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clamarch
14 abonnés
217 critiques
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2,0
Publiée le 11 octobre 2016
Pour le chef d'oeuvre, on attendra le prochain : ce film ne m'a rien apporté, j'ai trouvé l'histoire inintéressante, mal exploitée. Dommage, les acteurs, surtout Cassel, sont tous bons.
Le film commence par une galerie de portraits de personnages excessifs comme le cadrage du réalisateur qui les filment volontairement de trop prêt. On commencerait presque à s'agacer avant de comprendre que leur attitude s'explique par un lourd passé exacerbé par l'arrivée impromptue du personnage principal après une très longue absence. La tension est permanente à la limite de l'explosion jusqu'à la scène finale qui vous touche jusqu'au fond des tripes. On adore ou on déteste. J'AI ADORÉ.
Après Mommy, Xavier Dolan signe à nouveau une histoire familiale avec son adaptation de la pièce de Jean-Luc Lagarce Juste la fin du monde. Cependant, cette fois, l’accumulation de séquences de disputes et le fait que les personnages soient tous peu stables psychologiquement a facilement tendance à fatiguer et à désintéresser le public du sort des personnages. De plus, même si Dolan maitrise toujours sa caméra (bien que l’utilisation quasi constante du gros plan a tendance à fatiguer visuellement et donne l’impression d’une limitation de l’écriture filmique), la direction d’acteurs jouant constamment sur l’excès (à l’exception du personnage de Louis) aurait tendance à épuiser (Vincent Cassel, excellent acteur au demeurant, frôle souvent le surjeu) même si on peut saluer la superbe prestation de Marion Cotilllard. Au final, malgré ses qualités cinématographiques, Juste la fin du monde possède les caractéristiques du film de conflits familiaux qui a poussé une partie du public français à se détourner du cinéma hexagonal (le film du québécois étant une coproduction avec la France et n’utilisant que des comédiens français) et peut décevoir les amateurs de Dolan, qui n’y retrouvent pas la force de Mommy.
Xavier Dolan adapte une célèbre pièce de théâtre, et rassemble pour cela un casting en or composé des meilleurs acteurs français : Nathalie Baye, Vincent Cassel, Marion Cotillard, Léa Seydoux et Gaspard Ulliel. Drame également très attendu, qui a néanmoins reçu un mauvais accueil au festival de Cannes, et on comprend clairement pourquoi. Si les prestations des cinq acteurs sont irréprochables et absolument phénoménales, Juste La Fin du Monde est un film qui traîne inlassablement en longueurs, et on ressort de la salle au bout de 1h30 complètement endormi. C'est lent, mais c'est lent ! À titre d'exemple, beaucoup ont reproché à The Revenant d'être un film bien trop lent. Si vous voulez vraiment voir un film lent, allez voir celui-ci. Chaque scène dure une éternité, parfois sans qu'il n'y est de dialogues ! Cela dit, les dialogues sont d'un réalisme et d'un naturel hallucinant, mais quand même ! Heureusement que les acteurs sont là pour sauver la mise, et que la réalisation de Dolan soit assez belle et agréable, sinon ce serait une catastrophe.
Xavier Dolan a le courage de ses convictions : que ce soit dans la stylisation de sa mise en scène (voir son accumulation de gros plans et de flous très esthétisants), le choix de ses costumes, de ses couleurs, voire de sa palette de maquillage (Nathalie Baye grimée comme une actrice de kabuki), de la théâtralisation à outrance du jeu de ses acteurs, ou même de ses scènes « clipesques », tout est assumé sans demi-mesure. Ça peut plaire ou agacer. Parfois les deux. Juste la fin du monde expose une galerie de caricatures grimaçantes souvent au bord de la crise de nerfs, pour nous parler encore une fois d’une famille dysfonctionnelle, mais surtout d’incommunicabilité sous un flot incessant de paroles, de cris et de disputes et une musique omniprésente qui comblent le vide pour éviter de parler de l’essentiel. On retrouve les thèmes chers à Dolan, une sensation d’étouffement (comme dans Mommy) et un superbe casting français qui contribue au plaisir d’assister à cette expérience visuelle et théâtrale. L’émotion passe ou pas, tout dépend de son ressenti. Difficile donc de juger une œuvre aussi personnelle. Entre les fans et les détracteurs de Dolan, je reste toujours entre les deux : indécise. Et Juste la fin du monde ne m’a pas fait changer d’avis.
