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tuco-ramirez
136 abonnés
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2,0
Publiée le 18 octobre 2016
Le jeune prodige canadien courrait après la Palme d’Or avec ce film ; le Prix du Jury avait couronné son précédent film, « Mommy ». Chou blanc, il repartira avec la même récompense pour un film pourtant moins puissant et manquant d’une ligne directrice claire. 27 ans et déjà 7 films à son actif, le « Petit Prince » du cinéma d’auteur mondial a du mal à rester sans tourner ; au point de recycler ses vieilles lunes et de faire avec ce film de l’ « à peu près ». C’est vrai que le cinéma de Dolan fait parler, on n’aime, on déteste ; mais il fait réagir. Et ça provient en partie de son opulence à montrer des êtres s’aimant incapable de communiquer. Mais l’hystérie qui saillait si bien à « Mommy » car raccord avec le thème même du film semble ici mal à propos voire complètement déconcertante. Le film semble boursoufflé et pourtant si loin de la vacuité dont certains l’affublent. Entre retenu et éclats durant 1h30, la profondeur se trouve uniquement dans les silences et les dialogues apaisés. Pourquoi cette surcharge pondérale fatigante ? Le film regorge de tant de thèmes forts relatifs à la difficulté de vivre des relations familiales apaisées biaisées par la jalousie, l’incompréhension, des trajets de vie si différents dans une même fratrie, la difficulté à s’aimer et à se parler,… On comprend très vite pourquoi le fils prodigue venu annoncer sa mort prochaine aux siens a fui sa famille. A quoi bon alors hystériser les rapports entre eux ! Et pour appuyer son propos, Dolan fait appel à un casting de luxe. Pas compliqué, tout le monde veut épingler Dolan à sa filmographie. Gaspard Ulliel joue le fils prodigue taiseux : des silences plein d’émotion. Léa Seydoux joue la sœur droguée : ça va encore. Et puis ça se gâte avec Nathalie Baye jouant la mère : vieille folle que l’on veut fuir à tout prix et qui paradoxalement dans un échange en tête à tête avec son fils se révèle d’une incroyable justesse comme si elle reconnectait momentanément. Vincent Cassel joue le frère : une partition de nerveux sans retenu qu’il a joué maintes fois, rien de neuf ; si ce n’est qu’il nous avait éclaboussé dans « Mon roi », là, ça fait ripolinage. Et puis Marion Cotillard joue la belle-sœur : un énième rôle de pleurnicharde à la voix chevrotante… pénible… mais surtout dommage, car ce personnage a tellement l’étoffe d’être la seule à comprendre Gaspard Ulliel et légitime même que la solution pour ce dernier est en dehors de sa famille… Quel gâchis ! Et puis le sujet est daté. Les 90’s, c’est l’époque où l’on mourrait en masse du SIDA et où l’homophobie était plus prégnante. Richesse du sujet affadi par le traitement. 1 film par an, Dolan souffle, ressource toi et prend le temps de te renouveler.
Premier Dolan pour moi, j'ai été très impressionné. Je ne connaissais pas non plus la pièce originale, j'ai pourtant été pris dans cette histoire de famille. Le casting de luxe y est peut être pour beaucoup, car les acteurs sont très bons (Cassel et Baye crèvent l'écran). La réalisation est originale, on assiste à une avalanche de gros plans pourtant maîtrisés. Un bel exercice de style sous forme de drame familial, justement récompensé à Cannes.
