Derniers Avis : Juste La Fin Du Monde - Page 5

Malgré un casting français de premier choix (Nathalie Baye, Léa Seydoux, Marion Cotillard, Vincent Cassel et Gaspard Ulliel), ce film de Xavier Dolan, sorti en 2016, peine à convaincre. La faute à des personnages dont le portrait psychologique est insuffisamment brossé. Du coup, il est difficile pour le spectateur de saisir pleinement les tensions qui règnent au sein de cette famille. Les nombreuses scènes où hystérie puis silence pesant s’enchaînent, ne facilitent pas non plus l’immersion dans ce huis-clos. On retiendra uniquement la maîtrise technique du réalisateur canadien qui par moment parvient à insuffler une belle intensité dramatique. Bref, une déception.

C'est très bien réalisé, comme tous les films de Xavier Dolan, et bien écrit - on sent que c'est tiré d'une œuvre théâtrale -, malheureusement certains effets sont lourds et tranchent maladroitement avec le tragique médiocre de cette situation familiale somme toute minable, tels que le souvenir de cet amour de jeunesse avec Pierre qui ressemble à une publicité pour shampoings, ces ralentis qui ne veulent rien dire, ou cet oiseau qui jaillit de la pendule et meurt.
Certes, L'intensité des scènes de dispute impliquant un Vincent Cassel au sommet de son art donne au film le mérite d'être vu. L'émotion de la jeune sœur est touchante, tout comme la force de la mère qui tache en vain de retenir ses enfants ensemble, et qui possède une vraie mystique de l'instant, cet instant où elle saisit son fils, cet instant où ils déjeunent tous dans le jardin... mais tout compte fait, trop d'ellipses sont faites pour être vraiment touché par cette histoire, qui reste bien théorique, vaine, superficielle. Dolan est loin du niveau de Mommy, un sommet, une fulgurance qu'il ne retrouvera peut être plus.

Ah le théâtre n'est pas une création facile à adapter. Ici je pense que Dolan s'y est cassé les dents. C'est lourd, surjoué, pathétique dans cette recherche intimiste à travers des plans serrés devenant insupportables, avec des dialogues creux bien que se voulant profonds. Les acteurs, qui sont potentiellement des bons, probablement mal dirigés par un réalisateur qui se prend pour un démiurge, frisent la caricature, Nathalie Baye obtenant haut la main la palme. Dommage. Mais tout ça n'a pu que plaire à nos esthètes cannois !

Impossible de vraiment comprendre les raisons de cette hystérie familiale, « Juste la fin du monde » nous emmène dans le naufrage de l’incommunicabilité entre les êtres, leurs errements, leurs souffrances. C’est plutôt bien joué mais on assite, de façon très passive et sans émoi particulier, à une scène de déchirement familial qui ne nous concerne pas. On se surprend à prendre une place de voyeur, honteux d’assister à cette diarrhée verbale. C’est assez morne, sans surprise scénaristique bien que le talent des protagonistes sauve le film dans sa dimension émotionnelle. Ce long métrage de Xavier Dolan s’avère être une déception tout en reconnaissant la patte du cinéaste avec notamment un jeu de lumières et des plans séquences photographiques assez exceptionnels. Reste un bon jeu d’acteurs avec une mention spéciale pour Nathalie Baye dans un rôle surprenant, Gaspart Ulliel dont le regard hypnotique en dit plus encore que les mots et Vincent Cassel, l’animal écorché vif qui rugit de colère dans une allégorie qui nous échappe cruellement.

Une heure trente d'atermoiements, de conflit(s) et de langage de sourd entre les protagonistes... À quelques rares moments, on imagine que les choses vont être dites, qu'enfin la sœur, le frère, la belle-sœur et la mère vont comprendre que Louis a quelque chose à leur apprendre, quelque chose de grave... Mais non, Dolan fait volontairement ou involontairement retomber le soufflet. Comme si le message de son film était que parfois, dans certaines familles, la communication est impossible... OK mais à ce point, c'est surréaliste et ça ne vaut certainement pas d'en faire un film...

Bouleversant... âmes sensibles s'abstenir
Gaspard ULLIEL y est énigmatique et captivant,
Vincent CASSEL colérique joue tellement juste qu'on est complètement pris dans le jeu...

ça faisait longtemps que je n avais pas vu de film aussi CHIANT...les dialogues n ont aucun intérêt. Comment de si bons comédiens ont pu accepter de jouer dans ce film ??

Le cinéma français dans toute sa splendeur. En résumé: prétention et ennuie.
Une histoire sans intérêt, des personnages irréaliste et qui surréagisse, des dialogues sans queue ni tête.
Rajoutez la dessus des plans fixe interminable, des ralentis pour rien, des gros plan sur des détails insignifiant et parfois même un combo ( gros plan sur un mégot au sol avec au second plan les pieds du fumeur qui s'éloigne au ralentis). On a même le cliché du gros plan sur une horloge. Il ne manque que le robinet qui goutte pour avoir le bingo gagnant du film chiant français.