Mouais bof ! je n'accroche pas au cinéma de Xavier Dolan même s'il fait lui reconnaître un parti pris de mise en scène qui lui appartient. Ambiance hystérique, gros plans usants à la longue, musique tonitruante; tout sonne assez faux. un cinéaste à la mode excessivement encensé qui surfe sur un effet de mode... Mention spéciale à Nathalie Baye toujours parfaite que ce soit dans le drame ou des registres plus dramatiques ou intimistes. Cassel en pitbull de service en fait des tonnes tout comme Lea Seydoux et Marion Cotillard est juste affligeante en nunuche incapable de terminer une phrase. un grand BOF donc !!!!
Je n'ai pas du tout aimé. Avoir des acteurs formidables ne suffit pas, quand il n'y a pas de scénario, pas de dialogues, pas de mise en scène, ce n'est pas du cinéma. Les personnages n'évoluent pas, l'histoire n'avance pas d'un iota. À la fin on laisse les personnages (d'ailleurs très monolithiques) comme on les avait trouvé. On s’ennuie ferme pendant 1h30 de blablas inutiles. Cerise sur le gâteau : la musique de Moby à fond dans les oreilles, comme un cheveu sur la soupe, lors de la scène finale. Bref à fuir.
Bluffant, enivrant, émouvant ! Mon premier Dolan ! J'en raffole ! Dès le générique, j'ai su que ce film allait me plaire. Le gros plan sur les acteurs est un régal pour celui qui sait ce que jouer la comédie veut dire. De grands moments de cinéma. Les uns aussi bons que les autres. Un film haut en couleurs et en émotions !
Encore un très bon film de Xavier Dolan, toujours très au contact du réel, sans parti pris ni jugement, servi par un très bon jeu d'acteur (surtout Cassel, qui crève l'écran). Petit regret mais qui peut être aussi une force : jamais le film n'est explicatif, le rendant in fine plutôt hermétique.
Depuis son premier film Xavier Dolan reçoit des critiques très fortes où il est dit que c’est un réalisateur tête à claques et exaspérant. Pourtant, personnellement j’ai toujours été séduit par son cinéma, certes parfois maladroit, mais toujours fait avec le cœur et les tripes. Et bien Juste la fin du monde pourrait constituer pour moi le premier faux pas du cinéaste qui tombe ici dans les travers dénoncés par d’autres depuis des années. Totalement vide, le film ne raconte à peu près rien et le fait de manière hystérique en caricaturant au maximum des personnages qui n’en demandaient pas tant. Le résultat est d’abord crispant, puis vaguement attachant, avant de révéler sa totale vacuité lors des dernières scènes. C’est bien simple, on se croirait revenu à l’époque d’Antonioni et de ces œuvres sur l’incommunicabilité entre les êtres. Dans les années 60-70, le thème était novateur et avant-gardiste. Là c’est juste ennuyeux et parfois franchement énervant. Un film tête à claque en quelque sorte. Je ne pensais vraiment pas écrire ça un jour, mais c’est le constat ici.
Déçu, Xavier Dolan nous avait habitué à beaucoup mieux... Les personnages sont bien filmés, et les acteurs bons, tout particulièrement Lea Seydoux. Mais à part ça, aucune surprise, et la fin fait flop ... On attendra le prochain Dolan, en espérant mieux ..
Le film le plus inintéressant que je n'ai jamais vu ! Nul nul nul !! Vraiment trop long et stressant. Nous étions 6 dans la salle, 2 ont quitté la salle. C'est ce que j'aurai du faire !