Après autant de louanges justifiées vu la qualité de ses films précédents, Xavier Dolan revient avec un projet bien différent cette fois ci : exit le Québec (sauf, apparemment, le lieu de tournage), et bienvenue au "gratin" français du cinéma alias Cotillard, Cassel, Seydoux et cie. De la qualité dans le casting qui se ressent bien évidemment à l'écran, et ce n'est pas une surprise. Le film en lui même est comme un diesel, tardant un peu à démarrer et donnant sa pleine mesure au fur et à mesure de son avancement. Le réalisateur québécois, s'il a failli me perdre à un moment donné, réussi malgré tout encore une fois à émouvoir, rendant l'attente de la révélation de plus en plus invivable, la performance de Gaspar Ulliel favorisant ce sentiment. Chaque personnage a son rôle, Dolan évitant la caricature même si Cassel fait une nouvelle fois du Cassel (mais qu'est-ce qu'il le fait bien !). Le final est grandiose, une des scènes les plus fortes à coup sur du cinéma français cette année... On ne peut quand même pas nier le fait que ce jeune fou de cinéma devenu star n'a toujours pas déçu, même si cette oeuvre ne constitue certainement pas sa meilleure production.
Bon film, très bonne interprétation des acteurs, mais j'ai été déçu de la fin, ça finit en queue de poisson : la fin est brute avec le moineau qui tombe par terre, dans le sens où la fin n'est pas assez soigné, elle est baclée avec le héroe qui s'en va comme ça, s'en dire un mot. et puis si on a pas lu le sujet du film, on ne comprends pas qu'il vient pour annoncer sa maladie. franchement trop d'éllipses.
Les attentes étaient certainement trop grandes avant la projection de Juste la fin du monde. En soi, la dernière création du cinéaste canadien est un aboutissement esthétique, mais c’est aussi un échec à recréer la boule d’énergie qui emmenait ses précédents films vers la stratosphère. Si seulement il y avait plus de vie et d’alchimie à l’image entre les acteurs, Juste la fin du monde serait une merveille.
Grosse déception du nouveau film de Dolan. Il avait mis la barre haute avec ses précédents chef d'oeuvre. Ce qui sauve partiellement le film est le jeu d'acteur. Même si les plans avec Gaspard Ulliel se résume à sa nuque et son profil.
Magique, sublime, divin. des acteurs magiques. Génial. J’ai surtout adorer car c’est une histoire des plus proche de ma propre histoire.... j’en ai tellement pleurer. Film d’un amour puissant. Vive l’art, le cinémas, Gaspard....merci
Xavier Dolan, l'homme qui fait parler l'âme de ses acteurs. Je n'avais encore jamais vu ça, ou tout du moins tellement rarement. Ici, il en joue avec brio, j'ose même parler de génie car, comme pour The Artist d'un autre réalisateur ou Mulholland Drive de Ken Loach, Xavier Dolan fait passer le septième art à un niveau supérieur,à celui des grands, des très grands réalisateurs. J'espère qu'il aura toujours du souffle pour les films suivants que j'attends avec impatience. Mais si c'est le cas, j'espère bien ne pas mourir avant d'avoir vu toute son oeuvre car en plus il est jeune. Un autre grand talent à suivre, Marion Cotillard.
quel ennui ce film!! j'ai eu envie de partir dès les 1ères minutes avec ces caricatures de dialogues insipides entre Marion Cotillard et Gaspard Ulliel, et ça ne s'est pas arrangé avec l'hystérie des engueulades familiales sans queues ni têtes, rajouter la musique très fort et stressante..aucune émotion (si l'ennui!) sauf peut-être dans les dernières minutes...grosse déception après Mummy qui m'avait paru formidable de sensibilité...soirée ciné gâchée!!
Mais c'est quoi ce film oppressant? Outre le très bon jeu d'acteurs (V. Cassel est remarquable), on attend, beaucoup de blabla inutiles, film interminable. J'ai hésité, ai lu quelques commentaires et me suis dis que soit j'adorerais, soit pas. Le temps m'a paru interminable. Bon courage aux sceptiques.
On peut partir après les 5 mn : les personnages carricaturaux n'évoluent pas au long du film. La mise en scène (dont on devine qu'elle pourrait donner des choses interessantes) en fait des tonnes autour d'un scénario quasi-vide.