L'histoire de Louis, un ècrivain, qui vient rendre visite à sa famille après douze ans d'absence pour annoncer un très lourd secret [...] Un film « intensèment mineur » de Xavier Dolan mais extrêmement juste dans le traitement du personnage de Louis! Des cris et des silences qui pèsent, qui ètouffent, reflètant aussi et surtout une terrible rèalitè! Une bouleversante performance d'acteur de Gaspard Ulliel (cèsarisè) qu'il faut mettre en avant! Un joli palmarès dèjà, mais là, l'acteur se surpasse psychologiquement parlant! Comme quoi la prèsence de la chevronnèe Nathalie Baye (tantôt agaçante tantôt èmouvante) et de deux grandes stars françaises et nèamoins internationales (Marion Cotillard et Lèa Seydou, entre sous-jeu et surjeu) ne font pas toujours bon mènage! Difficile d'oublier Vincent Cassel dans ce film qui en fait des tonnes dans l'hystèrie! Un texte qui dit beaucoup pour finalement taire l'essentiel! C'est ce que Dolan a le plus rèussi dans cette adaptation d'une pièce de Jean-Luc Lagarce à travers le regard profond et envoûtant de Ulliel que le jeune cinèaste filme au plus près, jusqu'au grain de peau...

Les goûts, les couleurs et le Dolan, ça ne se discute pas, soit on aime, soit on n’aime pas. Pour moi, Xavier c’est comme ce truc vert fluo qu’ils mettent quand on commande des Sushis (oui, c’est ça, le Wasabi) : Ça pique les yeux et ça fait pleurer, mais s’il n’y en n’avait pas, la vie serait beaucoup plus fade. Certes, juste la fin du monde n’a pas l’intensité dramatique de Mommy, mais néanmoins il m’a touché en plein cœur. Il en faut de la beauté et de la photogénie pour être filmés ainsi en si gros plans sous des angles et des lumières parfaitement cadrés et maîtrisés. Il en faut du talent pour transformer des silences en émotions, des rictus et des regards en « j’ai compris », ou pour déclamer des logorrhées de monologues, sans sourciller, avec le ton juste. D’aucuns diront : « Ouais, bof, il ne se passe pas grand-chose », pour ma part j’en suis sorti lessivé, imbibé par le malaise palpable qui transpire des pores de chaque membre de cette famille névrosée où certes l’on parle beaucoup mais où finalement on ne se dit pas l’important, l’essentiel : Pourquoi es-tu là Louis ? Catherine a-t-elle la clé ? La porte se referme sur un dernier coucou sans qu’on le sache vraiment, 5 étoiles pour moi, ne serait-ce que pour le casting de ce dramatique huis-clos intimiste qui les vaut bien.

Déçu, je n'ai tenu que la 1ère demi heure...les acteurs jouent mal, à côté. On comprend l'intention, mais le rendu n'est qu'assemblage de fausses notes. J'ai préféré le silence en éteignant le poste.
Je viens de revoir à nouveau et cette fois-ci en entier par respect et tristesse pour Gaspard. Mais tout sonne faux dans cet assemblage, la réalisation, le montage, le jeu des acteurs, la musique, le scénario mais avant tout la réalisation. Intensité dans le vide.

Excellent film belles interprétations assez dérangeant et un casting au top ! J'ai adoré et j'ai regretté avoir manqué ce film lors de sa sortie : erreur réparée !

Ce film ne me semble pas clair car si je ne savais pas que le personnage principal avait une annonce importante à faire, je ne le comprendrais pas. D'autre part; souvent, les dialogues sont inaudibles. C'est dommage car j'ai trouvé certains moments touchants mais d'autres, incompréhensibles. J'ai trouvé les personnages peu crédibles.
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Juste incroyable de tourner un tel film en six jours!
Juste un petit huis-clos familial, une chute qui ne viendra jamais, un petit oiseau qui va se fracasser contre les murs sans pouvoir s’échapper .
Juste différent, moins corrosif et plus mature que Mommy (qui reste mon préféré pour son énergie débordante et sa folie maitrisée).
Juste impossible de rester indifférent au jeu de cinq acteurs dirigés de main de maitre.
Injuste pour les autres d’avoir tant de talent à cet âge…
Justement sans aucun accent québécois cette fois-ci pour nous appâter!
Juste facile à comprendre qu’un Dolan ait été séduit par la pièce d’un auteur mort du Sida à 38 ans,
Juste à se demander combien de temps son génie va-t-il durer?
Jurons nous de voir ses autres films sans tarder et de participer au débat pour ou contre Dolan qui ne pourra que surgir autour d’œuvres d’une telle puissance. cinéma - septembre 2019

Connaissant la pièce de Jean-Luc Lagarce j'étais excité à l'idée de voir le film. Manque de bol, c'est Xavier Dolan qui le réalise. Non pas que le monsieur n'a pas de talent, mais clairement ses films m'insupportent. C'est prétentieux, toujours trop pour ne pas dire grand chose, et hélas "Juste la Fin du Monde" n'échappe à rien de tout cela : c'est certes bien joué, mais quand il te faut plus d'une demi-heure pour bien démarrer ton film, plus d'une demi-heure de plans dégueulasses et de montage haché qui fait mal au crâne, clairement je ne peux pas. C'est juste de l'amateurisme. Et après, ça se décoince, mais des personnages inconsistants donnent l'impression au film d'être plus hasardeux qu'autre chose. Au final c'est assez ennuyant, même pour moins de 100 minutes, et malgré quelques scènes qui valent à peu près le coup, il n'y a rien à sauver. Décidément, Dolan est un gars qui me fait chier.