pas montrer ses émotions. Marion Cotillard, toute en fragilité et timidité maladroite, est sensationnelle. Quant à l’impeccable et toujours brillante Nathalie Baye, elle forme le trait d’union relationnel avec ces partenaires en mère dépassée mais empathique. Un casting impérial pour une tragédie familiale déchirante.

    Si le film est bavard et que l’on ressent l’origine théâtrale de la pièce, les affèteries de style de Dolan sont limitées à leur juste nécessité et explosent lors de flashbacks gracieux et sublimés par des images et une bande-son toujours aussi étonnante mais au final si évidente. Les visages sont filmés en plans rapprochés pour faire ressortir toutes les émotions de chacun, du moindre mot prononcé au regard discret en passant par une expression infime. L’incommunicabilité et les non-dits sont au centre de cette histoire et on devine beaucoup de choses par ce qui est dit entre les lignes ou exprimé dans les attitudes. « Juste la fin du monde » est une œuvre intense qui transcende le film dit de réunion de famille. On sort de là sonné, mélancolique et nostalgique à la fois, avec l’impression d’avoir déjà vécu des bribes de cette histoire. On a envie à la fois de garder le film rien que pour nous mais également de le partager. « Mummy » n’avait honteusement eu que le Prix du Jury à Cannes, celui-ci a eu le Grand Prix et c’est grandement mérité, certainement la seule bonne note de ce palmarès à côté de la plaque. Un drame en forme de pierre précieuse, magnifique qui laissera une trace indélébile dans la mémoire et dans le cœur.
    Thibaud G
    Thibaud G

    43 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    On ne ressort pas indemne d'un tel film mais bouleversé, chamboulé, déchiré, sens dessus dessous ! Oeuvre magnifique basée sur une famille dont aucun membre ne parvient à trouver sa place, à communiquer, à échanger. Que de sous-entendus et d'incompréhension, que de paroles cinglantes, que d'hésitations et de balbutiements, que de maladresses, que de cris, que de coeurs à fleur de peau, que de violences et de rancoeurs ! Face au retour du fils prodigue, chacun tour à tour se dévoile un bref instant puis se renferme sur soi, encore plus seul qu'avant. La mise en scène est exceptionnelle, tout est filmé au plus près des personnages, on a l'impression d'être à côté d'eux, on partage chacun de leurs battements de cils, de leurs souffles, de leurs palpitations, de leurs soubresauts. On est embarqué par un rythme tantôt trépidant avec des flots de paroles blessantes ou maladroites, tantôt apaisé avec des instants où le temps semble suspendu. Les acteurs nous livrent des performances renversantes, tous semblent constamment au bord de la rupture, de l'explosion. La direction d'acteur est exemplaire et Nathalie Baye, presque méconnaissable sous un maquillage outrancier, est formidable particulièrement lors de son tête à tête avec Louis incarné par un Gaspard Ulliel magnétique, sensuel et torturé. Vincent Cassel se révèle comme à l'habitude excellent jouant un fort en gueule, un écorché vif maladroit et provocateur. Marion Cotillard est impressionnante dans ses échanges hâchés et murmurés ainsi que dans ses regards lourds de sens. Enfin, Léa Seydoux joue magnifiquement la rébellion, la pudeur et la maladresse d'une fille qui n'a pas su grandir. La musique de Gabriel Yared est éblouissante et les choix de chansons sont judicieux avec en premier lieu la reprise de Françoise Hardy par Exotica et l'ouverture par Camille. Un drame familial déchirant, une belle réussite de la part du virtuose québécois Xavier Dolan !
    Flora12345
    Flora12345

    6 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    Juste splendide.
    Le plus beau Dolan à mes yeux.
    Je n'ai jamais vu de jeux d'acteurs aussi bouleversants.
    Christoblog
    Christoblog

    839 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    C'est raté.

    A vrai dire, on pouvait s'en douter un peu, tellement le casting sentait la fausse bonne idée et la succession de numéros d'acteurs.

    Après un prégénérique plutôt réussi et typiquement dolanien (moult ralentis et une bande-son poussée à fond), le film s'écroule selon nos pires craintes dès la première scène.

    On sait alors en une minute que l'on va devoir assister à une succession de stéréotypes outrés.

    Ainsi, Vincent Cassel fait du Vincent Cassel : il ne semble ouvrir la bouche que pour humilier et être agressif. Léa Seydoux lui répond sur un mode ado-rebelle (elle n'est pas un peu âgée pour ce type de rôle ?) qui se drogue et crie tout le temps. Car Juste la fin du monde ne ménage pas de répit : c'est ce type de film où on hurle des répliques comme "ARRETE DE CRIER".

    Marion Cotillard joue la cruche. Evidemment. Pour bien nous faire comprendre à quel point elle est bête, elle bégaye sans cesse et ne finit une phrase qu'au bout de 1h10 de film. Nathalie Baye, peinturlurée et méconnaissable, est certainement le personnage le plus intéressant du film, alors que Gsspard Ulliel joue le silencieux taciturne avec une monotonie rebutante (mais comment peut-il ne rien dire à ce point !).

    Le film n'est malheureusement qu'une juxtaposition de monologues. Chaque personnage joue sa partition indépendamment des autres et jamais l'intrigue ne progresse du fait de l'intéraction entre les différents membres de la famille, chacun étant réduit à incarner sa propre caricature.

    Le cinéma de Dolan, pour fonctionner, nécessite d'emporter le spectateur dans un tourbillon irrésistible, comme c'était notamment le cas dans Laurence anyways et Mommy, qui sont des films épiques, au sens dolanien.

    Le huis clos ne sied pas au jeune canadien : son cinéma paraît tout à coup factice et désincarné. A ce titre, il est étonnant de constater à quel point la géographie de la maison de famille n'imprime pas le film. Alors que le Festival de Cannes était cette année plein de maisons incarnées et superbement filmées (dans Aquarius, Sieranevada ou L'économie du couple par exemple), celle de Juste la fin du monde est transparente, et peu habitée, à l'image de tout le film.
    romano31
    romano31

    284 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    Vu en avant-première en présence de Xavier Dolan et Gaspard Ulliel, le dernier film du "jeune prodige québécois" est une belle réussite. Avec Juste La Fin Du Monde, Xavier Dolan signe un film fort, à la fois beau et cruel, porté par cinq acteurs absolument géniaux. Dolan ne choisit jamais la simplicité et en adaptant cette pièce de Jean-Luc Lagarce, il signe un huit-clos saisissant sur une famille dysfonctionnelle où chacun aura du mal à sortir indemne de ce repas si ce n'est Louis, magistralement interprété par Gaspard Ulliel, qui aura réussi la mission qu'il s'était fixé. Dolan filme énormément en gros plan sur ce film là car beaucoup de sentiments passent par le regard et les expressions du visage. Et le personnage de Gaspard Ulliel, qui parle très peu dans le film, a fait un travail extraordinaire à ce niveau là. De plus, la bande originale, comme à son habitude chez Dolan, est très soignée et on ne peut qu'admirer le travail de Dolan sur ce film. Bref, fans du cinéaste, allez voir Juste La Fin Du Monde qui est un bon et très beau film.
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